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25 Juillet 2015

NGABA ( TIBET), 22 juillet 2015 : La jeune protestataire tibétaine Wangmo, relâchée par la police, sans explications …



La Jeune Wangmo de Meruma (Ngaba) dont nous parlions lundi , arrêtée le 15 Juillet dernier, pour avoir manifesté seule dans la rue, vient d’être libérée.

Peut-être les autorités ne veulent-elles pas aggraver les tensions présentes depuis plusieurs semaines, à la suite des interdictions de célébrer les 80 ans du Dalaï Lama et la mort en prison de Tenzin Delek Rinpoche. Quelle que soit la raison, Wangmo a, dès son retour dans son village, été accueillie en héros, village qui a été le foyer de plusieurs manifestations contre le Gouvernement de Pékin.

Wangmo avait réalisé un portrait du leader tibétain en exil le Dalaï Lama puis avait crié des slogans appelant au retour de ce dernier et à la liberté pour les Tibétains. Plus tôt  ce mois-ci, le 2 juillet, Tashi Kyi, une autre jeune fille tibétaine du même village, avait été arrêtée également. Les charges exactes retenues contre Kyi n’ont pas encore été constatées.

Souhaitons un bon retour dans sa famille à la jeune et courageuse Wangmo. (tibet.fr)


25 Juillet 2015

LHASSA / PRISON DE NGUCHUL, 22 juillet 2015 : Un autre décès en prison … Lobsang Yeshi, prisonnier tibétain de 60 ans meurt des suites de tortures



By Staff Writer

Lobsang Yeshi, Tibétain âgé de 60 ans, prisonnier  politique, vient de décéder en prison des suites de tortures, alors qu’il purgeait une peine de deux ans d’emprisonnement, pour avoir participé à une manifestation contre les exploitations minières  dans la région de  Gyalmo Ngulchu, le 7 mai 2014,

Deux autres manifestants, hakpa Gyaltsen et  Rigzin y avaient perdu la vie.

Il avait été rapporté que les 9 et 10 Mai 2014, Lobsang Yeshi accompagnés de quelques autres Tibétains avaient continué leur manifestation. Un contingent de la police chinoise et des forces de securité étaient rapidement arrivés sur les lieux, les menaçant pour que cesse cette manifestation.

Du fait de l’insistance des manifestants, les autorités des Comtés de Chamdo et Dzogang avaient renvoyé les manifestants chez eux, après discussions. Mais le 12 mai, 7 Tibétains qui avaient mené la manifestation furent embarqués de force en détention et torturé pendant près d’une année. Les détenus furent ensuite maintenus en captivité à Chamdo.

Plus tard cettte année, Lobsang Yeshi  et d’autres Tibétains, Ngakta et Choeluk Tenzin, qui sont actuellement en prison, furent condamnés à 2 ans d’enfermement.

En raison de sevères actes de tortures en prison, Lobsang Yeshi présentait de très graves blessures et souffrait d’épuisement en raison de sa très mauvaise santé. Récemment, il fut hospitalisé et a succombé à ses blessures, ce 19  juillet. Les autorités chinoises ont confisqué le cadavre et refusent de le rendre aux membres de sa famille, en dépit de leurs plaintes réitérées.

Les Tibétains de la région considèrent Lobsang Yeshi comme un homme honnête et sincère. Il laisse 8 enfants dont il était le soutien.

Récemment, le Gouvernement chinois a refusé de rendre aux membres de sa famille, la dépouille d’ un autre Tibétain, le grand Maître bouddhiste et prisonnier politique, Tulku Tenzin Delek Rinpoche, entraînant un immense ressentiment parmi le Peuple Tibétain tant  à l’intérieur qu’ à l’extérieur du Tibet. (tibet.fr)


18 Juillet 2015

Chine: les proches d'un moine tibétain mort en prison arrêtés



L'acteur américain Richard Gere montre une photo du moine tibétain Tenzin Delek Rinpoche, mort emprisonné en Chine, lors d'une audition de la commission des droits de l'homme Tom Lantos, au Congrès, le 14 juillet, à Washington. (À ses côtés, Kaydor Aukatsang, le représentant du dalaï lama en Amérique).

Photo PAUL J. RICHARDS, archives AFP

Agence France-Presse
Pékin

La police chinoise a procédé vendredi matin à l'arrestation de proches d'un moine tibétain, mort récemment dans une prison après 13 d'incarcération, dans des circonstances jugées obscures par des organisations de défense des droits de l'homme.

Des Tibétains exilés en Inde crient des slogans... (Photo PRAKASH SINGH, AFP) - image 1.0

Des Tibétains exilés en Inde crient des slogans contre la Chine, lors d'une manifestation devant l'ambassade de Chine à New Delhi, vendredi. Photo PRAKASH SINGH, AFP

Tenzin Delek Rinpoche, un moine tibétain de 65 ans, avait été arrêté en 2002 et condamné pour séparatisme à l'issue d'un procès jugé inéquitable par des observateurs. Sa condamnation à mort avait été commuée en prison à vie puis en une peine de vingt ans. Le moine a toujours plaidé son innocence.

L'annonce de sa mort, le week-end dernier, a entraîné de nombreuses manifestations à Lithang, ville dont Delek était originaire, et à Chengdu, au sud-ouest de la Chine, où il était incarcéré.

Sa soeur et sa fille ont été emmenées par la police à Chengdu, a indiqué l'association Étudiants pour un Tibet libre, citant Geshe Nyima, un cousin du moine.

Mort dans des circonstances obscures

Radio Free Asia, basée à Washington, citant des sources tibétaines, a de même rapporté que les deux femmes, la soeur du moine, Dolkhar Lhamo, âgée de 55 ans et sa fille Byima Lhamo, étaient détenues vendredi.

Les associations de défense des droits de l'Homme affirment que les circonstances de la mort du moine demeurent obscures. L'homme a été incinéré jeudi contre la volonté de sa famille.

Selon Radio Free Asia, Delek souffrait de problèmes cardiaques, et n'a vraisemblablement pas reçu de traitement.

Les États-Unis et l'Union européenne avaient appelé à la libération de Tenzin Delek Rinpoche.

L'acteur américain Richard Gere a salué la mémoire du moine devant une commission du Congrès des États-Unis, «scandalisée» par le sort réservé par Pékin au Tibet.

la Chine administre le Tibet depuis 1951 et de nombreux Tibétains dénoncent des politiques répressives menées par les autorités chinoises à l'encontre de leur culture et de leur religion, Pékin assurant de son côté avoir dopé le développement de la région.

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201507/17/01-4886368-chine-les-proches-dun-moine-tibetain-mort-en-prison-arretes.php

 


18 Juillet 2015

Les conditions de l’incinération de Tenzin Delek Rinpoché

Le corps de Tenzin Delek Rinpoché a été incinéré au matin du 16 juillet 2015, près de la prison de Chuandong à Chengdu, refusant ainsi la demande de membres de la famille et de la communauté internationale.
Le corps de Tenzin Delek Rinpoché a été incinéré dans une prison secrète, située à environ 5 kilomètres de la prison de Chuandong à Chengdu, vers 7h du matin, heure locale de Pékin, par les autorités pénitentiaires chinoises.

« La crémation a eu lieu contre la volonté de sa famille de restitution du corps afin d’accomplir les rites bouddhistes funèbres dans le Comté de Lithang, province du Kham, à l’est du Tibet, dont il est originaire », a déclaré Geshe Nyima à Tibet Post international, jeudi matin.
« Une trentaine de Tibétains appartenant à la famille proche et des étudiants de Tenzin Delek Rinpoché ont été autorisés à entrer à l’intérieur de la prison secrète pour voir le corps avant la crémation et effectuer une courte prière », poursuit-il, ajoutant : « Avant la crémation, les membres de la famille ont été autorisés à laver le corps du leader spirituel ».

« La crémation fait suite aux négociations infructueuses sur la restitution du corps de Tenzin Delek Rinpoché entre la famille et les autorités de la prison, suivie par plus de 100 Tibétains en sit-in de protestation pacifique devant la prison de Chuandong », ajoutent les sources.

Selon les membres de sa famille, « aucun téléphone ou caméra n’ont été autorisés à l’intérieur de la prison – dont le nom n’a pas été divulgué – où Tenzin Delek Rinpoché a été incinéré ». Sa famille a décrit les conditions de détention comme « ignobles » et « dignes d’un mendiant ». « Toutes les affaires de Tenzin Delek Rinpoché auraient été brûlées et la famille et la foule endeuillées n’ont pas été autorisées à conserver quoi que ce soit ».

Geshe Nyima, étudiant de Tenzin Delek Rinpoché et son cousin, dit dans un message téléphonique : « J’ai le cœur brisé, mais je suis aussi très en colère. Ma famille ne peut pas accepter cela. Nous ne cesserons pas d’exiger la justice jusqu’à ce que nous ayons des réponses ».
« Les autorités chinoises ont refusé notre droit à exprimer notre dernier respect à Tenzin Delek Rinpoché et de nous rendre son corps pour les rites bouddhistes. Ma famille croit qu’il a été assassiné ». (tibet.fr)


14 Juillet 2015

PARIS / près Ambassade de Chine, mercredi 15 juillet 2015 : Appel à rassemblement « Justice pour Tenzin Delek Rinpoche »



Nous sommes effondrés d’apprendre par des sources au Tibet que Tenzin Delek Rinpoche est décédé dans des circonstances suspectes dans une prison chinoise au Tibet oriental. C’était un professeur de bouddhisme tibétain révéré et un porte-parole qui ne mâchait pas ses mots pour son peuple.

Le gouvernement chinois doit répondre de sa mort. Plus de 13 ans d’emprisonnement infondé et de tortures l’ont laissé dans une condition médicale désastreuse pour laquelle aucun traitement idoine ne lui a été administré.

Ceci est un appel pour une action urgente! Nous devons agir pour réclamer la justice pour Tenzin Delek Rinpoche.

Rendons hommage à Tenzin Delek Rinpoché pour faire entendre un message de paix et de liberté contre la dictature chinoise.

SFT France, vous invite à nous rejoindre
le 15 juillet à 16h, 3 Avenue Georges V, Paris devant l’Ambassade de Chine
(métro Alma-Marceau Ligne 9)


14 Juillet 2015

Tenzin Delek Rinpoché est mort dans prison chinoise

Students For a Free Tibet (SFT) 13/07/2015 https://www.studentsforafreetibet.org/…/a-tibetan-hero-has-…

Un héros tibétain est mort en prison chinoise.

Nous sommes dévastés d'apprendre selon des sources en provenance du Tibet annonce que Tenzin Delek Rinpoché est décédé Dimanche 12 Juillet 2015 dans des circonstances suspectes dans une prison chinoise au Tibet oriental. Il était un maître bouddhiste tibétain vénéré et ardent défenseur de son peuple.

Des Tibétains résidant au Tibet réclament aux autorités chinoises de rendre son corps pour organiser les rites funéraires bouddhistes.

Le gouvernement chinois est responsable de sa mort. Tenzin Deleck Rimpoché à été emprisonné injustement pendant plus de 13 ans sous la torture avec un très mauvais état de santé les autorités chinoises l'ont laissé avec des conditions médicales critiques pour lesquelles il n'a reçu aucun traitement.

Appel à une action urgente!

Nous devons prendre des mesures pour obtenir justice pour Tenzin Delek Rinpoché.

S'il vous plaît, on vous appelle à nous joindre à nous demain pour se réunir dans le monde entier en signe de protestation (les détails seront annoncés par SFT).

Biographie

Tenzin Delek Rinpoché est né en 1950 à Litang dans le Kham, ancienne province du sud-est du Tibet. Son nom de naissance est A-ngag Tashi . En dépit les troubles entourant l'invasion du Tibet par la Chine dans les années 1950 et l’interdiction de toute expression religieuse pendant la révolution culturelle au Tibet, il a pu étudier le bouddhisme tibétain et devenir moine. Vers la fin des années 1970, les conditions politiques s'améliorèrent, lui permettant d'œuvrer à protéger et rétablir le bouddhisme tibétain dans sa région natale. En 1978, il s’est entretenu avec le 10e Panchen Lama qui venait d’être libéré après 13 ans de prison. Il a également rencontré la première délégation de représentants du Dalaï Lama visitant le Tibet en 1979. Pour parfaire son éducation monastique, il quitta le Tibet en 1982 et rejoint l’Inde, craignant déjà à l’époque d’être arrêté. Il séjournera jusqu’en 1987 au monastère de Drépung en Inde et sera reçu en audience par le Dalaï Lama. Ce dernier le reconnu comme étant la réincarnation de l’abbé du monastère de Litang5, lui conférant ainsi un statut important et le nom de Tenzin Delek Rinpoché.

À son retour d'Inde en 1987, il entreprend la construction du monastère d'Orthok dans le Kham. Il ne pourra le réaliser qu’en 1989 après avoir vaincu l’hostilité des autorités locales avec le soutien du 10e Panchen Lama4. Ce monastère formera de nombreux moines durant les deux dernières décennies. Il va également faire construire des écoles, des cliniques, un orphelinat et un hospice pour les personnes âgées. Dans les années 1990, il établit une école sur le site du monastère d'Orthok, qui va accueillir jusqu'à 160 étudiants, dont des orphelins et des enfants de familles pauvres. En 1998, Tenzin Delek Rinpoché a fondé l’école de Géshé Lungpa dans le comté de Nyagchu qui hebergera jusqu'à 350 enfants.

Ces écoles, liées aux monastères, donnaient une éducation de qualité, en relation avec la culture tibétaine. Tenzin Delek Rinpoché a aussi favorisé la mise en place d’assistances médicales dans des secteurs non desservis. Deux cliniques spécialisées en médecine tibétaine traditionnelle ont été construites au monastère d'Orthok et à Nyagchukha pour les communautés locales. Un fonctionnaire chinois a d'ailleurs reconnu la nécessité du travail réalisé par Tenzin Delek.

Dans ces activités, Tenzin Delek Rinpoché s'est heurté aux fonctionnaires locaux. Défendant les droits sociaux, culturels, économiques et religieux de la population, Tenzin Delek Rinpoché contrecarrait certaines politiques des autorités locales. Il défia notamment des fonctionnaires qui avaient promu des projets de déboisement mettant en danger les populations locales. Tenzin Delek pris position publiquement sur des pratiques néfastes à l’environnement et exprima des positions proscrites par le gouvernement central comme sa loyauté envers le Dalaï Lama.

Tenzin Delek Rinpoché et Lobsang Dondhup, a été arrêté sur la base d'allégation d’attentats à l’explosif en avril 20021

L’appel de Tenzin Delek Rinpoché a été rejeté et sa condamnation à mort avec un sursis de 2 ans confirmée. Tenzin Delek Rinpoché risquait d’être exécuté après le 25 janvier 2005, selon le TCHRD. Depuis, et faisant suite à une importante mobilisation internationale, il a vu sa peine commuée en prison à vie, comme annoncé par l’agence Chine nouvelle le 26 janvier 2005. Âgé de 57 ans, Tenzin Delek Rinpoché souffre de graves problèmes de santé.

Un moine engagé socialement

Pour résoudre les problèmes communaux, un nombre croissant d’habitants s'adressaient à Tenzin Delek Rinpoché plutôt qu'aux cadres du district. Même si la fonction de médiateur traditionnelle des moines bouddhistes est reconnue par les fonctionnaires chinois pour résoudre les conflits, Tenzin Delek Rinpoché va finir par gêner. Selon les sources locales, un conflit dans les interactions de Tenzin Delek Rinpoché avec les fonctionnaires locaux a débuté en 1993. Cette année-là, il parvient à empêcher l’extension de coupes claires des forêts dans sa région. Selon les habitants, c’est pour cette raison que Tenzin Delek Rinpoché est arrêté en 1997-1998 et en 2000. Des pressions de Pékin sur les autorités locales pour mettre fin à ce que le pouvoir central considère comme des activités “ politiquement inacceptables ” ont joué aussi probablement un rôle. Il est arrêté et détenu à deux reprises en 1998, officiellement pour avoir construit de nouveaux monastères sans l’approbation du gouvernement chinois. En 2000, Tenzin Delek Rinpotché reçoit l’ordre de fermer l’école de Litang et doit se cacher pour ne pas être arrêté. Grâce à une pétition des habitants chinois et tibétains de la région, Tenzin Delek Rinpotché peut revenir.

À la suite d’explosions en avril 2002 à Chengdu (Sichuan), Tenzin Delek Rinpotché est accusé et arrêté ainsi que 4 de ses assistants. “Nous avons su qu’il avait été arrêté quand la police a informé les habitants qu’il avait demandé un procès”. Les fonctionnaires exigent alors la somme astronomique d’un million de Yuans (117 000 euros) pour la bonne tenue du procès. Un fidèle tibétain tente de réunir les fonds, mais 3 Tibétains participants à la collecte sont arrêtés.

La condamnation de Tenzin Delek et de son complice allegué Lobsang Dhondup ont été prononcées le 2 décembre 2002. Lobsang Dhondup est exécuté le 26 janvier 2003, 2 mois après la condamnation4. Lobsang Dhondup fut le premier tibétain exécuté pour raison politique depuis 10 ans en Chine6. Tenzin Delek Rinpoché a obtenu un sursis de deux années.

 

 


11 Juillet 2015

KYEGUDO ( TIBET), 9 juillet 2015 : Lhase Sonam, moine tibétain, vient de s’immoler

immo 9 juillet

 

Un moine tibétain vient de s’immoler dans la Préfecture  de Kyegudo , située dans le nord ouest de la province chinoise du Qinghai.

Il était environ 16 h locales en ce 9 juillet 2015.

A la vue des images qui circulent sur le net, les autorités policières cernent le lieu où cette immolation s’est produite.

En raison de la censure immédiate des communications et de la haute sécurité à l’intérieur de cette région, il est impossible d’obtenir des informations complémentaires  relatives à ce moine et à ce qu’il est advenu de lui.

C’est maintenant 148  manifestations de protestation de ce genre au Tibet et dans les zones tibétaines depuis 2009 qui se sont produites et qui ont déclenché la demande expresse adressée à Pékin par les Etats Unis et les Nations Unies.

La Maison des Représentants des Etats Unis passait ce mercredi 9 juin une Résolution bipartie.

A Tibetan monk has set himself on fire in Kyegudo Prefecture, located in northwest of China’s Qinghai Province around 4pm local time on July 9, 2015.

According to pictures surfacing the net, police authorities are seen standing near the area where the self-immolation incident had taken place. Due to immediate crackdown on communication and heightened security within the region, additional information on the individual’s whereabouts or current condition are unavailable.

There have been over 148 such protests in Tibet and Tibetan areas since 2009, which have prompted both the United States and the United Nations to urge China to address.

The U.S. House of Representatives this Wednesday passed a bipartisan resolution urging China to improve human rights in Tibet. The non-binding resolution called for substantive dialogue, without preconditions, in order to address Tibetan grievances and secure a negotiated agreement for the Tibetan people. (tibet.fr)

 


11 Juillet 2015

PARIS / ASSEMBLEE NATIONALE, 9 juin 2015 : Question écrite de M. Lionnel LUCA, député français à Mr Laurent Fabius.

 

Type de questions QE

 

Ministère interrogé : AET – Ministère des affaires étrangères et du développement international

 

Question n° 27-00270 :

M. Lionnel Luca attire l’attention de M. le ministre des Affaires étrangères et du développement international sur la situation au Tibet, et la détresse de tout un peuple, immortalisée par plus de 140 immolations depuis 2009. La récente immolation d’une jeune femme de 36 ans, mère de deux enfants, le 27 mai dernier, prouve s’il en était encore besoin le désespoir des Tibétains, qui dans la quasi indifférence générale continuent de subir la répression menée par le Gouvernement chinois. L’ espoir né de l’adoption en novembre 2012, d’une Résolution européenne en faveur de la protection des droits des Tibétains, et de la mission confiée à un représentant spécial de l’Union Européenne pour soutenir le dialogue entre la République Populaire de Chine et les émissaires du Dalaï -Lama, semble aujourd’hui éteint. Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui indiquer les mesures que la France entend prendre au plan européen et international, afin que les droits reconnus des Tibétains soient respectés et que la Communauté internationale en soit garante.

Lionnel LUCA
Député de la Nation

Vice-président du

Groupe d’Etude sur la Question du Tibet


11 Juillet 2015

PARIS / SENAT, 2015 : Question écrite au sujet du Tibet posée par M. Michel Raison, sénateur français, à Mr Laurent Fabius.

 
 

Question écrite au Gouvernement sur la situation au Tibet

Monsieur Michel Raison attire l’attention du ministre des Affaires étrangères et du Développement international sur la situation au Tibet, suite à l’immolation par le feu d’une Tibétaine de 36 ans, mère de deux enfants, le 27 mai dernier.

Depuis le mois de février 2009, ce sont 140 Tibétains qui se sont immolés par le feu pour protester contre la répression menée par le gouvernement Chinois. De tels actes, hautement symboliques et non violents, traduisent le désespoir et la détresse de tout un peuple.

La circulation d’information concernant ces macabres événements, toujours plus nombreux, est par ailleurs limitée. En effet, l’accès à cette région du monde est rendu très difficile tant aux organisations humanitaires, qu’aux journalistes, diplomates et voyageurs.

Or, le 27 novembre 2012, une résolution européenne relative à l’action européenne a été adoptée par la commission des affaires étrangères du Sénat en faveur de la protection des droits des Tibétains.

Le texte proposait de faire de la question tibétaine une priorité confiée au Représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’Homme avec notamment pour mandat la promotion de la coordination politique au sein de l’Union européenne pour des actions visant d’une part « à faire progresser les droits humains et les libertés des Tibétains (…) » et d’autre part, à soutenir « le dialogue entre le gouvernement de la République Populaire de Chine et les émissaires du Dalaï-Lama, dans la perspective d’aboutir à une solution pacifique et mutuellement bénéfique de la question des droits des Tibétains ».

Inquiet par l’inertie dans laquelle semble plongée le Monde, il s’interroge sur le dialogue qu’entretient le gouvernement Français avec le gouvernement Chinois. Il souhaite être informé des mesures que la France compte prendre au niveau international afin de mettre fin à cette situation insoutenable.


11 Juillet 2015

Les 10 conseils du dalaï-lama pour une meilleure vie

Le dalaï-lama vient de fêter ses 80 ans. Dans le Times, il nous donne 10 leçons de vie pour se sentir mieux au quotidien.



1. Montrez de la compassion

Une étude a démontré que si l'on montre de la compassion, on éprouve une sensation similaire à ce qu'on éprouve lors d'une relation sexuelle, lorsqu'on mange un bon repas ou lors de vacances réussies. En d'autres termes montrer de la compassion est bon pour la santé. Cela réduit le stress, régule les pulsations cardiaques et augmente les défenses immunitaires.

2. Soyez gentil et aidez les autres

Cela ne demande pas beaucoup d'effort, mais vous rend sensiblement plus heureux. Donc comme le dit le dalaï-lama : "Soyez gentil dès que possible. Et c'est possible à chaque instant."

3. Trouvez le bonheur

Le but de notre vie est d'être heureux. C'est au fond la seule chose que l'être humain souhaite vraiment. Nous sommes bombardés de messages qui promeuvent les possessions matérielles. Il y en a par contre bien moins sur le pardon, la compassion, la patience, la tolérance et la sympathie. Alors que cela devrait justement être des priorités si l'on veut atteindre le bonheur.

4. Trouvez la paix intérieure

Le dalaï-lama conseille à chacun d'être seul quelques instants par jour. Afin d'avoir du temps pour penser et chasser les émotions négatives comme la colère, la jalousie ou la fatigue. Essayez de les remplacer par des positions positives comme l'optimisme, la gratitude, l'amour et la paix. Selon le dalaï-lama, un esprit serein est une source de bonheur et de bonne santé.

5. Ne faites pas de mal aux autres

"Si vous le pouvez, aidez les autres. Si vous ne le pouvez pas, faites leur au moins le moins de mal possible" est une citation du dalaï-lama. Ne racontez donc pas de mensonges, ne colportez pas des ragots, ne profitez pas des autres et ne les harcelez pas.

6. Chérissez vos amitiés

L'amitié ne doit jamais être sous-estimée. La vraie amitié n'est jamais dépendante de l'argent ou de la politique. Le manque d'amis peut par contre entraîner un sentiment dépressif.

7. Ne soyez pas l'esclave des technologies

Bien que le dalaï-lama ait des millions de followers sur Twitter, cela ne l'empêche nullement de prévenir des dangers d'une utilisation trop intensive des réseaux sociaux. Ces derniers peuvent être envahissants et ne replacent que piètrement la vraie amitié. Ils n'aident pas non plus à montrer de l'authentique compassion et les contacts réels en pâtissent.

8. Ne vous disputez pas, négociez

Le dialogue signifie la recherche de compromis dans le respect de chacun. La solution pour résoudre conflit et désaccord réside dans l'esprit de conciliation. Il n'y a jamais 100 % de gagnants ou 100 % de perdants. Le chef spirituel recommande également de ne jamais raviver le passé, mais plutôt de se concentrer sur les raisons à l'origine du problème.

9. Soyez gentil pour la Terre

Pour survivre, nous avons l'obligation de nous occuper aussi bien que possible de notre planète. En recyclant et en utilisant des sources d'énergie alternative par exemple.

10. Apprenez de vos erreurs

"Si vous perdez, ne perdez pas les fruits de la leçon" professe le dalaï-lama. Si quelque chose ne se passe pas comme prévu, il est important d'en chercher la raison.

http://www.levif.be/actualite/sante/les-10-conseils-du-dalai-lama-pour-une-meilleure-vie/article-normal-404813.html


4 Juillet 2015

Dalaï Lama, pourquoi un tel succès?

Ce lundi 6 juillet, Tenzin Gyatso, 14è Dalaï Lama, fête ses 80 ans. Une personnalité éminemment respectée, grande figure de sagesse et apôtre de la paix. On en parle avec Stéphanie Gallet.

Le Dalaï-Lama s'apprête à fêter ses 80 ans le 6 juillet 2015. L'occasion de s'interroger sur l'incroyable popularité de la plus haute autorité spirituelle du bouddhisme tibétain, vivant en exil depuis le début des années 50. Il est l'objet d'un engouement et d'un respect dont peu de grands de ce monde peuvent se prévaloir.

Respecté pour être l'icône du combat des Tibétains face aux pressions chinoises, il est aussi reconnu comme étant l'une des grandes figures de sagesse d'aujourd'hui et l'un des plus fervents apôtres de la paix. "Quelqu'un d'extrêmement rare", pour fr. Thierry-Marie Courau.

Tenzin Gyatso est né le 6 juillet 1935, de nombreuses légendes entourent son histoire. A l'âge de trois ans il est reconnu comme étant la réincarnation du 13è Dalaï Lama. En 1950, âgé d'à peine 15 ans, il prend ses fonctions spirituelles et temporelles. Neuf ans plus tard, il fuit l'invasion chinoise dans des circonstances dramatiques pour établir à Dharamsala, en Inde, son gouvernement en exil. En 2009, il reçoit le prix nobel de la Paix.

Le Dalaï Lama se définit comme étant d'abord un moine avant d'être un personnage politique. Au sein du bouddhisme tibétain, il est le responsabble de l'une des quatre grandes lignées spirituelles.

ECOUTER L'EMISSION

https://rcf.fr/actualite/dalai-lama-pourquoi-un-tel-succes


4 Juillet 2015

Le 05 octobre 2015 à Paris - INALCO

Proposition de stage formation continue INALCO pour tous intervenants dans institutions ou associations recevant des Tibétains

Projet actuellement à l’étude 

Stage Formation continue INALCO 

« Les réfugiés tibétains en France »

Coordination : Françoise Robin (frobin@inalco.fr)

Depuis presque dix ans, le nombre de demandeurs d’asile tibétains en France et en Europe n’a cessé de croître. Alors qu’ils étaient quelques centaines en 2000, les Tibétains seraient maintenant plus de trois mille. Bien que faisant souvent preuve d’une réelle capacité d’adaptation, ils sont souvent démunis linguistiquement et culturellement pour faire face à leur nouvelle vie et à leur nouvel environnement. Les fonctionnaires de l’Etat français et des collectivités locales, les travailleurs sociaux et les membres d’association venant en aide aux demandeurs d’asile rencontrent souvent également des obstacles pour traiter les dossiers car ils manquent de données sur cette population de migration récente. De plus, la barrière de la langue rend souvent impossible la communication. L’association Confluences Tibétaines, association d’étudiants de tibétain à l’Inalco, a été créée, entre autres, dans le but de venir en aide à ces demandeurs d’asile : très souvent, les enseignants comme les étudiants avancés sont sollicités pour accompagner bénévolement les Tibétains dans leurs démarches les plus diverses. Devant l’afflux de demandes d’accompagnement et forts de leurs interactions comme interprètes, ces accompagnants proposent une formation spécifique au cas des Tibétains, destinée aux personnes qui les reçoivent régulièrement.

Il est donc proposé ici, sur la base de l’expérience des traducteurs bénévoles et des spécialistes de la langue et de la civilisation du Tibet, une formation en 18h pour informer les partenaires institutionnels et associatifs de la situation des Tibétains demandeurs d’asile. Cette proposition est indicative et pourra être amenée à évoluer, en fonction des demandes plus spécifiques.

 

Public visé : tous intervenants dans institutions ou associations recevant des Tibétains : préfecture, hôpitaux et centres de santé, CIMADE, France Terre d’Asile, Croix Rouge, Secours Catholique, OFPRA, CNDA, tribunaux, Pôle Emploi, CPAM, écoles, PSA, mairies (assistantes sociales), foyers d’accueil etc. Etudiants en parcours interculturels et migrations (master Communication et formation interculturelle Inalco, master MIRI Migrations et relations interethniques Paris 7, DU Interculturel Paris 13, DU Médiation et traduction en situation transculturelle Paris 5, etc.), étudiants de Licence de tibétain Inalco.

 

Calendrier : démarrage prévu en octobre 2015. Cadence à déterminer selon les publics : un cours hebdomadaire pendant 9 semaines ; 2 cours sur 4,5 semaines ; semaine intensive

 

Prix : à déterminer en fonction du nombre de stagiaires.

 

Fiche vocabulaire bilingue avec transcription fournie pour chaque cours en rapport avec le thème traité

 

Intervenantes pressenties :

CH : Clémence Henry, titulaire d’un master Inalco tibétain et d’un master Migrations et relations interethniques Paris 7.

FR : Françoise Robin, professeure des universités, langue et littérature tibétaine, INALCO, Paris

CS : Camille Simon, doctorante en linguistique, enseignante de tibétain à l’INALCO, Paris

   

  Thème Durée Inter-venants
1. Présentation géographique du Tibet

–        particularités physiques

–        découpages traditionnel et contemporain

–        activités économiques traditionnelles et modernes

–        importance du territoire, du pays natal et de l’entraide locale

2h FR

CS

CH

2. Brève histoire du Tibet au 20e siècle : relations Tibet/Chine 2h FR
3. Tibet post-1959 (2) : le Tibet

–        principales crises politiques : manifestations 1987-89, manifestations 2008, immolations 2009-2015, éducation patriotique, sédentarisation des éleveurs, politiques linguistiques et résistances locales, exploitation minière

–        discriminations envers les Tibétains en République de Chine

2h CH
4. Tibet post-1959 (1) : la diaspora tibétaine

–        Inde, Népal, monde occidental (années 1990 et post-2008)

–        Gouvernement tibétain en exil (fonctionnement des institutions)

–        statut des Tibétains en Inde et au Népal

2h FR

CH

5. Interculturel (1) : la personne, l’individu et le groupe

–        noms de personnes (transcription ; absence de nom de famille)

–        données biométriques (problèmes de dates)

–        interactions au quotidien : conventions sociales, politesse, règles

–        communication et réseaux sociaux (internet, WeChat, téléphone)

–        famille : relations entre membres de la famille, rôle des parents

–        genre : statut de la femme ; discrimination genrée

–        travail : attitude devant le travail, réseaux d’emploi, emplois principaux occupés par les Tibétains en France

–        éthique collective : image des Tibétains et rôle du Dalaï-Lama

2h FR

CS

6. Interculturel (2) : les religions tibétaines

–        bouddhisme tibétain et bön

–        pratiques populaires au quotidien (prières, divination, tabous)

–        karma

–        Dalaï-Lama, moines et lamas

–        différences entre centres bouddhistes Occident/Tibet

2h FR
7. Interculturel (3) : la santé et les maladies

–        corps et hygiène

–        alimentation

–        étiologie

–        traitements traditionnels et biomédecine

–        médecine traditionnelle tibétaine

–        pathologies fréquentes et séquelles du voyage (tuberculose, stress, problèmes dermatologiques, régime alimentaire inadapté)

–        problèmes psychologiques liés à l’exil et à la solitude affective

2h CH

CS

 

8. Interculturel (4) : Langue et éducation 

–        langue et dialectes (intercompréhension)

–        insécurité linguistique et plurilinguisme

–        pratiques d’éducation

–        éléments de base pour communiquer avec les Tibétains (à adapter en fonction des besoins du public : secteurs de la santé, de l’emploi, etc.)

2h CS
9. Processus de demande d’asile et naturalisation : démarches administratives en France 2h CH
  TOTAL 18h

4 Juillet 2015

DHARAMSALA, 15 juin 2015 : Lancement des livres d’un écrivain « disparu » par un groupe de défenseurs des droits de l’homme.

DHARAMSHALA, 15 juin – Le seul groupe de surveillance des droits de l’homme piloté par des Tibétains, le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy (TCHRD) a présenté ce jour deux nouvelles publications : The Art of Passive Resistance (L’Art de la Résistance Passive) et Code of Conduct for Businesses Operating in Tibet (Code de conduite pour les entreprises opérant au Tibet) lors d’une conférence de presse ici à Norbu House.

Le livre, écrit à l’origine en Tibétain par Dhi Lhaden et intitulé Tungol Trimtung (Résister en coopérant avec la loi) a été publié en anglais sous un nouveau titre : The art of Passive Resistance (L’Art de la Résistance Passive). C’est le second livre de l’auteur traduit et publié par TCHRD, après Tessok Le Trun Pe Kecha (Des mots prononcés au péril de sa vie) en mars 2011.

Tsering Tsomo, à la tête du TCHRD, a exprimé son inquiétude concernant l’endroit où se trouve l’auteur, Dhi Lhaden, et a  incité chacun à lire le livre. « C’est un livre important que tout le monde doit lire, » a-t-elle- indiqué. Le neveu de l’écrivain, Lekbum, était invité au lancement.

« En raison de la politique chinoise de censure et des mesures drastiques à l’encontre de toute forme de liberté d’expression et d’information, de nombreux écrivains tibétains ne sont pas en mesure de publier leurs livres, » a ajouté Tsomo.

Dhi Lhaden, moine tibétain (défroqué, selon certaines sources) et intellectuel, est un écrivain basé à Amdo au Tibet. Il est né en 1980 dans le village de Dida, comté Pema (en chinois : Baima), dans la Préfecture Autonome du Tibet de Golog (en chinois : Guoluo – Province de Qinghai), dans la province tibétaine d’Amdo. Dès l’âge de 11 ans, il a étudié dans diverses institutions monastiques. Depuis 2008, il se rend dans différents endroits du Tibet pour observer, et pour  rendre compte des constats de ses concitoyens tibétains.

Lhaden explore des thèmes comme l’état de droit, la liberté, la paix, l’égalité et la non-violence. « Je ne veux aucunement la destruction du gouvernement chinois ni celle du peuple chinois. Je ne pense pas qu’aucun Tibétain nourrisse un tel souhait. Notre but est d’établir l’égalité et une coexistence pacifique entre les nationalités chinoises et tibétaines », écrit Lhaden dans l’introduction de son livre.

Code of Conduct for Businesses Operating in Tibet est une directive mettant en évidence les principaux problèmes relatifs aux droits de l’homme au Tibet, et  les obligations des entreprises en ce qui concerne ces droits. Le livre montre comment celles-ci peuvent éviter de contribuer ou de participer à la violation des doits de l’homme au Tibet. (tibet.fr)


4 Juillet 2015

L’UE encourage la Chine à reprendre le dialogue avec les représentants du dalaï lama

Bruxelles - L’Union européenne s’est dite lundi préoccupée par le sort des minorités tibétaine et ouïghoure en Chine et a demandé à Pékin de reprendre un véritable dialogue avec les représentants du dalaï lama, grande figure de la lutte pour l’indépendance du Tibet.

J’ai exprimé nos inquiétudes sur la liberté d’expression et d’association en Chine concernant la situation notamment des membres des minorités tibétaine et ouïghoure, a déclaré Donald Tusk, qui s’exprimait à l’issue du 17e sommet UE-Chine à Bruxelles, aux côtés du Premier ministre chinois Li Kequiang.

Dans ce contexte, j’ai encouragé la Chine à reprendre un véritable dialogue avec les représentants du dalaï lama, a ajouté le président du Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres.

Il a précisé que le prochain cycle de discussions entre l’UE et la Chine sur les droits de l’homme se tiendrait en novembre.

Pékin accuse régulièrement le dalaï lama de recourir au terrorisme spirituel pour promouvoir l’idée d’une indépendance du Tibet.

Officiellement en retrait de l’action politique depuis 2011, le dalaï lama appelle aujourd’hui à davantage d’autonomie pour le Tibet plutôt qu’à une indépendance formelle, tout en dénonçant la répression de la culture tibétaine par les autorités chinoises.

Vendredi, c’est contre la venue du dalaï lama au festival de Glastonbury au Royaume-Uni que Pékin avait vivement protesté, estimant que cela revenait à offrir au chef spirituel tibétain une plateforme pour ses activités séparatistes antichinoises. (tibetan.fr)


4 Juillet 2015

Le Tibet n’est pas encore libre ; cela ne signifie pas l’échec du Dalai Lama

Ces dernières années, j’ai noté une tendance à la hausse du nombre d’articles et commentaires examinant la vie et l’héritage du Dalai Lama, qui concluent que les Tibétains, et le Dalai Lama en tant que leur chef, ont échoué dans leur cause pour restaurer la liberté au Tibet. Ayant travaillé pour ce mouvement pendant 18 ans, je peux comprendre que l’on ait des doutes sur l’avenir. Mais un échec, vraiment ? Tout est-il joué ?

Certains ont exprimé des sentiments similaires dans les années 60-70, quand la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler du Tibet, et qu’assurément aucun pays ne se souciait de la défense des prisonniers politiques tibétains et d’autres droits. La Chine était perdue pour l’occident et les Tibétains faisaient partie des victimes innocentes.

L’analyse plutôt sombre s’est révélée erronée, car les quelques réfugiés tibétains qui se sont installés ont généralement bâti une conscience et un activisme inspirés. Les grandes manifestations à Lhassa à la fin des années 80, ainsi que le prix Nobel de la paix du Dalai Lama, Hollywood et les concerts pour la liberté des Tibétains, ont placé le Tibet dans la conscience publique mondiale. De même, cette trame d’analyse est aujourd’hui erronée. Je suis peut-être trop investie pour admettre que la cause est perdue. Mais je ne le pense pas. Tout d’abord, il est dans la nature humaine que là où il y a une injustice, il y a un combat. Les gens n’abandonnent simplement pas en essayant de rendre leur vie meilleure parce que les chances ne sont pas de leur côté ; l’effort quotidien pour résister aux affronts et s’opposer à l’oppression se poursuit indépendamment de l’issue possible. Les Tibétains le prouvent constamment, montrant leur opposition à l’occupation chinoise par le port des vêtements traditionnels, la fréquentation des boutiques tibétaines, le maintien de l’usage de leur langue et se battant pour son usage dans les écoles, en utilisant l’art, la musique et la poésie pour s’exprimer et se rassembler, des blocus et d’autres actions directes pour protéger leur terre, et même par le choix extrême de s’immoler par le feu au mépris de la domination chinoise.

En fait, alors que l’oppression d’Etat a augmenté ces dernières années, la résistance au Tibet a grandi et est devenue plus profonde. Il y a dix ans, l’opposition à la loi chinoise semblait se manifester principalement à travers de petites manifestations improvisées, qui bien que symboliquement puissantes, sont facilement contrées par la Chine. Aujourd’hui, la résistance est permanente, sophistiquée, et a gagné plusieurs fronts. Notre mémoire collective est courte, mais il ne devrait pas être trop difficile de se souvenir que de nombreux - peut-être la plupart - conflits relatifs aux droits, aux territoires et à l’autodétermination ont mis des décennies ou des siècles à être résolus. Pensons à l’esclavage et aux droits civiques aux Etats-Unis, à l’indépendance irlandaise, à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, à l’indépendance de l’Inde et à la décolonisation dans le monde. Les conditions affectant les droits et le liberté du Tibet sont pour le moins décourageantes. La Chine a sans discontinuer gagné en influence économique et les pays ont de plus en plus peur quand elle agit de manière musclée. On compte environ six millions de Tibétains, pour 1,3 milliards de Chinois. Le Tibet est un haut plateau montagneux, ça a été d’autant plus facile pour la Chine de limiter fortement les interactions physiques et virtuelles entre le Tibet et le monde extérieur. Et les ressources minérales et en eau du Tibet, sa position stratégique au coeur de l’Asie, lui donnent une valeur économique et géopolitique. Considérant ces facteurs, que la lutte des Tibétains n’ait pas encore été victorieuse ne doit pas être une grande surprise.

Mais ne pas encore avoir remporté un combat est très différent de l’avoir perdu. Bill Moyer, activiste et théoricien américain, a développé un modèle stratégique pour expliquer les progrès des mouvements sociaux et a utilisé des études de cas pour illustrer huit phases distinctes. Il a souligné qu’après des gains substantiels, comme bâtir un mouvement de masse, réaliser un soutien populaire et définir une question comme un problème dans l’agenda de la société, les mouvements se trouvent souvent embourbés dans une sorte de désespoir et d’impuissance basés sur une mauvaise perception de leurs progrès. Le mouvement pour la liberté des Tibétains a progressé de manière significative vers ses objectifs : il a établi la légitimité de la lutte pour la liberté des Tibétains, bâti une base solide de soutien populaire mondial, maîtrisé l’appareil de propagande chinois dans les medias, et a fait du Tibet un défi permanent pour la réputation de la Chine sur la scène mondiale. Il y a beaucoup plus à faire, clairement, mais le fondement critique a déjà été construit.

En fait, dans toute cette tragédie, cette souffrance et ces épreuves quotidiennes auxquelles les Tibétains font face, il y a beaucoup plus à célébrer. Loin d’avoir échoué, le Dalai Lama devrait être reconnu comme l’un des leaders mondiaux du 20ème et 21ème siècle ayant imprimé une marque indélébile et positive sur le monde.

Le Dalai Lama a amené la question du Tibet sur la scène mondiale et a inspiré des dizaines, pour ne pas dire des centaines de milliers de personnes à soutenir la cause. Il a réduit les différents religieux, régionaux et autres au sein de la communauté tibétaine pour unifier les Tibétains dans une approche stratégique de lutte comprenant une visibilité internationale, malgré les objections constantes de la Chine et tous ses efforts, et il a souligné la puissance morale de la non-violence.

Le bouddhisme tibétain met en exergue la non-violence, mais l’actuel Dalai Lama l’a élevée au niveau de la politique internationale. Elle pénètre la pensée des Tibétains, en particulier de la nouvelle génération qui a grandi en exil, et influencera durablement le leadership politique tibétain dans le futur. Bien que de jeunes Tibétains demandent légitimement pourquoi ils devraient rester non violents quand le monde ne semble prêter attention qu’à la violence, et qu’ils se demandent si l’insurrection armée ne pourrait pas mettre fin plus rapidement aux violations des droits de l’homme et à la souffrance qu’eux ou leurs familles subissent quotidiennement au Tibet, la majorité écrasante est engagée sur le chemin de la non violence maintenant et dans le futur, pour des raisons morales ou parce qu’ils croient que c’est le chemin le plus sûr vers la victoire (une croyance soutenue par de récentes recherches qui montrent que les luttes non violentes réussissent plus souvent que les luttes violentes).

L’héritage de non violence du Dalai Lama va bien au delà de la communauté tibétaine. Il est un phare moral depuis des décennies et son message de non violence a dépassé la constante abstention du conflit violent et de l’escalade des réponses venant de nos medias et de nos politiciens, et il donne aux gens quelque chose dont nous avons à la fois besoin et grandement envie : une vision d’un monde paisible et compatissant. Si ne serait-ce qu’un peu plus de leaders dans le monde mettaient l’accent sur la valeur de la lutte non violente, notre monde pourrait être très différent.

Malheureusement, nous oublions rapidement l’impact de leaders comme le Dalai Lama et de grands mouvements non violents comme celui des Tibétains. Suggérer que le Dalai Lama ou plus largement la lutte des Tibétains a échoué, c’est ignorer l’importance d’alternatives aux conflits violents et aussi oublier d’envisager à quoi un véritable échec pourrait ressembler : la mort de la culture et de la religion tibétaines, le désespoir, les querelles internes, la violence collective et des attaques funestes des occupants chinois en grande majorité armés.

Les commentateurs, les activistes, les élus et tous ceux qui soutiennent le chemin non violent du Dalai Lama plutôt que de renforcer un cadre d’échec, devraient reconnaître quels gains ont été atteints et penser de manière stratégique à ce qui peut être fait ensuite. A 80 ans, la question n’est pas de savoir si le Dalai Lama a échoué mais si le monde a laissé tomber ce leader imposant qui a tant donné à l’humanité. Faisons en sorte d’être certains que la réponse est non. (tibetan.fr)


4 Juillet 2015

Le Dalaï Lama parmi les stars de Glastonbury

Le dalaï lama a défendu pendant une heure dimanche au festival britannique de musique de Glastonbury le "droit de chacun à avoir une vie heureuse", dans un esprit peace and love en adéquation parfaite avec l’esprit de l’événement. Le chef spirituel tibétain a été accueilli dimanche peu avant 11h00 (10h00 GMT) au "jardin de la paix" du festival héritier de Woodstock par une foule compacte de festivaliers qui lui ont chanté un vibrant "joyeux anniversaire" sous une pluie battante. "Le but de la vie est de parvenir à une vie heureuse", a martelé le prix Nobel de la paix, appelant "chacun à réfléchir sérieusement à la manière de créer un XXIe siècle plus heureux".

"C’est le meilleur cadeau d’anniversaire que vous pouvez me faire", a-t-il dit. Il est revenu sur les violences "en Syrie, en Irak, au Nigeria et dans d’autres régions", qui sont "notre propre création", "des problèmes créés par l’homme". Insistant sur l’idée que "nous sommes tous les mêmes êtres humains", il a affirmé que "tout le monde avait le droit à une vie heureuse", appelant à inclure dans "le système d’éducation moderne, de la crèche à l’université" l’apprentissage d’un "sens de la compassion" et "davantage d’enseignements holistiques".

"Une fois que nous aurons sincèrement développé un sens de la fraternité, le monde pourra être démilitarisé", a-t-il affirmé sous les hourras. Sa venue à Glastonbury, qui se termine dimanche, a suscité vendredi de vives protestations de Pékin qui dénonce l’octroi au chef spirituel tibétain d’une "plateforme pour ses activités séparatistes anti-chinoises". (tibetan.fr)

© © Dylan Martinez / Reuters


4 Juillet 2015

La Chine proteste contre la venue du dalaï lama au festival de Glastonbury

Pékin a exprimé vendredi de vives protestations contre la venue du dalaï lama dimanche au festival de Glastonbury au Royaume-Uni, estimant que cela revenait à offrir au chef spirituel tibétain "une plateforme pour ses activités séparatistes antichinoises".

Dévoilée jeudi, la visite du prix Nobel de la Paix devrait être un temps fort de ce festival emblématique, qui accueille cette année, dans le sud-ouest de l’Angleterre, des musiciens comme Kanye West, Patti Smith, Tricky, Florence and the Machine ou les Who.

Le dalaï lama, qui vient de fêter ses 80 ans, devrait y délivrer un message de "compassion", de "non-violence" et "d’unité", selon sa représentation à Londres.

Cette annonce a immédiatement provoqué l’ire des autorités chinoises, dont le chef spirituel tibétain en exil est une bête noire.

"Nous sommes fermement opposés à ce qu’une quelconque organisation s’emploie à offrir au dalaï lama une plateforme lui permettant de mener ses activités séparatistes antichinoises", a déclaré Lu Kang, porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d’un point presse régulier.

Pékin accuse régulièrement le dalaï lama de recourir au "terrorisme spirituel" pour promouvoir l’idée d’une indépendance du Tibet.

Officiellement en retrait de l’action politique depuis 2011, le dalaï lama appelle aujourd’hui à davantage d’autonomie pour le Tibet plutôt qu’à une indépendance formelle, tout en dénonçant la répression de la culture tibétaine par les autorités chinoises.

La rencontre en 2012 entre le dalaï lama et le Premier ministre britannique David Cameron avait provoqué de vives tensions diplomatiques entre Pékin et Londres et entraîné un refroidissement durable de leurs relations.

Quelque 175.000 personnes sont attendues jusqu’à dimanche soir à Glastonbury, qui a ouvert ses portes mercredi sur les terres d’une ferme du Somerset. (tibetan.fr)

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