Au cours de ce mois de novembre, les autorités chinoises ont lancé un test patriotique en ligne pour les Tibétains.
D’après le site officiel de Legal Daily, les bureaux provinciaux de la loi et du judiciaire ont lancé le premier test internet de connaissance de la constitution à l’échelle d’une province.
Le site rapporte plus de 2,6 millions de participants pendant les 12 et 13 novembre, dates du test dédié à la Région Autonome du Tibet. Les équipes des gouvernements locaux, des entreprises et des institutions ainsi que les cadres postés dans les villages et les monastères ont aussi participé.
D’après les bureaux organisateurs, il y a eu un taux de 95,4 % de réussite.
Ces tests font partie d’un processus plus large parmi la communauté tibétaine pour la promotion de l’endoctrinement par la loi et la loyauté à la Chine. En octobre dernier, les autorités chinoises ont envoyé des équipes dans les monastères du Tibet pour promouvoir une éducation semblable du fait légal dans un effort de maintenir la stabilité (… oppressive, NdT). Ce plan implique également la création d’un jeu WeChat dans lequel les Tibétains peuvent améliorer leurs connaissances de la loi.
Tous ces efforts pour améliorer la conscience légale met en exergue l’importance du patriotisme et de la stabilité politique. Pékin a identifié le manque de connaissances de la loi comme la source de leurs problèmes au Tibet, et en particulier l’éducation monastique comme une source de nationalisme. Les autorités chinoises ont donc redoublé d’efforts pour lancer ces programmes de formation, avec l’avantage numérique d’être plus rapide que les méthodes traditionnelles.
Note : Nous rappellerons que la loi chinoise s’applique aux Tibétains mais que les Tibétains ne peuvent pas faire appel à la loi pour les protéger. Ils ne peuvent pas même s’en servir pour faire appliquer cette loi, comme le montre l’affaire Tashi Wangchuk, emprisonné pour avoir demandé l’enseignement du Tibétain tel que prévu par la loi pour les minorités en Chine.
25 Novembre 2018
ACHERES / CONFLANS STE HONORINE / TIBETAINS : Des dons … donc des achats de vêtements chauds pour les nouveaux arrivants !
Grâce à la générosité de nombreux donateurs, j’ai pu acheter et distribuer ce jour au campement ( de préférence aux nouveaux arrivants ) : 10 sacs de couchage, 30 paires de gants, 25 bonnets, 15 écharpes, 30 paires de chaussettes, 20 caleçons longs pour garçons, 12 parapluies, 20 lampes torches, des serviettes de toilette, des bâches de protection pour la pluie.
A ceux qui me demandent « de quoi ils ont besoin » = chaussettes, gants, bonnets, écharpes, caleçons longs pour garçons et leggings pour filles, sacs de couchage, couvertures, bâches d’ isolation pour les tentes. Et …. Des familles d’ accueil.… Même en dehors de Paris…même en province…même dans des villages….pas de solution d’ hébergement pour le moment. Ils ont froid, faim, sont fatigués, malades…..Je compte sur votre soutien. Merci pour votre aide.
Pour toute réponse , merci de contacter Madame Henriette Barou
soit via facebook : Henriette Barou
soit par courriel : henriette.barou@gmail.com
Merci Henriette et tous les bénévoles pour toute la gestion des courses et l’aide que vous apportez ( cours de français, soutien aux démarches …) et merci à tous les donateurs.
Pour ceux qui veulent faire suivre , je vous remets le lien de la cagnotte, avec une actualité modifiée. Nous sommes passés de 300 à 425 tibétains, nous sommes passés de moustiques cet été à la pluie et le froid…
Merci Henriette et tous les bénévoles pour toute la gestion des courses et l’aide que vous apportez ( cours de français, soutien aux démarches …) et merci à tous les donateurs.
Pour ceux qui veulent faire suivre , je vous remets le lien de la cagnotte, avec une actualité modifiée. Nous sommes passés de 300 à 425 tibétains, nous sommes passés de moustiques cet été à la pluie et le froid…
Communiqué de Gaëlle ZANNI
Bienvenue sur cette cagnotte solidaire pour les Tibétains de Conflans
425 Tibétains dont 70 % de femmes dorment dans un campement insalubre de tentes en forêt et bordure d’un lac : Cette cagnotte permet à Henriette chaque semaine d’apporter le nécessaire contre le froid et la pluie ( bâche / sac de couchage / bonnets ) . Un article est paru dans la presse : actu du 78.
Vous êtes 91 à avoir contribué mais Henriette a encore besoin .
Et vous pouvez suivre les achats sur le lien facebook ´soutien aux réfugiés de conflans’ ( ou proposer un hébergement d’urgence)
Cagnotte créée par Gaëlle ZANNI pour aider le campement.
Elisabeth Toutut-Picard, présidente du groupe d’études sur la question du Tibet à l’Assemblée nationale, a participé mercredi 21 novembre à la conférence organisée à Bruxelles, au Parlement européen, par l’association International Campaign for Tibet (ICT) et la Fédération internationale des droits humains (FIDH) sur le thème de l’accès au Tibet et de la pratique de la réciprocité.
Depuis 2008, le gouvernement chinois a restreint l’accès ou Tibet pour les citoyens étrangers, en particulier pour les représentants des Nations Unies, les diplomates, les parlementaires et les journalistes. Les rares visites de délégations étrangères sont mises en scène et leurs interlocuteurs tibétains soigneusement sélectionnés et soumis à une surveillance stricte. Ce manque d’accès au Tibet pour les observateurs indépendants, les journalistes et les diplomates, soulève de sérieuses inquiétudes, alors que dans le même temps, les délégations d’officiels ou de journalistes chinois peuvent voyager librement dans l’intégralité des territoires des démocraties occidentales, y compris au sein de l’Union européenne.
Il est donc nécessaire d’adopter une approche internationale plus robuste sur cette question de l’accès au Tibet, basée sur le principe de réciprocité, qui est largement utilisé dons les domaines du commerce et des relations économiques mais qui devrait aussi nécessairement être étendu au respect des droits fondamentaux, y compris la liberté de mouvement et d’information des citoyens européens.
Après les discours d’ouverture du Directeur général d’ICT, Vincent Metten, du président de l’intergroupe Tibet au Parlement européen, Thomas Mann et du représentant du Dalaï Lama en Europe, Kelsang Gyaltsen, les conférenciers ont échangé sur les différentes demandes (réussies ou échouées) d’accès au Tibet et sur les initiatives institutionnelles en cours, notamment l’adoption récente d’une loi de réciprocité par la Chambre des Représentants des Etats-Unis.
Anne-Laure Maurèze Commentaires fermés sur Conférence à Bruxelles sur l’accès au Tibet et la pratique de la réciprocité – mercredi 21 novembre 2018
25 Novembre 2018
Tibet / la « méthode douce » chinoise de contrôle : Les yaks sont désormais assurés par une assurance française …
Au Tibet, une compagnie française assure désormais les yaks, mais avec l’aide des autorités chinoises.
Une puce électronique
C’est la nouvelle politique décidée par Pékin. Et c’est un groupe d’assurance français, familier du monde agricole, qui a remporté le marché. Les animaux doivent tous être équipés d’une puce électronique, l’une des conditions de l’assurance. En cas de perte d’un yak, le propriétaire peut toucher jusqu’à 260 euros d’indemnités. Une assurance qui soulage les éleveurs. 700 000 bêtes sont aujourd’hui couvertes par la compagnie d’assurance. Le système est largement subventionné par le gouvernement chinois. Un moyen pour lui de maintenir une paix sociale dans cette région tibétaine du Sichuan qui a connu la tourmente. Pour les associations, la volonté de Pékin est tout autre : sédentariser et mieux assimiler les Tibétains au modèle chinois.
La Chine tire les leçons de la région du Doklam et change de logistique et de systèmes d’approvisionnement au Tibet
L’ Armée Populaire de Libération (APL) tente actuellement de moderniser sa distribution et sa chaîne logistique. Des essais sur le terrain ont été effectués.
New Delhi : La Chine semble avoir tiré quelques leçons de l’impasse de l’année dernière avec l’Inde au sujet du plateau du Doklam. L’ Armée Populaire de Libération (APL) doit changer ses systèmes logistiques et d’approvisionnement obsolètes sur le difficile terrain de la région autonome du Tibet.
Pour chaque armée, les ingrédients essentiels d’une opération réussie passent par un environnement efficace de gestion de la chaîne d’approvisionnement et de la distribution. Ces problèmes sont amplifiés dans des régions telles que l’Himalaya ou le plateau tibétain, la plus haute chaîne de montagnes et la plus haute altitude moyenne de la planète.
Ainsi, l’APL tente maintenant de moderniser ses infrastructures et ses procédés. Bien que l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) soient essentielles dans le rythme rapide de la guerre, des essais sur le terrain réels sont nécessaires pour vérifier les délais, valider les concepts et opérationnaliser les plans.
ThePrint fournit une analyse des mouvements au niveau du sol des approvisionnements en AAP grâce à l’imagerie par satellite.
Reconnaissance de l’itinéraire
Conformément aux principes fondamentaux du maintien des capacités de combat, la Chine a organisé au cours de la dernière année des exercices de logistique spécialement conçus pour les unités de transport des régions voisines.Des reconnaissances de base ont été effectuées sur trois axes principaux afin d’évaluer le carburant, les charges, les arrêts de nuit et d’autres impératifs administratifs et d’entretien des convois empruntant ces itinéraires.
La première a eu lieu au mois de juillet 2017 – au début de la confrontation Doklam.L’ACP de la Chine a effectué des exercices de combat pour s’assurer que du matériel militaire à grande échelle puisse être facilement introduit sur le plateau tibétain simultanément par la voie ferrée et la route Qinghai-Tibet (Golmud-Lhassa).
Une neige continue a balayé la province du Qinghai dans le nord-ouest de la Chine depuis le début du mois de novembre, accumulant des chutes record jamais vues en 57 ans d’histoire de relevés météorologiques.
L’accumulation de neige entre les 2 et 7 novembre a atteint 18 centimètres au sol dans le district de Dulan, dans la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi, où la hauteur au-dessus du niveau moyen de la mer avoisine 3.180 mètres.
Le plateau Qinghai-Tibet, surnommé « le toit du monde », est une région importante pour surveiller les changements climatiques avec le temps et les glaciers comme indicateurs.
« Vingt-sept districts du Qinghai ont connu des chutes de neige en novembre atteignant des records historiques. Xining, la capitale provinciale, a connu des chutes allant jusqu’à 25,8 mm, aussi un niveau record », a indiqué Ma Zhanliang, ingénieur en chef du centre climatique provincial.
Il a expliqué que les fortes chutes de neige avaient été provoquées par la rencontre d’un front froid du pôle Sud et d’un front chaud venant du sud de la Chine.
La station météorologique provinciale a annoncé que de fortes tempêtes et un temps froid continu causeraient des difficultés pour la circulation routière, les transports, l’agriculture et l’élevage d’animaux.
Un chargeur frontal déblaye la neige sur un tronçon d’une route nationale importante, le 16 février 2018 dans la préfecture d’Ali de la région autonome du Tibet
25 Novembre 2018
ACHERES / CONFLANS STE HONORINE / URGENT : Appel pour l’aide à de nouveaux réfugiés installés de façon très précaire et sans défense face au froid qui arrive …
Communiqué par Henriette Barou sur facebook, ce lundi 19 novembre 2018
Des nouvelles des Tibétains du campement d Achères : ils sont environ 350 à 400 dans des conditions extrêmement précaires et la neige est annoncée pour cette nuit… Les températures vont descendre à -3° prochainement.
Grâce à la Cagnotte et à vos dons, j ai pu distribuer ce soir – pour les primo arrivants (10 à 12 chaque semaine) -20 bonnets, 20 gants, 15 sacs de couchage, 10 lampes torches à dynamo. Et mon amie de la Croix Rouge m’a fourni des blousons, des polaires.
Mais il en faudrait tellement plus…
Puis récupération de nourriture DLC et de riz, pâtes, lait, huile. A ceux qui me demandent « de quoi ils ont besoin » = chaussettes, gants, bonnets, écharpes, caleçons longs pour garçons et leggings pour filles, sacs de couchage, couvertures, bâches d’ isolation pour les tentes. Et …. Des familles d’ accueil.… Même en dehors de Paris…même en province…même dans des villages….pas de solution d’ hébergement pour le moment. Ils ont froid, faim, sont fatigués, malades…..Je compte sur votre soutien. Merci pour votre aide.
Pour toute réponse , merci de contacter Madame Henriette Barou
soit via facebook : Henriette Barou
soit par courriel : henriette.barou@gmail.com
Quelques tristes images de la situation précaire que connaissent les Tibétains…
25 Novembre 2018
TIBET : La circulation sur l’autoroute Sichuan-Tibet interrompue en raison de la destruction partielle d’un pont
CHENGDU, 14 novembre (Xinhua) — La circulation sur l’autoroute Sichuan-Tibet a été interrompue mercredi après que le déversement des eaux d’un lac formé à la suite d’un glissement de terrain a endommagé un pont, ont annoncé les autorités locales de circulation.
Selon le département des transports de la province du Sichuan, une partie du pont de la rivière Jinsha à Zhubalong, située dans la préfecture autonome tibétaine de Garze, dans la province du Sichuan (sud-ouest), a été détruite par les eaux rejetées.
Cette autoroute est une voie importante reliant le Sichuan et la région autonome voisine du Tibet.
Les autorités ont effectué un lâcher d’eau mardi après-midi et l’eau a submergé le pont, qui avait pourtant été renforcé en prévision.
Aucune victime n’a été signalée. Ce lâcher d’eau a permis d’abaisser le niveau du lac.
Les travaux de réparation de l’autoroute commenceront dès que le niveau baissera.
Un glissement de terrain a entraîné la formation d’un lac sur la rivière le 11 octobre. Les niveaux d’eau sont revenus à la normale le 14 octobre sans faire de victime, mais un deuxième glissement de terrain a de nouveau bloqué la rivière le 3 novembre.
25 Novembre 2018
DHARAMSALA : Inquiétudes pour la santé de Palden Gyatso, porte-parole du mouvement GUCHUSUM des anciens prisonniers politiques tibétains
La vie de Palden Gyatso, moine tibétain exceptionnel et d’une rare humilité, est racontée dans l’ ouvrage :
Notre association France Tibet avait connu Palden Gyatso, à Dharamsala puis l’avait invité en France en raison de sa terrible expérience. Ancien prisonnier politique tibétain et porte-parole bien connu du Mouvement GU CHU SUM, qui rassemble d’anciens prisonniers politiques tibétains ayant pu, ou dû, fuir le Tibet, dans plusieurs villes de France et avec plusieurs associations il avait témoigné des tortures subies pendant 33 ans d’ emprisonnement , pratiques ordinaires de la Chine au Tibet occupé.
Palden Gyatso présentait, lors de chacune de ses interventions, les instruments de torture qu’ il avait pu se procurer : menottes, menottes de pouces, matraques électriques, poignards … les mêmes que présentait et pour les mêmes témoignages de traitements, un autre de nos invités Harry Wu, victime durant 19 ans du goulag chinois.
Harry Wu, exilé aux Etats Unis, a été à l’ initiative de la Fondation de Recherches sur les Laogaïs, recensant en Chine tous les camps de rééducation par les travaux forcés ainsi que leurs productions et leurs exportations, parmi lesquelles étaient dénoncées les vins Dynasty* et le cognac Rémy.
Le président, le Dr Lobsang Sangay, au National Endowment for Democracy (NED), 13 novembre 2018, Sangay, a clôturé une première journée réussie à Washington DC, la capitale des États-Unis. La journée avait débuté par un événement organisé par la National Endowment for Democracy (NED).
Le Président Sangay a souligné les coûts sociaux, politiques et économiques considérables que les pays partenaires de la BRI subiront inévitablement pour permettre la réalisation d’initiatives d’infrastructure chinoises à l’intérieur de leurs frontières. Le Dr Lobsang Sangay a mis les Nations en garde afin qu’ elles tirent les leçons de l’expérience du Tibet et veillent à ce que l’histoire ne se répète pas chez les partenaires de la BRI.Le Professeur Lobsang a également rencontré Jim Mc Govern, membre du Congrès, défenseur de longue date du Tibet ainsi que le Sénateur Cory Gardner, qui vient de coparrainer la loi S.821 sur l’accès réciproque au Tibet.
Le Professeur Lobsang évoquait aussi divers moyens législatifs pouvant être explorés par les deux chambres pour renforcer le soutien des États-Unis à Sa Sainteté le Dalaï Lama et au peuple tibétain. Les deux personnalités ont réaffirmé leur soutien constant à la promotion des droits de l’homme et de la liberté politique au Tibet. Lors de ses visites au Congrès, le Président Sangay a rencontré des hauts responsables de l’administration américaine.
La journée s’est terminée par un dîner partagé avec 25 amis chinois. Le président Dr Sangay et les orateurs de la Communauté dissidente chinoise ont promis de continuer à travailler et à se soutenir mutuellement jusqu’à ce que tous les citoyens au Tibet et en Chine puissent vivre librement. Les orateurs ont convenu que l’unité entre les groupes minoritaires en Chine et la communauté dissidente continentale renforcerait encore le mouvement de responsabilisation des dirigeants chinois et exigerait la justice sociale et la liberté civile pour chaque individu en Chine.
Il poursuivra ses rencontres à Washington avec des membres du Congrès, des responsables de l’administration et des interviews avec les médias jusqu’au 15 novembre, après quoi il se rendra au Forum sur la Sécurité internationale à Halifax.
Transmis par le Bureau du Tibet, WashingtonDC
Traduction France Tibet
Lors d’une Conférence présentée au National Endowment for Democracy (NED), le Président de l’ Administration Centrale Tibétaine a trouvé un soutien pour le Tibet dans la capitale américaine 14 novembre 2018.
13 November 2018. Photo/OOT DC
CTA President, Representative Ngodup Tsering and staff of Office of Tibet, DC in meeting with Congressman Jim McGovern. Photo/OOT DC
CTA President Lobsang Sangay durant la rencontre avec le groupe chinois.
Photo/OOT DC
image : Le Sénateur Cory Gardner, co-sponsor de l’article S.821 d’ Accès réciproque au Tibet, reçoit des mains du Président Dr Lobsang Sangay le souvenir de l ‘ Administration Centrale Tibétaine
Photo/OOT DC
Photo / OOT DC WASHINGTON DC
25 Novembre 2018
TOKYO / DHARAMSALA : LE DALAÏ-LAMA ANNONCE L’OUVERTURE DE DISCUSSIONS POUR TROUVER SON SUCCESSEUR
Le Dalaï-Lama est sur le point de prendre sa retraite. Il a annoncé ce mardi que des discussions auront bientôt lieu pour désigner le prochain chef spirituel des Tibétains.
C’est lors d’une interview accordée au média japonais NHK, que le 14e Dalaï-Lama a annoncé que plusieurs grands prêtres bouddhistes allaient se réunir en Inde ce mois-ci. Ils tenteront de déterminer la meilleure méthode pour désigner son successeur.
PAS DE RÉINCARNATION
Traditionnellement, c’est la personne en qui il se réincarnera qui est censée prendre sa place, mais selon le chef spirituel, il a également la possibilité de choisir le 15e Dalaï-Lama de son vivant.
Au cours de cet entretien, il a précisé qu’il ne souhaitait en aucun cas l’indépendance du Tibet, mais que le gouvernement, exilé en Inde, craignait que Pékin ne désigne son successeur pour renforcer son emprise.
Le Dalaï-Lama a cependant précisé que les extrémistes chinois n’ont plus la même attitude après plusieurs décennies de répression sur les Tibétains : «Je pense qu’il y a de l’espoir», a-t-il affirmé.
Âgé de 83 ans, le 14e Dalaï-Lama a été intronisé il y a soixante-huit ans, en novembre 1950. Il avait déjà pris sa retraite politique en 2011, sans toutefois renoncer à son statut de chef spirituel.
image : Âgé de 83 ans, le 14e Dalaï-Lama a été intronisé il y a soixante-huit ans, en novembre 1950[PATRICK HERTZOG / AFP]
25 Novembre 2018
Comment la Chine veut rediriger la pluie du Tibet pour lutter contre la sécheresse
Two children play on the dried-up riverbed of Jialing River in southwest China’s Chongqing municipality on Monday, August 21 2006. A press release by the municipal flood control and drought relief headquarters on Sunday said the drought in Chongqing Municipality had reached its peak. Drinking water shortages had hit 7.84 million people in 37 districts and counties in Chongqing and the drought has caused 3.75 billion yuan (470 million U.S. dollars) in losses, it said. Local governments had arranged 13,420 water wagons and dug nearly 30,000 new wells to provide water for 4.24 million people, said the press release, CHINA – 21/08/2006
Un réseau de six satellites sera mis en place d’ici 2020 afin d’analyser et suivre les masses de vent et de vapeur d’eau contenus dans les nuages après la mousson.
La Chine veut dompter les nuages et leurs « rivières célestes »… Il ne s’agit pas d’un conte mais d’un projet scientifique d’envergure destiné à tenter de résoudre les problèmes de sécheresse qui touchent de nombreuses régions, dont le nord de la Chine. Dans ce but, à l’occasion du salon aéronautique et spatiale de Zuhai, Pékin a, en plus de présenter le module central de sa future station spatiale , annoncé une nouvelle étape dans l’avancement de ce projet. Le lancement probable, en 2020, de deux premiers satellites destinés à faciliter l’observation de ces « rivières » qui sont en fait d’énormes masses compactes de vents et de vapeur d’eau qui sillonnent le ciel sur des milliers de kilomètres.
Dans ce but, à l’occasion du salon aéronautique et spatial de Zuhai, Pékin a, en plus de présenter le module central de sa future station spatiale , annoncé une nouvelle étape dans l’avancement de ce projet. Le lancement probable, en 2020, de deux premiers satellites destinés à faciliter l’observation de ces « rivières » qui sont en fait d’énormes masses compactes de vents et de vapeur d’eau qui sillonnent le ciel sur des milliers de kilomètres.
A terme, six satellites au moins devraient être lancés et seront opérationnels en 2022. Ils permettront l’achèvement de ce projet scientifique dont l’idée a germé en 2016 au sein de l’Université Tsinghua de Pékin. Les chercheurs de cette université ont à l’époque proposé le projet Tianhe, que l’on peut traduire par « Rivières célestes », dans le but de permettre d’approvisionner en eau les régions les plus arides du nord du pays.
Un projet sur le plateau tibétain
Par la suite, la société chinoise « Aerospace Science and Technology Corporation » (CASTC), une entreprise publique de défense et spatiale qui participe également à l’exploration lunaire et à la construction de la station spatiale chinoise, a rejoint ce projet, largement financé par l’armée chinoise.
Sur le papier l’idée paraît simple. Il s’agit dans un premier temps d’intercepter, au-dessus du plateau tibétain, dans la région de Sanjiangyuan, les vapeurs d’eaux contenues dans les nuages après la mousson indienne. Et de les rediriger vers les zones en manque d’eau pour faire tomber la pluie grâce à des techniques plus classiques d’ensemencement des nuages.
Un projet d’envergure puisqu’il permettrait de produire entre 5 et 10 milliards de mètres cubes de pluie supplémentaires, soit environ 7 % de la consommation totale d’eau de la Chine.
24 relevés par jour
La réalisation de ce projet est cependant compliquée, même si par le passé la Chine a développé des techniques d’ensemencement des nuages avec de l’iodure d’argent. Et pour l’heure, de nombreuses inconnues demeurent.
Il est clair que le réseau de six satellites permettra de suivre et repérer plus précisément où se trouvent et passent les « rivières célestes » en prenant pas moins de 24 relevés par jour. Mais les scientifiques chinois restent peu diserts sur la manière dont, à partir de la terre et des tours installées, ils redirigeront ces masses de vapeur.
Car une des idées du projet est en effet de modifier la route d’une partie de ces « rivières célestes » sans, assurent les promoteurs du projet, avoir un impact négatif sur l’environnement.
Dans le projet initial, un réseau de 10.000 cheminées serait installé à 5.000 mètres d’altitude, au pied des montagnes tibétaines. Elles brûleraient en continu un carburant solide, dont la combustion produit de l’iodure d’argent. Porté par le vent, ce dernier remonterait le long des montagnes pour être ensuite dispersé en altitude, et ensemencer les nuages.
CLAUDE FOUQUET
25 Novembre 2018
LHASSA (TIBET) : 25 000 personnes évacuées en raison d’un lac formé par un glissement de terrain…
Douze États Membres, dont l’Australie, l’Autriche, le Canada, le Danemark, les États-Unis d’Amérique, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Suède, se sont déclarés préoccupés par les violations des droits de l’homme au Tibet lors de la 31 ème session du périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Groupe de travail sur la révision.
Genève : Lors de la 31 ème Session du Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies (5-16 novembre 2018), la Chine a été examinée pour ce qui est de son bilan en matière de Droits de l’homme. Ceci est la 3 ème revue de la Chine. Les États Membres de l’ONU ont pris part à l’examen.
Le Président de l’ONU HRC, M. Vojslav Suc, a présidé la Session qui a duré trois heures et demie. Le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine, M. Le Yucheng, a prononcé le discours d’ouverture. Une délégation du Département de l’Information et des Relations internationales (DIIR) et de l’Office du Tibet à Genève a observé l’examen.
Douze États membres au total : L’Australie, l’Autriche, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suède et le Royaume-Uni ont exprimé leur inquiétude devant les violations des droits de l’homme au Tibet, en particulier la liberté de religion et de conviction, la liberté d’expression et de réunion, l’emprisonnement du défenseur des droits linguistiques, Tashi Wangchuk, de la répression contre les lamas bouddhistes tibétains, et a appelé à un accès sans entrave des diplomates et des représentants de l’ONU au Tibet.
Neuf États membres ont formulé 12 recommandations concernant le Tibet. La Nouvelle-Zélande a appelé à la «reprise du dialogue bilatéral sur le Tibet».
En plus de l’intervention orale, sept États Membres de l’ONU se sont réunis en septembre de cette année : les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Allemagne et la Suisse ont présenté à l’avance des observations écrites sur le Tibet avant l’EPU. Les déclarations écrites mettaient en cause le cas du défenseur des droits linguistiques Tashi Wangchuk et appelaient la Chine à mettre en œuvre les récentes recommandations du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) sur le Tibet et le «Xinjiang» et à faciliter l’accès au Tibet et à d’autres zones de «minorités ethniques». ”
La secrétaire de la DIIR, Sonam Norbu Dagpo, a déclaré: «Au cours des dernières décennies, nous avons assisté à la montée en puissance de la Chine sur la scène mondiale tout en observant un déclin constant des Droits de l’homme dans tous les domaines sous domination chinoise et une diminution des défis auxquels la Chine est confrontée. ces abus. Par conséquent, l’EPU est un mécanisme puissant permettant aux États Membres des Nations Unies de contraindre la Chine à respecter ses obligations internationales en matière de Droits de l’homme et d’aider à protéger les Droits de l’homme dans les régions relevant de la RPC.
Le Secrétaire de la DIIR, Dhardon Sharling, a déclaré : «Après l’examen de l’EPU, nous continuerons d’intensifier nos efforts de plaidoyer et continuerons de faire pression pour que la Chine accepte les recommandations et permette à des experts de l’ONU d’effectuer des visites d’enquête et d’enquête tout en renforçant les délibérations sur la Chine dans le pays. Conseil des droits de l’homme et de veiller à ce que la Chine respecte les traités relatifs aux droits de l’homme. »
Le représentant du Bureau du Tibet à Genève, Ngodup Dorjee, a exprimé sa satisfaction devant le succès de l’examen et a déclaré : «L’examen de la Chine aujourd’hui a non seulement réussi à mettre en lumière les violations des Droits de l’homme en Chine, mais a réitéré le rôle des États Membres de l’ONU et de la Communauté internationale dans la tenue des comptes pour son bilan en matière de Droits de l’homme, demander réparation pour les violations des droits et assurer la responsabilité de la Chine en tant que membre de l’ONU. ”
Voici la liste des recommandations sur le Tibet : Australie (2)
Cessation des contrôles sur la liberté de circulation des Tibétains et des Ouïghours
Accès au Tibet et au Xinjiang par des experts de l’ONU Canada (1)
Mettre fin aux poursuites sur la base de croyances religieuses, notamment de Musulmans, de Bouddhistes tibétains et de Falun Gong Danemark (1 ou 2)
Plus de liberté religieuse au Xinjiang et au Tibet
Accès à X et T par des procédures spéciales, etc. France (1)
La liberté de religion au Tibet et dans le Xinjiang – n’a pas compris le contexte – Allemagne (1)
Respecter les droits de liberté d’association, d’expression et d’expression, y compris pour les Tibétains et les Ouïghours, etc. Nouvelle Zélande (1)
Reprise du dialogue bilatéral sur le Tibet Suède (1)
Prendre des mesures urgentes pour respecter les droits des personnes appartenant à des minorités ethniques à la liberté de réunion, de manifester leur religion et leur culture, en particulier au Tibet et au Xinjiang Suisse (1)
Respecter les droits de l’homme du peuple tibétain et des autres minorités USA (2)
Libérez les prisonniers, y compris Tashi Wangchuk, Ilham Tohti + deux noms manquants (chinois)
Cesser toute ingérence dans les religions – y compris la réincarnation des lamas bouddhistes tibétains
Délégation chinoise présidée par le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine, M. Le Yucheng, à la 31ème session du Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
6 novembre 2018 Publié dans Actualités Flash , Mobile en vedette , Flash Mobile , Nouvelles Flas
8 Novembre 2018
NGABA ( TIBET ) : Immolation d’ un jeune Tibétain, Dhorlo …
Un jeune Tibétain, du nom de Dhorbo, se serait immolé, ce 4 novembre 2018, dans la ville rebelle de Ngaba en Amdo, située dans l’Est du Tibet.
Il aurait lancé plusieurs slogans appelant à la longue vie du Dalaï Lama, leader exilé des Tibétains, ainsi que pour son retour au Tibet tandis qu’il succombait.
8 Novembre 2018
Larung Gar : festival bouddhiste interdit pour la 3ème année de suite
Interdiction pour les résidents de Larung Gar de célébrer le Festival bouddhiste.
Larung Gar est considéré comme la plus vaste institution du bouddhisme tibétain dans le monde.
Chaque année depuis 2016, les autorités chinoises interdisent aux résidents de l’Institut bouddhiste de Larung Gar de se rassembler pour la célébration du Detchen Shingdrup, un des plus importants festivals bouddhistes.
Larung Gar est situé dans la région de Serthar à l’est du Tibet. Il a été l’objet de la répression chinoise ces dernières années : programme de démolition et de déplacements forcés, au cours desquels des milliers de résidents ont été contraints de partir. C’est la troisième année de suite que les célébrations du Detchen Shingdrup sont interdites.
La notification officielle a été signifiée le 16 octobre par le Comité directeur du Monastère de Larung Gar, le Comité officiel de l’Institut bouddhiste de Serthar et le Bureau des Affaires religieuses et ethniques de la Région du Serthar. Une traduction a été réalisée par notre partenaire Tibet Watch. La notification statuait que le festival ne se déroulerait pas au monastère. Les moines qui vivent dans le monastère ont reçu l’autorisation de chanter pendant cette période. Toutefois » les moines et les autres pratiquants religieux d’autres monastères sont interdits de visite à Larung Gar « .
Les maisons de Larung Gar
Detchen Shingdrup se déroule le vingt-deuxième jour de la neuvième lune chaque année. Il dure huit jours et commémore le jour où, selon les textes bouddhistes, Bouddha est descendu du paradis sur la terre.
Les années précédentes, les autorités avaient interdit les rassemblements pour célébrer le festival, invoquant des raisons de sécurité à cause de la surpopulation et des travaux de construction. Les résidents auraient, selon nos sources, prié dans leur chambre.
Cependant, les touristes chinois ont été autorisés à visiter le site toute l’année.
La notification des autorités locales du 16 octobre 2018
Plus de 4 800 moines, nonnes et étudiants ont été forcés de quitter Larung Gar entre juillet 2016 et le milieu de l’année 2017. Ces mesures faisaient partie d’un plan des autorités locales et du gouvernement central de Chine pour réduire drastiquement le nombre de résidents. 4 700 logements ont été détruits durant cette période.
Beaucoup de résidents ont été forcés de partir et de signer des documents promettant qu’ils ne retourneraient pas à Larung Gar.
Des grilles de sécurité ont été depuis installées et les résidents qui restent ont l’obligation de passer à travers des détecteurs de métaux et de faire viser leur carte de résidence. Les autorités ont tenté de réduire la diffusion des informations depuis Larung Gar, en conséquence Free Tibet a dû recourir à des images-satellite du site avant et après les démolitions de 2016 et 2017. Les images montraient que les logements avaient été démolis pour élargir les routes et créer de nouvelles voies d’accès, alors que l’on pouvait observer hôtels et parkings autour du site.
Au vu des images, on peut penser que la principale raison des démolitions, des déplacements de populations, des restrictions, a été motivée par la nécessité de faciliter l’accès à Larung Gar pour les touristes, aux frais des moines et des nonnes résidents.
APACT
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.