PLUS DE 100 CANDIDATS AU PARLEMENT EUROPÉEN S’ENGAGENT À SOUTENIR LE TIBET
Bruxelles : « L’Europe pour le Tibet », une campagne en ligne lancée au Parlement européen le 9 avril 2024 avant les élections européennes du 6 au 9 juin, est désormais terminée après avoir dépassé son objectif de recueillir plus de 100 promesses de soutien de la part des candidats à soutenir le Tibet au Parlement européen. s’il est élu. Au total, 115 candidats issus de 16 États membres de l’UE se sont engagés à défendre les libertés fondamentales du peuple tibétain. En outre, un certain nombre de partis politiques ont répondu à des questionnaires en prenant position sur un certain nombre de questions liées au Tibet.
Le représentant Rigzin Genkhang du Bureau du Tibet à Bruxelles a déclaré : « Compte tenu des attaques incessantes de la Chine contre les droits fondamentaux des Tibétains au Tibet, il est crucial que le nouveau Parlement réaffirme et redouble son soutien à la lutte non-violente pour la liberté du peuple tibétain. Il peut y parvenir en donnant la priorité au rétablissement de l’Intergroupe Tibet, qui est essentiel pour garantir que le Tibet reste une priorité pour le Parlement européen.
Le Représentant a attribué le succès de la campagne à la participation active des groupes internationaux de soutien au Tibet, des membres du V-TAG, de la SFT et des communautés tibétaines d’Europe, qui ont efficacement mobilisé les candidats aux élections européennes pour qu’ils s’engagent à soutenir le Tibet, ce qui a abouti à un impact significatif. nombre de promesses de dons recueillies en seulement deux mois.
À l’avenir, il sera important de collaborer davantage avec les députés européens nouvellement élus pour garantir qu’ils honorent leurs promesses de soutien.
La campagne en ligne conjointe a été menée par le Bureau du Tibet de Bruxelles, le Groupe d’intérêt du Parlement européen sur le Tibet et ICT, avec le soutien des Bureaux du Tibet de Londres et de Genève et d’ITN.
This is a short Tibetan film about a Tibetan boy who has moved to US for a better future, leaving behind his parents in India. Although his parent too wished him for a good life, but the impermanence of life makes the separation difficult for both of them.
AMA LA : Mother in Tibetan PALA LA:
Father in Tibetan Director : Kelsang Tsering Khangsar
Chers amis, cela me fait un plaisir et une joie immense de partager avec vous un court métrage tibétain tourné avec Sonam Tsering – Sonam Chutak (basé à New York) qui a joué un rôle principal dans le film tibétain intitulé ANU THANU et SAUTER galuk Cooldown Downbasé à Paris. Bien que leurs expériences d’acteur puissent varier entre eux, leur effort global était similaire. Bien que de nombreuses caméras avancées soient arrivées sur le marché, je crois que l’art de raconter une histoire est au cœur de chaque film, alors j’ai essayé cette fois avec mon smartphone, je veux dire, j’ai tourné le film dessus. Quoi qu’il en soit, partagez-le avec vos amis et nous serions également heureux d’entendre vos commentaires. Acclamations.
Dear friends it gives me immense pleasure and joy to share with you a short Tibetan film shot with Sonam Tsering – Sonam Chutak (based in New York) who played a lead role in Tibetan film called ANU THANU and SAUTER galuk Cooldown Downbased in Paris. Although their acting experiences may vary between them but their complete effort was similar. Although many advanced cameras have come in market, but i believe the art of story telling is heart of every film, so i tried this time with my smartphone , i mean i shot the film on it. anyways, please share with your friends and we would be happy to hear your comments too. Cheers
Juin 2024
PARIS : Visite de quatre jours de Sikyong Penpa Tsering, le chef démocratiquement élu de l’Administration Centrale Tibétaine
SIKYONG PENPA TSERING CONCLUT AVEC SUCCÈS SES ENGAGEMENTS OFFICIELS À PARIS
Dharamshala : Sikyong Penpa Tsering, le chef démocratiquement élu de l’Administration centrale tibétaine, a récemment terminé une importante visite de quatre jours à Paris, où il s’est entretenu avec d’importantes parties prenantes, notamment des députés, des responsables gouvernementaux, des influenceurs politiques, des universitaires, des médias et des amis du Tibet en France.
Au cours de sa visite, Sikyong a tenu des réunions constructives avec des sénateurs français, divers responsables gouvernementaux, des adjoints au maire de Paris chargés des droits de l’homme et de l’éducation, et un conseiller municipal. Il s’est également entretenu avec l’ambassadeur François Chih-Chung Wu, du bureau de représentation de Taïwan en France, l’ancien député Jean-Michel Belorgey, pionnier du Groupe interparlementaire pour le Tibet à l’Assemblée nationale française, ainsi que des représentants de groupes de soutien tibétains, de l’Union bouddhiste de France et de médias.
Dans ses interactions avec les représentants des médias, Sikyong Penpa Tsering a souligné le caractère distinctif du mouvement tibétain, dont l’essence est profondément enracinée dans les principes de non-violence, de dialogue et de réconciliation. Il a attribué cette philosophie au leadership exemplaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama, soulignant l’engagement inébranlable des Tibétains dans la résistance pacifique malgré des décennies d’oppression sous la domination chinoise.
Soulignant l’action des forces internes dans la lutte contre le régime autoritaire de la Chine, Sikyong a réitéré la lutte collective des Tibétains, des Ouïghours, des Mongols, des Hongkongais et des militants pro-démocratie en Chine. Il a exhorté les nations européennes, y compris la France, à reconnaître et à soutenir ces mouvements en tant que partenaires essentiels pour favoriser un changement positif en Chine et dans la région au sens large, tout en renforçant les valeurs démocratiques partagées.
S’adressant à quelques responsables gouvernementaux clés dans le cadre de sa visite, Sikyong a affirmé que le Tibet, ainsi que le Turkestan oriental, la Mongolie du Sud, Hong Kong et le mouvement pro-démocratie en Chine, même taïwanais, représentent collectivement des forces internes qui contestent activement les politiques oppressives du gouvernement chinois. En renforçant ces forces internes, la communauté mondiale, y compris l’Europe, peut jouer un rôle crucial pour catalyser une transformation positive et faire avancer la cause de la liberté et de la démocratie en Chine et au-delà, a-t-il déclaré avec insistance.
En outre, Sikyong a élaboré sur son cabinet, la 16e stratégie dirigée par Kashag pour plaider en faveur de l’indépendance historique du Tibet comme contre-mesure contre le récit trompeur déformé de la Chine sur le Tibet. Il a souligné l’importance de cette approche pour ajouter de la valeur à l’approche de la Voie du Milieu. Il a présenté des publications clés élucidant l’indépendance historique du Tibet et a exhorté les dirigeants à évaluer de manière critique les revendications de la Chine.
Soulignant l’intimidation politique croissante de la Chine et ses opérations d’influence en Europe, Sikyong a appelé à des mesures proactives pour protéger les principes démocratiques contre de tels empiétements. Il a souligné la nécessité d’un engagement et d’une solidarité solides entre les démocraties pour contrer efficacement ces menaces.
Le 17 mai, Sikyong a engagé des discussions avec l’ambassadeur de Taïwan, François Chih-Chung Wu, qui ont duré plus de deux heures, visant à renforcer les liens entre Tibétains et Taïwanais. Au cours de leur rencontre, Sikyong a transmis la profonde admiration et la bonne volonté du peuple tibétain envers Taïwan.
Plus tard dans la même journée, Sikyong a rendu visite à Jean-Michel Belorgey, ancien député et fondateur du Groupe interparlementaire pour le Tibet à l’Assemblée nationale française. Sikyong a remercié l’ancien député pour son leadership de longue date dans la collecte de soutien à la cause tibétaine au sein de l’Assemblée nationale française et a exploré des projets de collaboration commémorant le 90 ème anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama. Marcelle Roux, présidente d ‘Association FRance-Tibet et amie de longue date du Tibet était également présente à la réunion. Sikyong a ensuite rencontré le vénérable Lama Jigme Thrile Gyatso et Antony Boussemart, co-présidents de l’Union Buddhiste de France.
Lors de son dernier engagement le 18 mai, Sikyong a visité le bureau des coordinateurs de Paris où il a rencontré des groupes de soutien tibétains basés à Paris et a reconnu leur dévouement durable à la cause tibétaine.
Accompagné de la représentante Rigzin Choedon, du Bureau du Tibet à Bruxelles et de Thupten Tsering, coordinateur du Bureau du Tibet à Paris, Sikyong Penpa Tsering a plaidé avec ferveur pour un soutien international accru à la cause tibétaine. En particulier, il s’est adressé aux dirigeants européens sur la nécessité vitale et urgente de défendre les mouvements et les forces non-violents comme ceux des Tibétains pour favoriser la stabilité et la paix au milieu des troubles en Chine et atténuer leurs implications futures imminentes.
Après ses engagements à Paris, Sikyong partit pour New Delhi pour des réunions officielles les 19 et 20 mai avant de regagner Dharamshala le 21 mai.
Sikyong accompagné par la représentante Rigzin Choedon duBureau du Tibet à Bruxelles et le coordinateur Thupten Tsering du Bureau du Tibet à Paris avec l’ambassadeur François Chih-Chung Wu.
Sikyong salue l’ancien député Jean-Michel Belorgey, pionnier du Groupe interparlementaire pour le Tibet à l’Assemblée nationale française, le 17 mai 2024.
Sikyong, avec Madame la Représentante Rigzin Choedon du Bureau du Tibet àBruxelles et Thupten Tsering, Coordinateur du Bureau du Tibet à Paris avec le Vénérable Lama Jigme Thrile Gyatso et M. Antony Boussemart, Co-Présidents de l’Union Bouddhiste France, 17 mai 2024.
Sikyong s’adressant à Guillaume Erner, Radio France Culture, 17 mai 2024
Juin 2024
La Chine instaure une nouvelle manipulation liée à Sa Sainteté le Dalaï Lama dans les monastères
LA CHINE INSTAURE UNE NOUVELLE MANIPULATION LIÉE À SA SAINTETÉ LE DALAÏ LAMA DANS LES MONASTÈRES
Dharamshala — Afin d’éviter tout trouble après le décès de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama, les autorités chinoises ont lancé une nouvelle intrigue liée à Sa Sainteté le Dalaï Lama dans les monastères tibétains du Tibet en donnant des instructions aux moines et nonnes tibétains, les inspecter tous les dix jours et vérifier leurs activités et la dynamique de leur pensée.
Selon une source fiable, les autorités chinoises en charge de la gestion des monastères au Tibet ont lancé de nouvelles activités dans les monastères tibétains pour prévenir les troubles des moines et nonnes tibétains suite au décès de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama. Le gouvernement chinois est sérieusement préoccupé par les troubles et les protestations des Tibétains, en particulier des moines tibétains, contre le gouvernement chinois, comme cela s’est produit en 1959, 1989 et 2008 dans trois régions du Tibet.
Le 19 mai 2024, les autorités chinoises se sont rendues au monastère de Sejong dans le comté de Jomda, région traditionnelle du Kham au Tibet, pour soi-disant « éduquer et guider » directement les moines tibétains du monastère, et les ont avertis de ne rien faire en rapport avec son Sainteté le Dalaï Lama, notamment en dirigeant les prières, en tenant des livres et des photos de lui.
Afin d’éviter tout trouble suite au décès de Sa Sainteté le 14e Dalaï Lama, les autorités chinoises tentent de laver le cerveau des moines et des nonnes tibétains à propos de Sa Sainteté le Dalaï Lama en leur donnant des conférences sur la bonté du gouvernement chinois et en leur imposant les pensées de le président chinois à leur sujet. Les autorités chinoises ont également commencé à donner des instructions aux moines et nonnes tibétains en les inspectant tous les dix jours et en vérifiant leurs activités ainsi que la dynamique de leur pensée.
La source a déclaré : « La gestion des monastères au Tibet est très stricte. Chaque temple dispose d’un comité de gestion du temple (TMC) et les directeurs du TMC reçoivent une promotion d’un demi-niveau du gouvernement chinois s’ils restent dans le temple pendant au moins trois ans.
Ces responsables chinois du TMC interrogent souvent les moines de manière stricte et visitent les temples pour surveiller les mouvements et les activités des moines et des nonnes, afin de voir s’ils font quelque chose qui va à l’encontre du gouvernement chinois. S’ils découvrent quelque chose, ils sont arrêtés, torturés et emprisonnés », a ajouté la source.
Récemment, un moine tibétain du monastère de Shelkar dans le comté de Dingri, à l’ouest du Tibet, s’est suicidé en raison de la torture mentale excessive et des perturbations causées par les autorités chinoises dans le monastère, ainsi que des interrogatoires fréquents et des règles strictes imposées par le gouvernement chinois dans le monastère. monastère.
Selon une note du gouvernement chinois obtenue par TPI, les rôles des responsables chinois dans les monastères sont les suivants : « contacter un ou plusieurs moines et nonnes et, tous les dix jours, visiter le monastère des moines et nonnes qu’ils ont contactés, le nombre de les visites peuvent être augmentées de manière appropriée pour rendre visite au personnel clé, parler et communiquer avec les moines et les nonnes, fournir une éducation et des conseils de manière stricte, comprendre la dynamique de la pensée des moines et des nonnes et conserver un enregistrement des visites et des photographies de leur travail ‘.
Le gouvernement chinois a essayé et essaie toujours de laver le cerveau des Tibétains, en particulier des moines et des nonnes tibétains, à travers la « rééducation politique », les « idéologies communistes », les « pensées du président chinois Xi Jinping », pour éliminer la foi ou la croyance dans le spirituel. leader du Tibet, Sa Sainteté le Dalaï Lama, mais après six décennies d’occupation chinoise du Tibet, cela n’a pas réussi. Bien que les autorités chinoises aient torturé, emprisonné et tué des Tibétains, tous les Tibétains, même jeunes dans la vingtaine, ont une foi inébranlable en Sa Sainteté le Dalaï Lama.
Mai 2024
Le Sénat américain adopte à l’unanimité un projet de loi exhortant la Chine à résoudre le conflit au Tibet
LE SÉNAT AMÉRICAIN ADOPTE À L’UNANIMITÉ UN PROJET DE LOI EXHORTANT LA CHINE À RÉSOUDRE LE CONFLIT AU TIBET
Le projet de loi révisé retourne maintenant à la Chambre avant d’être soumis au président Biden.
Le Dalaï Lama s’exprimant lors d’un rassemblement public à l’occasion du « Chotrul Duechen » ou « Jour des offrandes », le jour de pleine lune du premier mois du Nouvel An tibétain, au temple du Dalaï Lama à Dharamsala, le 1er février 2017. 24, 2024
Tenzin Sangmo/AFPTV/AFP
Le Sénat américain a adopté jeudi à l’unanimité un projet de loi exhortant le gouvernement chinois à engager un dialogue avec le Dalaï Lama ou les dirigeants tibétains, sans aucune condition préalable, pour résoudre le conflit sino-tibet.
La loi bipartite pour la promotion d’une résolution du différend entre le Tibet et la Chine note que le différend entre le Tibet et la Chine doit être résolu conformément au droit international, y compris la Charte des Nations Unies, par des moyens pacifiques et par le dialogue.
La version sénatoriale du projet de loi, qui comprenait quelques modifications par rapport à une version antérieure adoptée par la Chambre des représentants américaine en février, devra à nouveau être approuvée par la Chambre. Après cela, il devra être transmis au président américain Joe Biden, qui le signera probablement.
Le projet de loi, également connu sous le nom de Resolve Tibet Act, réfute l’affirmation de Pékin selon laquelle le Tibet fait partie de la Chine depuis l’Antiquité, et appelle la Chine à « cesser de propager de la désinformation sur l’histoire du Tibet, le peuple tibétain et les institutions tibétaines ». y compris celui du Dalaï Lama.
La Chine a envahi le Tibet, pays himalayen indépendant en 1950, et contrôle depuis ce territoire. Le chef spirituel tibétain, le Dalaï Lama, s’est exilé en Inde au milieu d’un soulèvement raté de 1959 contre la domination chinoise.
Depuis lors, Pékin cherche à légitimer la domination chinoise en supprimant la dissidence et les politiques portant atteinte à la culture et à la langue tibétaines.
Pékin pense que le Dalaï Lama veut séparer la région autonome du Tibet et les autres régions à population tibétaine des provinces chinoises du Sichuan, du Qinghai, du Yunnan et du Gansu du reste du pays.
Cependant, le Dalaï Lama ne prône pas l’indépendance mais plutôt une « Voie médiane » qui accepte le statut du Tibet en tant que partie de la Chine et prône de plus grandes libertés culturelles et religieuses, y compris le renforcement des droits linguistiques garantis aux minorités ethniques par la constitution chinoise.
‘Réponse directe’
Le projet de loi est une « réponse directe » à la Chine, « qui continue de piétiner les droits fondamentaux du peuple tibétain », a déclaré le sénateur Jeff Merkley, démocrate de l’Oregon et l’un des co-auteurs du projet de loi.
« Nous nous efforcerons de le transmettre au bureau du président Biden afin d’aider à mettre le peuple tibétain en charge de son propre avenir », a déclaré Merkley dans un communiqué.
Le projet de loi habilite également le Département d’État américain à lutter contre la désinformation sur le Tibet.
Le sénateur Todd Young, un républicain de l’Indiana, autre co-parrain, a déclaré que les États-Unis doivent « faire pression pour des négociations qui font progresser les libertés du peuple tibétain et une résolution pacifique du conflit entre le PCC et le Dalaï Lama », faisant référence au Parti communiste chinois. .
Le projet de loi précise que le Tibet comprend les régions peuplées de Tibétains des provinces du Gansu, du Qinghai, du Sichuan et du Yunnan, en plus de la région autonome du Tibet, contestant ainsi l’affirmation de la Chine selon laquelle le Tibet est limité à cette dernière région uniquement.
Jusqu’à présent, Pékin n’a pas commenté publiquement le projet de loi. L’ambassade de Chine à Washington n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de RFA.
« Résolu par les négociations »
Tencho Gyatso, président de la Campagne internationale pour le Tibet, a salué l’adoption du projet de loi, affirmant que c’était une indication que « le soutien américain au Tibet ne faiblira jamais » et que Washington n’acceptera pas le faux récit de la Chine sur le Tibet.
« J’espère que Pékin comprendra désormais que les différends doivent être résolus par la négociation plutôt que par son programme visant à effacer la civilisation unique et ancienne du Tibet », a déclaré Gyatso.
Namgyal Choedup, représentant du Dalaï Lama et de l’Administration centrale tibétaine en Amérique du Nord, a déclaré à RFA Tibetan que l’adoption unanime du projet de loi « envoie un message clair selon lequel l’oppression systématique par la Chine et l’effacement de l’identité tibétaine ne seront jamais la solution pour résoudre le conflit entre le Tibet et la Chine ». et nous espérons que cela deviendra bientôt une loi.
La version de la Chambre du projet de loi était dirigée par le représentant Michael McCaul, un républicain du Texas qui est président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, et le représentant Jim McGovern, un démocrate du Massachusetts qui est également un membre de premier plan de la commission du règlement de la Chambre et un membre de la Commission exécutive du Congrès sur la Chine.
En Chine, le barrage hydroélectrique Kamtok menace des milliers de Tibétains
Un projet de barrage hydroélectrique dans la province chinoise du Sichuan menace des milliers de Tibétains, dont de nombreux moines. Au moins deux villages et six monastères doivent céder la place au barrage Kamtok, selon un nouveau rapport de Turquoise Roof et Tibet Watch. Ces ONG craignent aussi des conséquences néfastes pour l’environnement. La chercheuse Tenzin Choekyi, l’une des autrices du rapport, répond aux questions de Heike Schmidt.
RFI : Quelle menace le barrage Kamtok fait-il peser à la fois sur les riverains et sur l’héritage culturel tibétain ?
Tenzin Choekyi : La construction du barrage hydroélectrique Kamtok (Gangtuo en chinois), qui doit générer à terme 1,1 million de kilowatts, a été décidée il y a une dizaine d’années par le gouvernement chinois. C’est un projet géré par l’entreprise d’État China Huadian Group, qui a signé en mars dernier un accord stratégique avec l’entreprise allemande Siemens dans la région de Kham, gouvernée par la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. La population tibétaine du comté de Derge, qui vit sur les deux rives de la rivière Dri Chu (Jinsha en chinois), rejette ce mégaprojet et refuse d’être déplacée de force. À aucun moment, ces populations n’ont été consultées. Plus de 4 000 habitants seront chassés de leurs villages natals et de leurs terres ancestrales pour être relogés ailleurs, sur des sites modernes sans âme ni histoire. Combien de villages et de monastères seront-ils démolis ? Au moins deux villages doivent être détruits ainsi que six monastères dans les montagnes Gendong, considérées comme étant sacrées par les Tibétains. Dans l’un des monastères menacés, le monastère Wonto, des fresques bouddhistes du XIVᵉ siècle d’une valeur inestimable seront démolies : c’est un héritage culturel qui a pourtant survécu à la Révolution culturelle (1966-1976) et à la destruction de milliers de temples et monastères. Ces monuments historiques, importants non seulement pour les Tibétains, mais pour le monde entier, sont aujourd’hui en danger. Depuis février dernier, des manifestations ont eu lieu, durement réprimées par les autorités.Les autorités estiment que la région est en proie au séparatisme. Le 14 février dernier, quelques jours après le début du Losar, le Nouvel an tibétain, des centaines d’habitants du comté de Derge ont manifesté de manière pacifique devant le siège de l’administration locale.
Depuis 2008, l'année marquée par des manifestations durement réprimées partout au Tibet et suivie de 159 auto-immolations, il est très rare de voir des manifestants exprimer ainsi leur résistance. Dans les vidéos qui nous sont arrivées, malgré une censure extrêmement stricte au Tibet, on entend des manifestants réclamer la fin des travaux de construction du barrage Kamtok. L’abbé de l’un des monastères s’est même agenouillé devant les représentants du gouvernement local. De nombreuses personnes ont été arrêtées, certaines ont été rouées de coups. Ceux soupçonnés d’être les meneurs du mouvement sont toujours détenus. À la suite de ces manifestations, des renforts militaires ont été envoyés. Depuis, aucune image, aucune vidéo ne peut plus sortir de la région, sous haute surveillance. Des ingénieurs chinois ont parlé du Tibet comme d’un « champ de bataille clé » pour la construction de barrages hydroélectriques, et plusieurs barrages sont en cours de construction. Quel impact ces méga-centrales ont-elles sur l’environnement, non seulement en Chine, mais aussi dans d’autres pays asiatiques ? Nous démontrons dans notre rapport que, pour la première fois, la construction de barrages chinois arrive sur les hauts plateaux tibétains, là où tous les grands fleuves asiatiques prennent leur source, dans des régions en altitude jusqu’ici préservées. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle le Tibet le « réservoir d’eau de toute l’Asie ». Des milliers de barrages ont déjà été construits dans le passé, et aujourd’hui, plus de la moitié de tous les barrages se trouve en Chine, selon un rapport de World Commission on Dams. La Chine accapare d’importantes ressources en eau et met en danger la sécurité énergétique, hydrique et alimentaire des populations qui habitent en aval, notamment des paysans et des pêcheurs au Cambodge, au Vietnam, au Laos, en Thaïlandeet en Birmanie. L’énergie hydroélectrique est considérée comme une énergie renouvelable et propre dont la Chine a besoin pour réduire ses émissions de CO2. Mais selon vous, la construction des barrages est tout sauf écologique. Le barrage Kamtok est le sixième d’une série de treize sur la rivière Drichu, officiellement connu sous le nom de « un réservoir et 13 niveaux ». La construction des murs pour ces infrastructures géantes nécessite la production et le transport de quantités énormes de béton, qui polluent l’environnement. Bâti sur des formations géologiques jeunes et poreuses, il faut par ailleurs s’imaginer les conséquences dramatiques si l’un de ces murs de barrage cède un jour. La force de l’eau détruirait tout sur son passage et menacerait des millions de riverains.
LE GAULEITER DE PÉKIN EN POSTE À PARIS A DONNÉ ORDRE À TOUS LES ÉTUDIANTS ET CITOYENS CHINOIS AU NOM DE LA LOI CHINOISE DE 2017 DU GUOJIA QUINGBAO FA DE « COOPÉRER » POUR LE PASSAGE DE XI JINPING DANS LES PYRÉNÉES AU RISQUE D’ÊTRE IMMÉDIATEMENT RENVOYÉS EN CHINE ET LES BOURSES D’ÉTUDES SUPPRIMÉES.
DANS LES HAUTES-PYRÉNÉES CE MARDI 7 MAI, L’ATMOSPHÈRE ÉTAIT CHARGÉE ALORS QUE LES HABITANTS SE VOYAIENT INTERDIRE DE SE RENDRE SUR LES ROUTES POUR ACCUEILLIR UNE DÉLÉGATION PRÉSIDENTIELLE. POURTANT, CERTAINS, D’ORIGINE CHINOISE SEMBLE-T-IL, ONT PU S’APPROCHER DU CONVOI DANS DES ZONES SPÉCIFIQUES, LAISSANT LES LOCAUX TENUS À L’ÉCART PAR LES FORCES DE L’ORDRE, NOTAMMENT À SAINTE-MARIE DE CAMPAN ET À L’AÉROPORT. UNE SITUATION QUI SUSCITE QUESTIONS ET INTERROGATIONS.
Étions-nous en France ce mardi 7 mai dans le département des Hautes-Pyrénées ? En tout état de cause on a pu assister à l’une des scènes les plus ubuesques de l’année ! En effet, plusieurs arrêtés préfectoraux avaient été pris pour interdire aux habitants des Hautes-Pyrénées d’être présents au bord de la route au moment du passage de la délégation présidentielle. Mais voilà, l’histoire prend une tournure pour le moins surprenante !
A la sortie de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées.
Alors que les habitants étaient tenus à l’écart loin derrière des barrières, les autorités semblaient avoir oublié de préciser que cette mesure ne s’appliquait pas à tout le monde, en particulier à des personnes apparemment d’origine chinoise. Ces dernières ont eu le privilège d’approcher le convoi présidentiel sans aucune restriction, notamment à Sainte-Marie de Campan et au niveau de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées.
Imaginez la scène : d’un côté, des habitants de la commune tenus à distance par les forces de l’ordre comme s’ils étaient des aliens indésirables, et de l’autre, une petite foule de visiteurs chinois, derrière des barrières mais visiblement autorisés à vivre pleinement l’événement. On se croirait presque dans une version pyrénéenne du conte de Lewis Carroll, où tout est inversé et où le non-sens règne en maître !
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains habitants se sont sentis véritablement pris pour des « citoyens de seconde zone », tandis que d’autres ont préféré en rire, voyant dans cette situation une caricature des rouages parfois absurdes de l’administration française.
A Sainte-Marie de Campan.
UN SPECTACLE DIGNE DES PLUS GRANDES FARCES THÉÂTRALES !
Il y a eu bien sûr des interrogations : était-ce un simple oubli des autorités ? Une erreur de communication ? Ou peut-être une tactique diplomatique subtile pour renforcer les liens avec la Chine ? Nous laissons ces questions aux historiens et aux spécialistes en relations internationales, car pour l’instant, la seule chose que l’on peut affirmer avec certitude, c’est que cette journée restera gravée dans les annales de la commune de Sainte-Marie de Campan comme l’une des plus ubuesques de son histoire.
Dans tous les cas, une chose est sûre : si vous étiez dans les parages ce jour-là, vous avez assisté à un spectacle digne des plus grandes farces théâtrales, avec en toile de fond un mélange incongru de protocole, de diplomatie et de situations rocambolesques. Bienvenue dans les Hautes-Pyrénées, où même les présidents sont parfois éclipsés par des invités surprises !
PARIS RASSEMBLEMENT : EXIGER LA LIBÉRATION D’ILHAM TOHTI ET DE TOUTES LES PERSONNES DÉTENUES ARBITRAIREMENT
RDV place du Trocadéro aujourd’hui à 14 H.
Visite d’Etat de Xi Jinping en France : Emmanuel Macron doit exiger la libération d’Ilham Tohti et de toutes les personnes détenues arbitrairement, notamment au Xinjiang, et mettre les droits humains au cœur de ses discussions avec le Président chinois.
La visite d’Etat du président Xi Jinping les 6 et 7 mai en France s’inscrit dans un contexte de recul dramatique des droits et libertés en Chine continentale et à Hong-Kong, 35 ans après le massacre de Tian an Men. La France ayant plusieurs fois mis en avant sa volonté d’entretenir “un dialogue exigeant et systématique avec la Chine en matière de droits humains”, Amnesty International appelle Emmanuel Macron à respecter cet engagement et à évoquer avec son homologue Xi Jinping la situation des droits fondamentaux en Chine.
Dans le cadre de la visite du Président chinois en France, Amnesty International France organise, avec ses militants et militantes francilien.nes, un rassemblement le samedi 4 mai sur le Parvis des droits de l’homme à 14h00.
Avec les interventions de l’Institut des Ouighours d’Europe, la FIDH et la LDH, Marie Holzman, International Campaign for Tibet…
Nous souhaitons profiter de ce moment pour placer les droits humains au cœur des discussions et nous mobiliser pour dénoncer les violations des droits humains fondamentaux en Chine.
Retrouvez nous sur le Parvis des Droits de l’homme, samedi 4 mai à 14h !
Mai 2024
LE PRÉSIDENT FRANÇAIS PRIÉ DE METTRE LES DROITS HUMAINS ET LE TIBET AU CŒUR DE SES DISCUSSIONS AVEC XI JINPING
Communiqué commun signé par la FIDH, la LDH et ICTÀ l’occasion de la prochaine visite en France du Président chinois Xi Jinping, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres International Campaign for Tibet (ICT) et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appellent le Président Macron à placer la question des droits humains – notamment au Tibet – au cœur de ses échanges avec son interlocuteur chinois.Les 6 et 7 mai prochains, le président chinois Xi Jinping effectuera une visite officielle en France, marquant ainsi son premier déplacement en Europe depuis 2019.Cette visite qui fait suite à la visite du Président Macron en Chine en avril 2023, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement des relations franco-chinoises.Quelques jours avant la visite, M. Macron a rencontré le ‘sikyong’ (président) du gouvernement tibétain en exil, Penpa Tsering, le 30 avril au palais de l’Elysée, lors d’une cérémonie de remise de la Légion d’honneur à l’ancien sénateur André Gattolin, un ami de longue date du Tibet.Lors de cet événement, Penpa Tsering a remis au président français une photo de sa rencontre avec le Dalaï Lama en 2016, dédicacée par le leader spirituel tibétain, et l’a exhorté à ne pas oublier le Tibet, SELON L’ADMINISTRATION CENTRALE TIBÉTAINE (le nom officiel du gouvernement tibétain en exil).Il s’agissait d’un moment important, car quelques jours auparavant, le gouvernement chinois avait de nouveau qualifié l’ADMINISTRATION CENTRALE TIBÉTAINE D’”ENTITÉ SÉPARATISTE“.« Nous comprenons que l’agenda entre les deux présidents sera dense compte tenu des nombreuses crises internationales comme en Ukraine et au proche-orient mais cela ne doit pas se faire au détriment des échanges sur les droits humains, qui sont dans une situation déplorable dans tout le pays ainsi qu’à Hong Kong, au Xinjiang (région Ouïgoure) et au Tibet où un conflit latent perdure depuis plus de soixante ans et constitue une menace pour la sécurité régionale et internationale » indique Vincent Metten, directeur des Affaires européennes pour International Campaign for Tibet.Le Tibet revêt une importance stratégique en tant que corridor entre l’Asie du Sud et l’Asie de l’Est.Une paix durable dans la région ne pourra être atteinte qu’avec une résolution pacifique du conflit tibétain. Or dans le rapport 2024 de Freedom House, le Tibet obtient un score négatif de 2 sur 40 en matière de droits politiques et un score de 2 sur 60 en matière de libertés civiles. LE TIBET OBTIENT DONC UNE NOTE GLOBALE DE 0 SUR 100. Il s’agit de la pire note obtenue par le Tibet depuis au moins huit ans.Une politique d’assimilation agressive du gouvernement chinois illustrée par les internats où plus d’un million de d’enfants tibétains sont placés, menace à terme d’éradiquer la culture et l’identité tibétaines.Cette politique a été condamnée par de nombreux états lors du QUATRIÈME EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSELLE DE LA CHINE par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en janvier dernier.« Il est important de re-paramétrer les relations entre la France et la Chine afin de mettre les droits humains au cœur de la politique extérieure française. Le Président Macron doit dénoncer avec force, en privé mais aussi publiquement, la répression sur place mais aussi en France, ce qu’on dénomme la répression transnationale, qui touche les activistes et défenseur-es des droits de l’Homme chinois, les Hongkongais, les Ouïgours ou les Tibétains » insiste Patrick Baudouin, le président de la LDH.En amont de la visite du président chinois, la LDH, la FIDH et International Campaign for Tibet ont adressé un courrier en janvier 2024 au ministre des Affaires étrangères français soulignant que cette visite représente une opportunité pour placer le respect des droits humains au centre des relations franco-chinoises.Pour Maryse Artiguelong, vice-présidente de la FIDH , « le conflit en Ukraine souligne la menace que représentent les régimes autoritaires comme la Russie ou la République populaire de Chine pour la sécurité et l’ordre international. Leurs politiques étrangères agressives et leurs politiques intérieures répressives sont indissociables : quiconque ne s’oppose pas aux violations des droits humains par la Chine risque un jour de faire face à sa politique étrangère agressive. »
Une manifestation pour le respect des droits humains en Chine se tiendra dimanche 5 mai à 15h Place de la République à Paris.
Paris, le 2 mai 2024
APACT
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.