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Octobre 2022
Trois auteurs tibétains condamnés pour “mise en danger de l'État”
Au Tibet, le pouvoir chinois a infligé un nouveau revers à la liberté d'expression, en condamnant six activistes tibétains, dont trois
écrivains. Les peines s'étalent de 4 à 14 années de prison pour « mise en danger de l'État » et « incitation au séparatisme ».
Le Tibet, région autonome de la république de Chine depuis 1965, voit une partie de sa population vivement contester le pouvoir de Pékin. Parmi les opposants, des écrivains, qui font, comme leurs collègues en Chine, les frais de la volonté hégémonique du Parti communiste.
Trois d'entre eux ont ainsi été condamnés à des peines de prison en septembre dernier, rapporte Radio Free Asia. Gangkye Drubpa Kyab, Sey Nam et Pema Rinchen avaient été arrêtés en début d'année 2021, avec trois autres militants prodémocratie, qui défendaient l'indépendance du Tibet. Les interpellations ont eu lieu à Karzé, canton de la Préfecture autonome tibétaine de Garzê, et plusieurs mois se sont écoulés dans aucune nouvelle des accusés.
Leurs condamnations, prononcées en septembre, ne sont connues qu'aujourd'hui, grâce aux informations d'un ancien prisonnier politique qui réside désormais en Suisse, indique RFA. « À cause des sévères restrictions et d'une surveillance permanente au Tibet, il est très difficile, à présent, d'obtenir plus d'informations sur leur état de santé où leur lieu de détention », précise cette source.
Gangkye Drubpa Kyab s'est vu infliger une peine de 14 années de prison, Sey Nam de 6 années de prison et Pema Rinchen, 4 années de détention.
À LIRE: La Chine condamne le poète Lu Yang à 6 années de prison
Les arrestations font partie des outils mobilisés par les régimes autoritaires pour intimider et faire taire les voix dissidentes. D'ailleurs Gangkye Drubpa Kyab avait déjà été visé par les autorités chinoises en 2012, en raison de prises de position sur le pouvoir de Pékin.
Selon l'organisation PEN America, qui défend la liberté d'expression des auteurs du monde entier, la Chine reste le pays qui emprisonnent le plus d'écrivains, avec 85 d'entre eux, au moins, derrière les barreaux en 2021. Par ailleurs, les peines de prison infligées par la justice chinoise sont particulièrement longues, avec des effets d'autant plus importants sur la santé des auteurs visés.
« Au vu du manque d'informations des autorités, nous ne pouvons que conclure que ces peines de prison très longues ne sont qu'une autre expression de la répression chinoise de la liberté d'expression et de la culture tibétaines, qui fait taire des militants pacifiques en les accusant de menaces à la sécurité nationale », s'inquiète Karin Deutsch Karlekar, directrice du programme Liberté d'expression en danger de PEN America.
Photographie : manifestation pour la libération du Tibet, en 2008 (illustration, Arnoooo, CC BY-SA 2.0)
https://actualitte.com/article/108357/international/trois-auteurs-tibetains-condamnes-pour-mise-en-danger-de-l-etat
Octobre 2022
Un Tibétain à l’est du Tibet battu à mort par des policiers chinois pour avoir aidé des personnes âgées
Un Tibétain du nom de Ngodup Tsering est mort torturé après avoir été arrêté le 28 septembre par les autorités chinoises pour avoir visité et fourni de la nourriture à des personnes âgées dans une maison de retraite de Dartsedo dans la préfecture autonome tibétaine de Kardzé dans le Kham, incorporé à la province du Sichuan.
Une source a déclaré au Tibet Times que la police chinoise a battu Ngodup Tsering si violemment au poste de police local qu'il est mort le lendemain de son arrestation. La police chinoise aurait considéré la visite de Ngodup Tsering à la maison de retraite comme une insulte aux responsables du gouvernement chinois chargés de prendre soin des personnes âgées.
La police aurait tourné en dérision l'accusé pour avoir sapé l'aide des fonctionnaires en « fournissant de la nourriture et d'autres produits de première nécessité aux anciens » et aurait déclaré qu'il était un « étranger ». Les autorités l'ont en outre torturé, l'accusant d'avoir montré des « expressions faciales inappropriées » à tel point qu'il devint incapable de se tenir debout. Ngodup Tsering est décédé au poste de police le lendemain matin. On ignore si le corps de Ngodup Tsering a été remis à sa famille après sa mort en détention. Ngodup Tsering conduisait un taxi pour subvenir aux besoins de sa famille, qui comprend sa mère Lhakyi, âgée de 78 ans, sa femme Yutso et ses deux enfants.
Au mois d'août, un autre homme nommé Chugdar dans le comté de Serthar a été tué alors qu'il était détenu dans un poste de police, apparemment en raison de coups qu'il a reçu lors d'une séance de torture par des policiers. Un groupe de cinq personnes avait été arrêté par les autorités en lien avec l'organisation d'activités religieuses ; Chugdar, Gelo, Tsedo, Bhamo et Kori du canton de Khakor dans la préfecture autonome tibétaine de Kardzé. La famille de Chugdar, 52 ans, a été informée par la police qu'il était mort en détention deux jours après son arrestation. La source, qui a choisi de rester anonyme, a déclaré à Tibet Watch qu'il n'avait aucune maladie préexistante qui aurait pu causer sa mort immédiate.
Octobre 2022
ARTS
Du Land Art au Tibet, comme une évidence
L’artiste chinois Wang Yiming a réalisé plusieurs oeuvres de Land Art sur les plateaux tibétains. À chaque fois le processus de réalisation a été filmé. À l’hôtel de l’industrie, à Saint Germain des Prés, il est possible de découvrir son oeuvre jusqu’au 9 octobre.
Un artiste original
Le Land Art est une tendance artistique très peu présente en Chine. Cela place l’artiste Wang Yiming dans les marges de l’art. Cet homme calme, maître de lui même dépense tout son argent dans ses travaux artistiques. Au début des années 2010, il peint surtout des toiles figuratives jusqu’à sa découverte de l’Himalaya. Cela fut un choc spirituel. Il se dirige alors vers la peinture abstraite sans pour autant négliger le sensible.
Loungta, un lieu et un style
« La pureté idéologique et le sens du rituel associés au Land Art trouvent alors un véritable écho dans la philosophie, la religion et la culture tibétaines ». C’est ainsi que la commissaire de l’exposition présente le travail de Wang Yiming. Les oeuvres sont installées loin de toute forme d’activité humaine dans une idée de déception de la vie urbaine. À travers ses peintures représentant des lignes torturées, enchevêtrées l’artiste nous invite à méditer. D’ailleurs les tissus portent le nom de « loungta » qui sont des supports de prières bouddhistes.
Pour un art responsable
Wang Yiming est en accord avec la théorie de Alan Sonfist, pionnier du Land Art, pour qui « l’art devrait avoir une moralité et une responsabilité dans notre société ». Avec le Land Art, Wang Yiming se positionne en opposition à la société de consommation et pour la protection de l’environnement. Ses oeuvres sont une célébration spirituelle de la nature. À travers un camaïeu de couleurs, il nous incite à retrouver l’union entre les hommes et le sacré, entre le soi et le monde. Cette prise de conscience universelle de la nécessité d’une cohabitation entre l’homme et la nature ne s’inscrit pas uniquement dans son art. En effet, Wang Yiming a participé au nettoyage de l’Everest en 2019.
Loungta, salutation du lointain à l’Hôtel de l’Industrie (4 place Saint-Germain de Près) du 3 au 9 octobre 2022 de 11h à 19h. Conférence le 6 octobre 2022 dès 16h.
Visuel : Affiche officielle de l’exposition
Source: https://toutelaculture.com/arts/du-land-art-au-tibet-comme-une-evidence/
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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