KATHMANDU, 24 juin 2015 : Réunion des donateurs pour la reconstruction du Népal
Deux mois après le séisme qui a fait 8 800 morts et détruit un demi-million de logements, le gouvernement népalais veut les convaincre de s’engager en dissipant les craintes de corruption.
25/6/15 – 17 H 05
Rassurer les donateurs. C’était l’objectif jeudi 25 juin du gouvernement népalais, qui a organisé une conférence pour obtenir des donateurs qu’ils s’engagent dans la reconstruction du pays, frappé il y a exactement deux mois, le 25 avril 2015 par un séisme dévastateur, le plus meurtrier depuis 80 ans.
Le tremblement de terre, accompagné d’une puissante réplique le 12 mai, a tué plus de 8 800 personnes et détruit plus d’un demi-million de logements livrant leurs habitants à la rue.
En ouvrant la conférence, le premier ministre Sushil Koirala a voulu convaincre les participants d’une bonne gestion de leurs dons, dans un pays où règne une bureaucratie envahissante et où l’administration est fortement fragilisée. « En toute bonne foi, je vous assure que nous mettrons tout en œuvre pour que l’aide atteigne ses bénéficiaires car nous sommes redevables devant nos citoyens » a-t-il assuré.
S’il ne veut pas perdre sa crédibilité et réussir à mobiliser les donateurs pour favoriser la reconstruction estimée à 6,7 milliards de dollars, « le gouvernement doit exposer un plan crédible de mise en œuvre des projets de reconstruction avec un calendrier » a précisé Chandan Sapkota, économiste de la Banque Asiatique de Développement (BAD) avant la conférence.
Le Népal compte créer un nouvel organisme public pour centraliser l’aide et éviter qu’elle se disperse ou qu’elle soit captée par les partis politiques.
Katmandou compte sur la présence des représentants de la Chine et l’Inde, ses deux puissants voisins. Le ministre indien des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a assuré que son pays débloquerait dans les cinq prochaines années un milliard de dollars pour reconstruire le pays dévasté.
La Banque Mondiale va quant à elle débloquer 500 millions d’euros pour financer le logement rural et renforcer un système bancaire fragilisé. L’économie du pays a été violemment touchée par la catastrophe, la croissance annuelle est attendue à 3 % seulement, contrairement à 5,5 % en 2014.
LA CRAINTE DE SE RETROUVER DANS LA SITUATION DE HAÏTI
La mobilisation s’organise aussi du côté des acteurs privés. Une enquête Ifop menée le 30 avril indique que 6 % des Français auraient fait un don pour venir en aide aux Népalais. Le Népal veut éviter de se retrouver dans la même situation que Haïti après le séisme de janvier 2010. Par crainte de corruption, des donateurs potentiels s’étaient rétractés ou avaient retardé leur engagement.
« Nous ne pouvons pas répéter l’exemple de Haïti et je pense que ce ne sera pas le cas » a dit le coordinateur de l’aide humanitaire de l’ONU au Népal, Jamie McGoldrick, à l’AFP avant la conférence. Encore aujourd’hui, plus de cinq ans après le séisme, des milliers d’Haïtiens démunis vivent dans une situation critique.
Louise Le Roux (avec AFP)
20 Juin 2015
Le Népal veut faire revenir les touristes
Sept semaines après le séisme qui a tué plus de 8 700 personnes, le Népal a rouvert officiellement ce lundi 15 juin ses sites historiques à Katmandou. Les autorités entendent faire redémarrer la saison touristique à l'automne 2015. L'Unesco a exprimé ses préoccupations face à cette réouverture.
Le 25 avril dernier un violent séisme secouait le Népal, tuant plus de 8 700 personnes. On se souvient des images montrant les dégâts subis par les habitants. Et pourtant, lundi 15 juin, le Népal a rouvert ses sites historiques à Katmandou.
Les trois anciennes places royales, les «Durbar Squares» de Katmandou, Patan et Bhaktapur inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco ont été partiellement détruites. « A Katmandou Durbar Square, il y a trois temples qui sont tombés, à Patan Durba Square il y a deux temples qui sont tombés. A Bhaktapur, c’était plutôt le village même, les habitations qui ont été détruites. Il y a eu beaucoup d’annulations pour les treks, même certains hôtels ont enregistré 100 % d’annulations à cause du séisme. Il y a quand même pas mal d’endroits qui peuvent être visités sans trop de risques au Népal », explique Stéphane Huet, journaliste au quotidien Népal Times.
L'économie népalaise a plus que jamais besoin des touristes : « Ce retour des touristes est très important pour le pays. Il y a beaucoup de guides qui en ce moment n’ont plus de boulot. Ça concerne aussi les chauffeurs de taxi, les restaurants parce qu’il y a moins de touristes en ce moment au Népal ». De son côté l'Unesco a exprimé sa préoccupation face à cette réouverture jugée anticipée, sachant que ces sites sont encore dans un « état précaire ».
Voici un message au sujet de l'argent envoyé au Népal.
Nous avons aussi reçu un autre message et nous savons que la reconstruction d'une maison coûte de 2500 à 3000 euros.
Merci pour l'aide fournie.
Denise Campet Puntsok Dolma présidente de l'Apact.
Chère Mme Campet
Bonjour
A cause du récent et dévastateur tremblement de terre beaucoup de vies et de biens ont été détruits au Népal. Des milliers de personnes sont mortes et des centaines blessées; des millions de népalais sont sans abri et se battent pour survivre Des enfants ont perdu leurs parents et le Népal son patrimoine national historique.
En ces temps difficiles une importante aide matérielle : médicaments, nourriture, tentes, vêtements, et aussi financière est arrivée d'un peu partout dans le monde pour permettre au Népal de se relever. Bien qu'il y ait beaucoup d'assistance, elle est surtout centralisée sur Kathmandou et ses environs et n’arrive pas dans les zones sinistrées reculées.
Le Népal ce sont les hautes montagnes de la chaine himalayenne et à cause de cela il est difficile de se déplacer et certaines régions isolées restent inaccessibles.
La vallée de TSUM fait partie de ces vallées difficiles d'accès. C'est pourquoi moi Geshe Sangbo lama qui recherche des fonds pour reconstruire les maisons des habitants de la vallée de Tsum je voudrais vous remercier très chaleureusement de votre aide si généreuse en ces heures difficiles pour nous.
La vallée de Tsum est constituée de deux VDC isolés ( Village Development Committees = comité de développement villageois) et est située dans la district de Gorkha ( ouest du Népal) . Dans le village de TSUM (le village principal) il y a avait plus de 1000 habitations mais maintenant toutes les maisons sont détruites par les glissements de terrain qui ont suivi le tremblement de terre et les gens sont désormais sans abri
C'est pourquoi votre aide de 1 lakh de roupies= 100000Nrs reçue par l’intermédiaire de Dikkila va nous aider grandement dans cette période difficile de reconstruction des maisons.
Encore une fois au nom des gens de la vallée de Tsum je voudrais vous adresser mes plus vifs remerciements pour votre aide généreuse.
Bien à vous Geshe Sangbo Lama
Urgence Népal du 7 Juin 2015
Namaste !
Mon film "GUIDE A TOUT PRIX" va bientôt sortir sur le petit écran.
Il relate la vie de Sunar GURUNG, un berger népalais devenu Guide de haute montagne diplômé de l’ENSA, la prestigieuse école nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix.
Une projection est également programmée à Pau au Méliès en septembre.
Vous pouvez acheter le DVD en prévente ci-dessous.
Faites suivre cette newsletter au plus grand nombre. Une partie des recettes est destinée aux sinistrés du Népal.
Merci à tous les donateurs qui ont envoyé une aide pour les sinistrés du Népal. Nous avons récolté à ce jour 8902 euros. Nous continuons la collecte.
Encore merci
Urgence Népal du 27 Mai 2015
Bonjour
Nous avons envoyé de l'aide au Népal par Dikkila notre correspondante tibétaine au Népal, tout d'abord 1000 euros ( 300 euros étaient attribués par les marraines à leur famille) puis 2000 euros hier. Voici comment a été utilisée cette 1ère aide de 1000 euros. Elle a servi à acheter des matelas et des couvertures pour 480 réfugiés du Langtang qui sont à Kathmandou et qui ont tout perdu au Langtang, souvent une grande partie de la famille et tous les biens.
Merci à chacun pour son aide et son soutien.
Continuons notre mobilisation.
Il nous faut aussi trouver de l'aide pour 2 familles que nous aidons et qui ont tout perdu
Tashidelek
Puntsok Dolma Denise
Urgence Népal du 26 Mai 2015
Une famille très pauvre que nous aidons à Namo Bouddha : maison détruite. Il va nous falloir trouver des aides pour les aider à reconstruire. Leur école est aussi en partie détruite. Il nous faudrait aussi trouver de l'aide
URGENCE NEPAL
Certains d'entre vous nous demandent si nous allons collecter des dons (argent) pour venir en aide aux populations sinistrées par le récent tremblement de terre au Népal.
Si vous souhaitez participer nous transmettrons les sommes données à nos correspondants du Népal et elles seront utilisées sur place à 100% pour cette cause et nos correspondants nous informeront de leur utilisation.
Juste écrivez derrière vos chèques: pour le tremblement de terre du Népal et adressez vos chèques APACT, 2 rue Louis Barthou 64140 BILLERE.
Si vous faites un virement, prévenez nous.
Vous devez savoir que les communications sont très difficiles mais que si nous avons des nouvelles, nous vous les communiquerons.
Pour l'instant nous ne déplorons aucune victime parmi les personnes que nous parrainons mais nous n'avons pas pu joindre tout le monde.
Certes il y a des jambes cassées, des côtes brisées etc.. et des dégâts matériels. Le sol tremble toujours.
Les nuits et les jours se passent dehors. On dort sous une tente ou sur un plastique à même le sol.
Dans certains endroits on commence à manquer d'eau potable et le prix de la nourriture monte en flèche.
Pour l'instant les banques sont fermées.
Quand la terre tremble, dans un pays qu'on aime et que tout porte à croire que les répliques vont se poursuivre, il est difficile de se concentrer sur la préparation de festivités.
C'est ce que vit l'Association pour l'art et la culture du Tibet (Apact), à but humanitaire et exclusivement composée de bénévoles, qui viennent en aide aux réfugiés tibétains en exil dans les camps installés depuis 55 ans en Inde et Népal.
Elle fêtera ses 30 ans les 10 et 11 octobre prochains à la MJC du Laü à Pau, et a déjà tracé les grandes lignes de cette semaine du Tibet particulière. Aujourd'hui, l'urgence est au Népal, qui compte ses morts après les violents tremblements de terre des 25 avril et 12 mai.
2 300 euros envoyés
Ce 14 mai, avec la mobilisation de donateurs qu'elle remercie, l'Apact a fait un 1er envoi de 2 300 euros de soutien. Cette somme ne sera pas envoyée sur le compte bancaire du Premier ministre, selon la circulaire imposée aux banques par la Nepal Rastra Bank.
Elle ira à 100 % sur place, comme pour tous les dons reçus dans le cadre de ses actions pour le Tibet, grâce à deux correspondants locaux. Comme si cela ne suffisait pas, dans la nuit du 7 mai, un petit cyclone a balayé Mainpat et causé des destructions et des dommages.
Or c'est là, à Mainpat, que l'Apact concentre ses actions. Lors de l'assemblée générale du 5 mai, à Billère, portant sur l'exercice 2014, ce sont 103 998 euros qui ont été consacrés à ce camp de réfugiés, répartis en parrainage (73 268 euros) et en réalisations (30 730 euros).
Réussir la fête de 2015
Une exposition de photos, « Mainpat de 1985 à 2015 », lui rendra hommage en octobre 2015. Le deuxième camp aidé se situe à Dharamsala (52 500 euros). Viennent ensuite le Népal (17 973 euros) et d'autres sites. D'où l'importance de réussir la fête de 2015, de s'assurer la fidélité des donateurs privés et partenaires institutionnels, et de convaincre de plus en plus de parrains. L'association gère actuellement 684 parrainages individuels d'enfants, étudiants, handicapés ou personnes âgées, pour lesquels il est demandé 38 euros par mois.
Pour connaître les actions menées sur place et les projets, l'Apact tient une permanence à la Cité des Pyrénées, 29 rue Berlioz à Pau, le mardi de 15 h 30 à 19 heures. Ses réunions mensuelles ont lieu le 1er mardi du mois à 20 heures, à la Pépinière, 4-8 rue Schuman.
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.