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Octobre 2024
De la nécessité de faire du TIBET une zone de paix
« UN JOUR, UNE CARTE »: CHINE VS INDE, UNE FRONTIÈRE HIMALAYENNE QUI ATTISE VIOLEMMENT LES CONVOITISES
Une rencontre au sommet s’est tenue ce mercredi entre le Premier ministre indien Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping, en marge du sommet des BRICS, qui se tient à Kazan, en Russie.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en bilatéral, alors que l’Inde et la Chine sont toujours en conflit sur la détermination d’une partie de leur frontière commune. Cette rencontre va-t-elle enfin sceller un réel apaisement dans un dossier qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux pays depuis plus de 70 ans ? Ce dossier est difficile, mais il semble que le moment est bien à une diminution des tensions. La Chine et l’Inde ont déjà discuté du sujet, lundi, avant l’ouverture de ce sommet, et un accord a été conclu, portant sur des patrouilles dans les zones frontalières disputées entre les deux pays, qui devront se déployer le long de la ligne de démarcation.
Cet accord et la rencontre de ce mercredi représentent des étapes importantes, parce que les avancées sur ce terrain sont au point mort depuis de longues années, en tout cas au moins depuis le mois de juin 2020.
Pendant plusieurs jours, un affrontement sanglant, au corps-à-corps, a eu lieu entre des soldats indiens et chinois, sur cette ligne de démarcation de près de 3500 km, entre la région chinoise du Tibet, et la région indienne du Ladakh. Officiellement, 20 Indiens et 4 Chinois sont morts.
Cet épisode avait très fortement tendu les relations bilatérales entre les deux capitales.
Ainsi, l’Inde a tenté depuis de limiter les investissements chinois, et même d’interdire des applications chinoises telles que TikTok.
Cela fait donc quatre ans que les tensions sont réelles, mais les deux pays ne partageaient pas pour autant des relations conviviales avant cette date. Les deux dirigeants des géants asiatiques ne s’étaient plus vus en tête à tête depuis une visite de Xi Jinping en Inde, en octobre 2019. Ils se croisaient, simplement, comme lors du sommet du G20 en Indonésie en 2022 ou celui de 2023 en Afrique du Sud.
UN PROBLÈME FRONTALIER VIEUX DE PLUS D’UNE CENTAINE D’ANNÉES
Dans l’Himalaya, deux pans de la frontière indo-chinoise, qui fait près de 3500 km de long, au nord du territoire indien et au sud est du territoire chinois.
La frontière la plus longue constitue une partie du litige. Elle se situe sur le toit du monde, une région désolée, aride et froide, aux confins du Tibet chinois et du Ladakh indien. Cette vaste étendue de plus de 37 000 km carrés, soit plus que la superficie de la Belgique et du Luxembourg réunis, et qui culmine à 5000 m d’altitude, qui s’appelle l’Aksai Chin. Aujourd’hui administré par Pékin, il est revendiqué par New Delhi.
A l’inverse, l’Arunachal Pradesh, toujours situé près du Tibet chinois mais un peu plus au sud, est, lui, administré par l’Inde, mais revendiqué par la Chine.
Ces parties étendues de territoires sont disputées dans les faits depuis le début de la lutte pour la décolonisation de l’Inde en 1914,
l’Inde s’appuyant dans certains cas sur des accords avec l’autorité britannique, la Chine évoquant, elle, des liens historiques centenaires avec les régions concernées.
Depuis la guerre sino-indienne de 1962, qui a vu la défaite des troupes indiennes, une ligne de démarcation, appelée « ligne de contrôle réel« , fait office de limite entre les deux territoires. Mais chaque camp a sa propre interprétation du tracé, et les incidents sont nombreux, et très réguliers.
Pendant des années, les deux pays avaient cependant décidé de mettre ce différend territorial de côté, pour approfondir leurs relations économiques ; jusqu’à l’accrochage meurtrier de juin 2020. Les rencontres de cette semaine constituent donc peut-être la reprise de cette normalisation ; bien que cette frontière, comme beaucoup d’autres de par le monde, n’est pas encore réellement tracée, et surtout acceptée.
Octobre 2024
Déclaration commune de 15 pays demandant à la Chine de remédier aux violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental
James Martin Larsen, ambassadeur et représentant permanent de l’Australie auprès des Nations Unies, prononce une déclaration conjointe sur les violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental. Source de la photo : UN Web TV
DÉCLARATION COMMUNE DE 15 PAYS DEMANDANT À LA CHINE DE REMÉDIER AUX VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME AU TIBET ET AU TURKESTAN ORIENTAL
Le 22 octobre 2024, James Matin Larsen, ambassadeur et représentant permanent de l’Australie auprès des Nations Unies, a prononcé une déclaration commune au nom d’une coalition de 15 pays, exprimant sa vive préoccupation face aux graves violations des droits de l’homme au Turkestan oriental et au Tibet, et appelant la Chine à agir d’urgence. Cette déclaration a été présentée lors du débat général sur les droits de l’homme à la 79e session de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Représentant l’Australie aux côtés de 14 autres pays, dont le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, la Lituanie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède, l’ambassadeur Larsen a souligné les graves préoccupations suscitées par les éléments recueillis par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres organes de l’ONU. Ces conclusions font état de détentions arbitraires à grande échelle, de séparations familiales, de disparitions forcées, de travail forcé et de répression systémique des Ouïghours et d’autres minorités à prédominance musulmane au Turkestan oriental. L’évaluation, publiée il y a deux ans, décrit ces violations comme pouvant constituer des crimes contre l’humanité.
La déclaration souligne également les inquiétudes croissantes concernant les violations des droits de l’homme au Tibet. Les mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies ont décrit les détentions arbitraires pour l’expression pacifique d’opinions politiques, les restrictions de voyage, le travail forcé, la séparation forcée des enfants de leurs familles dans des internats et l’érosion des droits et libertés culturels, éducatifs et religieux au Tibet.
L’ambassadeur Larsen a noté que malgré les appels internationaux répétés à la transparence, la Chine a rejeté ces préoccupations et qualifié l’évaluation du HCDH d’« illégale et nulle » lors de l’adoption de son Examen périodique universel en juillet 2024. La Chine n’a pas encore entrepris d’examen complet des droits de l’homme de ses politiques au Xinjiang, son cadre juridique problématique en matière de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme restant inchangé, selon une déclaration du HCDH d’août 2024.
Les 15 pays ont appelé la Chine à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme et à mettre pleinement en œuvre les recommandations du HCDH et d’autres mécanismes de l’ONU. Ces recommandations incluent la libération immédiate des personnes détenues arbitrairement au Turkestan oriental et au Tibet et une transparence totale sur le sort des personnes disparues. En outre, les pays ont exhorté la Chine à autoriser les observateurs indépendants, y compris ceux de l’ONU, à accéder sans entrave à ces régions pour évaluer la situation des droits de l’homme.
En conclusion de la déclaration commune, l’ambassadeur Larsen a souligné que même si aucun pays n’a un bilan parfait en matière de droits de l’homme, tous les États doivent être tenus responsables du respect des normes internationales. La coalition a appelé à une responsabilité collective mondiale en matière de protection et de promotion des droits de l’homme dans le monde entier.
La déclaration conjointe reflète la pression internationale continue exercée sur la Chine pour qu’elle réponde aux allégations de violations des droits de l’homme sur ses territoires, marquant un moment important dans la diplomatie mondiale à l’ONU.
-Dossier de rapport du personnel du DIIR (Département de l’information et des relations internationales)
L’Australie est à la tête d’une déclaration conjointe de l’ONU sur les violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental. Source de la photo : UN Web TV
Octobre 2024
Opinion : L’effacement du Tibet – Un changement dangereux au musée Guimet
Je me souviens encore de ma première visite au musée Guimet, un moment d’une importance capitale pour moi, Tibétain en exil. En entrant dans le musée, j’ai ressenti une profonde connexion avec les objets sacrés exposés, des artefacts qui représentaient ma culture et mon héritage – notre civilisation. J’ai vu des thangkas commandés par le Grand Cinquième Dalaï Lama. J’ai vu des statues sculptées par des artistes népalais pour des monastères tibétains aux XVIIe et XVIIIe siècles. J’ai eu envie d’enlever mes chaussures dans cet espace sacré avant de poursuivre ma visite.
Pour moi, le musée Guimet représentait un espace sacré pour les Tibétains vivant en exil, un lieu où nous pouvions nous connecter à notre culture face à une campagne incessante de 70 ans visant à la détruire au Tibet par le gouvernement chinois. Le musée offrait un sanctuaire où l’identité tibétaine pouvait être préservée et célébrée, libérée des discours répressifs imposés par la RPC.
Récemment, lorsque le musée Guimet de Paris a pris la décision de remplacer le terme « Tibet » par « Monde himalayen » et de désigner « Art du Tibet » par la vague terminologie « Art tibétain », ce fut un choc pour les Tibétains de France et du monde entier. Ce changement est non seulement scientifiquement et historiquement inexact, mais il risque également de soutenir le récit colonial chinois sur le Tibet. En tant que musée possédant la plus grande collection d’art asiatique hors d’Asie, ses actions ont un poids considérable, conduisant à l’effacement de la culture et de l’identité tibétaines pour les générations futures.
Contexte historique et importance culturelle
Le Tibet n’est pas simplement un lieu sur une carte géographique. C’est une civilisation qui a prospéré pendant des siècles, riche d’un héritage unique qui date d’avant la création de la République populaire de Chine (RPC). Les arts, les traditions et les pratiques religieuses tibétaines prospèrent depuis des siècles, ancrés dans un contexte culturel unique qui mérite d’être reconnu et préservé. En diluant cette identité et en optant pour le « monde himalayen », le musée Guimet occulte la riche tapisserie de l’histoire tibétaine et contribue à un récit chinois qui cherche depuis longtemps à l’effacer.
Renommer des lieux n’est pas une mince affaire : elle est profondément liée aux dynamiques de pouvoir et à l’histoire coloniale. Le colonialisme européen a cherché à inscrire un ordre et un sens dans les paysages non européens en nommant des lieux. Nommer ou renommer des lieux était fondamental pour étendre le contrôle impérial sur les environnements physiques et humains. L’utilisation de la langue, de l’alphabet et du langage culturel de la puissance coloniale était importante pour exprimer et consolider l’autorité impériale de l’ancienne puissance coloniale, et la Chine perpétue ce principe dans ses colonies comme le Tibet et le Turkestan oriental.
Le changement de nom est une affirmation de l’autorité, qui détruit le lien autochtone avec la terre et la culture. Cela est particulièrement pertinent dans le contexte du Tibet, où de tels efforts de changement de nom font partie d’une stratégie plus vaste visant à effacer l’identité et l’histoire tibétaines. Cet effacement du Tibet est également un effacement et une dilution du riche patrimoine de notre monde qui va au-delà du Tibet.
En outre, le terme « Tibet » évoque également de fortes associations avec le mouvement « Free Tibet », qui a galvanisé l’attention internationale sur la lutte des Tibétains pour la liberté. La reconnaissance du Tibet comme une entité distincte rappelle la domination coloniale, les violations des droits de l’homme et la destruction culturelle perpétrées par la RPC. En essayant d’effacer le terme « Tibet », le gouvernement chinois cherche à étouffer ce récit, détournant l’attention de l’expérience tibétaine plus large au-delà de ce qu’il désigne comme la « région autonome du Tibet », qui englobe uniquement le Tibet central mais pas les deux autres provinces traditionnelles d’Amdo et de Kham.
Cette invisibilisation du Tibet dans une institution culturelle aussi importante que le musée Guimet est profondément alarmante. En s’intéressant à ces arts, les générations futures risquent d’assimiler une compréhension déformée de la culture tibétaine, qui ne reconnaît pas son caractère unique et son importance historique. Cela affecte non seulement les Tibétains, mais prive également le public mondial d’une appréciation plus complète des diverses cultures qui composent notre monde.
En adoptant une terminologie qui diminue l’identité du Tibet, le musée Guimet perpétue l’effacement de la culture tibétaine, favorisant un environnement dans lequel prospèrent les récits coloniaux. Cette décision pourrait influencer d’autres institutions et chercheurs, conduisant à une normalisation plus large d’une vision déformée de l’identité tibétaine qui ignore ses complexités et ses racines historiques.
Je crois que la capacité de nommer sa propre culture et son propre patrimoine est essentielle à l’autodétermination. Le peuple tibétain a le droit de définir son identité, son histoire et sa culture, sans aucune manipulation extérieure ni effacement. La décision du Musée Guimet de dépouiller le Tibet de son nom n’est pas simplement un choix institutionnel ; c’est un déni de ce droit fondamental.
Pour défendre ce changement incompréhensible, le musée Guimet justifie sa décision par sa volonté de rendre les collections « plus lisibles et compréhensibles pour les non-spécialistes ». Cependant, simplifier notre histoire ne rend pas justice à sa richesse. L’éducation et la sensibilisation du public doivent passer par une présentation authentique, respectueuse de la complexité de nos cultures plutôt que de les diluer. La beauté de l’histoire humaine et de l’Humanité réside dans sa complexité et sa diversité. Le musée doit présenter l’Histoire telle qu’elle est et non la réécrire !
Au vu de ces préoccupations, il est impératif que le monde tibétain, le milieu des études tibétaines et les mouvements anticoloniaux s’unissent et fassent pression sur le musée Guimet pour redonner au « Tibet » sa juste place dans ses expositions et ses communications. Nous devons plaider pour la reconnaissance du Tibet comme une entité culturelle et historique distincte, en veillant à ce que les générations futures n’héritent pas d’une compréhension diluée de son riche patrimoine.
Il ne s’agit pas simplement d’une question de terminologie, mais d’une question de justice pour une culture qui a subi plus de sept décennies d’oppression. Le musée Guimet a l’occasion de s’opposer aux récits coloniaux et d’affirmer son engagement en faveur d’une représentation authentique. En restaurant le « Tibet » dans ses expositions, il peut honorer la résilience du peuple tibétain et préserver son identité pour les générations à venir.
La décision de remplacer « Tibet » par « Monde himalayen » est une décision dangereuse et insidieuse qui perpétue les injustices historiques. Il est de notre responsabilité collective de remettre en question ce discours et de veiller à ce que les voix du peuple tibétain soient entendues, reconnues et célébrées. Ensemble, nous pouvons contribuer à préserver le riche patrimoine du Tibet et faire preuve de solidarité contre l’effacement culturel.
La lutte pour restaurer le nom « Tibet » va au-delà d’une simple question de terminologie. C’est une question de justice, d’honneur et de respect pour un peuple, son histoire, sa civilisation et son droit à l’autodétermination. En tant que communauté mondiale, nous avons la responsabilité de nous opposer à l’effacement culturel et de célébrer la richesse de la diversité qui enrichit notre humanité.
Signez cette pétition lancée par Students for a Free Tibet ici : https://www.change.org/p/pr%C3%A9servons-l-identit%C3%A9-culturelle-tib%C3%A9taine-dans-nos-mus%C3%A9es
(Les opinions exprimées sont les siennes)
L’auteur est un ancien rédacteur du Bulletin tibétain et membre du conseil d’administration de SFT France et du Réseau international du Tibet. Il vit à Paris, en France.
Note – L’article a déjà été publié dans un média en ligne français.
Octobre 2024
Cinéma. Richard Gere accueilli à Zurich par des centaines de fans. MERCI RICHARD
CINÉMA. RICHARD GERE ACCUEILLI À ZURICH PAR DES CENTAINES DE FANS
Richard Gere est venu mardi soir à Zurich pour présenter le film documentaire « Wisdom of Paradise » qu’il a co-produit. Des centaines de fans se sont pressés pour le voir déambuler sur le tapis vert du Festival du film de Zurich (ZFF).
Octobre 2024
Mme Jacqueline Eustache-Brinio, présidente du groupe Tibet au Sénat, a écrit que le nom « Tibet » soit rétabli dans tous les documents et communications officiels de tous les établissements sous la tutelle du ministère.
Paris 03/10/2024 : Dans une question écrite adressée à la ministre française de la Culture Mme Rachida Dati, la sénatrice et présidente du groupe Tibet au Sénat Mme Jacqueline Eustache-Brinio a écrit que le nom « Tibet » soit rétabli dans tous les documents et communications officiels de tous les établissements sous la tutelle du ministère.
Entre-temps, la sénatrice Eustache-Brinio a également écrit aux musées du quai Branly et Guimet pour déplorer leurs récents changements et l’utilisation de « Xizang » ou « Monde himalayen » dans leurs documents officiels et dans leur communication au public.
Cette réécriture de l’histoire tibétaine, dénoncée dans un article récemment publié dans une tribune de 27 tibétains-experts du quotidien français Le Monde, « porte gravement atteinte à l’identité culturelle du Tibet et contribue activement à la légitimation, par les musées sous tutelle du ministère de la Culture, d’un récit erroné prôné par la République populaire de Chine. Le Tibet, ce pays ancestral annexé en 1950, avec sa langue, sa religion et sa culture propres, ne doit pas disparaître de l’histoire sous quelque pression que ce soit. La France et ses musées se doivent de prendre en compte les faits historiques et de ne pas se soumettre à des diktats idéologiques », écrit la sénatrice française.
Elle juge inacceptable « de céder à la pression chinoise, notamment dans le domaine culturel, qui doit se prémunir de toute influence étrangère, afin de transmettre au public la réalité de l’histoire tout en préservant toutes les cultures. Céder à la pression politique dans le domaine de la culture et des arts ouvre la porte à de graves dérives autoritaires et partisanes, dont nous devons impérativement nous protéger », déplore la sénatrice française.
Paris 03/10/2024 : In a written question addressed to the French Culture Minister Mrs. Rachida Dati, Senator and President of the Tibet Group at the Senate Mrs. Jacqueline Eustache-Brinio wrote that the name “Tibet” be reinstated in all official documents and communications from all establishments under the supervision of the Ministry.
Meanwhile Senator Eustache-Brinio, also wrote to the Quai Branly & Guimet Museums deploring their recent changes and the use of either “Xizang” or “Himalayan World” in their official documents and in their communication with the public.
This rewriting of Tibetan history, denounced in an article recently published in an op-ed by 27 Tibet-experts in the French daily, Le Monde, “seriously undermines Tibet’s cultural identity and actively contributes to the legitimization, by museums under the supervision of the Ministry of Culture, of an erroneous narrative advocated by the People’s Republic of China. Tibet, this ancestral country annexed in 1950, with its own language, religion and culture, must not disappear from history under any pressure whatsoever. France and its museums owe it to themselves to take historical facts into account and not to submit to ideological diktats”, wrote the French Senator.
She considers it unacceptable “to cave in to Chinese pressure, particularly in the cultural field, which must guard against any foreign influence, in order to convey to the public the reality of history while preserving all cultures. Giving in to political pressure in the field of culture and the arts opens the door to serious authoritarian and partisan excesses, from which we must imperatively protect ourselves,” deplored the French Senator.
Octobre 2024
Toutes nos félicitations au nouveau bureau du Tibetan Youth Congress France récemment élu
À l’occasion du 54e anniversaire de la création du Tibetan Youth Congress, toutes mes félicitations au nouveau bureau de TYC France récemment élu !
Octobre 2024
La Chine contraint 200 étudiants tibétains à intégrer un internat public
DHARAMSHALA, 3 octobre : Dans une nouvelle tentative visant à saper la culture et l’éducation religieuse tibétaines, les autorités chinoises auraient forcé plus de 200 élèves tibétains d’une école monastique tibétaine précédemment fermée, l’école monastique de Lhamo Kirti dans le comté de Dzoge, à intégrer un internat géré par l’État, a rapporté Radio Free Asia .
La répression a commencé en mai, lorsque les autorités ont interdit la réouverture de l’école du monastère de Kirti. En juillet , elles avaient forcé les parents de plus de 300 élèves, âgés de 6 à 14 ans, à signer des documents confirmant l’inscription de leurs enfants dans ces établissements publics. Au total, près de 500 élèves ont été concernés. Mercredi, 200 autres élèves, âgés de 15 à 18 ans, ont été inscrits de force dans ces internats publics.
La fermeture des écoles des monastères et l’inscription forcée des élèves tibétains dans des internats gérés par la Chine sont perçues par beaucoup comme une tentative du gouvernement chinois de saper les fondements de l’héritage culturel tibétain. Les écoles publiques mettent l’accent sur le mandarin et l’éducation patriotique tout en diminuant le rôle de la langue tibétaine et du bouddhisme, qui font partie intégrante de l’identité tibétaine.
Selon les experts, cette décision fait partie d’un effort plus vaste de Pékin visant à assimiler la jeunesse tibétaine à travers un système éducatif hautement contrôlé, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’impact sur la langue, la culture et l’identité religieuse tibétaines.
Fondée en 1986, l’école du monastère de Lhamo Kirti offrait initialement des cours aux moines du monastère. En 1993, une école distincte appelée École de culture tibétaine Taktsang Lhamo a été créée. Cependant, elle a dû faire face à l’ingérence du gouvernement chinois, qui a intensifié les restrictions sur l’étude de la langue tibétaine et de la philosophie bouddhiste, ce qui a finalement conduit à sa fermeture. L’école primaire du monastère a ensuite rouvert pour accueillir les moines novices de moins de 18 ans.
Le 6 février 2023, des experts de l’ONU ont alerté sur le fait qu’environ un million d’enfants tibétains étaient touchés par les politiques du gouvernement chinois visant à assimiler le peuple tibétain sur le plan culturel, religieux et linguistique par le biais du système des pensionnats. Selon des experts indépendants, ces écoles offrent un contenu éducatif et un environnement centrés sur la culture Han.
Les experts se sont également inquiétés de l’augmentation substantielle du nombre d’internats en activité dans et hors de la soi-disant région autonome du Tibet, ainsi que du nombre d’enfants tibétains qui y vivent. Le pourcentage d’élèves dans des internats en Chine est supérieur à 20 pour cent, mais les experts ont déclaré que, selon les informations qu’ils ont reçues, la grande majorité des enfants tibétains, environ un million, sont placés de force dans ces institutions.
Octobre 2024
Des alpinistes indiens donnent le nom du 6e Dalaï Lama à un sommet revendiqué par la Chine
DES ALPINISTES INDIENS DONNENT LE NOM DU DALAÏ LAMA À UN SOMMET REVENDIQUÉ PAR LA CHINE
Cet acte est un geste symbolique de la résistance tibétaine à Pékin, affirment les universitaires.
ez la couverture de cette histoire par RFA en tibétain.
Une équipe d’alpinistes de l’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, a escaladé une montagne de 6 400 mètres (21 000 pieds) jusqu’alors inexplorée, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire, et l’a nommée d’après un défunt chef spirituel tibétain.
L’expédition de 15 membres, dirigée par le colonel Ranveer Singh Jamwal de l’ Institut national d’alpinisme et de sports d’aventure , a atteint avec succès le sommet de la chaîne de montagnes de Gorichen, près de la ville de Tawang, le 21 septembre, après avoir quitté la base de l’institut à Dirang deux semaines plus tôt.
Après avoir escaladé la montagne, l’équipe l’a nommée pic Tsangyang Gyatso, en l’honneur du 6e Dalaï Lama, ou chef spirituel et temporel bouddhiste du Tibet, né à Tawang en 1683. Il est décédé en 1706 à l’âge de 23 ans.
Cet acte symbolise également la résistance tibétaine à la domination chinoise et à la pratique de Pékin consistant à attribuer des noms chinois à des lieux au Tibet et dans le nord-est de l’Inde, ont déclaré des universitaires.
« La Chine a renommé des endroits de l’Arunachal Pradesh avec des noms [chinois], ce qui a conduit à des appels en Inde pour des actions similaires », a déclaré Kalpit Mankikar, un chercheur dont le travail se concentre sur la Chine à l’Observer Research Foundation à New Delhi, en Inde.
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La désignation du sommet fait suite à l’attribution par Pékin de noms chinois à 30 sites contrôlés par l’Inde dans l’Arunachal Pradesh plus tôt cette année – une décision rapidement rejetée par New Delhi.
C’était la quatrième fois depuis 2017 que la Chine attribuait des noms de lieux à des zones géographiques situées dans ce qu’elle appelle « Zangnan », ou sud du Tibet, sur son territoire.
Le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, a abordé la question en déclarant : « Changer le nom de la maison de quelqu’un d’autre ne la rend pas vôtre. »
Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X , le ministre en chef de l’Arunachal Pradesh, Pema Khandu, a qualifié l’ascension et la dénomination du sommet par l’expédition d’« exploit révolutionnaire [qui] met en valeur l’esprit d’aventure, reliant cette terre reculée au monde ».
« Cela ouvre également de nouveaux horizons pour le tourisme d’aventure et l’exploration dans l’Arunachal Pradesh », a-t-il écrit.
Nyenthar, professeur de langue et littérature tibétaines à l’Institut Dalaï Lama pour l’enseignement supérieur à Bangalore, en Inde, a déclaré que ce geste honore les profondes racines historiques, religieuses et culturelles du peuple de Tawang, tout en stimulant potentiellement le tourisme.
Il a toutefois reconnu que les tensions frontalières actuelles entre l’Inde et la Chine pourraient donner lieu à des interprétations différentes, étant donné que la Chine rebaptise certains lieux de la région.
Interrogé sur le nom du sommet lors d’une conférence de presse régulière à Pékin le 26 septembre, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’affaire.
Mais il a poursuivi en affirmant que le « Zangnan » faisait partie de la Chine et a déclaré qu’il était « illégal et nul et non avenu pour l’Inde de créer le soi-disant « Arunachal Pradesh » sur le territoire chinois ».
Jigmey Choenyi, président de l’Association des minorités du Parti Bharatiya Janata du district de Lumlha à Tawang, a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de craindre que Pékin s’oppose ou interfère dans la nomination du sommet.
« Tawang fait partie de l’Inde, et le pic est situé bien à l’intérieur du territoire indien, pas en Chine ou, pour être plus précis, au Tibet », a-t-il déclaré.
Traduit par Tenzin Dickyi pour RFA Tibetan. Édité par Tenzin Pema, Roseanne Gerin et Joshua Lipes.
Octobre 2024
中国帝国主义入侵法国 / L’impérialisme chinois envahit la France
ངའི་རྩོམ་ཡིག་གསར་བ་ཞིག་ཡིན།
中国帝国主义入侵法国
桑杰嘉
中国帝国主义在世界各地的疯狂举动受到世界国家的高度重视,各国纷纷重新评估对中政策,积极采取措施对抗中国帝国主义的入侵,包括政治帝国主义和文化帝国主义的入侵,但是,中国政府倾国家之力量,慷慨全国纳税人的钱,全方位地向自由世界国家渗透,自由民主国家出现防不及防的处境。最近由法国《世界报》揭露的法国两家国立博物馆被中国帝国主义渗透的情况就是一例。事发不久藏人行政中央(图伯特流亡政府)司政立即向法国文化部长、外交部长、巴黎市长、馆长致函。法国的流亡藏人采取果断行动,举行了大规模的抗议活动,而且得到了包括法国藏学家和人类学专家们在内的很多的人的支持。
早在今年8月底法国世界报、费加罗报相续透露,迫于中共的压力,法国布朗利博物馆(Musée du quai Branly)将涉及到图伯特(Tibet)的文物来源地标识改为XIZANG AUTONOMOUS REGION,CHINA。吉美博物馆(Musée Guimet)把图伯特的文物标识改为“喜马拉雅世界”。
在这里需要强调的是法国布朗利博物馆和吉美博物馆都是国立博物馆。为了迎合中国帝国主义消灭图伯特文化以及种族的政策,为中国的文化帝国主义敞开绿灯,使中国帝国主义长驱直入法国著名的国立博物馆,对此,图伯特流亡社区惊愕万分,并采取了积极的行动致函法国相关部门,以及展开了大规模的抗议活动。在写此文章时法国的六个图伯特人组织发表公开声明指出26日图伯特人代表和布朗利博物馆国际事务负责人经过会谈后,博物馆方面承认错误,以及深表道歉,并承诺尽快进行更改标识,争取在三周内向参观者献上清楚的、正确的Tibet。另据法国《世界报》消息,布朗利博物馆“在发给《世界报》的电子邮件中承认存在一些不适当的做法。”
吉美博物馆至今还没有对图伯特人的要求给出明确的回复,因此,法国的流亡图伯特人宣布将继续进行抗议活动,直至纠正错误,更改为TIBET。
巴黎博物馆事件被揭露不久,在印度达兰萨拉的藏人行政中央司政边巴次仁于 9 月 14 日致函法国巴黎的两座博物馆,对其在图伯特文物目录中用「xizang」代替「Tibet」, 默许中国政府的虚假宣传深表关切和失望。
这封信函通过藏人行政中央驻布鲁塞尔办事处递交给了法国文化部长、外交部长和巴黎市长等多名有影响力的人物,以及两座博物馆的馆长和法国参议院支持图伯特小组的成员。
司政边巴次仁在信函中写道:“当我得知法国巴黎的两家著名博物馆;即布朗利博物馆(Musée du quai Branly)和吉美博物馆(Musée Guimet)作为法中文化交流项目的一部分,在其收藏的图伯特文物目录中分别使用了「xizang」或「喜马拉雅世界」来代替法语中广泛使用的「Tibet」一词 。这种迎合中华人民共和国政府意愿的行为令人深感遗憾,必须予以纠正”。
司政还写道:“法国是一个珍视自由、平等和博爱的国家,其文化机构却与中国政府合谋抹杀图伯特人民的身份,这尤其令人沮丧。这种对图伯特人民语言规范和愿望的完全漠视,为全世界的民主国家树立了一个危险的先例。”
司政最后指出:“鉴于当前的情况,我强烈敦促上述两家博物馆重新考虑自己的立场,并根据历史事实、国际法和图伯特人民的愿望,对图伯特的称谓做出准确的描述。”
篡改TIBET 为XIZANG能维护所谓的“主权”?
中国非法入侵占领图伯特后做贼心虚,七十多年来一直狡辩它对图伯特有主权。为此成立数千人的专门机构编造了无数的谎言,但是,事实毕竟是事实,世界人民不会被永远骗下去的。随着包括华人学者在内的专家们把中国政府的编造的谎言一一揭穿后,中国政府和它的编造机器人们乱了手脚。篡改英文的TIBET为汉语拼音XIZANG,并要求国际社会跟进。其实图伯特一直遭受着中国的政治帝国主义和文化帝国主义的迫害,如篡改地名、偷换概念、歪曲历史、移民汉化、禁止语言文字的推广等等已成为家常便饭。如今中国帝国主义开始向自由世界伸出了其肮脏的手。
自2023年中开始中国政府在官方文件中篡改图伯特(Tibet)为拼音的XIZANG。2023年8月在北京召开所谓的“第7届北京国际藏学研讨会”之际,中国中共中央统战部旗下微信公众号“统战新语”曾刊文“‘西藏’的英译是Tibet吗?因此,北京的研讨会上开始讨论这个不是问题的问题。在经过几个月的准备之后中国政府在2023年10月“第3届中国西藏“环喜马拉雅”国际合作论坛”上公开将图伯特篡改为XIZANG。2023年8月中共中央统战部宣传办公室的微信公众号“统战新语”引述哈尔滨工程大学马克思主义学院教授王林平表示,“Tibet”给国际社会正确认识西藏的地理范围产生严重误导,使用汉语拼音“Xizang”取代“Tibet”,可以摆脱西方和分裂势力在涉藏话语上的概念陷阱,建立中国在国际涉藏话语体系中的主导地位。
10月15日报道,中国手机电商平台“微店”11日发通知,要求平台所有商家将“西藏”英译名称一律改为“Xizang”,不按规定者,商品将被下架。
2023年11月,中国国务院新闻办公室发布《新时代党的治藏方略的实践及其历史性成就》白皮书时,使用Xizang奠定其官方称呼的权威性。
再之后,中国政府在其官方的文件中用其篡改的XIZANG,但是,国际社会对此并不跟进,中国政府做贼心虚,且自己玩的没趣,到处煽动大汉族主义彰显“西藏主权录属中国”、 “在政治上体现中国对西藏的主权”,同时在国际社会开始隐蔽推广,当然,中国政府一贯的做法是威胁+诱骗。
中国政府篡改TIBET为XIZANG的目的其专家们说的非常清楚“体现中国对西藏主权”。据此中国政府和专家们承认了一个历史事实,中国对图伯特没有主权。因为,一个国家对某地方主权需要通过篡改该地区数百年的地名才能体现其“主权”,恰恰证明了没有主权。这不仅说明其主权的合法性是多么的荒唐,而且,这种伸张主权方式又何况不是一个天大的笑话?
中国帝国主义入侵法国
法国巴黎两家博物馆的事件证明了中国帝国主义魔抓伸向了自由世界,文化帝国主义先行,政治帝国主义紧跟其后,而第一站竟然成了法国。
世界报称:“(法国)的机构希望不惜一切代价保持对研究领域、资料来源和中国档案的访问权,并享受中共政权提供的财政支持和博物馆藏品的借贷。因此,我们迎合了这股权力。”
另外,据法广报道,“吉美博物馆馆长在发给世界报的电子邮件中强烈反驳了藏学家们的指责,称把“尼泊尔-西藏”改名为“喜马拉雅世界”是为了“非专业人士更容易阅读和理解”。并说,“有些人将此视为一个大阴谋,是无稽之谈!””
不管怎样狡辩事实真相一点一滴地露出了水面。“法国世界报指出,吉美博物馆把“尼泊尔-西藏”改名为“喜马拉雅世界”的时间点是,中法纪念戴高乐将军承认共产主义中国60周年纪念活动启动之际,而且习近平主席还来巴黎访问,因此,人们怀疑吉美博物馆的管理层与中国政权勾结。”
据法广进一步报道,“法国世界报从可靠消息来源处(必须保护其匿名)获得的消息称,在法中建交60周年庆祝活动开始之前,吉美博物馆似乎确实受到了中国方面的持续压力。”最后还称:“现在,吉美的负责人只要一谈到中国就似乎如履薄冰。”
法国《世界报》的《西藏应该写Tibet还是Xizang?法国两大国家博物馆被怀疑与中国勾结》的文章中指出:今年8月31日时曾经发表了一篇法国著名藏学家和汉学家们联合撰写的论坛文章,在这篇文章中,法国一些著名的藏学家和汉学家们声称,巴黎布朗利博物馆和吉美博物馆这两大法国国家博物馆就西藏艺术品的展示在北京的“要求”前“低下了头”。
不言而喻这个“要求”并非一般的“要求”,这是中国帝国主义入侵法国的一个缩影,也是中国帝国主义绑架法国作为摧毁图伯特文化历史,消灭图伯特民族的的帮凶的案例,何况又不是自由、民主的法国的巨大耻辱!
L’impérialisme chinois envahit la France
par Sanjay Jia
Les actions folles de l’impérialisme chinois dans le monde ont reçu une grande attention de la part des pays du monde entier. Les pays ont réévalué leur politique à l’égard de la Chine et pris activement des mesures pour lutter contre l’invasion de l’impérialisme chinois, y compris l’invasion de l’impérialisme politique et de l’impérialisme culturel. Cependant, le gouvernement chinois a Le pouvoir de l’État, l’argent généreux des contribuables à travers le pays, a pénétré dans les pays du monde libre dans toutes les directions, et les démocraties libérales sont dans une situation où elles ne peuvent pas s’en prémunir. La récente révélation par le journal français Le Monde de l’infiltration de deux musées nationaux en France par l’impérialisme chinois en est un exemple. Peu de temps après l’incident, le Sikyong de l’Administration centrale tibétaine (gouvernement tibétain en exil) a immédiatement envoyé une lettre au ministre français de la Culture, au ministre des Affaires étrangères, au maire de Paris et au directeur du musée. Les Tibétains exilés en France ont pris des mesures décisives et organisé des manifestations à grande échelle, soutenues par de nombreuses personnes, notamment des tibétologues et des experts en anthropologie français.
Dès la fin août de cette année, les journaux français Le Monde et Le Figaro révélaient successivement que, sous la pression du PCC, le Musée français du quai Branly avait modifié l’identification de l’origine des reliques culturelles impliquant le Tibet en RÉGION AUTONOME DE XIZANG, CHINE. Le Musée Guimet a changé l’étiquette des reliques culturelles tibétaines en « Monde himalayen ».
Ce qu’il faut souligner ici, c’est que le musée Branly et le musée Guimet en France sont tous deux des musées nationaux. Afin de répondre à la politique d’éradication de la culture et de la race tibétaines de l’impérialisme chinois, il a donné le feu vert à l’impérialisme culturel chinois et a permis à l’impérialisme chinois d’entrer directement dans le célèbre Musée national de France. La communauté tibétaine en exil a été choquée par cela et a pris des mesures. L’action a envoyé des lettres aux départements français concernés et a lancé des protestations à grande échelle. Au moment de la rédaction de cet article, six organisations tibétaines en France ont publié une déclaration publique affirmant qu’après une réunion entre les représentants tibétains et le responsable des affaires internationales du musée Branly le 26, le musée a reconnu son erreur, s’est profondément excusé et a promis de le faire dans les plus brefs délais. Changer le logo et s’efforcer de présenter un Tibet clair et correct aux visiteurs dans un délai de trois semaines. Selon le journal français « Le Monde », le Musée Branly »a reconnu dans un email au « Monde » qu’il y avait eu des pratiques inappropriées ».
Le Musée Guimet n’a pas encore donné de réponse claire aux demandes du peuple tibétain. C’est pourquoi les Tibétains exilés en France ont annoncé qu’ils continueraient à protester jusqu’à ce que l’erreur soit corrigée et que le nom soit changé en TIBET.
Les Tibétains disent
Peu de temps après la révélation de l’incident du musée de Paris, l’administration centrale tibétaine Sikyong Penpa Tsering de Dharamsala, en Inde, a envoyé une lettre à deux musées de Paris, en France, le 14 septembre, demandant que le nom « xizang » soit utilisé dans le catalogue des œuvres culturelles tibétaines. reliques. Au lieu de « Tibet », j’exprime ma profonde inquiétude et ma déception d’accepter la fausse propagande du gouvernement chinois.
La lettre a été remise par l’intermédiaire du bureau de l’Administration centrale tibétaine à Bruxelles à un certain nombre de personnalités influentes, dont le ministre français de la Culture, des Affaires étrangères et le maire de Paris, ainsi qu’aux directeurs de deux musées et aux membres du parti pro-Tibet du Sénat français. membre du groupe.
Sikyong Penpa Tsering écrit dans la lettre : « Lorsque j’ai appris que deux musées célèbres de Paris, en France, le musée du quai Branly et le musée Guimet, faisaient partie du projet d’échange culturel France-Chine, dans son catalogue de reliques culturelles tibétaines, « Xizang » ou « Himalayan World » sont utilisés à la place du mot « Tibet » largement utilisé en français. Ce comportement consistant à répondre aux souhaits du gouvernement de la République populaire de Chine est profondément regrettable et doit être corrigé. »
Sikyong a également écrit : « Il est particulièrement décourageant que la France, un pays qui chérit la liberté, l’égalité et la fraternité, puisse voir ses institutions culturelles conspirer avec le gouvernement chinois pour effacer l’identité du peuple tibétain. Une telle violation des normes linguistiques du peuple tibétain. et ce mépris total des aspirations crée un dangereux précédent pour les démocraties du monde entier. »
Le Sikyong a conclu en déclarant : « Au vu de la situation actuelle, j’exhorte fortement les deux musées ci-dessus à reconsidérer leurs positions et à fournir une description précise du titre du Tibet basée sur les faits historiques, le droit international et les souhaits du peuple tibétain. »
La falsification du TIBET pour XIZANG peut-elle maintenir la soi-disant « souveraineté » ?
La Chine a mauvaise conscience après avoir envahi et occupé illégalement le Tibet, et prétend avoir la souveraineté sur le Tibet depuis plus de 70 ans. Une agence spécialisée composée de milliers de personnes a été créée à cet effet et a fabriqué d’innombrables mensonges. Cependant, les faits sont après tout des faits et les peuples du monde ne seront pas trompés éternellement. Alors que des experts, y compris des universitaires chinois, dénonçaient un à un les mensonges fabriqués par le gouvernement chinois, le gouvernement chinois et ses robots fabriquants sont devenus confus. Le mot anglais falsifié TIBET est remplacé par le chinois pinyin XIZANG, et la communauté internationale est invitée à donner suite. En fait, le Tibet souffre de la persécution de l’impérialisme politique et de l’impérialisme culturel de la Chine. Par exemple, la falsification des noms de lieux, la modification secrète des concepts, la déformation de l’histoire, l’émigration vers le chinois, l’interdiction de la promotion des langues parlées et écrites, etc. banal. Aujourd’hui, l’impérialisme chinois a commencé à tendre ses mains sales vers le monde libre.
Depuis la mi-2023, le gouvernement chinois a falsifié le pinyin du Tibet dans les documents officiels sous le nom de XIZANG. À l’occasion du soi-disant « 7e Symposium international de tibétologie de Pékin » qui s’est tenu à Pékin en août 2023, le compte public WeChat « United Front News » du Département de travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois a publié un article « La traduction anglaise de ‘Tibet’ est-elle le Tibet ? ? Par conséquent, cette question qui ne pose pas de problème a commencé à être discutée lors du séminaire de Pékin. Après plusieurs mois de préparation, le gouvernement chinois a publiquement inscrit le Tibet au « 3ème Chine-Tibet ». Forum de coopération internationale « Rim of the Himalayas » en octobre 2023. Falsification particulière de XIZANG. En août 2023, le compte public WeChat « United Front News » du Bureau de propagande du Département de travail du Front uni du Comité central du PCC a cité Wang Linping, un professeur à l’École de marxisme de l’Université d’ingénierie de Harbin, affirmant que le « Tibet » a sérieusement induit la communauté internationale en erreur dans sa compréhension correcte de l’étendue géographique du Tibet, l’utilisation du pinyin chinois « Xizang » au lieu de « Tibet » peut éliminer le problème. pièges conceptuels de l’Occident et des forces séparatistes dans le discours sur le Tibet, et établir la position dominante de la Chine dans le système de discours international sur le Tibet.
Il a été rapporté le 15 octobre que la plateforme chinoise de commerce électronique mobile « Weidian » a publié le 11 un avis exigeant que tous les commerçants de la plateforme changent la traduction anglaise de « Tibet » en « Xizang ». Ceux qui ne s’y conforment pas devront le faire. leurs produits retirés des rayons.
En novembre 2023, lorsque le Bureau d’information du Conseil d’État chinois a publié le livre blanc « La pratique et les réalisations historiques de la stratégie de gouvernement du Parti pour le Tibet dans la nouvelle ère », il a utilisé Xizang pour établir l’autorité de son titre officiel.
Plus tard, le gouvernement chinois a utilisé la version falsifiée de XIZANG dans ses documents officiels. Cependant, la communauté internationale n’a pas donné suite à cela. Le gouvernement chinois avait mauvaise conscience et ne s’amusait pas. Il a incité le chauvinisme Han partout à montrer que « . La souveraineté du Tibet appartient à la Chine. » « , « reflètent politiquement la souveraineté de la Chine sur le Tibet », et en même temps a commencé à la promouvoir secrètement au sein de la communauté internationale. Bien sûr, l’approche constante du gouvernement chinois est de menacer + de tromper.
L’objectif du gouvernement chinois en altérant le TIBET sous le nom de XIZANG est très clair, comme l’ont dit les experts, « pour refléter la souveraineté de la Chine sur le Tibet ». En conséquence, le gouvernement chinois et les experts ont reconnu un fait historique : la Chine n’a aucune souveraineté sur le Tibet. Parce que la souveraineté d’un pays sur un certain lieu doit altérer les noms de lieux de la région qui sont vieux de plusieurs centaines d’années afin de refléter sa « souveraineté », ce qui prouve simplement qu’il n’a aucune souveraineté. Cela montre non seulement à quel point la légitimité de sa souveraineté est absurde, mais aussi comment cette façon d’affirmer sa souveraineté ne peut-elle pas être une grande plaisanterie ?
L’impérialisme chinois envahit la France
Les incidents survenus dans deux musées de Paris, en France, ont prouvé que les griffes de l’impérialisme chinois se sont étendues au monde libre. L’impérialisme culturel a pris la tête, suivi par l’impérialisme politique, et la première étape s’est avérée être la France.
Le Monde a déclaré : « Les institutions [en France] veulent conserver à tout prix l’accès aux domaines de recherche, aux sources et aux archives chinoises, ainsi que bénéficier du soutien financier du régime chinois et des prêts des collections des musées. Nous répondons donc à ce pouvoir ».
Par ailleurs, selon France Radio, « le directeur du musée Guimet a fermement réfuté les accusations des tibétologues dans un mail envoyé au Monde, affirmant que le changement de nom de « Népal-Tibet » en « Monde himalayen » était destiné aux « non-professionnels ». » Plus facile à lire et à comprendre. » et a déclaré : » Certaines personnes considèrent cela comme une grande conspiration, ce qui est absurde ! « »
On a beau chipoter, la vérité éclate petit à petit. « Le Monde souligne que le musée Guimet a changé le nom de « Népal-Tibet » en « Monde himalayen » au moment où la Chine et la France commémoraient le 60e anniversaire de la reconnaissance de la Chine communiste par le général de Gaulle et où le président Xi Jinping était également en visite à Paris. , On soupçonne donc que la direction du musée Guimet est de connivence avec le régime chinois.
Selon des informations complémentaires de RFI, « Le Monde a obtenu des informations de sources fiables (dont l’anonymat doit être protégé) selon lesquelles, avant la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, le musée Guimet semble souffrir d’un déficit soutenu. pression de la Chine. » Finalement, il a déclaré : « Maintenant, le responsable de Jimei semble marcher sur de la glace lorsqu’il s’agit de la Chine. »
« Le Tibet devrait-il s’écrire Tibet ou Xizang ? » L’article « Deux grands musées nationaux français sont soupçonnés de collusion avec la Chine » soulignait : Le 31 août de cette année, un article de forum rédigé conjointement par de célèbres tibétologues et sinologues français a été publié. Dans cet article, d’éminents tibétologues et sinologues français affirment que. les deux grands musées nationaux français, le musée Branly et le musée Guimet à Paris, ont « baissé la tête » devant les « exigences » de Pékin concernant l’exposition de l’art tibétain.
Il va sans dire que cette « demande » n’est pas une « demande » ordinaire. C’est un microcosme de l’invasion de la France par l’impérialisme chinois. C’est aussi un cas où l’impérialisme chinois kidnappe la France comme complice pour détruire la culture et l’histoire tibétaines et éliminer le Tibet. Nation tibétaine, sans compter que ce n’est pas une immense honte pour la France libre et démocratique !
30/09/2024
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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