Les médias occidentaux parlent souvent de la « région autonome chinoise du Tibet ». Rarement du Tibet comme un territoire différent de la Chine. Par contre, tous écrivent « Taïwan » et non pas « province chinoise de Taïwan ». C’est contre cette différence que milite Michael van Walt van Praag, avocat néerlandais et conseiller juridique du Dalaï-lama. Pour lui, les récentes prises de positions très fermes face à la Chine en Asie-Pacifique doivent se traduire aussi par un changement de discours et d’actes sur le Tibet. Asialyst l’a rencontré lors de son passage à Paris début octobre. Entretien.
Né en 1951, Michael C. van Walt van Praag est un professeur néerlandais de droit international, avocat international spécialisé dans la résolution des conflits intra-étatiques. Ancien secrétaire général de l’Organisation des nations et des peuples non représentés, il est conseiller juridique du Dalaï-lama et du gouvernement tibétain en exil depuis 1984. Auteur du livre Tibet Brief, qui fait autorité sur l’histoire contemporaine du Tibet annexé par la Chine en 1950, il est président exécutif de Kreddha, une organisation non gouvernementale internationale qu’il a fondée en 1999 pour la prévention et la résolution des conflits intra-étatiques violents.
Tout devient plus clair depuis « l’opération spéciale » de Poutine du 24 février 2022 pour coloniser militairement l’Ukraine. « une amitié indéfectible », « une amitié solide comme le roc », se sont mutuellement déclarées entre Xi Jinping et Vladimir Poutine pour changer l’ordre international construit en 1945 après la deuxième guerre mondiale. La bande des quatre de 2024 comme les puissances de l’axe en 1939, s’allient et s’entraident militairement pour créer un désordre international en fournissant des centaines de milliers d’armement pour écraser toutes velléités d’indépendance de l’Ukraine…
Où sont passés les 10 principes de la Conférence de Bandung du 24 avril 1955?
Janvier 2024
ESTONIE / TIBET : une audition sur le « Statut juridique du Tibet » s’est tenue au Parlement estonien. Le Tibet n’a jamais fait partie de la Chine depuis l’Antiquité
C’est en , dans la ville estonienne de Tartu que la décision politique de créer cette organisation internationale est prise lors d’une réunion de représentants de mouvements nationaux d’Estonie, du Tibet, des Tatars de Crimée, de Géorgie et du Tatarstan5.
Estonie : À un moment important pour le mouvement de liberté tibétain, le 25 janvier 2024, une audition sur le « Statut juridique du Tibet » s’est tenue au Parlement estonien, présidée par le député Juku-Kalle Raid, président du Groupe de soutien parlementaire pour le Tibet et membre de la Commission des Affaires étrangères. Environ 35 parlementaires, journalistes, universitaires et partisans du Tibet étaient présents pour entendre Sikyong Penpa Tsering ; le représentant Sonam Frasi du Bureau du Tibet, Londres ; Professeur Hon-Shiang Lau et Dr Michael van Walt van Praag.
Après que le président du Parlement Juku-Kalle Raid ait ouvert l’audience en expliquant le contexte et l’importance de l’événement, l’honorable Sikyong a été le premier à prendre la parole – donnant le contexte historique au récit tibétain, l’approche de la Voie médiane et l’importance de corriger les faits historiques du Tibet. indépendance avant son invasion par la République populaire de Chine (RPC).
Ensuite, le professeur Lau a donné la preuve de documents impériaux chinois qui prouvaient sans aucun doute que les maisons impériales chinoises, Ming et Qing, n’avaient jamais enregistré le Tibet comme faisant partie de la Chine. Les documents impériaux chinois incontestés et véritables qui ont prouvé que le Tibet n’a jamais fait partie de la Chine depuis l’Antiquité ont été encore renforcés par la présentation du Dr Michael van Walt van Praag d’un point de vue juridique expliquant pourquoi la Chine a cherché à acheter la légitimité de son occupation du Tibet en en insistant sur les gouvernements de ses partenaires commerciaux pour qu’ils déclarent que « le Tibet est une question interne à la Chine » pour justifier le refus du droit à l’autodétermination du peuple tibétain, et en quoi cette position viole le droit international.
Le représentant Sonam Frasi a ensuite consolidé la discussion en faisant référence aux documents historiques et légendaires du Tibet qui parlent de la genèse du Tibet, expliquant la relation prédestinée entre le peuple tibétain et les dalaï-lamas qui devait avant tout apporter la paix au monde. Il a également souligné la nature profondément colonialiste du régime de la RPC au Tibet et a conclu que restaurer la paix au Tibet et trouver une solution au mouvement pacifique pour la liberté tibétaine renforcerait la foi mondiale dans des alternatives pacifiques et non violentes au cercle vicieux de la violence que nous observons dans de nombreux pays. certaines parties du monde aujourd’hui.
L’ancien premier ministre de l’Estonie indépendante, l’honorable Mart Laar, a envoyé un message de soutien à l’audience, qui a été lu en estonien par le député Juku-Kalle Raid et en anglais par Roy Strider, un fervent partisan du Tibet de longue date. L’audition a été suivie d’une réception au Parlement, où les orateurs et le public ont eu plus de temps pour interagir. Les membres du groupe parlementaire de soutien au Tibet et les partisans locaux ont organisé un dîner en l’honneur de la délégation tibétaine en visite.
L’honorable Sikyong a été reçu hier à l’aéroport par le député Juku-Kalle Raid, qui a également effectué aujourd’hui une visite personnelle du Parlement estonien, au cours de laquelle ils ont rencontré le président du Riigikogu, Lauri Hussar, ainsi que le président de la commission des affaires étrangères. Deux médias ont suivi et ont rapporté la visite de Sikyong au parlement. En conséquence, les médias estoniens ont couvert hier l’événement avec une excellente couverture.
–Déposé par le Bureau du Tibet, Londres
Tenzin Palmo (Mme)
Tibet Support Groups Liaison Officer
Department of Information and International Relations
CTA – Dharamsala
Distt. Kangra (H.P.)
176215 India
Phone number: +91 981 666 8638
Janvier 2024
GENEVE / ONU : Des manifestants tibétains et ouïghours à Genève appellent à ce que la Chine soit tenue pour responsable de ses violations des droits humains
Tous les 4 ans le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, procède à Genève à un ’Examen périodique universel (EPU), un mécanisme unique qui voit chacun des 193 pays membres, répondre aux critiques, questions et remarques de ses pairs.
Cette année le 24 janvier 2024, c’est la Chine qui a été soumise à cet examen.
Chaque pays disposait de 45 secondes pour évoquer les manquements aux Droits de l’Homme en Chine.
Pourtant le délégué français n’est intervenu que 7 secondes ! La France n’a donc rien à reprocher à la Chine en matière de respect des Droits de l’Homme ……
Le bureau de France-Tibet
LE BILAN DE LA CHINE EN MATIÈRE DE DROITS DE L’HOMME SOUS LE FEU DES PROJECTEURS DE L’ONU
Les nations amies chantent ses louanges tandis que les manifestants appellent à la responsabilisation
Des manifestants tibétains et ouïghours à Genève appellent à ce que la Chine soit tenue pour responsable de ses violations des droits humains. (Photo de Juliette Perreard)
JULIETTE PERREARD et PAK YIU, rédacteurs du Nikkei 23 janvier 2024, 22h54 JST
GENÈVE/HONG KONG — La Chine a été critiquée par certains États membres des Nations Unies pour avoir restreint les libertés à Hong Kong et son traitement envers les Ouïghours et les Tibétains lors d’un examen par les pairs de son bilan en matière de droits de l’homme mardi.
Mais signe de l’influence de Pékin, la plupart des représentants des 163 États membres qui ont pris la parole se sont plutôt concentrés sur ses réalisations en matière de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la vie des citoyens chinois. Mais au-delà des murs du bâtiment de l’ONU à Genève, les manifestants avaient un message différent à l’adresse de la Chine.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour nous assurer que le Conseil des droits de l’homme tient la Chine pour responsable au sein de l’ONU », a déclaré à Nikkei Asia un Tibétain de 24 ans vivant à Zurich. « La situation des droits de l’homme au Tibet s’est considérablement et progressivement détériorée. »
Un autre manifestant a déclaré : « Nous voulons que la Chine soit responsable de la liberté de religion qu’elle a déjà proclamée respecter lors du dernier EPU (Examen périodique universel) en 2018. Au Tibet, vous ne pouvez pas avoir une image du Dalaï Lama… le deuxième. Ce qui compte aussi, ce sont les internats coloniaux. C’est un filet massif qui vise l’éradication de l’identité tibétaine. Le groupe d’activistes Tibet Action Institute estime qu’environ un million d’enfants tibétains sont contraints de vivre dans des internats gérés par le gouvernement chinois.
Des pays comme l’Australie, la Belgique, le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis ont soulevé des questions similaires au cours de la session. Ils ont remis en question le harcèlement et la détention par la Chine des militants des droits de l’homme, le traitement réservé aux Ouïghours et aux Tibétains, ainsi que l’abrogation d’une loi draconienne sur la sécurité nationale imposée à Hong Kong.
Mais compte tenu du nombre d’orateurs inscrits, chacun n’avait que 45 secondes pour s’exprimer. L’EPU est un examen du bilan des droits de l’homme de l’ONU auquel les 193 États membres doivent se soumettre tous les quatre ans, bien que ce quatrième cycle de l’examen chinois ait été retardé d’un an en raison de la pandémie de COVID.
La Chine a reçu 346 recommandations lors de son troisième examen en novembre 2018. Depuis lors, la Chine a réprimé sans relâche les droits des Ouïghours, des Tibétains et des Hongkongais, des mesures qui ont suscité de vives critiques de la part de dizaines de rapporteurs spéciaux de l’ONU et d’autres comités.
Le secrétaire en chef de Hong Kong, Chan Kwok-ki, a répondu mardi en affirmant que les inquiétudes concernant l’île étaient le résultat d’une « idée fausse et d’un manque de compréhension de notre situation ». Chan a également défendu le recours à la loi sur la sécurité du territoire, affirmant que son imposition avait rétabli la stabilité dans la ville après les manifestations généralisées de 2019.
Un représentant de la Commission nationale des affaires ethniques de Chine a déclaré que les groupes minoritaires jouissaient d’une « vie heureuse », grâce aux efforts du gouvernement pour améliorer les infrastructures.
« Depuis 2018, nous avons réalisé des progrès sans précédent dans la recherche de la protection des droits des minorités ethniques », a déclaré le représentant. Un autre délégué chinois a déclaré, en réponse à des questions sur la réinstallation forcée des Tibétains, qu’ils avaient été déplacés en raison de l’hypertension artérielle et d’autres problèmes de santé résultant de la vie à haute altitude.
Un représentant du Xinjiang a nié tout travail forcé et a déclaré que les centres de formation de la ville avaient pour objectif de déradicaliser certains Ouïghours et de proposer une formation professionnelle. Les Ouïghours seraient détenus indéfiniment dans ces « centres ».
« Il n’y a jamais eu de restrictions à leur liberté », a déclaré le représentant du Xinjiang.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a publié en août 2022 un rapport très ferme concluant que le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours au Xinjiang, notamment la stérilisation forcée, la détention arbitraire et la surveillance de masse, pourrait constituer des crimes contre l’humanité. Mais à la suite des pressions chinoises, les membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont voté de justesse deux mois plus tard contre un débat sur le contenu du rapport.
Faisant référence à ce rapport, un manifestant ouïghour de 34 ans a déclaré mardi à Nikkei : « Cela n’a rien changé mais a juste amené une prise de conscience, plus de conscience et c’est bien, car après cela, cela changera quelque chose. »
Zhou Fengsuo, chef du groupe chinois de défense des droits de l’homme en Chine, a déclaré qu’il y avait eu des progrès limités dans la ratification des recommandations de l’examen précédent.
« Depuis le dernier examen en 2018, il y a eu une détérioration significative des droits, exacerbée par la pandémie de COVID, la sinocisation de Hong Kong et le recours à diverses législations et politiques régressives », a déclaré Zhou au Nikkei. « Beaucoup de recommandations [ont été] acceptées uniquement en théorie mais non mises en œuvre sur le fond.
Les libertés à Hong Kong, qui étaient protégées par la formule de gouvernance « un pays, deux systèmes », ont été rapidement érodées après la promulgation mi-2020 de la loi sur la sécurité. L’espace de sécurité restant pour les militants ou la société civile va encore se rétrécir avec l’adoption imminente d’une autre loi sur la sécurité, connue sous le nom d’article 23, qui ciblerait l’espionnage.
Des experts indépendants des droits de l’homme de l’ONU ont publié lundi une déclaration affirmant que la loi sur la sécurité de Hong Kong n’était « pas conforme aux obligations juridiques internationales » et ont exhorté le gouvernement à abandonner les poursuites contre la personnalité pro-démocratie et magnat des médias Jimmy Lai.
Le gouvernement chinois a rejeté ces allégations, les qualifiant d’« ingérence dans [ses] affaires intérieures ».
Janvier 2024
Rappel article du 1er mai 2019 : La mâchoire d’un mystérieux Dénisovan a été découverte dans une grotte isolée au Tibet
Une mâchoire de Denisovan a été découverte dans une grotte du plateau tibétain, ce qui indique que l’Homo sapiens n’a pas été le premier humain à conquérir de telles hauteurs.
Auparavant connus uniquement grâce à des fossiles provenant d’une grotte de montagne de l’Altaï sibérien, les Dénisoviens , une espèce mystérieuse d’humains anciens, sont considérés comme un groupe frère des Néandertaliens ( H. neanderthalensis ). Cela signifie que l’on pense que les deux ont évolué à partir d’une espèce humaine ancestrale commune .
Tout comme la récente découverte d’une petite espèce humaine dans les îles d’Asie du Sud-Est, la découverte de preuves de l’existence d’un Dénisovien sur le plateau de 4 500 mètres (14 800 pieds) d’altitude montre que l’évolution humaine a été bien plus compliquée que nous le pensions, paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin du Max L’Institut Planck d’anthropologie évolutionniste en Allemagne explique.
« Nous avons H. erectus – il y a probablement environ 2 millions d’années – des groupes d’hominidés Dénisoviens… puis notre espèce. Chaque fois, il y a eu un peu de mélange et de remplacement », a déclaré Hublin lors d’un point de presse sur les découvertes.
Par mélange, Hublin entend que ces différentes espèces humaines, y compris la nôtre, ont eu des relations sexuelles entre elles . Ce faisant, nous avons intégré les gènes de ces espèces anciennes dans notre génome humain moderne , avec des traces d’ADN de Denisovan détectées dans les populations humaines modernes locales et chez des personnes aussi éloignées que l’Australie .
La plupart de ce que nous savons jusqu’à présent sur les Dénisoviens provient de l’ADN, séquencé à partir des os de la grotte de l’Altaï. Cela comprenait une variante du gène, ou mutation, appelée EPAS1 , qui a été associée à la capacité du peuple himalayen à résister à l’hypoxie, les conditions de faible teneur en oxygène que l’on trouve à haute altitude.
Mais comme les précédents fossiles de Dénisovien avaient été découverts à une altitude de 700 mètres, la raison pour laquelle ils possédaient ces gènes d’environnement extrême n’avait jamais été connue.
« Jusqu’à aujourd’hui, personne n’aurait jamais imaginé que les humains archaïques étaient capables de vivre dans un tel environnement », a déclaré Hublin, expliquant que vivre dans des environnements aussi difficiles et à haute altitude était censé avoir été possible uniquement par des humains modernes comme nous, il y a environ 40 000 ans. il y a.
« Les populations liées à Denisovan ont probablement vécu pendant longtemps sur le plateau tibétain, et pour cette raison, une telle mutation s’est fixée chez ces hominidés fossiles et a ensuite été transmise aux envahisseurs modernes », a déclaré Hublin.
Le fossile de Denisovan récemment découvert a été découvert par un moine local en 1980 et a finalement été transmis à l’Université de Lanzhou. Il se compose de la moitié de la mâchoire inférieure, ainsi que de quelques grosses molaires intactes.
L’une de ces molaires n’avait pas encore complètement éclaté, a souligné Hublin, suggérant que la mâchoire appartenait à un adolescent Denisovan.
Le chercheur en protéomique Frido Welker de l’Université de Copenhague au Danemark a décrit comment le manque d’ADN préservé signifiait qu’ils devaient utiliser des protéines pour identifier à quelle espèce appartenait la mâchoire.
L’équipe a pu isoler huit types différents de protéines qui constituaient la structure du collagène du fossile, qui se trouvaient en fragments représentant entre 5 et 90 pour cent de leur structure complète.
Cela était suffisant pour comparer les protéines avec celles d’autres espèces d’hominidés connues et pour identifier la preuve que les acides aminés des protéines correspondaient le plus à l’ADN des fossiles de Denisovan des montagnes de l’Altaï.
La datation radio-isotopique situe la mâchoire à environ 160 000 ans. En revanche, les traces les plus anciennes de la présence d’ H. sapien à ces altitudes extrêmes dataient d’il y a environ 30 000 à 40 000 ans.
« Les hominidés archaïques occupaient le plateau tibétain au Pléistocène moyen et se sont adaptés avec succès aux environnements de haute altitude et à faible teneur en oxygène bien avant l’arrivée régionale de l’ Homo sapiens moderne « , a déclaré l’archéologue Dongju Zhang de l’Université de Lanzhou en Chine.
Elle a déclaré que l’équipe prévoyait de revisiter la grotte himalayenne, qui est également un lieu sacré pour la population locale, dans six mois, et qu’elle espérait obtenir l’autorisation de poursuivre les fouilles l’année prochaine.
Nous avons hâte de savoir ce qu’ils découvriront d’autre sur nos propres origines anciennes et sur les autres humains avec lesquels nous partagions autrefois notre monde.
Vous pouvez lire la description complète de cette découverte dénisovienne dans Nature .
Janvier 2024
La plaque tectonique indienne se déchire sous le plateau du Tibet
LA PLAQUE TECTONIQUE INDIENNE SE DÉCHIRE SOUS LE PLATEAU DU TIBET
Le déchirement de la plaque indienne pourrait influencer la survenue de séismes au Tibet
On n’en entend pas souvent parler, pourtant, la plaque tectonique indienne pourrait avoir une influence considérable sur le paysage futur de la planète. De récentes études ont en fait montré que cette plaque lithosphérique est progressivement en train de se séparer en deux.
LE COMPORTEMENT DES PLAQUES SOUS L’HIMALAYA
La plaque tectonique indienne est une composante majeure de la lithosphère terrestre, couvrant une partie importante de l’Asie du Sud. Il s’agit d’un morceau massif de la croûte terrestre et du manteau supérieur qui s’étend sur une superficie d’environ 5,5 millions de kilomètres carrés. La plaque indienne est unique dans son interaction avec les plaques voisines, notamment la plaque eurasienne, au nord. La collision entre ces deux plaques est notamment responsable de la formation de la chaîne de montagnes himalayenne.
Ce qui est important de savoir concernant ces deux plaques, c’est que ce sont toutes les deux des plaques continentales. Il faut comprendre qu’il existe deux principaux types de plaques : les plaques océaniques et les plaques continentales. Lorsque ces deux types de plaques entrent en collision, la plaque océanique – qui est plus dense – glisse en dessous de la plaque continentale. C’est ce qu’on appelle la subduction. Mais lorsque ce sont les mêmes types de plaques qui entrent en collision, aucune d’elles ne se place sous l’autre dans la mesure où elles ont une densité similaire sous le Tibet. Plus précisément, la partie supérieure de la plaque serait en train de se décoller pour soutenir le Tibet, tandis que la partie inférieure, plus dense, se désintègre et s’enfonce dans le manteau de la plaque eurasienne.
Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié les émanations d’hélium et les ondes sismiques là où les deux plaques entrent en collision. Il a été constaté que les niveaux d’hélium étaient plus élevés dans le sud du Tibet que dans le nord du Tibet, ce qui suggère que la plaque tectonique indienne se divise en deux sous le plateau tibétain. De plus, les analyses des ondes sismiques ont permis de réaliser des simulations cartographiques de la plaque indienne qui montrent des entailles de profondeurs différentes à de multiples endroits, ce qui indique également une division de la plaque indienne. D’après les chercheurs, de tels constats sont inédits, et pourraient avoir d’importantes implications dans la compréhension de la tectonique des plaques.
Autre article de Science Alert par Mike MCRAE le 17 janvier 2024
Coucher de soleil sur l’Everest. (@Didier Marti/Getty Images)
Les moteurs qui entraînent la croissance des plus hautes montagnes du monde dans le ciel se trouvent profondément sous la peau de la planète. Les géologues ont une certaine idée des mécanismes à l’œuvre, mais les preuves laissent jusqu’à présent beaucoup de place au débat sur les détails.
Combinée à un nouveau regard sur des recherches antérieures, une analyse récente de nouvelles données sismiques collectées dans tout le sud du Tibet a livré une représentation surprenante des forces titanesques opérant sous l’Himalaya.
Lors d’une présentation à la conférence de l’American Geophysical Union à San Francisco en décembre dernier, des chercheurs d’institutions américaines et chinoises ont décrit une désintégration de la plaque continentale indienne alors qu’elle grince le long du socle de la plaque tectonique eurasienne qui la recouvre.
Il s’agit d’un compromis surprenant sur deux modèles actuellement privilégiés pour expliquer le soulèvement du plateau tibétain et de la colossale chaîne de montagnes himalayenne.
Dans les deux cas, une collision entre des morceaux de croûte appartenant à l’Inde et à l’Eurasie en est responsable. Il y a environ 60 millions d’années, la plaque indienne a été poussée sous sa voisine du nord, entraînée par les courants de roches en fusion à l’intérieur du manteau.
Petit à petit, la masse continentale eurasienne s’est élevée vers le ciel sur les épaules d’un géant noyé, nous offrant ainsi les plus hautes altitudes de la Terre.
Des études sur la densité du manteau et de la croûte suggèrent cependant que la plaque continentale indienne, plutôt flottante, ne devrait pas couler si facilement, ce qui signifie qu’il est probable que les sections submergées de la croûte devraient encore broyer sous le ventre de la plaque eurasienne plutôt que d’être plongé dans les profondeurs du manteau.
Une autre possibilité est que la plaque indienne se déforme de manière à ce que certaines parties se plissent et se plient, et que d’autres plongent et plongent.
Différentes perspectives émergent selon les types de preuves privilégiés et la manière dont les données sont traitées.
Dans une enquête menée par Lin Liu, géophysicien de l’Université océanique de Chine, les chercheurs ont rassemblé des données de division « de haut en bas » des ondes S et des ondes de cisaillement provenant de 94 stations sismiques à large bande disposées d’ouest en est dans le sud du Tibet, et les ont combinées avec Des données d’onde P de « va-et-vient » précédemment collectées pour proposer une vue plus nuancée de la dynamique ci-dessous.
Ils ont déterminé que la plaque indienne ne se contentait pas de se déplacer doucement sous la plaque eurasienne, ni de se regrouper comme un tapis sur un sol glissant.
Au lieu de cela, il se délamine, sa base dense se décollant et s’enfonçant dans le manteau tandis que sa moitié supérieure plus légère poursuit son voyage juste sous la surface.
Alors que des modèles informatiques suggéraient que des sections plus épaisses de certaines plaques pouvaient se séparer ainsi, l’étude fournit la première preuve empirique de ce phénomène.
La description de l’équipe est cohérente avec les modèles géologiques basés sur les limites de l’eau de source enrichie en hélium-3 et les modèles de fractures et de tremblements de terre près de la surface, qui, pris ensemble, soutiennent une carte du carnage ci-dessous, où des sections de l’ancienne plaque indienne semblent plus ou moins intactes. , et d’autres se désagrègent à environ 100 kilomètres plus bas, permettant à la base de se déformer dans le cœur en fusion de la planète.
Avoir une description 3D claire des limites et des bordures des plaques lorsqu’elles s’assemblent permet non seulement de mieux comprendre à quoi ressemble notre surface, mais pourrait également éclairer les futures méthodes de prévision des tremblements de terre.
En 1949, le Tibet, pays indépendant, à l’histoire millénaire, fut envahi par les forces armées de la République Populaire de Chine.
Il s’ensuivit une occupation d’une férocité indicible, faite de massacres, de tortures, d’emprisonnements et de stérilisations de masse, d’avortements forcés, de destruction systématique du patrimoine culturel, religieux et écologique.
Après plusieurs décennies de résistance acharnée des Tibétains, face à leur refus irréductible de se soumettre, les autorités chinoises ont élaboré et mis en œuvre, au cours des années 80, une « solution finale » d’un type nouveau, un véritable « nettoyage ethnique » par dilution, fondé sur une politique de transfert massif de populations chinoises vers le Tibet.
De quelques centaines qu’ils étaient dans les années 40, les Chinois résidant au Tibet sont aujourd’hui plusieurs millions. Et les Tibétains sont désormais une minorité dans leur propre pays ; leur langue, leur culture, leur religion, leurs coutumes et leurs traditions risquent d’être définitivement reléguées aux livres d’histoire.
Le temps presse. Il faut arrêter, tant qu’il est encore temps, ce génocide silencieux.
Il faut sauver le Tibet, les Tibétains, le trésor d’histoire, de culture, de civilisation qu’ils ont su se donner et donner à l’humanité toute entière.
Il faut arrêter le dernier empire dictatorial dans son entreprise de mort et de destruction. Il faut, au travers de cette grande bataille de liberté, conjurer la transformation du régime communiste de la République Populaire de Chine en régime national-communiste.
Il faut créer, à partir du Tibet, de sa liberté et de sa libération, les prémices pour la liberté et la libération du milliard trois cent millions de Chinois, pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de Droit en Chine.
Alors que le monde voit la violence prévaloir toujours plus souvent sur le dialogue, il fautériger en exemple pour l’humanité toute entière la résistance non-violente du peuple tibétain.
Sans perdre un instant, il faut que, partout dans le monde libre, les citoyens, leurs élus à tout niveau de responsabilité, s’organisent, il faut que des millions de femmes et d’hommes s’unissent sous le signe de la non-violence dans une initiative concrète et active pour que le Tibet puisse renouer avec la liberté.
Pour que, sans plus tarder, les autorités de Pékin et le Gouvernement tibétain en exil entament et concluent, sous l’égide du Secrétaire Général des Nations Unies, des négociations sur un réel statut de pleine autonomie du Tibet dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, avec les seules exceptions de la politique étrangère et de défense.
En signe de soutien concret à cet objectif de démocratie, de paix et de liberté, nous, Maires de métropoles, de villes, de villages, décidons de faire flotter de façon permanente le drapeau du Tibet sur notre municipalité jusqu’à ce que les autorités de Pékin et le Gouvernement tibétain en exil aient conclu un accord sur un nouveau statut de pleine autonomie pour le Tibet.
Nous, Maires, demandons à notre Parlement et à notre Gouvernement de faire leur la position du Parlement européen et de reconnaître le Gouvernement tibétain en exil si ce nouveau statut de pleine autonomie n’a pas été ratifié et mis en oeuvre.
Prénom : ……………………………………………….. NOM : ………………………………………………………………..
Maire de : ………………………………………………………………………………………………………………………….
date : signature :
PROPOSITION DE MOTION POUR LA RECONNAISSANCE
DES DROITS DU PEUPLE TIBETAIN
Le ……………………………. 2024, le Conseil Municipal de …………………………………………………
VU
– les résolutions sur le Tibet du Parlement Européen du 14 octobre 1987, du 15 mars 1989, du 15 septembre 1993, du 17 mai 1995, du 13 juillet 1995, du 14 décembre 1995, du 18 avril 1996, du 23 mai 1996, du 13 mars 1997, du 16 janvier 1998, du 13 mai 1998, du 15 avril 2000 et du 6 juillet 2000,
– les résolutions parlementaires sur les violations des droits fondamentaux au Tibet adoptées par le Bundestag allemand (15 octobre 1987), la Commission Affaires Étrangères de la Chambre des Députés italienne (12 avril 1989), le Bundestag allemand (20 juin 1996), la Chambre des Députés belge (29 mars 1994 et 28 juin 1996), la Commission des Affaires Étrangères du Parlement irlandais (21 juillet 1998),
– la résolution adoptée le 23 août 1991 par la Sous-commission des Nations Unies pour la prévention des discriminations et la protection des droits des minorités,
– la résolution adoptée par l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (D.E. 173, 5 octobre 1988),
– les résolutions adoptées par le Congrès et la Chambre des Députés américains, le Sénat et la Chambre des Députés australiens, par le Parlement du Liechtenstein et par le Parlement tchèque;
rappelant
– que le Tibet fut envahi et occupé en 1949-1950 par les forces armées du régime de Pékin et qu’il est toujours occupé aujourd’hui,
– que le territoire du Tibet correspond à l’ensemble du territoire envahi et occupé par l’année chinoise en 1949-1950 (c’est-à-dire les régions du Kham, de l’Amdo et de l’U-Tsang) et pas au seul territoire de la prétendue région autonome du Tibet (TAR),
– la révolte de Lhassa contre l’occupation du régime de Pékin du 10 mars 1959 qui provoqua la mort et l’emprisonnement de milliers de Tibétains ainsi que l’exil du Dalaï Lama et de dizaines de milliers d’autres Tibétains,
– les rapports de 1959 et de 1960 de la Commission Internationale des Juristes sur la question du Tibet et de l’État de Droit,
– la lutte de résistance du peuple tibétain durant les années 50 et 60 qui provoqua la mort de plus d’un million de Tibétains, plus du cinquième de sa population d’alors,
– la destruction de plus de 6.000 monastères tibétains, l’incendie de centaines de bibliothèques, la mise à sac de temples, la razzia de trésors religieux et culturels, les exécutions sommaires de dizaines de milliers de Tibétains par les gardes rouges durant la soi-disant révolution culturelle chinoise de 1968,
– les manifestations de protestation contre l’occupation chinoise de 1987-88 et l’extrême violence de la répression mise en ouvre par les forces d’occupation,
– la loi martiale imposée par les autorités de Pékin au Tibet en 1989 et 1990,
– la transformation en 1992 du Tibet en « Zone Économique Spéciale » et le transfert massif de colons chinois au Tibet qui s’ensuivit et qui a transformé en quelques années les Tibétains en minorité, dans leur propre pays,
… / …
… / …
– l’existence d’un gouvernement tibétain en exil dont le siège se trouve dans la ville indienne de Dharamsala,
– que si l’ « Accord en 17 points » signé à Pékin sous la contrainte par les autorités tibétaines sanctionnait l’annexion du Tibet à la République Populaire, il garantissait également la pleine autonomie du Tibet et, en particulier, la pérennité de son système politique et le plein respect de la liberté religieuse,
– les résolutions des Nations Unies n° 1353 de 1959, n° 1723 de 1961 et n° 2079 de 1965 demandant la cessation de toute pratique privant le peuple tibétain de ses droits fondamentaux, y compris de son droit à l’autodétermination,
– l’institution en 1965 de la Région Autonome du Tibet (TAR) par les autorités de Pékin,
– les multiples tentatives de dialogue en direction des autorités de Pékin relancées en 1979, après la mort de Mao Tse Tong, par le Dalaï Lama et par le gouvernement tibétain en exil,
– les tentatives réitérées de relancer le dialogue avec les autorités de Pékin faites par le Dalaï Lama au travers notamment du « Plan en 5 points » présenté devant le Congrès américain en 1987 et de la « proposition de Strasbourg » présentée devant le Parlement européen en 1988,
– l’attribution en 1989 du Prix Nobel de la Paix au Dalaï Lama,
– la lettre du Dalaï Lama à Deng Xiao Ping du 11 septembre 1992 dans laquelle il réitère sa volonté de dialogue,
– les manifestations européennes non-violentes pour l’ouverture de négociations sino-tibétaines de Bruxelles, Genève, Paris et Londres auxquelles ont participé des milliers de citoyens européens et tibétains ainsi que les multiples initiatives en faveur de la liberté du Tibet qui ont eu lieu dans le monde entier au cours de ces dix dernières années,
– la résolution du Parlement Européen du 6 juillet 2000 où le PE « invite les gouvernements des États membres à examiner sérieusement la possibilité de reconnaître le gouvernement tibétain en exil comme légitime représentant du peuple tibétain si, dans un délai de trois ans, les autorités de Pékin et le gouvernement tibétain en exil ne sont pas parvenus à un accord sur un nouveau statut pour le Tibet par le biais de négociations organisées sous l’égide du Secrétaire général des Nations Unies »,
demande
au Gouvernement et au Parlement de la République Française de donner suite immédiatement à la Résolution du Parlement Européen contribuant ainsi à la conclusion d’un accord garantissant la pleine autonomie des Tibétains dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, avec les seules exceptions de la politique de défense et de la politique étrangère,
décide
d’exposer de façon permanente en un endroit choisi de la municipalité le drapeau du Tibet jusqu’à ce que les autorités de Pékin et le gouvernement tibétain en exil auront conclu un accord sur un statut de pleine autonomie pour le Tibet,
engage
son Maire à transmettre la présente motion au Président et au Premier Ministre de la République Française, au Président et au Premier Ministre de la République Populaire de Chine, au Gouvernement et au Parlement tibétains en exil et au Secrétaire Général des Nations Unies.
le Maire : signature :
UN DRAPEAU POUR UN RÉEL STATUT
de pleine autonomie pour le Tibet
Je soussigné, …………………………………………….…………………………………………
(prénom)(nom)
Maire de ……………………………………………………………………………………………..
…………………………………………….. .……………………
(département) (pays)
décide de hisser le drapeau du Tibet le 10 mars 2022
décide d’exposer de façon permanente en un endroit choisi de la municipalité le drapeau du Tibet jusqu’à ce que les autorités de Pékin et le Gouvernement tibétain en exil aient conclu un accord sur un statut de pleine autonomie pour le Tibet
décide de soumettre au vote du Conseil Municipal le texte de la proposition de motion de reconnaissance des droits du peuple tibétain ci-joint.
date : signature :
Je fais à cette fin un chèque de ……………………………………………………….. euros
à l’ordre de « Collectif Tibet Dunkerque et Flandre »
et demande que le drapeau soit envoyé à l’adresse suivante :
……………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………..
*** La contribution minimale est de 23 euros pour un drapeau de format 90 x 130cm
et de 45 euros pour un drapeau de format 150 x 210 cm
Merci de retourner ce document à :
COLLECTIF TIBET DUNKERQUE ET FLANDRE – 106 AVENUE DU CASINO – 59240 DUNKERQUE.
Janvier 2024
Miss Tibet exclue du concours international sous la pression du gouvernement chinois
MISS TIBET EXCLUE DU CONCOURS INTERNATIONAL SOUS LA PRESSION DU GOUVERNEMENT CHINOIS
DHARAMSHALA, 10 janvier : La participation de Tenzin Paldon, représentant le Tibet à un concours de beauté international organisé au Cambodge, a pris fin brutalement après que le gouvernement chinois a exercé des pressions sur les organisateurs. L’incident a suscité des inquiétudes quant aux pressions politiques transnationales de la Chine qui portent atteinte à la liberté d’expression et de représentation des Tibétains lors d’événements mondiaux.
Tenzin Paldon, l’ancienne Miss Tibet, a récemment révélé sur son compte Instagram que sa participation au prestigieux concours international Miss Global 2023 au Cambodge avait été brusquement interrompue en raison de sa représentation vocale de son pays et de son identité. Sa vidéo sur Instagram a révélé des détails surprenants sur la façon dont le gouvernement chinois a exercé des pressions sur les organisateurs, ce qui a entraîné sa disqualification de la représentation du Tibet à la compétition internationale.
Paldon a affiché son soutien au Tibet en portant l’écharpe « Tibet » et en criant « Bhod Gyal Llo » (Tibet libre) lors des premières étapes de l’événement. Par la suite, on lui a demandé de cacher son héritage tibétain et des conditions ont été imposées à sa participation. Paldon a déclaré qu’il lui était interdit de porter la ceinture sur laquelle était marqué « Tibet ». Un autre concurrent de Taiwan a également été invité à porter une écharpe portant la désignation de la République de Chine (RoC). Le refus de Paldon de se conformer a conduit à son exclusion de tout l’événement Miss Global 2023.
Selon les internautes, le retrait du participant tibétain du concours international est dû à la crainte de longue date de la Chine de se heurter à son discours selon lequel le Tibet fait partie de la Chine et de remettre en question sa domination sur le Tibet, où son gouvernement totalitaire règne avec force depuis 1959.
« La Chine a toujours peur que le Tibet soit représenté après 64 ans d’occupation. La Chine n’a conquis que la terre tibétaine, mais pas l’esprit du peuple tibétain. Tant qu’un Tibétain est en vie, le Tibet est là pour rester, quoi qu’il arrive ! » a écrit un utilisateur sur X (anciennement Twitter).
«Nous sommes tellement fiers de toi @tezepaldon la. Vous avez réussi à révéler les insécurités de la Chine. Les réverbérations de votre « Bhod Gyal Lo » ont sûrement donné une nuit agitée à la Chine. C’est une immense victoire pour nous tous. Bien que la Chine ait recours à son influence financière par insécurité et par peur, soyez assuré qu’elle ne pourra pas vous vaincre. Leur action lâche indique seulement qu’ils n’ont pas le courage d’envoyer leur représentant pour une compétition juste et côte à côte avec vous sur la scène mondiale », a écrit un autre internaute sur Instagram.
Le concours Miss Tibet a connu plusieurs confrontations avec la Chine dans le passé. Au fil des années, de nombreuses Miss Tibet ont été soumises à des pressions de la part de la Chine lors de concours internationaux. Le directeur du concours Miss Tibet, Lobsang Wangyal, a annoncé le mois dernier que le concours aurait lieu cette année après cinq ans d’absence.
Janvier 2024
Genève / ONU : Les États critiquent la Chine pour ses pensionnats coercitifs au Tibet lors de l’examen de l’ONU
China’s human rights review concluded on Tuesday and it was a good day for Tibet!
We applaud the 20 UN Member States who raised Tibet, and in particular, Austria, Canada, Denmark, Germany, the Netherlands, and the United States for recommending China abolish the coercive boarding school system intended to forcibly assimilate Tibetan children.
This year saw more than double the number of recommendations about Tibet compared to China’s last review five years ago, showing governments are willing to hold Beijing accountable. The dramatic increase underscores the existential threat China’s assimilationist policies pose to the Tibetan people and shows that our advocacy is working.
China’s response to the concerns about the boarding system was – as always – to simply blame Tibet’s vast landscape and high altitude, proving once again that they have no valid justification for separating 1 million Tibetan children from their families.
We thank everyone who signed the petition in the lead up to China’s review, lobbied their governments, shared our report on the colonial boarding schools, and kept their support for Tibet strong. Today has shown us that the Tibet issue is a global concern once again and that together we can turn up the pressure on the Chinese government to end the atrocious colonial boarding school system in Tibet.
Lhadon Tethong
Director
Janvier 2024
Tsedon, une étudiante tibétaine de l’Université du Tibet à Lhassa, arrêtée par la police chinoise le 26 décembre 2023, est décédée en détention
Tsedon, une étudiante tibétaine de l’Université du Tibet à Lhassa, arrêtée par la police chinoise le 26 décembre 2023, est décédée en détention, selon une source crédible citée par le journal Tibet Times. Sa famille pense qu’elle a été battue et torturée à mort par la police chinoise.
Le 15 janvier 2024, les membres de sa famille ont été informés par la police que Tsedon était décédée à l’hôpital populaire du comté de Nyemo. Cependant, la police a refusé de remettre le corps à la famille.
Selon Tibet Times, « après l’arrestation de Tsedon, ses parents et ses proches se sont rendus au poste de police local pour demander des informations détaillées sur son arrestation, mais ils ont été renvoyés en répondant seulement qu'elle avait été arrêtée après une enquête d’un an pour de nombreuses raisons. »
Selon ses proches, Tsedon est une personne en bonne santé et une étudiante en deuxième année de licence à l’université du Tibet à Lhassa, qui donnait des cours particuliers à de nombreux étudiants pendant les vacances d’hiver et d’été. En outre, elle distribuait gratuitement des manuels scolaires et aidait d’autres étudiants dans leurs études chaque fois qu’elle le pouvait.
SI SEULEMENT JE POUVAIS HIBERNER film de Zoljargal PUREVDASH (Mongolie 2023)
Sorti en salles le 10 janvier 2024
SI SEULEMENT JE POUVAIS HIBERNER
film de Zoljargal PUREVDASH (Mongolie 2023)
De la Mongolie le cinéma nous montre habituellement les immenses steppes l’été aux troupeaux sauvages, or ce premier film réaliste très réussi d’une jeune réalisatrice mongole nous immerge dans les quartiers périphériques pauvres de la capitale ultra polluée Oulan-Bator. C’est là que les paysans démunis en quête de travail ont installé leurs yourtes dans des campements précaires au pied des grands immeubles modernes , quel contraste ! La cinéaste nous propose de partager le quotidien âpre d’une famille monoparentale de quatre enfants durant l’hiver. La mère illettrée , incapable de trouver un emploi et d’affronter ses responsabilités, repart à la campagne avec le plus jeune , laissant les deux autres à la lourde charge de l’aîné, un adolescent qui veut poursuivre sa scolarité et passer des concours de sciences physiques (matière dans laquelle il est très doué) qui lui permettraient d’obtenir une bourse pour une université à l’étranger car il rêve d’un avenir meilleur ailleurs . Le film nous le montre assumant seul tant bien que mal la charge de ses frères et sœurs, faisant des travaux épuisants de coupes illégales d’arbres en forêt et de livraisons pour gagner un peu d’argent , tout en suivant des cours intensifs avec un professeur à qui il cache par dignité sa pauvreté . Le titre du film met en valeur son thème principal qui est la lutte perpétuelle contre le froid particulièrement rude à l’extérieur où tout n’est que neige et glace (la température est de -30°) et à l’intérieur de la yourte, pièce unique qu’il est si difficile de chauffer faute d’argent. Nulle aide des services sociaux indifférents. La préoccupation principale de l’adolescent, encore plus vitale que la nourriture, est de se débrouiller pour trouver de quoi alimenter le poêle quand le sac de charbon est trop cher : arracher des planches aux palissades, obtenir des cartons inutilisés dans les commerces, voler du caoutchouc et certains en arrivent même à brûler les chiens errants morts de froid . Le sujet est très sombre sur le plan social, très instructif aussi pour nous, même si la misère a le même visage partout dans le monde, mais traité sans misérabilisme et sans pathos parce que ce sont des enfants , pleins de courage et d’énergie, qui aiment aussi jouer et rire. On a la chance qu’un tel film nous parvienne de Mongolie, il est magnifique et poignant, rempli de séquences fortes et significatives, le jeune acteur principal est très expressif, il faut le voir absolument.
Janvier 2024
BODGAYA : Voeux pour l’Année 2024 prononcés par Sa Sainteté le Dalaï Lama devant une foule immense de dr fidèlesvenus de tous les pays himalyens……
His Holiness’ Message for the New Year – 2024
On the occasion of the New Year, I would like to thank everyone who has sent me good wishes, and I offer my greetings to you all, brothers and sisters across the world.
Despite the many challenges that we are facing today, I feel optimistic that with a growing appreciation of how interconnected we all are in the oneness of humanity, we can all work to lead more meaningful lives and create a better world.
As human beings we share a common wish to be happy and free from pain. We are social animals who depend on others to survive. Therefore, as I often say, we should work for the benefit of others. If we cannot help them, we should at least make sure we do no harm. I have found that helping others is the best way of ensuring happiness and calm for ourselves.
I also firmly believe that we can find peace in the world only when we find peace within. Every human being has the potential to cultivate inner peace, and by so doing to contribute to the peace of our global community.
We must try to cultivate compassion and inner peace, regardless of our nationality or religion, we can contribute to the well-being and happiness of all mankind. If the last century was the century of violence, it is our responsibility to make this century the century of dialogue.
Once again, I extend warm greetings to you all. I hope that you all enjoy an auspicious beginning to the new year, 2024.
With prayers and good wishes,
Dalai Lama
Janvier 2024
« FREE TIBET ENCORE ET TOUJOURS » : la Chine veut éradiquer la langue, la culture, la religion et le mode de vie tibétain
Chers amis du Tibet Je suis heureux de vous annoncer que le film documentaire “Free Tibet encore et toujours” est maintenant disponible. Voici la bande annonce https://vimeo.com/894180907
Plusieurs associations ont déjà programmées une projection dans les villes de : Montbéliard, Les Houches, Bordeaux, Pau, à confirmer Dunkerque, Briançon, Colmar, Paris….
N’hésitez pas !
Rendez-vous en 2024 pour ensemble continuer nos actions pour le Tibet.
Patrice Muccini.
Alerte rouge. « Le génocide d’un peuple a lieu sous nos yeux ». Patrice Muccini, président de l’association Passeport Tibétain basée près de Belfort, rentre catastrophé de ce qu’il a vu, durant en mois, au nord de l’Inde et à la frontière avec le Tibet. « Les écoles pour enfants tibétains se vident, de nombreux indicateurs montrent la disparition de ce peuple et de cette culture : tout est en péril ». Tibet, gouvernement en exil : la cause semblait entendue. La popularité du dalaï-lama aurait dû faire bouclier. « Il est encore temps d’agir, tant qu’il reste de vrais Tibétains porteurs d’une culture : c’est maintenant. Et urgentissime ». Comment ? « De la part des États, en reconnaissant officiellement le…
« Just because you don’t hear about Tibet, doesn’t mean there aren’t problems in Tibet. We’re dying a slow death. »
(Penpa Tsering, president of the Tibetan government in exile)
Very popular in the 80s and 90s, the fight for Tibetan independence has disappeared from the global media landscape. Yet 6 million Tibetans are still living under the Chinese yoke since the country was invaded in 1951. More than 100,000 of them have managed to flee their nation to join the Dalai Lama in India, to live freely, make their voices heard and establish a democratic society.
At the foot of the Himalayas, this documentary takes the time to listen to those who carry this voice, this culture and this threatened identity. Through encounters with Dhondup (a former soldier), Dolma (a schoolgirl), Dawa (a refugee) and the president, Penpa Tsering, we discover those who keep the Tibetan soul alive, at a time when the struggle seems to be drawing to a close.
Their life stories, their hopes, their fears and their emotions sound like a cry of revolt in the night. Because the international community has stopped reacting, and China seems determined to stifle this non-violent Buddhist people, who have lived in the center of Asia for thousands of years. Even suicides by immolation by desperate Tibetans are now severely repressed by the authorities.
While following these men and women, the film looks at the roots of the conflict, Chinese strategy, the problems of Tibetans in exile and attempts to imagine the destiny of this nation, while questioning the attitude of the West. Is this people condemned to die a slow death? Is it still possible today to believe in « Free Tibet », when the succession of the 88-year-old Dalai Lama also appears to be under threat from China?
DIRECTED by Romain de l’Ecotais & Damien Miloch
« Ce n’est pas parce que vous n’entendez plus parler du Tibet,
qu’il n’y a pas de problèmes au Tibet (…) Nous mourrons à petit feu. »
(Penpa Tsering, président du gouvernement tibétain en exil)
Très populaire dans les années 80-90, le combat pour l’indépendance du Tibet a disparu du paysage médiatique mondial. Pourtant, 6 millions de Tibétains subissent toujours le joug chinois depuis l’invasion du pays en 1951. Plus de 100 000 d’entre eux ont réussi à fuir leur nation pour rejoindre le Dalaï-Lama en Inde, afin d’y vivre librement, faire entendre leur voix et établir une société démocratique.
Au pied de l’Himalaya, ce documentaire prend le temps d’écouter ceux qui portent cette voix, cette culture et cette identité menacée. Grâce à la rencontre de Dhondup (ancien militaire), Dolma (écolière), Dawa (réfugié) ou du président, Penpa Tsering, nous découvrons ceux qui font vivre l’âme tibétaine, alors que le combat semble connaître son dernier souffle.
Leur récit de vie, leur espoir, leur peur et leur émotion sonnent comme un cri de révolte dans la nuit. Car la communauté internationale ne réagit plus et la Chine paraît bien décidée à étouffer ce peuple bouddhiste non-violent, installé au centre de l’Asie depuis des millénaires. Même les suicides par immolation des Tibétains désespérés sont désormais sévèrement réprimés par les autorités.
Tout en suivant ces hommes et ces femmes, le film pose les racines du conflit, la stratégie chinoise, les problématiques des Tibétains en exil et tente d’imaginer le destin de cette nation, tout en interrogeant l’attitude de l’occident. Ce peuple est-il condamné à mourir à petit feu ? Est-il encore possible aujourd’hui de croire en « Free Tibet », alors que la succession du Dalaï-Lama (88 ans) paraît elle aussi menacée par la Chine?
Dates de diffusion validées et en cours de validation :
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.