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Aout 2020 |
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19 Aout 2020
LHASSA : Les touristes chinois affluent sur les lieux saints de Lhassa, les Tibétains sont interdits d’entrée…
Les touristes chinois affluent en grand nombre dans la capitale régionale du Tibet, Lhassa, encombrant les sites religieux interdits à de nombreux Tibétains alors que la ville s’ouvre aux visiteurs extérieurs chinois, arrivés en provenance de Chine ont quadruplé depuis que les craintes du covid 19
s’ estompent .
4 000 personnes visitent chaque jour le Palais du Potala de Lhassa, la résidence d’hiver du chef spirituel tibétain exilé, le Dalaï Lama.
« Cela nuit gravement au patrimoine du Tibet », déclarait la source de RFA, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « De plus, le nombre de Tibétains venant de régions hors de Lhassa sont très restreints et traités différemment. »
« Les Tibétains au Tibet se plaignent que leur culture est en train de devenir un spectacle pour les touristes chinois, tandis que les Tibétains eux-mêmes se voient refuser la possibilité de préserver et de chérir leurs traditions »,
Les touristes chinois sont librement autorisés à visiter le Tsuklhakhang, le site du célèbre temple Jokhang de Lhassa, tandis que les visiteurs tibétains sont soigneusement contrôlés et que les fonctionnaires, les retraités et les élèves des écoles sont complètement interdits d’entrée, poursuivait cet interlocuteur.
Les étudiants tibétains ne sont pas autorisés à visiter les monastères locaux, même pendant leurs vacances d’été, confirme la mêmesource.
« Les fonctionnaires tibétains, les employés du gouvernement, les retraités et les étudiants sont strictement interdits de visiter les monastères tibétains sacrés de Lhassa. Cependant, les touristes chinois sont chaleureusement accueillis dans les monastères avec un accès spécial et des privilèges qui leur sont accordés »,
Les touristes chinois répandent également des déchets dans les lieux qu’ils visitent et sont insensibles à la culture et aux traditions locales, ce qui met en colère les résidents locaux qui se plaignent fréquemment, ajoute une autre source, s’exprimant également à condition qu’il ne soit pas nommé.
« Les visiteurs chinois fument dans des lieux saints comme la zone centrale de Barkhor et le palais du Potala. Ils jonchent le sol de bouteilles vides et jettent des déchets partout »,
« Lorsque les Tibétains les confrontent et se disputent avec eux, la police chinoise se range du côté des touristes chinois et blâme les Tibétains pour avoir causé la disharmonie raciale, ce qui leur pose des problèmes », a-t-il dit.
« Les Chinois qui arrivent à Lhassa n’observent pas la distanciation sociale et certains sont insensibles aux sentiments religieux tibétain.
image : Les touristes chinois affluent sur les lieux saints de Lhassa, les Tibétains sont interdits d’entrée
RFA.ORG
Chinese Tourists Crowd Lhasa Holy Sites, Tibetans Barred From Entry
Visitors litter, pose for photos, and show disrespect for religious traditions, local sources say.
“The Chinese tourists are becoming a nuisance to Tibetan pilgrims. »
Official support for tourism
On July 22, Tibet’s Communist Party Secretary Wu Yingjie visited Tibet’s Tourism Bureau, urging it to be “more efficient” in responding to the needs of mainland Chinese visitors, and to restore Tibet’s tourism industry to its pre- COVID-19 status, another source told RFA.
He then strolled through Lhasa markets, greeting the Chinese tourists that he saw, the source said.
“Lhasa and other places in Tibet are becoming important tourist attractions for Chinese visitors, and this is having an adverse impact on the Tibetan people’s way of life,” the source said, adding, “Their daily rituals, cultural traditions, and customs are becoming marginalized.”
“Many Tibetans are concerned that younger Tibetans are now growing up in an environment where they have become separated from their culture, and that their culture is becoming increasingly irrelevant to them.”
Lhasa meanwhile remains under tight police surveillance, with CCTV cameras mounted at the corners of every major street, the source said.
Reported by Kalden Lodoe and Lhuboom for RFA’s Tibetan Service. Translated by Dorjee Damul. Written in English by Richard Finney.
3 Aout 2020
Ama Adhe « la voix qui se souvient de tous ceux qui n’ont pas survécu » s’éteint ce matin dans sa ville d’exil à Dharamsala à l'âge de 88 ans, en ce jour de pleine lune du 6ème mois de l'année royale tibétaine de la souris de fer 2147.
Adhe Tapontsang est née à Nyarong, dans la province du Kham, de père Dorjee Rabten et de mère Sonam Dolma en 1932. Juste après son mariage, survient l'invasion chinoise du Tibet. En 1954, alors que son premier enfant est âgé d’un an, et qu’elle est enceinte, son mari meurt empoisonné sous ses yeux. Elle rejoint la résistance tibétaine des Khampas.
En 1958, Ama Adhe est arrêtée et séparée de ses 2 jeunes enfants. Elle est soumise à des interrogatoires et des tortures, et condamnée à la rééducation par le travail forcé dans les laogai où elle connaît des privations extrêmes et des conditions inhumaines de détention pendant 27 ans.
En 1987, elle s’enfuit du Tibet pour le Népal, puis s’installe en Inde à Dharamshala où elle s’occupe des nouveaux arrivants du Tibet.
En 1997, elle a publié un livre intitulé « Ama Adhe : The Voice that Remembers: The Heroic Story of a Woman’s Fight to Free Tibet », décrivant les conditions pénibles de prison chinois, comme elle en avait fait la promesse à des codétenus au cas où elle survivrait et malgré l’interdiction chinoise, elle tenait à témoigner pour les « morts et les vivants ».
Tout au long de sa vie en exil, elle a activement raconté les histoires de la vie sous l’occupation chinoise et des milliers de prisonniers tibétains qui sont morts sous l’oppression chinoise.
A Dharamsala, elle a également continué à s’occuper des enfants du centre de réfugiés et les a aidés à exprimer leur traumatisme par le dessin.
En 1999, Ama Adhe est invitée à témoigner en France au Sénat. Elle rencontre également Lionel Jospin, alors premier ministre, et Jack Lang membre du gouvernement. Elle a aussi rencontré Danielle Mitterrand, Françoise Hostalier, Catherine Trautmann et Nicole Pery à l’occasion du colloque des femmes socialistes au Palais de la Mutualité à Paris.
(Photo : Copyright © 2014 Tibet Oral History Project)
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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