Il y a quelques années un journaliste indien Rajeev Sharma avait écrit deux articles sur les tibétains en Inde :
Premier en début 2018 prétendant que le Dalaï Lama est en phase terminale d’une maladie et à été secrètement soigné aux USA depuis deux ans, sèment panique chez les tibétains en exil et au Tibet.
Deuxième en 2018, accusant d’un clivage entre le Dalaï Lama et le gouvernement tibétain en exil sous Lobsang Sangay, en essayant de créer des divisions parmi les tibétains en exil.
Hier les autorités indien a révélé que ce journaliste a été en contact avec un officier de renseignement chinois et a reçu de l'argent pour la publication d'articles comme celui-ci.
La police indienne a arrêté Sharma le 14 septembre sur la base d'informations fournies par les services de renseignement indiens. La police lui a saisi des documents de défense classifiés. Une femme chinoise et son associé népalais ont également été arrêtés pour avoir prétendument versé à Sharma de grosses sommes d'argent acheminées par des sociétés écrans.
25 Septembre 2020
Tibet : la conversion forcée des agriculteurs en ouvriers
Une étude américaine a compilé des documents officiels, dont il ressort que depuis le début de l'année, plus de 500 000 Tibétains ont été formés dans des centres de type militaire où ils reçoivent une éducation idéologique.
Au Tibet, des agriculteurs sont convertis malgré eux en ouvriers d'usine. Une étude publiée par la Fondation Jamestown, qui s'appuie une série de documents produits par les autorités régionales du Tibet, met l’accent sur le caractère idéologique de la formation afin de corriger la façon de penser de travailleurs ruraux. Selon Adrian Zenz, chercheur indépendant sur le Tibet et le Xinjiang, "il s’agit d’un changement de mode de vie coercitif, passant du nomadisme et de l’agriculture au travail salarié".
Les travailleurs ruraux reçoivent une formation de style militaire qui repose sur une discipline stricte avec port de l’uniforme. Des photos satellite du centre de Chamdo, dans l’est de la région autonome du Tibet, montrent ce qui ressemble à un camp, avec une enceinte fermée entourée d’une clôture. Sur d’autres photos, on voit des hommes et des femmes habillés en treillis qui suivent une formation les préparant aux métiers dans les usines ou dans d'autres secteurs d'activité, comme l'hôtellerie ou la restauration.
Le but de ce programme serait d’atteindre l’objectif du président XI Jinping qui s’est engagé à éradiquer la pauvreté en Chine d’ici la fin 2020 en permettant aux agriculteurs tibétains de changer leurs moyens de subsistance. En réalité, les objectifs seraient de leur enseigner le mandarin, et de leur donner une éducation politique.
La politique chinoise à l'égard des Tibétains est basée sur des stéréotypes ethniques. Les Tibétains sont paresseux, les Tibétains sont arriérés, ils n'arrivent pas à "bondir en avant" sans une mission civilisatrice de la Chine. Depuis un moment, le président chinois martèle cela.
"Il a dit qu’il fallait que le bouddhisme tibétain soit adapté au socialisme chinois, poursuit Tenam, un activiste tibétain en exil en France. Il est en train de mettre en place sa politique envers les minorités comme les Tibétains et les Ouïghours, qui sont considérées comme très peu disciplinés, qui ne rentrent pas dans les cadres de la vision chinoise."
La fabrique de citoyens "modèles"
Pour lui, le but de Pékin à travers ces formations est d’utiliser la main d'œuvre tibétaine à des fins économiques, surtout après la pandémie de coronavirus. "La Chine a besoin de main d'œuvre, et les Tibétains sont une main d’œuvre quasiment gratuite pour l'État chinois", précise Tenam.
En 2018, près de 70 % de la population du Tibet vivent dans les zones rurales selon des chiffres du Bureau national des statistiques de Chine. Or, Pékin veut accélérer l’urbanisation synonyme de modernité avec des citoyens "modèles" selon les critères chinois. Le mouvement a commencé il y a plusieurs années, selon Françoise Robin, professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et spécialiste du Tibet : "Il existe une politique de sédentarisation des nomades depuis plus de dix ans, qui utilise en général la manière forte. On leur donne trois jours de formation pour qu'ils soient « solubles dans une vie sédentaire périurbaine », pour les sortir de ce qu'on considère être une pauvreté ou un mode de vie arriéré, de manière à « domestiquer les esprits »."
Les Tibétains résistent à l'assimilation. Ils peuvent même résister de manière passive de par leur culture traditionnelle. On ne change pas les gens du jour au lendemain quand ils sont très éloignés des centres urbains. On ne va pas les transformer en citoyens modèles chinois ultraconnectés et ultramodernes comme cela.
Les similitudes avec les programmes de formation coercitive imposés dans le Xinjiang sont nombreuses. A travers ces programmes, ce sont les liens entre les populations et leurs moyens d’existence traditionnels qui sont rompus.
Dans les années 1980, on a parlé en Chine de "citoyens de qualité". Ce ne sont certainement pas les ruraux, certainement pas les personnes qui savent à peine lire. C'est le citoyen urbain qui a tous les atouts de la modernité matérielle. Un paysan tibétain en est très, très loin. C'est une sorte de "sous-citoyen" qui parle un chinois rudimentaire.
"Donc il faut les changer à travers une formation qui va les éloigner de leurs repères traditionnels pour les engager dans une voie plus assimilationniste. En fait, ce que craignent tous les spécialistes du Tibet, c'est une intensification de l'assimilation", alerte Françoise Robin.
Sous couvert de lutter contre la pauvreté, le régime chinois veut réduire à néant les minorités, comme il le fait pour les Ouïghours. En août dernier, le président Xi Jinping a répété que la Chine redoublerait d'efforts contre le séparatisme tibétain.
24 Septembre 2020
PEKIN donne les ordres…Exécution Un temple bouddhiste de cent ans détruit dans la province de Shnxi
The Fuyun Temple in the northern province of Shanxi was demolished after several attempts by the government to rectify it.
by Wang Yong
Located in Yuci district’s Wujinshan town in the prefecture-level city of Jinzhong, the Fuyun Temple was originally built in the Tang dynasty (618-907). Between 2002 and 2011, it was renovated and expanded to over 2,000 square meters (more than 21,000 square feet) at the cost of more than 20 million RMB (over $ 2.9 million).
The temple, featuring the characteristics of both Tibetan and Chinese Buddhism, was approved by the state and attracted numerous worshipers over the years. The local government announced plans in 2017 to draw 300 million RMB (about $ 43.9 million) in investments to build a Buddhist attraction site for tourists, encompassing the Fuyun Temple and Hehe Temple, another Buddhist venue in the area.
The government’s plans changed in 2019. In November that year, the local Buddhist Association ordered to remove traditional Tibetan prayer flags and two Tibetan-style bronze Buddha statues from the temple.
On July 21 this year, authorities sent a bulldozer and several excavators to remove all gold-plated Buddhist signs from the temple’s Tibetan-style roofs and walls. Police officers were stationed on the roads leading to the temple to prevent people from visiting it.
Afterward, all monks living in the temple were expelled, and the venue was closed down, officials informing concerned residents that the closure was temporary.
This turned out to be a lie—the temple was demolished at night two days later. A resident in the area told Bitter Winter that eight excavators, a bulldozer, and more than ten trucks started arriving at the venue at 9 p.m. that evening.
An eyewitness reported that police and urban management officers and village officials broke some statues, looking for valuables inside them, and took away all mahogany tables and chairs.
At 5 a.m., the Fuyun Temple was razed to the ground. According to a local government employee, the temple was demolished as part of the ongoing crackdown on Tibetan Buddhism in areas inhabited by Han Chinese.
The Fuyun Temple was leveled to the ground at night.
15 Septembre 2020
PEKIN : « Xi Jinping met l’accent sur la construction d’un nouveau Tibet socialiste moderne »…
BEIJING, 29 août (Xinhua) — Le président chinois Xi Jinping a appelé à des efforts pour construire un nouveau Tibet socialiste moderne.
M. Xi, qui est également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors du septième symposium central de deux jours sur le travail du Tibet, qui s’est clôturé samedi à Beijing.
M. Xi a souligné la nécessité de mettre pleinement en œuvre les politiques du PCC sur la gouvernance du Tibet de la nouvelle ère.
Il a appelé à des efforts pour assurer la sécurité nationale ainsi que la paix et la stabilité durables, améliorer constamment la vie des gens, maintenir un bon environnement, renforcer la défense des frontières et assurer la sécurité des frontières.
Des efforts doivent être faits pour construire un nouveau Tibet socialiste moderne qui est uni, prospère, culturellement avancé, harmonieux et beau, a déclaré M. Xi.
Depuis le sixième symposium en 2015, le Tibet a fait des progrès globaux et des réalisations historiques dans ses diverses entreprises, a-t-il indiqué, notant que la réalisation d’une stabilité soutenue et d’un développement rapide au Tibet constituait une contribution majeure au travail global du Parti et de l’Etat.
Depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012, les politiques sur la gouvernance du Tibet de la nouvelle ère ont pris forme, a déclaré M. Xi, soulignant que la direction du PCC, le système de socialisme à la chinoise et le système d’autonomie ethnique régionale devaient être maintenus afin de mener à bien le travail lié au Tibet.
APACT
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.