29 Mars 2015
Arrestation de 7 moines du monastère de Tsenden
Sept moines tibétains ont été arrêtés dans le Comté de Sog, le 14 mars 2015 alors que la police s’en prenait au monastère de Tsenden.
Les moines arrêtés se nomment Namgyal Tsultrim, Lodoe Tenzin, Tsultrim Gojhay, Tsultrim Namgyal, Thabkhay Lhundup, Jigme Tsultrim, et Jigme Drakpa.
La police n’a pas donné de raisons précises à leur arrestation.
Plus de 50 caméras de vidéosurveillance sont installées dans les locaux du monastère afin de contrôler les mouvements et les activités des moines de ce monastère.
Namgyal Tsultrim avait déjà été détenu pendant sept jours en 2011 pour des contacts présumés avec les "forces séparatistes exilées". Il avait été à nouveau arrêté le 6 octobre 2012, et détenu pendant près de cinq mois dans le Comté de Nagchu et pendant 3 mois 11 jours dans un centre de détention à Toelung, près de Lhassa.
Les moines doivent vivre dans la peur constante, subissant surveillance et contrôles extrêmes. Avec des caméras partout dans le campus du monastère, les moines sont soumis à un harcèlement constant, même la nuit quand ils se déplacent pour utiliser les toilettes.
Les autorités chinoises interdisent aux Tibétains de moins de 18 ans de s’inscrire au monastère. La répression du gouvernement chinois sur les sites de réseaux sociaux et les applications de micro-messages s’est intensifiée dans la région depuis début mars 2015.
Sources: Phayul, 18 mars 2015 et tibet-info.net
23 Mars 2015
Discours de Monsieur Robert BADINTER, Ancien Ministre de la Justice Lors du RASSEMBLEMENT EUROPEEN POUR LE TIBET à PARIS le 14 mars 2015.
" Mes chers amis, je m’interrogeais sur ce qu’à PARIS , vous rassemblés, Français, Tibétains, Citoyens d’autres Nations, je pourrai vous faire entendre et j’ai délibérément décidé parce que nous sommes ici à Paris, dans cette ville qui a vu naître la Déclaration des Droits de l’Homme, j’ai voulu précisément rappeler l’Esprit de tant d’années et de décennies d’entretiens et de discussions avec Sa Sainteté le Dalai Lama de façon à ce qu’il soit à cet instant et par ma voix présent parmi nous et avec nous.
Le message que le Dalai Lama Tenzin Gyatso a toujours enseigné, et j’en suis le témoin est un message de spiritualité et d’humanité dans un monde qui est marqué par le matérialisme quand ce n’est pas par la cupidité et par la cruauté quand ce n’est pas la barbarie.
Par ce qu’à l’orée de sa vie, le Dalai Lama a vu son pays le Tibet, envahi et écrasé par une puissance étrangère il est devenu, au delà de la cause des Tibétains qui nous est si chère, un messager de la paix universelle, cette condition première qui fait le bonheur des peuples.
L’humanité pour le Dalai Lama, elle s’exprime dans le respect constant de la dignité et des droits de l’autre de nos frères humains. Pour Tenzin Gyatso, les Droits de l’Homme sont la charte politique de l’humanité toute entière. Ils sont les droits de TOUS les êtres humains PARTOUT dans le monde, ces droits précieux et fragiles, comme nous le rappelle l’Histoire, ils ne se conçoivent, dans son message, qu’universels et indivisibles. Car, que seraient les Droits de l’Homme s’ils n’appartenaient qu’aux sociétés riches et développées alors que des milliards d’êtres humains vivent dans la misère, la maladie, l’ignorance ?
Et où… auprès de qui…l’être humain accablé trouvera-t-il refuge ou secours sinon dans la solidarité de ses frères et sœurs ?
Ce message qui inspire l’enseignement et la vie du Dalai Lama, il prend toute sa dimension par la spiritualité. Face à la violence dans le monde, le Dalai Lama a toujours opposé les seules forces qui vaillent : celle de l’Esprit et celle de la justice.
Si le Dalai Lama, incarnation en exil d’une nation occupée et opprimée a maintenu haut et fort les droits du peuple tibétain, c’est parce qu’il a choisi de faire de la non-violence une arme spirituelle a nulle autre pareille.
Oui, nous croyons comme le Dalai Lama qu’une cause juste doit pour l’emporter faire appel inlassablement à la conscience humaine parade à la violence mortelle.
A cet égard le Dalai Lama s’inscrit directement dans la filiation de Gandhi.
Je me souviens, il y a quelques années de cela, que les dirigeants chinois exaspérés par sa force tranquille, ont dénoncé le Dalai Lama comme « un loup caché sous la robe d’un moine ». C’est d’ailleurs le terme de « simple moine » qu’utilisait le Dalai Lama, lui-même pour se qualifier au moment où il recevait à Oslo le Prix Nobel de la Paix !
Et si pour ceux qui connaissent le Dalai Lama, nous voyons bien la robe, nous ne distinguons pas les traits du loup….et disons le simplement, les dirigeants chinois nous paraissent peu qualifiés pour jouer le rôle du Petit Chaperon Rouge !
La vérité est plus sage : Le Dalai Lama Tenzin Gyatso est un HOMME DE PAIX !
Il sait que la résistance spirituelle d’un peuple opprimé à travers le temps, à travers les épreuves, finit toujours par remporter la victoire.
Le Dalai Lama croit à la force du Droit ; et parce que la cause des Tibétains nous le savons comme lui est juste, elle finira par triompher de ses oppresseurs.
Ce qu’il demande pour le peuple Tibétain, (il ne demande même pas l’indépendance parfois je le regrette) il ne demande pour le Tibet que :
- La sauvegarde de son identité culturelle si importante dans le concert des civilisations et le respect des droits fondamentaux de tous et donc des Tibétains.
-Mettre un terme à un régime d’oppression et à un génocide culturel
-Instaurer un régime d’auto- gouvernement et construire un état de droits au Tibet.
Il n’y a rien là qui ne menace l’intégrité de la République Chinoise ni sa souveraineté internationale !
Aussi mes amis, nous continuerons inlassablement à soutenir par les voies du Droit et la force spirituelle de la justice, tous ensemble, sans violence ni provocation, mais avec résolution et constance, la juste cause des Tibétains."
23 Mars 2015
Des groupes taiwanais rencontrent le Dalai Lama
DHARAMSHALA, 19 mars : un groupe de représentants religieux taiwanais a demandé au chef spirituel tibétain Sa Sainteté le Dalai Lama de venir à Taiwan, où sa dernière visite datait de 2009 pour prier pour les victimes du typon Morakot. Lundi, ici à sa résidence, le groupe a remis au leader tibétain une invitation conjointe de 15 organisations taiwanaises.
Le leader tibétain, qui va avoir 80 ans, a dit qu’il serait "extrêmement heureux" de se rendre dans l’Etat insulaire pour rencontrer ses amis taiwanais de longue date. Selon CNA, il a dit "la visite est possible, mais je n’en suis pas sûr". Tsai Huang-liang, législateur du Parti Démocratique Progressiste (DPP), a demandé mardi au Premier ministre taiwanais Mao Chi-kuo pendant une session de questions-réponses à la législature suprême (Legislative Yuan) à Taipei si le gouvernement délivrerait un visa au leader tibétain. Le Premier ministre Mao Chi-kuo a dit qu’il prendrait en compte les "bénéfices de la nation dans leur ensemble" pour décider d’autoriser le leader tibétain à se rendre à Taiwan. "Le gouvernement traiterait la question selon le principe de l’assurance que la visite est en accord avec les bienfaits des taiwanais, et selon les règles, au moment et de manière acceptable pour les deux parties" a dit Mao. "Qui sont les deux parties ? Taiwan et la Chine ?" a demandé Tsai, à qui Mao a dit qu’il s’agissait de Taiwan et du demandeur.
Tsai a demandé des explications sur le fait que le gouvernement ne pouvait pas décider d’accueillir le chef spirituel alors qu’il avait déjà dit qu’il serait heureux de venir. "Ce serait un plus pour Taiwan, car sa visite symboliserait la bonté, la lumière, la liberté et les droits de l’homme ; quel dommage cela pourrait-il causer à Taiwan ? Ce n’est pas comme s’il amenait des armes et des canons" a dit Tsai.
Tsai a accusé le gouvernement de céder à la pression chinoise et de rechercher l’approbation de Pékin pour la visite du Dalai Lama, une accusation que Mao a réfutée.
Le chef spirituel tibétain est venu à Taiwan en 1997, 2001, et 2009. Le visa lui a été refusé en 2012. Le leader tibétain maintient que ses visites ne devraient pas compromettre les liens entre le pays qu’il visite et Pékin. "Dans tous les cas, Taiwan devrait avoir des liens très étroits et uniques avec la Chine, mais en même temps Taiwan aussi devrait jouir de la démocratie et de la prospérité" a t’il dit en 2009 pendant une visite à Taiwan. (tibetan.fr)
23 Mars 2015
Un moine de Kirti arrêté après une manifestation individuelle
DHARAMSHALA 18 mars : un moine tibétain a été arrêté mardi à Ngaba après une manifestation individuelle appelant à la "liberté au Tibet" et à la "longue vie au Dalai Lama".
Kanyak Tsering, un moine tibétain du monastère de Kirti installé ici, a identifié le moine comme étant Lobsang Kalsang, âgé de 19 ans. Lobsang tenait un portait du leader tibétain Sa Sainteté le Dalai Lama et a jeté en l’air des drapeaux de prière en papier pendant qu’il marchait dans la rue principale. La police chinoise qui patrouillait l’a immédiatement maîtrisé avant de l’emmener. On ne sait pas où Lobsang est actuellement détenu.
Lobsang est l’un des trois enfants de Tsering et Dechen, habitants de Chuglay Gapma au village de Cha, comté de Ngaba. Lobsang était au monastère de Kirti à Ngaba depuis son enfance. Il est le second moine du monastère de Kirti à manifester individuellement ce mois-ci. Gendun Phuntsok, 18ans, a manifesté dans la rue principale de la ville de Ngaba le 8 mars, en tenant un grand portrait du leader tibétain en exil le Dalai Lama orné d’une écharpe traditionnelle jaune. Il a crié en marchant "laissez le Dalai Lama revenir au Tibet". Tous deux venaient du même village. (tibetan.fr)
23 Mars 2015
Les prévisions de PIB du Tibet maintenues au-dessus de la normale afin de poursuivre l’immigrations chinoise ?
TibetanReview.net,16 mars 2015 – Alors que la plus grande partie de la République populaire de Chine (RPC), dont la Chine elle-même, s’est établie à une nouvelle prévision de croissance annuelle "normale" à un chiffre, en fait 7% cette année, la Région Autonome du Tibet (RAT) continuera à connaître une croissance de 12% cette année encore, dit le site de presse chinois sur le Tibet eng.tibet.cn le 14 mars. Ceci en dépit du fait que la capacité de la RAT à générer ses propres revenus demeure à un niveau abyssal.
Le rapport note que la croissance économique est largement dépendante du soutien financier du gouvernement central chinois et de l’aide du reste de la RPC, et cela continuera. Mais un tel soutien est vu comme destiné à stimuler l’immigration d’encore plus de travailleurs et colons chinois, avec pour conséquences la marginalisation des résidents tibétains et de leur identité ethnique et culturelle.
Le rapport dit qu’en 2014, les investissements du gouvernement central chinois, des entreprises d’Etat et du secteur privé ont été respectivement de 35.3 milliards, 10 milliards et 30 milliards de yuans. Il ajoute que la combinaison des trois a représenté 81% du PIB de la RAT en 2014. Au cours de cette année, la dernière des 12 plans quinquennaux de la RPC, les investissements en actifs immobilisés en RAT dépasseront les 130 milliards de yuans, 20% en glissement annuel, couvrant un large éventail de projets d’infrastructures comprenant des rénovations de lignes de chemin de fer, de routes et d’aéroports. La région n’aura aucun problème pour atteindre son objectif de 12% de croissance en raison de l’investissement du gouvernement central chinois, du soutien national et d’une forte dynamique pour l’auto-développement.
Le rapport a cité des experts disant que le gouvernement de la RAT devrait réduire sa dépendance aux investissements tout en suggérant toutefois qu’il tire avantage de la politique du gouvernement central pour développer les industries de la région et atteindre un développement durable. Il note que la RAT est restée la seule province de la RPC dont le PIB n’a pas dépassé la barre des 100 milliards (il devait être de 92.5 milliards de yuans en 2014, en hausse de 12% par rapport à 2013), alors que le revenu par habitant des citadins de la région l’an dernier était de 22,026 yuans, seulement 76% de la moyenne de RPC. Il ajoute que presque un cinquième de la population de la région vit toujours sous le seuil de pauvreté chinois. (tibetan.fr)
16 Mars 2015
Une ancienne nonne réfugiée en Belgique raconte la «torture» des prisons chinoises
Nonne au Tibet, Gyaltsen Drolkar a passé douze ans dans une prison chinoise où elle raconte avoir été torturée sans merci. Après sa libération, elle a fui au Népal, à pied, avant de se réfugier en Belgique où elle vit aujourd’hui.
Cette ancienne religieuse était venue samedi à Paris pour défiler avec des milliers d’autres manifestants à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement manqué de 1959 contre la Chine, qui a forcé le Dalaï Lama à l’exil.
Le régime communiste chinois est accusé de réprimer implacablement la religion, la culture et la langue tibétaines, provoquant une vague sans précédent d’immolations par le feu. Des accusations rejetées par Pékin qui assure avoir apporté prospérité et meilleures conditions de vie dans une région paupérisée.
«Cela fait maintenant un certain temps que j’ai été libérée, et j’ai la chance de vivre en Occident. Mais il me reste des séquelles physiques», a expliqué Gyaltsen Drolkar à l’AFP, les épaules couvertes d’un drapeau tibétain, près de la Tour Eiffel.
Cette femme de 45 ans a été arrêtée en 1990 pour avoir pris part à une protestation pacifique réclamant le respect par les autorités chinoises de la liberté d’expression et de culte dans les régions tibétaines.
A l’époque, elle était religieuse au monastère de Garu, au nord de Lhassa, la capitale du Tibet. Elle a été condamnée à quatre ans de prison pour «actes séparatistes», une accusation de routine du gouvernement chinois contre le Dalaï Lama et ses partisans.
Prisonnières politiques, Gyaltsen Drolkar et les autres nonnes emprisonnées étaient soumises à une étroite surveillance. Mais en 1993, elles réussissent à emprunter un magnétophone à une autre détenue et, dans un acte de défiance, elles enregistrent des chansons dénonçant leurs conditions de détention et rendant hommage au Dalaï Lama.
Elles réussissent à faire sortir clandestinement les cassettes de la prison. Lorsque les autorités chinoises ont découvert l’affaire, elles ont prolongé la peine des religieuses, de huit ans dans le cas de Gyaltsen Drolkar.
«Je perdais conscience»
«Nous étions soumises à toutes sortes de tortures, morales et physiques», a-t-elle raconté samedi à l’AFP par l’entremise d’un traducteur. «Par exemple, ils m’attachaient, ils me suspendaient, me couvraient le visage et me battaient.» «Ils utilisaient des instruments électriques. Je perdais conscience, et quand je reprenais conscience, ils recommençaient.»
Il est même arrivé que les geôliers lâchent des chiens sur d’autres nonnes détenues, se souvient-elle.
Les allégations de torture dans les prisons chinoises sont courantes --parmi les détenus tibétains, les autres minorités et les défenseurs des droits de l’Homme-- mais le gouvernement chinois dément catégoriquement et affirme que la torture est interdite.
Libérée en 2002, la nonne a quitté le Tibet en 2004, fatiguée de se battre comme «citoyenne de troisième classe», en tant que Tibétaine et comme ancienne prisonnière politique.
Aujourd’hui, elle n’est plus religieuse et vit à Anvers.
Elle était à Paris, aux côtés de plus de 3.000 personnes venues de plusieurs pays d’Europe, pour participer à une manifestation en présence Lobsang Sangay, le chef du gouvernement tibétain en exil, qui conduit la lutte politique depuis que le Dala¨Lama a renoncé à tout rôle politique en 2011.
Les manifestants brandissaient des drapeaux tibétains et des banderoles proclamant «Arrêtez le génocide culturel» ou «Le Tibet sera libre».
Tant le Dalaï Lama que M. Sangay plaident pour une plus grande autonomie de la région tibétaine au sein de la Chine, mais sont accusés par Pékin d’être des séparatistes militant pour une indépendance pure et simple.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150314_00616564
16 Mars 2015
Que deviennent les prisonniers politiques tibétains une fois libérés ?
Alors que beaucoup demeurent en prison pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions, les Tibétains qui sont libérés ne connaissent pas la liberté.
Perçus par les autorités comme une menace pour l’État, en raison des idées et des actions ayant conduit à leur condamnation, les anciens prisonniers politiques tibétains font face lors de leur libération à l’isolement, la peur et l’anxiété, en plus de problèmes de santé chroniques, de la douleur et du traumatisme.
Certains ne survivent pas, comme Goshul Lobsang, 43 ans, qui, jamais remis de blessures dues à la torture et à la malnutrition en prison, est décédé chez lui en mars 2014, peu après sa libération.
Beaucoup d’anciens prisonniers politiques sont souvent accueillis publiquement à leur libération lorsqu’ils retournent dans leurs communautés respectives. Par exemple, Tashi Rabten, rédacteur en chef du magazine littéraire interdit "Montagne de neige orientale" (tibétain : "Shar Dungri"), avait été condamné le 2 juin 2011 par la Cour populaire intermédiaire de Ngaba.
Dans une impressionnante démonstration de solidarité, en mars 2014, au sortir de 4 années de prison, Tashi Rabten a été accueilli après sa libération par des centaines de Tibétains portant des khatags dans sa région d’origine.
Comme beaucoup d’autres anciens prisonniers politiques, Tashi Rabten est apparemment devenu un point de ralliement de la solidarité et de la dissidence tibétaine.
L’intention des autorités est de contrôler et d’isoler ces anciens prisonniers, et de créer une force de dissuasion visible pour les autres Tibétains qui pourraient chercher à exprimer des opinions contraires à celles de la direction de Pékin.
Source : International Campaign for Tibet : Rapport Torture and Impunity, 26 février 2015 (extrait).
16 Mars 2015
Le chef du gouvernement tibétain en exil compare la Chine à la Corée du Nord AFP 12 mars 2015
Le chef du gouvernement tibétain en exil a comparé jeudi la Chine aux impitoyables régimes de Corée du Nord ou d’Afrique du sud, au temps de l’apartheid, pour évoquer le contrôle absolu exercé par Pékin sur les Tibétains.
En visite à Paris pour plaider la cause du Tibet, Lobsang Sangay a estimé dans un entretien à l’AFP que l’arrivée à la présidence chinoise de Xi Jinping n’avait en rien apaisé la situation dans cette région de l’Himalaya.
Le régime communiste est accusé de réprimer sans trève la religion, la culture et la langue tibétaines, provoquant une vague sans précédent d’immolations par le feu. Des accusations rejetées par Pékin qui assure avoir apporté prospérité et meilleurs conditions de vie dans une région paupérisée.
« Au Tibet, rien n’a changé, en fait c’est même devenu pire », a déclaré Sangay, peu avant une rencontre avec des parlementaires français.
Selon lui, des caméras de surveillance ont été installées dans la plupart des villes du Tibet et les Tibétains ont reçu des « cartes d’identité avec des puces » ultra-modernes.
« Cela veut dire que dès que vous vous présentez à un barrage ou dans un hôtel, ils savent exactement d’où vous êtes originaire parce que toutes vos données biométriques sont stockées dans ces cartes d’identité de seconde génération ».
« Cela rappelle presque la Corée du nord, l’Allemagne de l’est ou le régime de l’apartheid - ce contrôle sur le peuple tibétain, de chacun de leurs mouvements. »
« Tireurs sur les toits » -
Lobsang Sangay, qui conduit la lutte politique tibétaine depuis que le Dalaï Lama a renoncé à tout rôle politique en 2011, est à Paris jusqu’à samedi, jour où il doit participer à un rassemblement européen commémorant le soulèvement avorté de 1959 contre la Chine.
Cette révolte avait forcé le Dalaï Lama à fuir et se réfugier en Inde, où le chef spirituel tibétain a vécu depuis en exil.
Tant le Dalaï Lama que M. Sangay plaident pour une plus grande autonomie de la région tibétaine au sein de la Chine, mais sont accusés par Pékin d’être des séparatistes militant pour une indépendance pure et simple.
En conséquence, Pékin se refuse à toute reprise des discussions avec les Tibétains, malgré des appels en ce sens des dirigeants occidentaux. Neuf sessions de négociations se sont tenues entre 2002 et 2010 entre Pékin et les représentants du Tibet, sans produire de résultat.
Lobsang Sangay a souligné jeudi l’absence de progrès dans ces négociations, alors que 130 Tibétains se sont immolés par le feu depuis 2009, pour protester contre la domination chinoise. La plupart sont morts.
A certaines dates sensibles - comme l’anniversaire du soulèvement du 10 mars 1959 - « vous pouvez voir des tireurs sur les toits (de la capitale tibétaine Lhasa) surveillant les Tibétains avec leurs jumelles et leurs fusils », raconte-t-il.
« Si vous vous rendez dans n’importe lequel des grands monastères, il y a un camp militaire juste à la sortie ».
La cause tibétaine, un temps très en vogue dans le monde entier en raison de la célébrité du Dalaï Lama, prix Nobel de la paix, s’essouffle depuis quelques années, alors que de nombreux pays hésitent à se brouiller avec la Chine, devenue une puissance économique incontournable.
Conscient de cette réalité, Lobsang Sangay juge toutefois que les pays occidentaux n’ont pas à choisir entre le commerce avec la Chine et le soutien à une plus large autonomie du Tibet.
Il souligne que les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis n’ont pas semblé être affectées par la rencontre publique entre le président américain Barack Obama et le Dalaï Lama à Washington, pourtant dénoncée par Pékin.
« L’argent est important, donc vous devez faire des affaires avec la Chine. Mais en même temps, vous devez défendre vos valeurs morales », estime-t-il.
« Sinon vous arrivez en France... pays de la liberté, et vous réalisez que ce mot, dont les Français sont si fiers, n’est pas défendu quand c’est vraiment nécessaire ».
AFP
15 Mars 2015
Solidarité avec le Tibet, marche à Paris le 14 Mars 2015
TV5 Monde
http://information.tv5monde.com/info/manifestation-pour-le-tibet-paris-22102
"Vous avez la liberté et les Tibétains ne l’ont pas" (Premier ministre tibétain en exil)
http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/vous-avez-la-liberte-et-les-tibetains-ne-l-ont-pas-lobsang-sangay-premier-ministre-tibetain-en-exil-656045
«Aujourd’hui, le Tibet ressemble à une zone de guerre»
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20150314-aujourd%E2%80%99hui-tibet-ressemble-zone-guerre-dalai-lama-lobsang-sangay/
15 Mars 2015
10 Mars solidarité avec le Tibet
Bonjour à tous, Tashi Delek from Paris!!
Je sors à l'instant du meeting avec le Prmier Ministre M. Lobsang Sangay, nous étions une quarantaine de personnes représentants les associations françaises. M.le Premier Ministre nous a tous personellement salué d'une chaleureuse poignée de main puis arappeler l'importance pour lui de toujours garde un contact étroit avec tous les supporters et amis du Tibet. SS le Dalai Lama répétant sans cesse de ne jamais oublier ses vieux amis!! Ensuite il a expliqué son choix de Paris pour la marche du 14mars: c'est car au yeux des tibétains la ville de la Liberté, dûrement acquise, et chèrement préservée depuis! À ce sujet, un des sénateurs lui ayant même offert hier à l 'assemblée nationale une copie de la Marseillaise... ainsi, LIBERTE sera le maître-mot de la manifestation de demain! Car supporter le Tibet, c'est supporter la Liberté.
Il a aussi rappelé que les chinois excerce au Tibet un contrôle très strict de tous les tibétains avec des cartes d'identité biométriques de 2ème génération, rendant le vie des tibétains insuportable tant contrôlée, il n'a pas hésité a comparer cette situation avec l'apartheid d'Afrique du Sud, la Corée du nord ou l'Allemagne de l'est....
Mais son message s'est rapidement retourné vers le positif en rappelant que SS retournera au Tibet , et que tel est le souhait de chaque tibétain, donc nous devons travailer ensemble pour rendre possible ce vœux pour les 80 ans de SS en juillet prochain et hisser le drapeau tibétain sur le toit du Potala de Lhassa.
Cette grande manifestation organisée par Lama Wangchen La de Barcelone, membre du Parlement Tibétain, portera ce message! Dont les mots d'ordre seront : paix, légalité, dignité! Réclamant la démocracie pour la Chine et la liberté pour le Tibet!
Il nous a encore remerciés du fond du cœur de nos actions , vitales à leur cause!
Merci,
Romain (13.03.2015)
Romain et Elisabeth représentaient l'APACT
10 Mars 2015, solidarité des Mairies avec le Tibet
Voici les photos de Mourenx. Un beau discours de Patrice Laurent, petit documentaire, débat avec une trentaine de personne, témoignage de Catherine.
Mercredi petit entrefilet sympa et photo dans sud-ouest pour la manif de Pau mardi.
Mairie de Jurançon
Mairie de Artigueloutan
Le drapeau a été mis à Asson, Arbéost, Baudreix, Bénéjacq, Boeil-Bezing, Coarraze, Gomer, Nay, Bénac.
10 Mars 2015
Le 10 Mars à Pau
Le samedi 14 Mars: Marche Européenne de solidarité avec le Tibet suivi d'un concert au Champs-de-Mars à Paris
Chers amis du Tibet,
Par ce message, nous nous permettrions de lancer un Appel solennel en direction de chacun ou chacune d'entre vous, pour une mobilisation citoyenne massive, pendant la Marche Européenne de solidarité avec le Tibet et nous devons envoyer un message d'amitié et de soutien aux Tibétains du Tibet pour qu'ils puissent se sentre d'être soutenus par la Communauté Internationale notamment en Europe pour la nobel cause du Tibet.
Nous nous donnons rendez vous avec le public, le samedi 14 Mars 2015 à partir de 10h30 au "Parvis des Droits de l'Homme" au Trocadéro à Paris, comme un point de rassemblement du départ.
Ensuite, nous estimons pouvoir démarrer la marche européenne de 11h45 soit 12h00 du Trocadéro pour aller en direction de la place Joffre au Champs-de-Mars en passant par place Alma Marceau près de l'Ambassade de la "République populaire de Chine" à Paris.
Dans cette marche de solidarité, nous aimerions associer les amis du Tibet à travers l'Europe, dans la diffusion de cet appel à la mobilisation citoyenne pour une participation massive.
L'itinéraire de cette marche sera de l'esplanade du Trocadéro pour aller à la place du Joffre au Champ-de-Mars en passant par l'ambassade de la République populaire de Chine à Paris.
Nous avons mis en place tout un programme au Champ-de-Mars:
Les interventions des Personnalités politiques et civiles suivi d'un concert de chansons engagées dans une ambiance musicale et bon enfant en faveur des Droits de l'Homme au Tibet ainsi que de la solidarité avec les Tibétains du Tibet.
C'est aujourd'hui que le Tibet a besoin de vous pour se faire entendre son aspiration à la Liberté.
Chers amis, veuillez aider nous à faire connaître cette marche européenne auprès de vos amis et venez-vous même le jour J en grand nombre. Ceci nous permettra d'envoyer un message du soutient fort et puissant au Peuple tibétain dans sa lutte pacifique pour la liberté au Tibet.
Voici est la liste de pays participants, dans cette Marche Européenne:
De la Suisse, de l'Allemagne, du Pays-Bas, de la Belgique, de la Norvège, du Suède, de l'Autriche, de l'Italie, de l'Espagne, de la Pologne, du Royaume Unis, de l'Irland, du Danemark ainsi que de la France.
Vive le Tibet libre et Bod Gyalo.
Par "le Bureau de la Communauté Tibétaine de France et ses Amis"
14 Mars 2015
Le 14 Mars 2015, Paris se fait Lhassa, Paris se fait Capitale Européenne et Mondiale du Tibet-Libre ...
C’est annoncé partout, Paris se réincarne enfin à nouveau en ce qu’elle fut si souvent, le Corps de la liberté en marche, la Parole de la liberté clamée et proclamée, l’Esprit subtil de la Liberté qui se répandait de par le monde entier, faisant se jeter bas les tyrans, abattant les murs qu’en de lointaines contrées ces mêmes tyrans élevaient pour contraindre leurs peuples.
Paris, à l’orée du Printemps et au sortir de l’hiver se pare des couleurs du Tibet, gageons là que ce soit les signes annonciateurs, AVANT-COUREURS et encourageants d’une proche libération du peuple TIBETAIN SUR SON TERRITOIRE.
Paris se pare des attributs des espoirs du Peuple Tibétain, Paris se fait joyaux Adamantin, joyaux aux quatre Nobles vérités, chausse les bottes de sept lieux qui lui font franchir tous les espaces, se jouent des immensités et des distances, saute les obstacles des murailles artificielles construites par l’homme au service de régimes dictatoriaux.
Paris chausse ses bottes de sept lieux en peau de Yak, pour porter le souffle de la liberté sur le Toit-du-Monde, et le répandre sur toutes les provinces du Tibet-meurtri-et-occupé.
Paris se fait tambour sacré, gong vibrillonnant, bol chantant aux sept métaux, Paris se fait chantre de la liberté aux dix mille saveurs, Paris se pare des huit symboles auspicieux du Bouddhisme Tibétain, des huit signes auspicieux favorables, Conque blanche dextrogyre, Noeud infini, Couple de Poisons, Lotus, Parasol, Urne, Roue, Chasse-mouche chez les Népalais, Bannière.
Bottes de sept lieux qui vont porter la clameur liberatrice de l’Europe et du monde libre aux confins de l’Himalaya et y souffler, fort et sifflant, le vent de la liberté, le souffle-glaive libérateur, le 14 Mars, Lhassa est à Paris, et à son retour clamera le Tibet Libre, Libre et Indépendant. Et Lhassa sera libérée.
Le 14 Mars, les 8 huit signes auspicieux à l’honneur, en adoptent un 9 eme. Le font leur, ce Neuviéme, symbole de Paris, les 8 huit signes auspicieux adoptent la Tour Eiffel.
Tsering Wangchuk, porte-parole du gouvernement en exil, l’a confirmé, le très brillant Chef du gouvernement tibétain en exil, diplomé d’Harvard, Lobsang Sangay, Premier Ministre tibétain en exil, le docteur Sangay fera le voyage et sera à Paris, pour l’évènement.
Et, selon Gyatso Thupten qui représente la communauté tibétaine en France, Lobsang Sangay y participera activement ce 14 Mars, près de la Tour Eiffel, avec des délégations et des européens venus de 15 pays, et appelés à participer massivement à cette manifestation de grande ampleur et qui génère tant d’espoirs.
Le chercheur diplômé de Harvard s’exprimera lors du rassemblement, et en appelera à la communauté internationale afin que soit renoué le dialogue entre les Tibétians et les Chinois, et ce au niveau gouvernemental, alors que selon le premier ministre tibétain, au Tibet, c’est " répression totale et discrimination totale " de rigueur.
Les rapports des associations et organisations internationales sont, à ce sujet, on ne peut plus " explicites et accablants ". Pékin résiste, Pékin s’irrite, Pékin fait la sourde oreille, Pékin ostracise et brutalise et redouble de brutalité pour peu qu’il soit question de pourparlers, d’autonomie relative et de mise en place de libertés politiques, économiques et culturelles.
La Marche Européenne, la Marche « L’Europe soutient le Tibet » débutera Place du Trocadéro, à 10h30.
« Nous avons décidé de nous rassembler à Paris, la ville où les mots liberté, fraternité et égalité ont une réelle signification et une résonance très forte à un moment crucial pour le Tibet », commente Thupten Gyatso, le Président de la communauté tibétaine en France.
« Nous savons que les européens sont sensibles à la cause tibétaine et leur objectif est de faire passer ce message jusqu’aux principaux responsables politiques européens.Nous souhaitons également transmettre un message d’espoir au peuple tibétain. « Nous reconnaissons leur courage dans ce combat toujours pacifique pour la liberté et nous voulons leur dire que nous les soutenons. »
De nombreux dirigeants politiques, tibétains et européens, témoigneront de leur soutien indéfectible au Peuple Tibétain.
Des milliers de tibétains venant de toute l’Europe, mais aussi tous ceux qui sont sensibles au combat mené pour les droits hu-mains au Tibet, convergeront vers Paris, où ils se regrouperont et se rassembleront. La Marche « L’Europe soutient le Tibet » se déroulera et honorera le jour des 80 ans de Sa Sainteté Le Dalai-Lama.
« L’ONG International Campaign for Tibet est extrêmement préoccupée par la privation de libertés que subit le peuple tibétain », ajoute Vincent Metten, Directeur européen de l’association.
Et de poursuivre :
« Pour cette marche, plusieurs dessinateurs européens ont contribué en imaginant des caricatures qui représentent le droit du peuple tibétain à la liberté d’expression, de conscience et de religion. Toutes ces libertés et ces valeurs doivent être défendues par les pays européens, mais aussi par le gouvernement chinois. »
La Marche « L’Europe soutient le Tibet » rassemblera européens et tibétains, à Paris, pour affirmer leur solidarité et mobiliser les principaux dirigeants politiques européens afin qu’ils trouvent de toute urgence avec les autorités chinoises, une solution pour le futur du Tibet. Les organisateurs appellent le gouvernement chinois a rapidement reprendre le dialogue sino-tibétain au plus haut niveau et sans condition.
Seront présentes lors de La Marche, les personnalités :
Lobsang Sangay, Premier Ministre tibétain en exil, Robert Badinter, Ancien Ministre de la Justice et ancien Président du Conseil Constitutionnel Karim Lahidji, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, Harry Wu, Directeur du Bureau d’Etudes de Laogai, Matteo Mecacci, Président de l’ONG International Campaign for Tibet.
La Marche débutera, donc, le Samedi 14 mars 2015, à 10h30, Place du Trocadéro et les participants se dirigeront vers le Champ de Mars jusqu’au mur de la Paix ; où, à à partir de 14h, discours et performances artistiques et culturelles se dérouleront.
La Marche marque l’anniversaire du soulèvement national du Tibet contre la Chine en mars 1959. Mais aussi, la vague de protestions sans précédent qui a eu lieu à partir du 10 mars 2008. Elle rendra hommage aux 136 tibétains qui se sont immolés au Tibet depuis 2009 à cause de l’oppression existante. La Marche « L’Europe soutient le Tibet » est organisée par les communautés tibétaines en Europe, ainsi que par l’ONG International Campaign for Tibet. Des participants d’autres pays non-membres de l’Union européen y seront également présents.
Pékin, qui méne, au Tibet, une politique d’Apartheid, n’en finit pas de dire, alors que le régime organise un changement de population et une colonisation de peuplement du Tibet, de dire et de répéter que la région a prospéré sous sa domination, mais le gouvernement en exil, basé en Inde, accuse la Chine de répression sévère. Laquelle a suscité une vague sans précédent d’immolations.
Rejoignez le Rallye ! ...
Chers frères et soeurs tibétains en Europe,
Comme vous le savez, nos frères et soeurs tibétains au Tibet subissent d’immenses répressions politiques, sociales et économiques, de la part du gouvernement chinois et la situation s’aggrave de jour en jour.
En ces temps difficiles, les communautés tibétaines en Europe, ont décidé, à l’unanimité, de tenir let Rassemblement, le Tibet à Paris, le 14 Mars 2015, impliquant tous les Tibétains et tous nos partisans en Europe, pour commémorer le 56e soulèvement national tibétain. Le Rallye « L’Europe soutient le Tibet" débutera à 10h30, au Trocadéro, Paris.
Compte tenu de l’importance de l’événement, je vous exhorte toutes et tous à rejoindre le Rassemblement pour montrer votre attachement à la grande Nation tibétaine et à ses habitants, et pour vous inscrire à notre unité et témoigner de la solidarité avec les autres Tibétains de l’intérieur.
Pour permettre à un très grand nombre de participants le 14 Mars, je vous exhorte et vous rappele à tous de solliciter un congé de vos employeurs à partir de maintenant et de réserver des billets de voyage à l’avance.
Je demande aussi à tous de participer au rassemblement dans des robes traditionnelles tibétaines complets et aussi d’inviter et de venir accompagnés d’autant d’amis européens du Tibet pour le rallye.
Thubten Gyatso (M.). Chef adjoint et coordonnateur pour l’Europe.
ཡུ་རོབ་རྒྱལ་ཁབ་འདྲ་མིན་གྱི་ནང་དུ་གནས་བཞུགས་བོད་རིགས་སྤུན་ཟླ་ཡོངས་ཀྱི་སྙན་ལམ་དུ། ཆེད་ ཞུ ་.
ཚང་མའི་ དགོངས་མངའ་བཞིན་བོད་ནང་ལ་རྒྱ་གཞུང་གིས་དྲག་པོའི་དཔུང་ཤུགས་ཁོ་ ནའི་བེད་སྤྱོད་དབང་བསྒྱུར་འོག་ཏུ་ཚུད་པའི་གཞིས་ལུས་རྒྱ་ཆེའི་མི་མང་གི་ཆོས་ སྲིད་རིག་འབྱོར་སོགས་ཀྱི་གནས་སྟངས་ཧ་ཅང་སྐྱོ་བའི་ཐོག་ད་ལྟའི་ཆར་ཕྱོགས་ཡོངས་ ནས་ཛ་དྲག་ཆེ་རུར་འགྲོ་བཞིན་པའི་སྐབས་འདིར། ཡུ་རོབ་བོད་རིགས་ཚོགས་པ་རྣམས་ཀྱིས་འགྲིན་དབྱངས་གཅིག་གྱུར་གྱི་སྒོ་ནས་བོད་ དོན་གྲོས་ཆོད་བཞག་པ་གཞིར་བཟུང་གིས། འཆར་ ལོ 2015 ཟླ་ བ 3 ཚེས 14 རེས་གཟའ་སྤེན་པའི་ཉིན་ཞོགས་པ་ཆུ་ཚོད 10 དང་ སྐར་ མ 30 ཙམ་ནས་ཡུ་རོབ་བོད་དོན་ལས་འགུལ་ཆེན་མོ་ཞེས་པ་དེ། ཧྥ་ རན་ སིའི་ རྒྱལ་ས་ པ་ རེ་ སིའི་ ས་ ཆ་ Trocadéro ནས་འགོ་འཛུགས་བྱས་ཏེ་ཡུ་རོབ་བོད་དོན་ལས་འགུལ་ཆེན་མོ་འདི་ཉིད་སྤེལ་རྒྱུ་གཏན་ འཁེལ་བྱུང་བར་བརྟེན། ཡུ་རོབ་གླིང་ཆེན་དུ་གནས་བཞུགས་རྒྱ་ཆེའི་བོད་རིགས་མི་མང་ཚང་མས་གལ་ཆེན་དོན་ ཆེན་དུ་བརྩིས་ཏེ་རང་གི་རྒྱལ་ཁབ་དང་མི་རིགས་ཀྱི་རྩ་དོན་ཆེད་དུ་ལོ་རྒྱུས་རང་ བཞིན་ལྡན་པའི་ཡུ་རོབ་བོད་དོན་ལས་འགུལ་ཆེན་མོ་ནང་དུ་ཆ་ཤས་ངེས་པར་དུ་ལེན་ཐུབ་ པར་གནང་རོགས་ཅེས་སྙིང་ཐག་པ་ནས་འབོད་བསྐུལ་ཞུ་བཞིན་ཡོད།
དེས་ན་ད་ལྟ་ ནས་བཟུང་སྟེ་བོད་མི་ཚང་མས་སོ་སོའི་ལས་ཀ་ནས་གང་མགྱོགས་དགོངས་ པ་ཞུ་ཕྱོགས་དང་། དུས་ཚོད་སྟབས་བསྒྲིགས་ཏེ་འགྲིམ་འགྲུལ་ལག་འཁྱེར་ཉོ་རྒྱུའི་གྲ་སྒྲིག་སོགས་ཚག་ ཚུད་ཡོང་ཆེད་ད་ལྟ་ནས་གསལ་བསྒྲགས་གཏོང་བཞིན་ཡོད་མོད། ལས་འགུལ་ནང་མཉམ་ཞུགས་གནང་མཁན་བོད་མི་ཚང་མས་བོད་ཆས་གཙང་མ་གྱོན་ཏེ་ཡུ་རོབ་ བོད་དོན་ལས་འགུལ་ཆེན་མོ་ནང་བོད་མི་རང་ཉིད་ཕེབས་ཐུབ་པར་བྱ་རྒྱུ་མ་ཟད་སོ་ སོའི་ངོས་ཤེས་པའི་བོད་ཀྱི་གྲོགས་པོ་ཡུལ་མི་གང་མང་མང་ཞིག་མཉམ་དུ་ཁྲིད་ཡོང་ ཐབས་གནང་རོགས་ཞུ་རྒྱུ་བཅས།
ཡུ་རོབ་བོད་དོན་ལས་འགུལ་ཆེན་མོའི་འགན་འཛིན་ལྷན་ཚོགས་ཀྱི་སྤྱི་ཁྱབ་འབྲེལ་མཐུད་པ་ཚ་ཁོ་ཐུབ་བསྟན་རྒྱ་མཚོས་ཧྥ་རན་སིའི་རྒྱལ་ས་པ་རེ་སི་ནས།
www.europe-stands-with-tibet.org
14 Mars 2015
Conférence de presse sur la question du Tibet - Jeudi 12 mars
R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ
GROUPES D’ETUDES SUR LA QUESTION DU TIBET
COMMUNIQUÉ Groupes d’études sur la question du Tibet de l’Assemblée nationale et du Sénat Conférence de presse Jeudi 12 mars 2015 à 14h30
Les groupes d’études sur la question du Tibet de l’Assemblée nationale et du Sénat, présidés par MM. Jean-Patrick Gille (SRC, Inde-et-Loire) et Noël Mamère (Écologiste, Gironde) d’une part et M. Michel Raison d’autre part (UMP, Haute-Saône), vous convient, le jeudi 12 mars, à une conférence de presse en présence du Dr. Lobsang Sangay, Premier ministre du gouvernement tibétain en exil et successeur politique du Dalaï-lama, et de M. Tseten Samdup Chhoekyapa, représentant officiel du Dalaï-lama en Europe.
La visite du Sikyong Dr. Sangay intervient dans le cadre des commémorations du départ en exil de sa Sainteté le Dalaï-lama à la suite de la répression du soulèvement du peuple tibétain à Lhassa contre les autorités chinoises le 10 mars 1959. La communauté tibétaine d’Europe se réunira le 14 mars à partir de 10h30 sur le Parvis des droits de l’Homme au Trocadéro.
Cette conférence de presse sera l’occasion de revenir sur les enjeux actuels concernant le Tibet ainsi que sur les activités et les travaux des groupes d’études, notamment l’examen d’une résolution européenne à l’Assemblée nationale. Jeudi 12 mars 2015 à 14 heures 30 Salle des conférences de presse (1er étage) Entrée des journalistes munis de leur carte de presse : 33 quai d’Orsay, 75007 Paris
Contact : M. Jérémy CALOHARD, secrétaire du groupe d’études de l’Assemblée nationale – 01 40 63 87 86 – jcalohard@assemblee- nationale.fr
Contact presse (pour l’accès à la salle des conférences) : presse@ assemblee-nationale.fr
126, rue de l’Université - 75355 Paris 07 SP – www.assemblee-nationale.fr
14 Mars 2015
Déclaration du Sikyong Docteur Lobsang Sangay lors du 56e anniversivaire du Jour de Soulèvement National Tibétain
Nous sommes réunis ici en mémoire des femmes et des hommes courageux qui ont donné leur vie pour la cause du Tibet il y a cinquante-six ans. Nous sommes également réunis ici pour nous rappeler que nous devons continuer la lutte non-violente du peuple tibétain avec beaucoup de détermination, un grand courage et une ferme résolution.
Chers compatriotes tibétains, je vous informe que la situation au Tibet demeure particulièrement sombre mais l’esprit inébranlable du peuple tibétain est fort et se renforce. Depuis les manifestations pacifiques qui ont éclatées en 2008, et avec les protestations constantes des auto-immolations partout sur le plateau, le Tibet est quasiment vérouillé. Les restrictions sur les déplacements des Tibétains se sont fortement intensifiées. A de multiples points de contrôle dans les principaux centres urbains, sous surveillance constante des caméras, les Tibétains doivent présenter leurs cartes d’identité incorporant des puces sophistiquées de deuxième génération. Voici comment un Tibétain décrit cette expérience humiliante : “Votre carte d’identité est comme votre ombre. Sans elle vous ne pouvez pas vous déplacer.” Cette situation de restrictions accrues est si excessive que même les touristes chinois ont été touchés au point de décrire les conditions actuelles au Tibet comme étant celles d’une “zone de guerre”.
Une source d’inquiétude particulière pour les Tibétains est l’annonce par le Conseil d’État Chinois en 2014 de changer le statut des bourgades de Shigatse et de Chamdo en celui de villes. Bien que les Tibétains soient favorables au développement économique sous la forme de modernisation, l’urbanisation signifie pour eux la marginalisation économique, l’exclusion sociale et la destruction de l’environnment. Lhasa en est un parfait exemple. La ville a vu une croissance urbaine exponentielle qui a attiré des travailleurs migrants chinois de toute la Chine. Ce déplacement de population a transformé le cœur de la culture tibétaine en un autre “Chinatown”, où les Tibétains vivent dans de petits ghettos entourés par une Chine urbaine en pleine expansion. Nous craignons que la même transformation négative se passera à Shigatse et à Chamdo, réduisant incommensurablement la capacité du peuple tibétain à préserver sa culture et son identité. En même temps, les Tibétains craignent également que les colons chinois submergeront et inonderont le Tibet rural et nomade.
Voici quelques-uns des nombreux défis auxquels nous sommes confrontés au Tibet. Je crois cependant que nous avons la détermination, la résolution, et la volonté collective de les surmonter. Les Tibétains au Tibet ont survécu à un désastre d’état après l’autre. Des catastrophes comme le Grand Bond en Avant dans les années 1950 et la Révolution Culturelle dans les années 1960 n’ont pas faibli l’esprit inébranlable du peuple tibétain. De la loi martiale imposé à Lhasa en 1989, aux “campagnes de répression brutale ‘Frapper Fort’” pour étouffer la dissidence, et aux campagnes comme le programme de Développement de la Chine Occidentale, tout cela n’a pas diminué le courage du peuple tibétain. Depuis le soulèvement de 1959, que nous commémorons aujourd’hui, et à travers des décennies de protestations pacifiques, y inclus les manifestations qui ont eu lieu à travers le Tibet en 2008, et la centaine d’auto-immolations depuis, la volonté tibétaine de vivre en tant qu’un seul peuple uni et de lutter pour la justice demeure inchangée.
Au Tibet, les artistes chantent, peignent et écrivent, tous avec un esprit enhardi et un sentiment de responsabilité accrue envers la cause tibétaine. A l’intérieur du Tibet, une nouvelle renaissance sprituelle, culturelle et intellectuelle renforce la fierté et l’unité tibétaines. Des humbles ramasseurs de dbyar rtswa dgun ’bu (le champignon chenille) aux conducteurs de camion infatigables, fermiers et nomades, aux moines et aux nonnes, les Tibétains parlent sans cesse d’une aspiration commune à vivre dignement avec une identité commune. Ces noyaux d’idées et d’oasis d’expression des aspirations communes du Tibet fusionneront en un avenir prometteur pour tout le peuple du Tibet.
Le discours qui sort actuellement de la Chine dit que les TIbétains sont devenus leurs propres maîtres. Pour que cette rhétorique devienne réalité, nous encourageons vivement les dirigeants chinois à laisser des Tibétains gouverner au Tibet. Comme la Chine s’apprête à célébrer le 50e anniversaire de la soi-disante Région Autonome du Tibet (RAT), les partisans de la ligne dure à Beijing devraient bien faire attention au fait que la repression ne fera que générer du ressentiment. Nous avons noté les commentaires du Président Xi Jinping qui dit que la culture et la langue tibétaines devraient être préservés et cependant les directives internes en 20 points du gouvernement local en Amdo portent atteinte aux deux.
Du côté du Kashag, nous restons fermement engagés dans l’Approche de la Voie médiane qui ne prône pas la séparation du Tibet de la Chine mais une réelle autonomie pour le peuple tibétain. Afin de réaliser une réelle autonomie pour le peuple tibétain, le Groupe de travail, un organe consultatif pour le Kashag, a organisé un conclave pendant la première semaine de janvier pour entreprendre une discussion approfondie sur les développements politiques au Tibet, sur des questions en lien avec l’avenir du dialogue avec les dirigeants chinois et sur des développements sur le plan politique international à une plus grande échelle. Les dirigeants tibétains sont convaincus que la seule façon de résoudre la question du Tibet est au travers du dialogue entre les Envoyés de Sa Sainteté le Dalai Lama et les représentants des dirigeants chinois. Les Envoyés de Sa Sainteté le Dalai Lama sont prêts à entamer le dialogue avec leur homologue chinois à tout moment et où que ce soit.
A cet égard, nous apprécions tout particulièrement la déclaration récente du Département d’Etat américain qui encourage le dialogue entre les représentants de Sa Sainteté le Dalai Lama et les dirigeants chinois : “Nous croyons que tous les gens dans la RPC profiteraient des fruits du dialogue et nous encourageons le gouvernement chinois à saisir l’occasion d’engager le dialogue avec le Dalai Lama”.
Nous accueillons également les commentaires du Président Barak Obama lors du petit-déjeuner annuel de prière à Washington D.C., qui a décrit Sa Sainteté le Dalai Lama comme un “bon ami” et “un puissant exemple de que signifie la pratique de la compassion” et une personne qui “nous inspire à défendre la liberté et la dignité de tous les êtres humains”.
Je suis heureux de constater qu’en Inde, nous voyons une conscience accrue de l’importance du Tibet et plus de plates-formes pour discuter de la question du Tibet. On réalise également que l’Administration Centrale Tibétaine est une entité politique à la fois authentiquement démocratique et efficace. La fierté de notre démocratie réside en sa participation publique et nous continuons à encourager un engagement plus approfondi du peuple tibétain dans le processus démocratique.
Cette année, le peuple tibétain et nos amis à travers le monde célébreront le 80e anniversaire de Sa Sainteté le Dalai Lama. En cette occasion historique, nous prions pour la longue vie et la bonne santé constante de Sa Sainteté le Dalai Lama. Le trait distinctif du peuple tibétain est la non-violence, et les valeurs prônées par la génération de nos anciens sont la modestie, l’honnêteté et la résilience que les jeunes générations doivent adopter. Ceci est notre capital politique ainsi que notre ressource politique.
Par-dessus tout, la priorité du Kashag est l’éducation. Dans cette démarche, le Kashag encourage les Tibétains de tous horizons à s’impliquer de très près dans l’éducation de leurs enfants.
Je profite de cette occasion pour remercier tous nos groupes de soutien au Tibet, de Berlin à Bruxelles, de Canberra à Cape Town, et de Tokyo à Taipei, pour leurs nobles efforts à soutenir la justice et la liberté pour les Tibétains. Alors que l’extremisme et des conflits violents sévissent autour du monde, le Tibet est un modèle de modération et de non-violence digne de votre soutien constant. Nos exprimons notre profonde reconnaissance au peuple et au governement de l’Inde pour leur générosité et hospitalité.
Chers compatriotes tibétains, encore une fois, et avec un profond espoir et reconnaissance, au nom de six millions de Tibétains, j’offre mes prières sincères pour la longue vie de Sa Sainteté le Grand 14e Dalai Lama. Aujourd’hui, nous honorons et rendons un profond homage aux courageux hommes et femmes qui ont sacrifié leurs vies pour la cause du Tibet. Avec un courage indéfectible, puissent tous les Tibétains continuer à soutenir fermement la cause de nos ancêtres, de nos mères, de nos sœurs et de nos frères et de tous ceux qui ont consacré leurs vies à mettre fin à la souffrance des Tibétains et à rétablir la liberté pour le Tibet.
Longue vie à Sa Sainteté le Dalai Lama et Bod Gyalo.
Sikyong Dr. Lobsang Sangay
Le 10 mars, 2015
8 Mars 2015
Tibetan woman dies after immolating self in Ngaba
Une femme tibétaine est morte après s'être immolée le vendredi à Ngaba TIBET pour protester contre la politique chinoise au Tibet.
Norchuk (photo), une nomade tibétaine âgée de 40 ans du village de Trotsuk situé dans le canton de Ngaba, est devenu la 137 ème personne tibétaine à opter pour l' immolation comme une forme de protestation contre la domination chinoise depuis 2009.
Affiliée au monastère de Dephu, elle a récemment promis de de devenir végétarienne lors d'un rassemblement de masse de nomades de différents villages à s' engager pour un comportement vertueux.
On ne sait pas si Norchuk à criée des slogans lors de sa protestation. Les autorités chinoises locales ont immédiatement incinéré le corps de Norchuk.
L' immolation de Norchuk arrive à un moment où la Chine renforce les mesures de sécurité pour contenir toute expression de dissidence politique avant le 10 mars 2015 date de la 56 ème Journée commémorative du soulèvement national tibétain le 10 Mars 1959.
Des sources indiquent que les forces de sécurité chinoises ont campé en grand nombre dans divers comtés et les zones habitées tibétaine.
La même source a indiqué que l'intensification des mesures de sécurité dans les zones tibétaines avait commencé avant même le Nouvel An tibétain, et ont été marquées par la peur de la répression de la population tibétaine et ce même pendant le Nouvel An tibétain.
Phayul[Sunday, March 08, 2015 09:04] |
Photo/RFA listener
DHARAMSHALA, March 8: A Tibetan woman has died after setting herself ablaze on Friday in Ngaba in protest against Chinese policies in Tibet.
Norchuk, a 40 year old Tibetan nomad from Trotsuk village in Ngaba, became the 137th Tibetan to take up self immolation as a form of protest against Chinese rule since 2009.
Affiliated to Dephu monastery, she recently vowed to turn vegetarian at a mass gathering of nomads from different villages to commit themselves to virtuous behavior.
It is not known if Norchuk raised any slogans during her protest. Local Chinese authorities immediately cremated the body.
The self immolation by Norchuk comes at a time when China steps up security measures to contain any expression of political dissent ahead of the 56th Tibetan National Uprising Day on March 10.
Sources say Chinese security forces have camped in huge numbers in various counties and Tibetan inhabited areas.
The same source said that the intensification of security measures in Tibetan areas had begun even before the Tibetan New Year, and the celebration were marred by the fear of repression even during the Tibetan New Year. ( http://www.phayul.com/)
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8 Mars 2015
Une Marche européenne pour le Tibet à l’occasion des 80 ans du Dalaï-lama
Lundi 2 mars 2015, par Communauté Tibétaine // Communiqué de Presse de Administration Centrale Tibétaine
Samedi 14 mars prochain aura lieu La Marche « L’Europe soutient le Tibet ». Elle débutera Place du Trocadéro à 10h30. De nombreux dirigeants politiques tibétains comme Lobsang Sangay, Premier Ministre tibétain en exil, ou européens comme Robert Badinter, ancien Ministre de la Justice et ancien Président du Conseil Constitutionnel, seront là pour montrer leur soutien au peuple tibétain.
A Paris, le 2 Mars 2015 – Le samedi 14 mars prochain, des milliers de tibétains venant de toute l’Europe mais aussi tous ceux qui sont sensibles au combat mené pour les droits hu-mains au Tibet, se rassembleront à Paris à l’occasion de La Marche « L’Europe soutient le Tibet ». Ce rassemblement marquera le soutien des participants à la cause tibétaine mais aussi pour fêter ensemble les 80 ans du Dalai Lama.
« Nous avons décidé de nous rassembler à Paris, la ville où les mots liberté, fraternité et égalité ont une réelle signification et une résonance très forte à un moment crucial pour le Tibet », commente Thupten Gyatso, le Président de la communauté tibétaine en France. « Nous savons que les européens sont sensibles à la cause tibétaine et leur objectif est de faire passer ce message jusqu’aux principaux responsables politiques européens. Nous souhaitons également transmettre un message d’espoir au peuple tibétain. « Nous reconnaissons leur courage dans ce combat toujours pacifique pour la liberté et nous voulons leur dire que nous les soutenons. »
« L’ONG International Campaign for Tibet est extrêmement préoccupée par la privation de libertés que subit le peuple tibétain », ajoute Vincent Metten, Directeur européen de l’association. Il continue : « Pour cette marche, plusieurs dessinateurs européens ont contribué en imaginant des caricatures qui représentent le droit du peuple tibétain à la liberté d’expression, de conscience et de religion. Toutes ces libertés et ces valeurs doivent être défendues par les pays européens, mais aussi par le gouvernement chinois. » La Marche « L’Europe soutient le Tibet » rassemblera européens et tibétains à Paris pour affirmer leur solidarité et mobiliser les principaux dirigeants politiques européens à trouver une solution pour le futur du Tibet avec les autorités chinoises de toute urgence. Les organisateurs appellent le gouvernement chinois a rapidement reprendre le dialogue sino-tibétain au plus haut niveau et sans condition.
Les personnalités présentes lors de La Marche :
Lobsang Sangay, Premier Ministre tibétain en exil
Robert Badinter, Ancien Ministre de la Justice et ancien Président du Conseil Constitutionnel
Karim Lahidji, Président de la Ligue des Droits de l’Homme
Harry Wu, Directeur du Bureau d’Etudes de Laogai
Matteo Mecacci, Président de l’ONG International Campaign for Tibet.
La Marche débutera le Samedi 14 mars 2015 avec tous les participants à 10h30 Place du Tro-cadéro et se dirigera vers le Champ de Mars (mur de la Paix) ; à partir de 14h, des discours et performances artistiques se dérouleront au Champ de Mars.
La Marche marque l’anniversaire du soulèvement national du Tibet contre la Chine en mars 1959. Mais aussi, la vague de protestions sans précédent qui a eu lieux à partir du 10 mars 2008 et elle rendra hommage aux 136 tibétains qui se sont immolés au Tibet depuis 2009 à cause de l’oppression existante. La Marche « L’Europe soutient le Tibet » est organisée par les communautés tibétaines en Europe ainsi que par l’ONG International Campaign for Tibet. Des participants d’autres pays non membres de l’Union européen seront aussi présents à la marche.
Pour plus d’informations : Europe Stands with Tibet http://europe-stands-with-tibet.org/
Contacts Presse : Sarah Margulès/ Antoine Billon smargules@quatriemejour.fr / abillon@quatriemejour.fr Tél. : 01 47 43 02 34
8 Mars 2015
Discrimination ethnique et violations des droits répandues au Tibet
Amnesty International, le groupe pour les droits de l’homme basé à Londres, a dit le 25 février que les Tibétains ont continué à subir la discrimination ethnique ainsi que des restrictions sur leurs droits à la liberté religieuse, d’expression, d’association et d’assemblée en 2014. Diffusant son rapport annuel 2005, le groupe a ajouté que des chefs monastiques, des écrivains, des manifestants et des activistes tibétains ont également été détenus pendant l’année.
Couvrant la situation au Tibet dans une section sur la Chine, le rapport dit que sept personnes se sont mis le feu dans les zones à population tibétaine en 2014 pour protester contre les politiques répressives des autorités, portant le nombre total connu à 131 depuis mars 2011.
Faisant référence à la gamme et à l’échelle d’activités attirant les persécutions, le rapport dit que "dans certains comtés, les membres des familles des immolés, ou ceux qui ont assisté aux enseignements du Dalai Lama, qui étaient des sympathisants de ’la clique du Dalai’ ou avaient ’des contacts à l’étranger’ étaient exclus des postes à responsabilité ou interdits de se présenter aux élections dans les villages."
Le rapport dit aussi que les Tibétains continuent à subir une violente répression lors des manifestations pacifiques, provoquant des blessés graves et des morts. Il a noté qu’en août 2014, les forces de police et de sécurité ont tiré sur des Tibétains manifestant contre la détention d’un chef de village dans le comté de Kardze (en chinois : Ganzi), province du Sichuan, faisant au moins 4 morts tandis qu’un manifestant s’est suicidé en prison.
Le rapport de plus de 400 pages a couvert la situation des droits de l’homme dans 160 pays et territoires. (www.tibetan.fr)
8 Mars 2015
Les Tibétains défient la Chine en rendant hommage au Dalai Lama pour le nouvel an
Bravant le risque d’une répression violente et de punitions sévères de la part des autorités chinoises, les Tibétains du comté de Ngaba (en chinois : Aba) dans la province du Sichuan ont ouvertement et massivement rendu hommage à leur chef spirituel en exil, le Dalai Lama, le premier jour du Losar, le nouvel an tibétain, qui tombait le 19 février (voatibetanenglish.com le 20 février).
Les Tibétains marquent traditionnellement leur âge en se référant au Losar et cette date marque ainsi le moment mémorable du 80ème anniversaire du Dalai Lama.
Selon le rapport, plus de 3000 personnes se sont rendues à Sergon Thubten Chokle Namgyal Ling, qui appartient à l’école Jonang du bouddhisme tibétain, et ont offert des écharpes de cérémonie à un portrait grandeur nature du Dalai Lama tandis que des drapeaux de prières imprimés sur des morceaux de papier emplissaient le ciel.
Le patriotisme forcé et les campagnes d’éducation de la Chine, en particulier dans les monastères, exigent que les Tibétains renient et condamnent le Dalai Lama, ceux qui refusent de le faire sont sévèrement battus et punis par la loi. Radio Free Asia (RFA, Washington) a également rapporté le 18 février que les forces de sécurité chinoises avaient été déployées en grand nombre dans les zones tibétaines des provinces du Sichuan et du Qinghai avant le Losar. En dehors de Ngaba, ces déploiements ont été particulièrement visibles dans les comtés de Kardze (Ganzi) et Serta (Seda) au Sichuan, et dans le comté de Rebgong (Tongren) au Qinghai environ une semaine avant le début des célébrations du nouvel an tibétain.
La démonstration de force à l’encontre des tibétains aurait été très hostile et fortement intimidante. Beaucoup de déploiements supplémentaires étaient des renforts dans les régions tibétaines subissant déjà des mesures de sécurité imposées à l’issue des troubles passés.
Un rapport de RFA en date du 13 février citant une source parlant sous condition d’anonymat dit que "des checkpoints ont été mis en place le long des routes toutes les 4 ou 5 maisons tibétaines, et la police contrôle les papiers d’identité de tout le monde", faisant référence à la situation dans le comté de Ngaba.
Et le rapport de RFA du 18 février a aussi cité une source locale anonyme disant, à propos de la situation à Karze, que "la police a mis en place des checkpoints et examine tous les véhicules circulant sur les routes menant au siège du comté."
A la fois à Serta et à Karze, les Chinois auraient été dotés d’extincteurs, des véhicules incendie étant en attente, en prévision de protestations par immolation. (www.tibetan.fr)
8 Mars 2015
Protéger la langue maternelle, un acte dangereux
Selon un site d’opinion tibétain, les initiatives populaires de soutien à la langue tibétaine sont réprimées parce que d’inspiration "indépendantiste". Au mépris de l’adhésion de la Chine au principe du soutien aux langues minoritaires.
Le 21 février 2015 a marqué la seizième Journée internationale de la langue maternelle. L’Unesco a récemment invité les pays membres à définir des politiques de protection des langues de leurs minorités.
Le grand journal du Parti communiste Guangming Ribao avait peu auparavant publié un article constatant, malgré des résultats dans ce domaine, que la protection des langues minoritaires dans le monde est toujours problématique et doit donc faire l’objet d’efforts. Il cite le professeur d’université chinois Zhou Haizhong , selon lequel "les langues faibles sont confrontées aux défis posés par les langues puissantes, la mondialisation et l’internet, au point que les premières voient leur fonction sociale s’affaiblir, et risquent de disparaître. C’est pourquoi les administrations concernées et les spécialistes des langues doivent mettre en place des solutions rapides et efficaces pour sauvegarder les langues de minorités en danger ; la protection des langues minoritaires est bénéfique non seulement à la perpétuation et au développement de la civilisation humaine mais aussi à l’harmonie entre les nationalités et à la stabilité sociale.
La protection de la langue, un prétexte ?
Or c’est tout l’opposé qui se passe actuellement, dans le Tibet tout entier et plus particulièrement dans la préfecture autonome tibétaine de Malho [Huangnan en chinois] dans la province du Qinghai. Là, tout mouvement local de protection de la langue maternelle est identifié à un "mouvement indépendantiste tibétain qui prend pour prétexte la protection de la langue maternelle".
Il est incompréhensible que la protection de la langue soit considérée comme un prétexte. La création d’associations locales de protection de la langue maternelle signale au contraire la prise de conscience, au niveau populaire, d’une responsabilité dans le destin de sa propre langue. Mais il est évident que les administrations chargées de la protection des langues ne s’en préoccupent guère.
Les mouvements de protection de la langue maternelle qui émanent du peuple sont considérés comme illégaux et les personnes qui œuvrent pour cela sont entravées dans leur action, condamnées et soumises à des interrogatoires. La seule expression "langue maternelle" est désormais prononcée avec réticence et difficulté.
Dans toutes les agglomérations, petites et grandes, est collée une grande affiche sur laquelle il est écrit : "Vingt activités illégales en lien avec l’indépendance du Tibet" [l’existence d’une telle affiche est confirmée par la radio Voice of Tibet qui la reproduit]. Les aspirations populaires comme la "protection de la langue maternelle" ou l’"égalité entre les langues" y sont comptées parmi les activités illégales.
Ce qui n’est pas clair, et ce qui n’est écrit nulle part, c’est en quoi chacun de ces vingt points contrevient à la loi [parmi ces points, toute manifestation de soutien, pratique ou verbale, ou de compassion vis-à-vis des personnes qui s’immolent par le feu].
En revanche, ce qui ne fait aucun doute, c’est que la "stabilité" doit être intégrée solidement dans l’esprit de la population et qu’il faut combattre "l’indépendantisme tibétain" et "les forces séparatistes".
Parler à un homme dans sa langue
Les textes fondateurs du marxisme-léninisme indiquent clairement que "l’égalité entre les langues est le principe de base de l’égalité entre les peuples". Par ailleurs, le 22 décembre 2014, le comité central du PCC a publié une directive selon laquelle "Les cadres han [chinois] qui travaillent dans les divisions administratives autonomes de minorités nationales doivent impérativement apprendre la langue de ces minorités". L’ancien président sud-africain Mandela disait bien autrefois : "Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va dans sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela va dans son cœur. "
Si la paix et la sérénité doivent être établies dans l’esprit du peuple et si la stabilité est atteinte par des méthodes adéquates, on pourra alors non seulement évacuer à la base les problèmes de manière paisible mais aussi faire en sorte que l’esprit du peuple soit serein et apaisé.
C’est pour ces raisons que je prie [les autorités] de respecter et de veiller à la mise en pratique de la constitution [qui garantit l’usage des langues minoritaires dans les divisions administratives autonomes de minorités] qui a été adoptée concernant les langues des nationalités. Ne considérez pas la question de la "langue maternelle" comme une question politique. Engagez-vous dans la protection des langues des nationalités minoritaires et favorisez également les conditions propices pour le développement des langues des nationalités minoritaires. Ce sont là les responsabilités d’un Etat de droit dans le monde d’aujourd’hui, mais aussi l’une des conditions pour que l’esprit du peuple soit stabilisé.
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