Il est très important que l’art et la culture tibétaine perdurent dans les camps de réfugiés. L’école participe maintenant activement à cette sauvegarde en enseignant aux enfants : la musique avec l’utilisation des divers instruments tels le dranyen, la danse, le débat, la calligraphie tibétaine, la langue tibétaine
Mais l’art de l’opéra qui date du 14èmesiècle avec le grand yogi-médecin Tang Tong Gyalpo est une très grande richesse au niveau des symboles, des contes racontés, du chant, de la musique, de la danse etc…
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Liste des parrainages très urgents (mise à jour le 11/02/2024)
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En 2024 les frais de scolarité des élèves de TCV sont de :
48€/mois pour les classes 6, 7 et 8
50€/mois pour les classes 9 et 10 (55€/mois à TCV Selakui),
68€/mois pour les classes 11 et 12 (70€/mois pour TCV Selakui)
Bébé en vert
Elèves de la maternelle STS Mainpat à la terminale en rouge
Elèves des écoles TCV en orange
Enfants adivasis indiens en violet
Etudiants en bleu
Personne âgée ou malade, nonne ou lama en noir
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4 Octobre 2024 projection du film "Free Tibet encore et toujours"
Merci aux 130 personnes qui ont participé à cette soirée !
Soirée de soutien au Tibet, Cinéma Le Méliès de Pau. Merci à tous pour votre aide, votre soutien et votre participation. Il ne faut pas oublier le TIBET occupé depuis 73 ans par les armees chinoises. Un pays, une culture de paix millénaire, une langue sont détruits sous nos yeux. Merci au temoignage emouvant de deux tibétains. Merci au Méliès pour nous avoir ouvert ses portes. Merci aussi aux 2 réalisateurs pour ce magnifique documentaire " Free Tibet, encore et toujours" . Merci à Passeport Tibétain pour avoir initie ce temoignage. Tashidelek.
Dans un haut plateau tibétain désertique, une parabole sur la destinée et le double en forme de road movie drolatique, porté sur les larges épaules d’un irrésistible acteur nommé Jinpa, comme les deux personnages principaux.
Sur le haut plateau tibétain du Kekexili, vaste contrée désertique et glaciale à 5 000 mètres d’altitude, le routier Jinpa, distrait par le vol d’un vautour, percute un mouton et le tue sur le coup. Tourmenté d’avoir ôté, même par accident, la vie d’une créature appartenant comme lui au cercle des réincarnations, il charge le cadavre à bord de son camion dans le but de faire dire une prière pour la paix de leurs âmes respectives. Un peu plus tard, il embarque un marcheur déguenillé, qui dit s’appeler également Jinpa. Celui-ci révèle qu’il se rend dans un village précis pour y tuer le meurtrier de son père, qu’il poursuit depuis dix ans. Sans faire de commentaires, Jinpa 1 n’en dépose pas moins Jinpa 2 à l’embranchement voulu, alors que la nuit tombe dans des tourbillons de neige.
Humour à froid
Largement reconnues au-delà des frontières, les histoires de l’écrivain et cinéaste tibétain Pema Tseden (dont Le léopard des neiges est sorti en salle en septembre) s’ancrent dans la réalité méconnue de son pays sous tutelle. Road movie infusé d’humour à froid et de suspense minimaliste, cette fable aux faux airs de parabole sur le double et la destinée joue doublement sur le velours : un exotisme radical, entre paysages grandioses et instantanés de vie villageoise, et l’extraordinaire présence de l’acteur principal, lui aussi nommé Jinpa. Grâce à son art consommé d’exprimer beaucoup en peu de mots, en osmose avec le rythme méditatif du récit, le cinéaste s’amuse à brouiller les pistes dans le blizzard tibétain, pour notre plus grand plaisir.
On November 3rd, 2024, under the leadership of the Tibetan Youth Congress and Students for a Free Tibet in France, a protest was held against the Guimet Museum’s collaboration with China in changing the labels of Tibetan artifacts in the museum by removing references to « Tibet. » The local Tibetan Youth Congress president and treasurer-coordinator participated in this protest action. We thank all the people who participated in this protest. Until they correct this mistake, we will continue our protest activities and request as many Tibetans as possible to participate.
Le 3 novembre 2024, sous l’impulsion du Congrès de la jeunesse tibétaine et des Étudiants pour un Tibet libre en France, une manifestation a été organisée contre la collaboration du musée Guimet avec la Chine pour changer les étiquettes des objets tibétains du musée en supprimant les références au « Tibet ». Le président et le trésorier-coordinateur du Congrès local de la jeunesse tibétaine ont participé à cette action de protestation. Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à cette manifestation. Jusqu’à ce qu’ils corrigent cette erreur, nous poursuivrons nos activités de protestation et demandons au plus grand nombre possible de Tibétains d’y participer.
Octobre 2024
De la nécessité de faire du TIBET une zone de paix
« UN JOUR, UNE CARTE »: CHINE VS INDE, UNE FRONTIÈRE HIMALAYENNE QUI ATTISE VIOLEMMENT LES CONVOITISES
Une rencontre au sommet s’est tenue ce mercredi entre le Premier ministre indien Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping, en marge du sommet des BRICS, qui se tient à Kazan, en Russie.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en bilatéral, alors que l’Inde et la Chine sont toujours en conflit sur la détermination d’une partie de leur frontière commune. Cette rencontre va-t-elle enfin sceller un réel apaisement dans un dossier qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux pays depuis plus de 70 ans ? Ce dossier est difficile, mais il semble que le moment est bien à une diminution des tensions. La Chine et l’Inde ont déjà discuté du sujet, lundi, avant l’ouverture de ce sommet, et un accord a été conclu, portant sur des patrouilles dans les zones frontalières disputées entre les deux pays, qui devront se déployer le long de la ligne de démarcation.
Cet accord et la rencontre de ce mercredi représentent des étapes importantes, parce que les avancées sur ce terrain sont au point mort depuis de longues années, en tout cas au moins depuis le mois de juin 2020.
Pendant plusieurs jours, un affrontement sanglant, au corps-à-corps, a eu lieu entre des soldats indiens et chinois, sur cette ligne de démarcation de près de 3500 km, entre la région chinoise du Tibet, et la région indienne du Ladakh. Officiellement, 20 Indiens et 4 Chinois sont morts.
Cet épisode avait très fortement tendu les relations bilatérales entre les deux capitales.
Ainsi, l’Inde a tenté depuis de limiter les investissements chinois, et même d’interdire des applications chinoises telles que TikTok.
Cela fait donc quatre ans que les tensions sont réelles, mais les deux pays ne partageaient pas pour autant des relations conviviales avant cette date. Les deux dirigeants des géants asiatiques ne s’étaient plus vus en tête à tête depuis une visite de Xi Jinping en Inde, en octobre 2019. Ils se croisaient, simplement, comme lors du sommet du G20 en Indonésie en 2022 ou celui de 2023 en Afrique du Sud.
UN PROBLÈME FRONTALIER VIEUX DE PLUS D’UNE CENTAINE D’ANNÉES
Dans l’Himalaya, deux pans de la frontière indo-chinoise, qui fait près de 3500 km de long, au nord du territoire indien et au sud est du territoire chinois.
La frontière la plus longue constitue une partie du litige. Elle se situe sur le toit du monde, une région désolée, aride et froide, aux confins du Tibet chinois et du Ladakh indien. Cette vaste étendue de plus de 37 000 km carrés, soit plus que la superficie de la Belgique et du Luxembourg réunis, et qui culmine à 5000 m d’altitude, qui s’appelle l’Aksai Chin. Aujourd’hui administré par Pékin, il est revendiqué par New Delhi.
A l’inverse, l’Arunachal Pradesh, toujours situé près du Tibet chinois mais un peu plus au sud, est, lui, administré par l’Inde, mais revendiqué par la Chine.
Ces parties étendues de territoires sont disputées dans les faits depuis le début de la lutte pour la décolonisation de l’Inde en 1914,
l’Inde s’appuyant dans certains cas sur des accords avec l’autorité britannique, la Chine évoquant, elle, des liens historiques centenaires avec les régions concernées.
Depuis la guerre sino-indienne de 1962, qui a vu la défaite des troupes indiennes, une ligne de démarcation, appelée « ligne de contrôle réel« , fait office de limite entre les deux territoires. Mais chaque camp a sa propre interprétation du tracé, et les incidents sont nombreux, et très réguliers.
Pendant des années, les deux pays avaient cependant décidé de mettre ce différend territorial de côté, pour approfondir leurs relations économiques ; jusqu’à l’accrochage meurtrier de juin 2020. Les rencontres de cette semaine constituent donc peut-être la reprise de cette normalisation ; bien que cette frontière, comme beaucoup d’autres de par le monde, n’est pas encore réellement tracée, et surtout acceptée.
Octobre 2024
Déclaration commune de 15 pays demandant à la Chine de remédier aux violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental
James Martin Larsen, ambassadeur et représentant permanent de l’Australie auprès des Nations Unies, prononce une déclaration conjointe sur les violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental. Source de la photo : UN Web TV
DÉCLARATION COMMUNE DE 15 PAYS DEMANDANT À LA CHINE DE REMÉDIER AUX VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME AU TIBET ET AU TURKESTAN ORIENTAL
Le 22 octobre 2024, James Matin Larsen, ambassadeur et représentant permanent de l’Australie auprès des Nations Unies, a prononcé une déclaration commune au nom d’une coalition de 15 pays, exprimant sa vive préoccupation face aux graves violations des droits de l’homme au Turkestan oriental et au Tibet, et appelant la Chine à agir d’urgence. Cette déclaration a été présentée lors du débat général sur les droits de l’homme à la 79e session de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Représentant l’Australie aux côtés de 14 autres pays, dont le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, la Lituanie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède, l’ambassadeur Larsen a souligné les graves préoccupations suscitées par les éléments recueillis par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres organes de l’ONU. Ces conclusions font état de détentions arbitraires à grande échelle, de séparations familiales, de disparitions forcées, de travail forcé et de répression systémique des Ouïghours et d’autres minorités à prédominance musulmane au Turkestan oriental. L’évaluation, publiée il y a deux ans, décrit ces violations comme pouvant constituer des crimes contre l’humanité.
La déclaration souligne également les inquiétudes croissantes concernant les violations des droits de l’homme au Tibet. Les mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies ont décrit les détentions arbitraires pour l’expression pacifique d’opinions politiques, les restrictions de voyage, le travail forcé, la séparation forcée des enfants de leurs familles dans des internats et l’érosion des droits et libertés culturels, éducatifs et religieux au Tibet.
L’ambassadeur Larsen a noté que malgré les appels internationaux répétés à la transparence, la Chine a rejeté ces préoccupations et qualifié l’évaluation du HCDH d’« illégale et nulle » lors de l’adoption de son Examen périodique universel en juillet 2024. La Chine n’a pas encore entrepris d’examen complet des droits de l’homme de ses politiques au Xinjiang, son cadre juridique problématique en matière de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme restant inchangé, selon une déclaration du HCDH d’août 2024.
Les 15 pays ont appelé la Chine à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme et à mettre pleinement en œuvre les recommandations du HCDH et d’autres mécanismes de l’ONU. Ces recommandations incluent la libération immédiate des personnes détenues arbitrairement au Turkestan oriental et au Tibet et une transparence totale sur le sort des personnes disparues. En outre, les pays ont exhorté la Chine à autoriser les observateurs indépendants, y compris ceux de l’ONU, à accéder sans entrave à ces régions pour évaluer la situation des droits de l’homme.
En conclusion de la déclaration commune, l’ambassadeur Larsen a souligné que même si aucun pays n’a un bilan parfait en matière de droits de l’homme, tous les États doivent être tenus responsables du respect des normes internationales. La coalition a appelé à une responsabilité collective mondiale en matière de protection et de promotion des droits de l’homme dans le monde entier.
La déclaration conjointe reflète la pression internationale continue exercée sur la Chine pour qu’elle réponde aux allégations de violations des droits de l’homme sur ses territoires, marquant un moment important dans la diplomatie mondiale à l’ONU.
-Dossier de rapport du personnel du DIIR (Département de l’information et des relations internationales)
L’Australie est à la tête d’une déclaration conjointe de l’ONU sur les violations des droits de l’homme au Tibet et au Turkestan oriental. Source de la photo : UN Web TV
Octobre 2024
Opinion : L’effacement du Tibet – Un changement dangereux au musée Guimet
Je me souviens encore de ma première visite au musée Guimet, un moment d’une importance capitale pour moi, Tibétain en exil. En entrant dans le musée, j’ai ressenti une profonde connexion avec les objets sacrés exposés, des artefacts qui représentaient ma culture et mon héritage – notre civilisation. J’ai vu des thangkas commandés par le Grand Cinquième Dalaï Lama. J’ai vu des statues sculptées par des artistes népalais pour des monastères tibétains aux XVIIe et XVIIIe siècles. J’ai eu envie d’enlever mes chaussures dans cet espace sacré avant de poursuivre ma visite.
Pour moi, le musée Guimet représentait un espace sacré pour les Tibétains vivant en exil, un lieu où nous pouvions nous connecter à notre culture face à une campagne incessante de 70 ans visant à la détruire au Tibet par le gouvernement chinois. Le musée offrait un sanctuaire où l’identité tibétaine pouvait être préservée et célébrée, libérée des discours répressifs imposés par la RPC.
Récemment, lorsque le musée Guimet de Paris a pris la décision de remplacer le terme « Tibet » par « Monde himalayen » et de désigner « Art du Tibet » par la vague terminologie « Art tibétain », ce fut un choc pour les Tibétains de France et du monde entier. Ce changement est non seulement scientifiquement et historiquement inexact, mais il risque également de soutenir le récit colonial chinois sur le Tibet. En tant que musée possédant la plus grande collection d’art asiatique hors d’Asie, ses actions ont un poids considérable, conduisant à l’effacement de la culture et de l’identité tibétaines pour les générations futures.
Contexte historique et importance culturelle
Le Tibet n’est pas simplement un lieu sur une carte géographique. C’est une civilisation qui a prospéré pendant des siècles, riche d’un héritage unique qui date d’avant la création de la République populaire de Chine (RPC). Les arts, les traditions et les pratiques religieuses tibétaines prospèrent depuis des siècles, ancrés dans un contexte culturel unique qui mérite d’être reconnu et préservé. En diluant cette identité et en optant pour le « monde himalayen », le musée Guimet occulte la riche tapisserie de l’histoire tibétaine et contribue à un récit chinois qui cherche depuis longtemps à l’effacer.
Renommer des lieux n’est pas une mince affaire : elle est profondément liée aux dynamiques de pouvoir et à l’histoire coloniale. Le colonialisme européen a cherché à inscrire un ordre et un sens dans les paysages non européens en nommant des lieux. Nommer ou renommer des lieux était fondamental pour étendre le contrôle impérial sur les environnements physiques et humains. L’utilisation de la langue, de l’alphabet et du langage culturel de la puissance coloniale était importante pour exprimer et consolider l’autorité impériale de l’ancienne puissance coloniale, et la Chine perpétue ce principe dans ses colonies comme le Tibet et le Turkestan oriental.
Le changement de nom est une affirmation de l’autorité, qui détruit le lien autochtone avec la terre et la culture. Cela est particulièrement pertinent dans le contexte du Tibet, où de tels efforts de changement de nom font partie d’une stratégie plus vaste visant à effacer l’identité et l’histoire tibétaines. Cet effacement du Tibet est également un effacement et une dilution du riche patrimoine de notre monde qui va au-delà du Tibet.
En outre, le terme « Tibet » évoque également de fortes associations avec le mouvement « Free Tibet », qui a galvanisé l’attention internationale sur la lutte des Tibétains pour la liberté. La reconnaissance du Tibet comme une entité distincte rappelle la domination coloniale, les violations des droits de l’homme et la destruction culturelle perpétrées par la RPC. En essayant d’effacer le terme « Tibet », le gouvernement chinois cherche à étouffer ce récit, détournant l’attention de l’expérience tibétaine plus large au-delà de ce qu’il désigne comme la « région autonome du Tibet », qui englobe uniquement le Tibet central mais pas les deux autres provinces traditionnelles d’Amdo et de Kham.
Cette invisibilisation du Tibet dans une institution culturelle aussi importante que le musée Guimet est profondément alarmante. En s’intéressant à ces arts, les générations futures risquent d’assimiler une compréhension déformée de la culture tibétaine, qui ne reconnaît pas son caractère unique et son importance historique. Cela affecte non seulement les Tibétains, mais prive également le public mondial d’une appréciation plus complète des diverses cultures qui composent notre monde.
En adoptant une terminologie qui diminue l’identité du Tibet, le musée Guimet perpétue l’effacement de la culture tibétaine, favorisant un environnement dans lequel prospèrent les récits coloniaux. Cette décision pourrait influencer d’autres institutions et chercheurs, conduisant à une normalisation plus large d’une vision déformée de l’identité tibétaine qui ignore ses complexités et ses racines historiques.
Je crois que la capacité de nommer sa propre culture et son propre patrimoine est essentielle à l’autodétermination. Le peuple tibétain a le droit de définir son identité, son histoire et sa culture, sans aucune manipulation extérieure ni effacement. La décision du Musée Guimet de dépouiller le Tibet de son nom n’est pas simplement un choix institutionnel ; c’est un déni de ce droit fondamental.
Pour défendre ce changement incompréhensible, le musée Guimet justifie sa décision par sa volonté de rendre les collections « plus lisibles et compréhensibles pour les non-spécialistes ». Cependant, simplifier notre histoire ne rend pas justice à sa richesse. L’éducation et la sensibilisation du public doivent passer par une présentation authentique, respectueuse de la complexité de nos cultures plutôt que de les diluer. La beauté de l’histoire humaine et de l’Humanité réside dans sa complexité et sa diversité. Le musée doit présenter l’Histoire telle qu’elle est et non la réécrire !
Au vu de ces préoccupations, il est impératif que le monde tibétain, le milieu des études tibétaines et les mouvements anticoloniaux s’unissent et fassent pression sur le musée Guimet pour redonner au « Tibet » sa juste place dans ses expositions et ses communications. Nous devons plaider pour la reconnaissance du Tibet comme une entité culturelle et historique distincte, en veillant à ce que les générations futures n’héritent pas d’une compréhension diluée de son riche patrimoine.
Il ne s’agit pas simplement d’une question de terminologie, mais d’une question de justice pour une culture qui a subi plus de sept décennies d’oppression. Le musée Guimet a l’occasion de s’opposer aux récits coloniaux et d’affirmer son engagement en faveur d’une représentation authentique. En restaurant le « Tibet » dans ses expositions, il peut honorer la résilience du peuple tibétain et préserver son identité pour les générations à venir.
La décision de remplacer « Tibet » par « Monde himalayen » est une décision dangereuse et insidieuse qui perpétue les injustices historiques. Il est de notre responsabilité collective de remettre en question ce discours et de veiller à ce que les voix du peuple tibétain soient entendues, reconnues et célébrées. Ensemble, nous pouvons contribuer à préserver le riche patrimoine du Tibet et faire preuve de solidarité contre l’effacement culturel.
La lutte pour restaurer le nom « Tibet » va au-delà d’une simple question de terminologie. C’est une question de justice, d’honneur et de respect pour un peuple, son histoire, sa civilisation et son droit à l’autodétermination. En tant que communauté mondiale, nous avons la responsabilité de nous opposer à l’effacement culturel et de célébrer la richesse de la diversité qui enrichit notre humanité.
L’auteur est un ancien rédacteur du Bulletin tibétain et membre du conseil d’administration de SFT France et du Réseau international du Tibet. Il vit à Paris, en France.
Note – L’article a déjà été publiédans un média en ligne français.
Octobre 2024
Cinéma. Richard Gere accueilli à Zurich par des centaines de fans. MERCI RICHARD
CINÉMA. RICHARD GERE ACCUEILLI À ZURICH PAR DES CENTAINES DE FANS
Richard Gere est venu mardi soir à Zurich pour présenter le film documentaire « Wisdom of Paradise » qu’il a co-produit. Des centaines de fans se sont pressés pour le voir déambuler sur le tapis vert du Festival du film de Zurich (ZFF).
Octobre 2024
Mme Jacqueline Eustache-Brinio, présidente du groupe Tibet au Sénat, a écrit que le nom « Tibet » soit rétabli dans tous les documents et communications officiels de tous les établissements sous la tutelle du ministère.
Paris 03/10/2024 : Dans une question écrite adressée à la ministre française de la Culture Mme Rachida Dati, la sénatrice et présidente du groupe Tibet au Sénat Mme Jacqueline Eustache-Brinio a écrit que le nom « Tibet » soit rétabli dans tous les documents et communications officiels de tous les établissements sous la tutelle du ministère.
Entre-temps, la sénatrice Eustache-Brinio a également écrit aux musées du quai Branly et Guimet pour déplorer leurs récents changements et l’utilisation de « Xizang » ou « Monde himalayen » dans leurs documents officiels et dans leur communication au public.
Cette réécriture de l’histoire tibétaine, dénoncée dans un article récemment publié dans une tribune de 27 tibétains-experts du quotidien français Le Monde, « porte gravement atteinte à l’identité culturelle du Tibet et contribue activement à la légitimation, par les musées sous tutelle du ministère de la Culture, d’un récit erroné prôné par la République populaire de Chine. Le Tibet, ce pays ancestral annexé en 1950, avec sa langue, sa religion et sa culture propres, ne doit pas disparaître de l’histoire sous quelque pression que ce soit. La France et ses musées se doivent de prendre en compte les faits historiques et de ne pas se soumettre à des diktats idéologiques », écrit la sénatrice française.
Elle juge inacceptable « de céder à la pression chinoise, notamment dans le domaine culturel, qui doit se prémunir de toute influence étrangère, afin de transmettre au public la réalité de l’histoire tout en préservant toutes les cultures. Céder à la pression politique dans le domaine de la culture et des arts ouvre la porte à de graves dérives autoritaires et partisanes, dont nous devons impérativement nous protéger », déplore la sénatrice française.
Paris 03/10/2024 : In a written question addressed to the French Culture Minister Mrs. Rachida Dati, Senator and President of the Tibet Group at the Senate Mrs. Jacqueline Eustache-Brinio wrote that the name “Tibet” be reinstated in all official documents and communications from all establishments under the supervision of the Ministry.
Meanwhile Senator Eustache-Brinio, also wrote to the Quai Branly & Guimet Museums deploring their recent changes and the use of either “Xizang” or “Himalayan World” in their official documents and in their communication with the public.
This rewriting of Tibetan history, denounced in an article recently published in an op-ed by 27 Tibet-experts in the French daily, Le Monde, “seriously undermines Tibet’s cultural identity and actively contributes to the legitimization, by museums under the supervision of the Ministry of Culture, of an erroneous narrative advocated by the People’s Republic of China. Tibet, this ancestral country annexed in 1950, with its own language, religion and culture, must not disappear from history under any pressure whatsoever. France and its museums owe it to themselves to take historical facts into account and not to submit to ideological diktats”, wrote the French Senator.
She considers it unacceptable “to cave in to Chinese pressure, particularly in the cultural field, which must guard against any foreign influence, in order to convey to the public the reality of history while preserving all cultures. Giving in to political pressure in the field of culture and the arts opens the door to serious authoritarian and partisan excesses, from which we must imperatively protect ourselves,” deplored the French Senator.
Octobre 2024
Toutes nos félicitations au nouveau bureau du Tibetan Youth Congress France récemment élu
DHARAMSHALA, 3 octobre : Dans une nouvelle tentative visant à saper la culture et l’éducation religieuse tibétaines, les autorités chinoises auraient forcé plus de 200 élèves tibétains d’une école monastique tibétaine précédemment fermée, l’école monastique de Lhamo Kirti dans le comté de Dzoge, à intégrer un internat géré par l’État, a rapporté Radio Free Asia .
La répression a commencé en mai, lorsque les autorités ont interdit la réouverture de l’école du monastère de Kirti. En juillet , elles avaient forcé les parents de plus de 300 élèves, âgés de 6 à 14 ans, à signer des documents confirmant l’inscription de leurs enfants dans ces établissements publics. Au total, près de 500 élèves ont été concernés. Mercredi, 200 autres élèves, âgés de 15 à 18 ans, ont été inscrits de force dans ces internats publics.
La fermeture des écoles des monastères et l’inscription forcée des élèves tibétains dans des internats gérés par la Chine sont perçues par beaucoup comme une tentative du gouvernement chinois de saper les fondements de l’héritage culturel tibétain. Les écoles publiques mettent l’accent sur le mandarin et l’éducation patriotique tout en diminuant le rôle de la langue tibétaine et du bouddhisme, qui font partie intégrante de l’identité tibétaine.
Selon les experts, cette décision fait partie d’un effort plus vaste de Pékin visant à assimiler la jeunesse tibétaine à travers un système éducatif hautement contrôlé, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’impact sur la langue, la culture et l’identité religieuse tibétaines.
Fondée en 1986, l’école du monastère de Lhamo Kirti offrait initialement des cours aux moines du monastère. En 1993, une école distincte appelée École de culture tibétaine Taktsang Lhamo a été créée. Cependant, elle a dû faire face à l’ingérence du gouvernement chinois, qui a intensifié les restrictions sur l’étude de la langue tibétaine et de la philosophie bouddhiste, ce qui a finalement conduit à sa fermeture. L’école primaire du monastère a ensuite rouvert pour accueillir les moines novices de moins de 18 ans.
Le 6 février 2023, des experts de l’ONU ont alerté sur le fait qu’environ un million d’enfants tibétains étaient touchés par les politiques du gouvernement chinois visant à assimiler le peuple tibétain sur le plan culturel, religieux et linguistique par le biais du système des pensionnats. Selon des experts indépendants, ces écoles offrent un contenu éducatif et un environnement centrés sur la culture Han.
Les experts se sont également inquiétés de l’augmentation substantielle du nombre d’internats en activité dans et hors de la soi-disant région autonome du Tibet, ainsi que du nombre d’enfants tibétains qui y vivent. Le pourcentage d’élèves dans des internats en Chine est supérieur à 20 pour cent, mais les experts ont déclaré que, selon les informations qu’ils ont reçues, la grande majorité des enfants tibétains, environ un million, sont placés de force dans ces institutions.
Octobre 2024
Des alpinistes indiens donnent le nom du 6e Dalaï Lama à un sommet revendiqué par la Chine
DES ALPINISTES INDIENS DONNENT LE NOM DU DALAÏ LAMA À UN SOMMET REVENDIQUÉ PAR LA CHINE
Cet acte est un geste symbolique de la résistance tibétaine à Pékin, affirment les universitaires.
Une équipe d’alpinistes de l’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, a escaladé une montagne de 6 400 mètres (21 000 pieds) jusqu’alors inexplorée, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire, et l’a nommée d’après un défunt chef spirituel tibétain.
L’expédition de 15 membres, dirigée par le colonel Ranveer Singh Jamwal de l’ Institut national d’alpinisme et de sports d’aventure , a atteint avec succès le sommet de la chaîne de montagnes de Gorichen, près de la ville de Tawang, le 21 septembre, après avoir quitté la base de l’institut à Dirang deux semaines plus tôt.
Après avoir escaladé la montagne, l’équipe l’a nommée pic Tsangyang Gyatso, en l’honneur du 6e Dalaï Lama, ou chef spirituel et temporel bouddhiste du Tibet, né à Tawang en 1683. Il est décédé en 1706 à l’âge de 23 ans.
Cet acte symbolise également la résistance tibétaine à la domination chinoise et à la pratique de Pékin consistant à attribuer des noms chinois à des lieux au Tibet et dans le nord-est de l’Inde, ont déclaré des universitaires.
« La Chine a renommé des endroits de l’Arunachal Pradesh avec des noms [chinois], ce qui a conduit à des appels en Inde pour des actions similaires », a déclaré Kalpit Mankikar, un chercheur dont le travail se concentre sur la Chine à l’Observer Research Foundation à New Delhi, en Inde.
C’était la quatrième fois depuis 2017 que la Chine attribuait des noms de lieux à des zones géographiques situées dans ce qu’elle appelle « Zangnan », ou sud du Tibet, sur son territoire.
Le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, a abordé la question en déclarant : « Changer le nom de la maison de quelqu’un d’autre ne la rend pas vôtre. »
Dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X , le ministre en chef de l’Arunachal Pradesh, Pema Khandu, a qualifié l’ascension et la dénomination du sommet par l’expédition d’« exploit révolutionnaire [qui] met en valeur l’esprit d’aventure, reliant cette terre reculée au monde ».
« Cela ouvre également de nouveaux horizons pour le tourisme d’aventure et l’exploration dans l’Arunachal Pradesh », a-t-il écrit.
Nyenthar, professeur de langue et littérature tibétaines à l’Institut Dalaï Lama pour l’enseignement supérieur à Bangalore, en Inde, a déclaré que ce geste honore les profondes racines historiques, religieuses et culturelles du peuple de Tawang, tout en stimulant potentiellement le tourisme.
Il a toutefois reconnu que les tensions frontalières actuelles entre l’Inde et la Chine pourraient donner lieu à des interprétations différentes, étant donné que la Chine rebaptise certains lieux de la région.
Interrogé sur le nom du sommet lors d’une conférence de presse régulière à Pékin le 26 septembre, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’affaire.
Mais il a poursuivi en affirmant que le « Zangnan » faisait partie de la Chine et a déclaré qu’il était « illégal et nul et non avenu pour l’Inde de créer le soi-disant « Arunachal Pradesh » sur le territoire chinois ».
Jigmey Choenyi, président de l’Association des minorités du Parti Bharatiya Janata du district de Lumlha à Tawang, a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de craindre que Pékin s’oppose ou interfère dans la nomination du sommet.
« Tawang fait partie de l’Inde, et le pic est situé bien à l’intérieur du territoire indien, pas en Chine ou, pour être plus précis, au Tibet », a-t-il déclaré.
Traduit par Tenzin Dickyi pour RFA Tibetan. Édité par Tenzin Pema, Roseanne Gerin et Joshua Lipes.
Octobre 2024
中国帝国主义入侵法国 / L’impérialisme chinois envahit la France
L’impérialisme chinois envahit la France par Sanjay Jia
Les actions folles de l’impérialisme chinois dans le monde ont reçu une grande attention de la part des pays du monde entier. Les pays ont réévalué leur politique à l’égard de la Chine et pris activement des mesures pour lutter contre l’invasion de l’impérialisme chinois, y compris l’invasion de l’impérialisme politique et de l’impérialisme culturel. Cependant, le gouvernement chinois a Le pouvoir de l’État, l’argent généreux des contribuables à travers le pays, a pénétré dans les pays du monde libre dans toutes les directions, et les démocraties libérales sont dans une situation où elles ne peuvent pas s’en prémunir. La récente révélation par le journal français Le Monde de l’infiltration de deux musées nationaux en France par l’impérialisme chinois en est un exemple. Peu de temps après l’incident, le Sikyong de l’Administration centrale tibétaine (gouvernement tibétain en exil) a immédiatement envoyé une lettre au ministre français de la Culture, au ministre des Affaires étrangères, au maire de Paris et au directeur du musée. Les Tibétains exilés en France ont pris des mesures décisives et organisé des manifestations à grande échelle, soutenues par de nombreuses personnes, notamment des tibétologues et des experts en anthropologie français.
Dès la fin août de cette année, les journaux français Le Monde et Le Figaro révélaient successivement que, sous la pression du PCC, le Musée français du quai Branly avait modifié l’identification de l’origine des reliques culturelles impliquant le Tibet en RÉGION AUTONOME DE XIZANG, CHINE. Le Musée Guimet a changé l’étiquette des reliques culturelles tibétaines en « Monde himalayen ».
Ce qu’il faut souligner ici, c’est que le musée Branly et le musée Guimet en France sont tous deux des musées nationaux. Afin de répondre à la politique d’éradication de la culture et de la race tibétaines de l’impérialisme chinois, il a donné le feu vert à l’impérialisme culturel chinois et a permis à l’impérialisme chinois d’entrer directement dans le célèbre Musée national de France. La communauté tibétaine en exil a été choquée par cela et a pris des mesures. L’action a envoyé des lettres aux départements français concernés et a lancé des protestations à grande échelle. Au moment de la rédaction de cet article, six organisations tibétaines en France ont publié une déclaration publique affirmant qu’après une réunion entre les représentants tibétains et le responsable des affaires internationales du musée Branly le 26, le musée a reconnu son erreur, s’est profondément excusé et a promis de le faire dans les plus brefs délais. Changer le logo et s’efforcer de présenter un Tibet clair et correct aux visiteurs dans un délai de trois semaines. Selon le journal français « Le Monde », le Musée Branly »a reconnu dans un email au « Monde » qu’il y avait eu des pratiques inappropriées ».
Le Musée Guimet n’a pas encore donné de réponse claire aux demandes du peuple tibétain. C’est pourquoi les Tibétains exilés en France ont annoncé qu’ils continueraient à protester jusqu’à ce que l’erreur soit corrigée et que le nom soit changé en TIBET. Les Tibétains disent
Peu de temps après la révélation de l’incident du musée de Paris, l’administration centrale tibétaine Sikyong Penpa Tsering de Dharamsala, en Inde, a envoyé une lettre à deux musées de Paris, en France, le 14 septembre, demandant que le nom « xizang » soit utilisé dans le catalogue des œuvres culturelles tibétaines. reliques. Au lieu de « Tibet », j’exprime ma profonde inquiétude et ma déception d’accepter la fausse propagande du gouvernement chinois.
La lettre a été remise par l’intermédiaire du bureau de l’Administration centrale tibétaine à Bruxelles à un certain nombre de personnalités influentes, dont le ministre français de la Culture, des Affaires étrangères et le maire de Paris, ainsi qu’aux directeurs de deux musées et aux membres du parti pro-Tibet du Sénat français. membre du groupe.
Sikyong Penpa Tsering écrit dans la lettre : « Lorsque j’ai appris que deux musées célèbres de Paris, en France, le musée du quai Branly et le musée Guimet, faisaient partie du projet d’échange culturel France-Chine, dans son catalogue de reliques culturelles tibétaines, « Xizang » ou « Himalayan World » sont utilisés à la place du mot « Tibet » largement utilisé en français. Ce comportement consistant à répondre aux souhaits du gouvernement de la République populaire de Chine est profondément regrettable et doit être corrigé. »
Sikyong a également écrit : « Il est particulièrement décourageant que la France, un pays qui chérit la liberté, l’égalité et la fraternité, puisse voir ses institutions culturelles conspirer avec le gouvernement chinois pour effacer l’identité du peuple tibétain. Une telle violation des normes linguistiques du peuple tibétain. et ce mépris total des aspirations crée un dangereux précédent pour les démocraties du monde entier. »
Le Sikyong a conclu en déclarant : « Au vu de la situation actuelle, j’exhorte fortement les deux musées ci-dessus à reconsidérer leurs positions et à fournir une description précise du titre du Tibet basée sur les faits historiques, le droit international et les souhaits du peuple tibétain. »
La falsification du TIBET pour XIZANG peut-elle maintenir la soi-disant « souveraineté » ?
La Chine a mauvaise conscience après avoir envahi et occupé illégalement le Tibet, et prétend avoir la souveraineté sur le Tibet depuis plus de 70 ans. Une agence spécialisée composée de milliers de personnes a été créée à cet effet et a fabriqué d’innombrables mensonges. Cependant, les faits sont après tout des faits et les peuples du monde ne seront pas trompés éternellement. Alors que des experts, y compris des universitaires chinois, dénonçaient un à un les mensonges fabriqués par le gouvernement chinois, le gouvernement chinois et ses robots fabriquants sont devenus confus. Le mot anglais falsifié TIBET est remplacé par le chinois pinyin XIZANG, et la communauté internationale est invitée à donner suite. En fait, le Tibet souffre de la persécution de l’impérialisme politique et de l’impérialisme culturel de la Chine. Par exemple, la falsification des noms de lieux, la modification secrète des concepts, la déformation de l’histoire, l’émigration vers le chinois, l’interdiction de la promotion des langues parlées et écrites, etc. banal. Aujourd’hui, l’impérialisme chinois a commencé à tendre ses mains sales vers le monde libre.
Depuis la mi-2023, le gouvernement chinois a falsifié le pinyin du Tibet dans les documents officiels sous le nom de XIZANG. À l’occasion du soi-disant « 7e Symposium international de tibétologie de Pékin » qui s’est tenu à Pékin en août 2023, le compte public WeChat « United Front News » du Département de travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois a publié un article « La traduction anglaise de ‘Tibet’ est-elle le Tibet ? ? Par conséquent, cette question qui ne pose pas de problème a commencé à être discutée lors du séminaire de Pékin. Après plusieurs mois de préparation, le gouvernement chinois a publiquement inscrit le Tibet au « 3ème Chine-Tibet ». Forum de coopération internationale « Rim of the Himalayas » en octobre 2023. Falsification particulière de XIZANG. En août 2023, le compte public WeChat « United Front News » du Bureau de propagande du Département de travail du Front uni du Comité central du PCC a cité Wang Linping, un professeur à l’École de marxisme de l’Université d’ingénierie de Harbin, affirmant que le « Tibet » a sérieusement induit la communauté internationale en erreur dans sa compréhension correcte de l’étendue géographique du Tibet, l’utilisation du pinyin chinois « Xizang » au lieu de « Tibet » peut éliminer le problème. pièges conceptuels de l’Occident et des forces séparatistes dans le discours sur le Tibet, et établir la position dominante de la Chine dans le système de discours international sur le Tibet.
Il a été rapporté le 15 octobre que la plateforme chinoise de commerce électronique mobile « Weidian » a publié le 11 un avis exigeant que tous les commerçants de la plateforme changent la traduction anglaise de « Tibet » en « Xizang ». Ceux qui ne s’y conforment pas devront le faire. leurs produits retirés des rayons.
En novembre 2023, lorsque le Bureau d’information du Conseil d’État chinois a publié le livre blanc « La pratique et les réalisations historiques de la stratégie de gouvernement du Parti pour le Tibet dans la nouvelle ère », il a utilisé Xizang pour établir l’autorité de son titre officiel.
Plus tard, le gouvernement chinois a utilisé la version falsifiée de XIZANG dans ses documents officiels. Cependant, la communauté internationale n’a pas donné suite à cela. Le gouvernement chinois avait mauvaise conscience et ne s’amusait pas. Il a incité le chauvinisme Han partout à montrer que « . La souveraineté du Tibet appartient à la Chine. » « , « reflètent politiquement la souveraineté de la Chine sur le Tibet », et en même temps a commencé à la promouvoir secrètement au sein de la communauté internationale. Bien sûr, l’approche constante du gouvernement chinois est de menacer + de tromper.
L’objectif du gouvernement chinois en altérant le TIBET sous le nom de XIZANG est très clair, comme l’ont dit les experts, « pour refléter la souveraineté de la Chine sur le Tibet ». En conséquence, le gouvernement chinois et les experts ont reconnu un fait historique : la Chine n’a aucune souveraineté sur le Tibet. Parce que la souveraineté d’un pays sur un certain lieu doit altérer les noms de lieux de la région qui sont vieux de plusieurs centaines d’années afin de refléter sa « souveraineté », ce qui prouve simplement qu’il n’a aucune souveraineté. Cela montre non seulement à quel point la légitimité de sa souveraineté est absurde, mais aussi comment cette façon d’affirmer sa souveraineté ne peut-elle pas être une grande plaisanterie ? L’impérialisme chinois envahit la France
Les incidents survenus dans deux musées de Paris, en France, ont prouvé que les griffes de l’impérialisme chinois se sont étendues au monde libre. L’impérialisme culturel a pris la tête, suivi par l’impérialisme politique, et la première étape s’est avérée être la France.
Le Monde a déclaré : « Les institutions [en France] veulent conserver à tout prix l’accès aux domaines de recherche, aux sources et aux archives chinoises, ainsi que bénéficier du soutien financier du régime chinois et des prêts des collections des musées. Nous répondons donc à ce pouvoir ».
Par ailleurs, selon France Radio, « le directeur du musée Guimet a fermement réfuté les accusations des tibétologues dans un mail envoyé au Monde, affirmant que le changement de nom de « Népal-Tibet » en « Monde himalayen » était destiné aux « non-professionnels ». » Plus facile à lire et à comprendre. » et a déclaré : » Certaines personnes considèrent cela comme une grande conspiration, ce qui est absurde ! « »
On a beau chipoter, la vérité éclate petit à petit. « Le Monde souligne que le musée Guimet a changé le nom de « Népal-Tibet » en « Monde himalayen » au moment où la Chine et la France commémoraient le 60e anniversaire de la reconnaissance de la Chine communiste par le général de Gaulle et où le président Xi Jinping était également en visite à Paris. , On soupçonne donc que la direction du musée Guimet est de connivence avec le régime chinois.
Selon des informations complémentaires de RFI, « Le Monde a obtenu des informations de sources fiables (dont l’anonymat doit être protégé) selon lesquelles, avant la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, le musée Guimet semble souffrir d’un déficit soutenu. pression de la Chine. » Finalement, il a déclaré : « Maintenant, le responsable de Jimei semble marcher sur de la glace lorsqu’il s’agit de la Chine. »
« Le Tibet devrait-il s’écrire Tibet ou Xizang ? » L’article « Deux grands musées nationaux français sont soupçonnés de collusion avec la Chine » soulignait : Le 31 août de cette année, un article de forum rédigé conjointement par de célèbres tibétologues et sinologues français a été publié. Dans cet article, d’éminents tibétologues et sinologues français affirment que. les deux grands musées nationaux français, le musée Branly et le musée Guimet à Paris, ont « baissé la tête » devant les « exigences » de Pékin concernant l’exposition de l’art tibétain.
Il va sans dire que cette « demande » n’est pas une « demande » ordinaire. C’est un microcosme de l’invasion de la France par l’impérialisme chinois. C’est aussi un cas où l’impérialisme chinois kidnappe la France comme complice pour détruire la culture et l’histoire tibétaines et éliminer le Tibet. Nation tibétaine, sans compter que ce n’est pas une immense honte pour la France libre et démocratique !
30/09/2024
Carte du Tibet
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