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28 Novembre 2019
Tibetan youth dies after immolating self in Ngaba, toll reaches 165
Phayul[Thursday, November 28, 2019 13:06] |
By Tenzin Dharpo
photo:Kanyag Tsering
DHARAMSHALA, Nov. 28: A Tibetan youth named Yonten has died after committing self immolation in Ngaba town situated in the county by the same name in occupied Tibet’s Amdo region in the so-called Sichuan Province on Wednesday, November 27, 2019.
According to information given by Dharamshala based Kirti Jhepa Monastery's monks Lobsang Yeshi and Kanyag Tsering, Yonten set himself ablaze around 4 pm local time yesterday to protest against the repressive policies of China inside occupied Tibet. The monks report that the Tibetan youth has perished from his injuries.
Photo: Kanyag Tsering
The 24 years old hailed from the Meruma township in Ngaba where his father Sodhon and mother Tsekho Kyi still reside. Yonten was a former monk who later disrobed to help his family in their nomadic livelihood.
The sources also said that the situation in Ngaba is tense and is under a lock down following the incident. “We have no further information on whether the body of the deceased has been handed over to the family or not since all channels are now blocked,” the monks said in a statement.
This marks the 165th Tibetan to self immolate in occupied Tibet and in exile since 2008. Thupten Ngodup (2008) and Tapey (2009) were the first Tibetans to self immolate in exile and inside Tibet, respectively.
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23 Novembre 2019
Two more Tibetans arrested in Zachukha for demanding independence for Tibet
Phayul[Friday, November 22, 2019 18:13] |
By Choekyi Lhamo
Choegyal and Yonten (Tibet Express)
DHARAMSHALA, NOV 22: Two more Tibetans were arrested by the Chinese authorities in Zachukha for demanding Tibet’s independence on Thursday afternoon following a protest in front of a Chinese police station in Dza Wonpo village in the region.
Choegyal and Yonten were arrested after the duo scattered leaflets calling for Tibet’s independence. These arrests are followed by the recent imprisonment of four Tibetan monks from Dza Wonpo Ganden Shedrub Monastery in Sershul County earlier this month.
Sources have notified Tibet Express that the duo shot a video clip prior to the protest showing the Tibetan leader His Holiness the Dalai Lama, and leaflets that had ‘Bhod Rangzen’ (‘Independence for Tibet’ in Tibetan script) written with red and black ink. They shared the same video on the Chinese messaging app WeChat.
The duo also expressed their solidarity with the arrested monks in their WeChat posts. These arrests came after heightened security and surveillance following the arrests of the four Tibetan monks for carrying out similar protests at government offices. There is no further information about the detainees on their whereabouts following their arrests by the Chinese police.
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17 Novembre 2019
«L’expérience de vie» des réfugiés tibétains à Achères
Au risque de souiller leurs escarpins, deux députées LREM se sont rendues à Achères (Yvelines) où 700 réfugiés tibétains pataugent dans la boue et dorment sous des tentes dans un camp de fortune.
Depuis plusieurs mois, des centaines de réfugiés originaires du Tibet s’entassent dans des campements de fortune à Achères, après avoir été expulsés à plusieurs reprises cette année, sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée (voir ici).
Les conditions d’hygiène dans le camp d’Achères sont catastrophiques : un seul point d’eau, pas de douches, pas de sanitaires, pas d’électricité. Saisi en référé par des associations, le Tribunal administratif de Versailles a ordonné le 11 octobre la mise en place dans un délai de huit jours de dix points d'eau, de dix douches et de toilettes. Le juge des référés a évoqué « une carence de nature à exposer ces personnes, de manière caractérisée, à des traitements inhumains ou dégradants, portant ainsi une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ».
Le délai d’exécution étant dépassé sans aucune action de la part de la préfecture ou de la mairie d’Achères, les associations ont déposé fin octobre un recours devant le Conseil d’État qui vient de confirmer l’ordonnance du Tribunal administratif (voir ici).
Le 14 novembre, Mme Natalia Pouzyreff, députée LREM de la 6ème circonscription des Yvelines (qui comprend la ville d’Achères) et Mme Florence Granjus, députée LREM de la 12ème circonscription des Yvelines (qui comprend la ville voisine de Poissy) se sont rendues dans le camp d’Achères. La presse locale était bien évidemment invitée, ainsi que quelques photographes pour immortaliser cette visite sur Tweeter (voir ici). Il y avait même un représentant des « Jeunes avec Macron » (si, si, ça existe !) qui a été ému par l’accueil « émouvant » des Tibétains (voir ici, c’est vraiment mignon à cet âge-là !).
A la suite de cette visite, Mme Pouzyreff a tenu à nous rassurer : « la mise à l’abri est imminente ». Quelle efficacité ! Il lui aura sans doute suffi d’un appel téléphonique au sous-préfet et le problème serait en voie d’être résolu. Étant donné que cette situation perdure depuis près d’un an, que n’est-elle intervenue dès le début auprès du sous-préfet ? Car on peut lui faire une confiance aveugle à ce haut fonctionnaire : il a déjà expulsé à plusieurs reprises ces réfugiés sans leur trouver le moindre hébergement et a purement et simplement ignoré l’ordonnance du tribunal administratif. A l’évidence, ce représentant de l'Etat a pour seule préoccupation de respecter les droits des réfugiés.
Tout comme Mme Pouzyreff au demeurant. Le 1er août 2018, elle approuvait le projet de loi Asile et Immigration, qui durcissait les conditions d’exercice du droit d’asile en France et étendait la durée de rétention à 90 jours, y compris pour les enfants. Quant à Mme Granjus, elle a de fortes convictions en la matière et c’est pourquoi elle n’a pas pris part au vote après s'être abstenue en première lecture (voir ici). On ne transige pas avec les droits fondamentaux à LREM.
A la suite de sa visite médiatisée à Achères, Mme Pouzyreff, dans ce qui se voulait sans doute être un grand élan d'humanité, twittait (voir ici) : « Cette visite de #terrain nous éclaire sur les expériences de vie et la nécessité d’approfondir nos mesures d’#intégration. »
« Les expériences de vie » ! Quel bel exemple de langue de bois et quelle indécence pour évoquer ces femmes, hommes et enfants qui sont à la rue depuis des mois, dans des conditions inhumaines et dégradantes voulues par le gouvernement que soutiennent ces élues LREM et aggravées par les lois qu’elle votent.
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ARTICLE MEDIAPART
17 Novembre 2019
Succession du Dalaï Lama : Pékin insiste sur « la coutume historique »
La Chine a insisté lundi sur le respect de « la coutume historique » de désignation du dalaï lama, rejetant une suggestion des Etats-Unis d’impliquer l’ONU dans cette procédure sans même attendre le décès de l’actuel chef spirituel tibétain.
L’ambassadeur américain chargé de la liberté religieuse, Sam Brownback, a plaidé vendredi pour que les Nations unies jouent un rôle dans la désignation du prochain dalaï lama, l’actuel, Tenzin Gyatso, étant âgé de 84 ans.
Les militants tibétains et Pékin savent que sa mort pourrait porter un coup d’arrêt à la quête d’autonomie de la région himalayenne, contrôlée par le régime communiste depuis 1951.
Les autorités chinoises pourraient alors se charger d’identifier son successeur, dans l’espoir de désigner quelqu’un plus enclin à accepter la mainmise de Pékin.
Les bouddhistes tibétains choisissent traditionnellement le dalaï lama à travers une quête rituelle, qui peut prendre plusieurs années, avec un comité itinérant qui recherche des signes qu’un jeune enfant puisse être la réincarnation du dernier chef spirituel.
Ce processus « est vieux de plusieurs siècles », a fait remarquer devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang.
La réincarnation du dalaï lama doit donc « respecter les lois et réglementations du pays ainsi que les rituels religieux et la coutume historique », a-t-il plaidé.
M. Geng a accusé les Etats-Unis de « se mêler des affaires intérieures de la Chine sous prétexte de liberté religieuse ». Leur tentative en direction de l’ONU « est vouée à l’échec et sera en butte à l’opposition de la communauté internationale », a-t-il assuré.
La Chine dispose d’un droit de véto au conseil de sécurité de l’ONU.
4 Novembre 2019
Dans les régions tibétaines, une cité monastique cible de démolitions
Les ONG de défense des droits des Tibétains estiment le nombre d’expulsions de religieux entre 3 000 et 6 000 depuis l’été 2019 à Yarchen Gar.
Les images satellites et des témoignages récents recueillis par les ONG spécialisées sur le Tibet confirment la destruction, l’été dernier, d’un quartier entier de la cité monastique tibétaine de Yarchen Gar, en Chine. Ils révèlent également l’expulsion de milliers de nonnes ou de pratiquantes bouddhistes, résultat d’un processus de reprise en main initié en 2016 et qui a déjà conduit à des démolitions et des expulsions dans l’autre grande cité monastique de la région, celle de Larung Gar, à 300 kilomètres de là.
Toutes deux situées dans la partie tibétaine de la province du Sichuan, la préfecture de Gardzé, l’un des grands foyers de protestation depuis 2008, elles sont connues pour l’enseignement de leurs lamas de l’école Nyingma, la plus ancienne des cinq écoles du bouddhisme tibétain.
« Sinisation » du bouddhisme tibétain
Au moins 10 000 personnes vivaient à Yarchen Gar, en grande majorité des nonnes, dans des maisonnettes en briques ou en planches de bois construites dans la boucle d’une rivière, à 4 000 mètres d’altitude, sous une statue géante de Padmasambhava, l’introducteur du bouddhisme tantrique au Tibet au VIIIe siècle. Les moines, moins nombreux, n’ont pas le droit d’habiter dans le centre, et logent en périphérie. Un institut bouddhique, des cabines de méditation à flanc de colline, mais aussi des auberges et des boutiques de vêtements religieux forment le reste des habitations.
L’association Free Tibet a publié, sur son site Internet, des images satellites montrant les démolitions ayant eu lieu avant et après le mois d’août : sur les prises de vue les plus récentes, on voit que la partie du site qui longe la rivière a été complètement rasée. Les sources locales citées par les chercheurs font état de 3 500 expulsions – les nonnes étant le plus souvent renvoyées dans leur région d’origine après une session d’« éducation patriotique » – lors de laquelle leur est inculquée la vision restrictive du Parti communiste sur les religions. Le service en tibétain de Radio Free Asia, la radio américaine, évoque la démolition de 6 000 structures.
« Ces démolitions font partie de la mise au pas de la religion tibétaine – et aussi des autres religions – par Xi Jinping, qui a expliqué que le bouddhisme tibétain doit être sinisé, qu’il doit servir le “socialisme à caractéristiques chinoises”, et que les responsables religieux doivent être les propagandistes du parti », explique la tibétologue Katia Buffetrille, qui vient de publier un livre sur la civilisation tibétaine et les différentes écoles du bouddhisme (L’âge d’or du Tibet : XVII et XVIIIe siècles, Belles lettres, 315 pages, 19 euros).
Vidéosurveillance et présence policière
Les deux cités monastiques de Yarchen et Larung attirent en masse des profanes en quête d’enseignement bouddhique ou d’une expérience monastique, dont un certain nombre de Chinois Han, ainsi que des religieux tibétains qui n’ont pu entrer dans un monastère tibétain – pour lequel il faut présenter de nombreuses garanties de loyauté politique – ou en ont été chassés dans le cadre des réductions d’effectifs imposées aux monastères rebelles.
Depuis toujours surveillées, mais moins étroitement que les monastères, les deux cités monastiques sont sous le coup, depuis 2016, d’une « mise aux normes » sanitaires et environnementales ainsi que d’un aggiornamento sécuritaire. Cela s’est traduit par la mise en place d’un processus d’enregistrement et de contrôle extrêmement strict de leurs résidents et de leur durée de séjour. Des caméras ont ainsi été installées et des chefs d’îlots ont été désignés. Des cadres communistes et des agents de la police sont présents au sein du comité de gestion des instituts bouddhistes.
« Nous étions quatorze de notre village à étudier à Larung Gar. Je n’avais pas pu entrer dans un monastère, car un de mes frères était déjà moine. Or, un jour, ils ont détruit nos maisonnettes, puis ont choisi sept d’entre nous qui devions quitter Larung Gar, sous peine de représailles contre nos familles. On n’a pas eu le choix. Pour moi, les enseignements sont d’un très haut niveau, je ne peux pas trouver l’équivalent ailleurs », nous expliquait, en 2018, à Chengdu, un Tibétain du Sichuan qui avait été expulsé quelques mois auparavant.
Lotissements et hôtels
« La crainte des autorités chinoises est certainement de voir de grandes concentrations où se mêlent religieux tibétains, mais également dévots chinois. Il faut rappeler que les manifestations des années 1980, à Lhassa, ont commencé par des moines, celles de 2008 également, ainsi qu’ensuite la vague d’immolations, à partir de 2011 » note Mme Buffetrille.
La reprise en main de Larung Gar et de Yarchen Gar s’est faite graduellement, et sous étroit contrôle, avec un déploiement massif de personnel de sécurité, pour prévenir toute manifestation. Durant certains périodes, Internet était coupé, tandis qu’un point de contrôle très sophistiqué barre l’accès à la vallée de Serthar, où se trouve Larung Gar. Ce dernier a également été aménagé pour recevoir un plus grand nombre de touristes chinois, avec de nouvelles routes, un lotissement et des hôtels – une transformation peu compatible avec la vie monastique, et qui sans doute attend Yarchen Gar.
4 Novembre 2019
La Chine exhorte les Etats-Unis à cesser d’utiliser les questions liées au Tibet pour s’ingérer dans ses affaires intérieures
La Chine exhorte fermement les Etats-Unis à cesser d’utiliser les questions liées au Tibet pour s’ingérer dans ses affaires intérieures, a déclaré mardi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le porte-parole Geng Shuang a fait ces remarques en réponse à une question sur Sam Brownback, l’ambassadeur itinérant des Etats-Unis pour la liberté religieuse internationale, qui a récemment rencontré le dalaï-lama en Inde, et ses propos concernant le choix d’un successeur au dalaï-lama.
Notant que le 14e dalaï-lama était un exilé politique sous couvert de religion qui menait depuis longtemps des activités séparatistes anti-Chine, M. Geng a déclaré que la Chine s’opposait résolument à toute forme de contacts entre des fonctionnaires étrangers et le dalaï-lama.
« Les propos et actions de ce responsable américain ont violé l’engagement des Etats-Unis de reconnaître le Tibet comme partie de la Chine et de ne pas soutenir ‘l’indépendance tibétaine’. La Chine est fermement opposée à cette action », a indiqué M. Geng lors d’un point de presse.
La réincarnation des Bouddhas vivants est une institution de succession unique au bouddhisme tibétain et est régie par des rituels religieux fixes et des conventions historiques. Le système de réincarnation est respecté et protégé par des instruments juridiques tels que les Règlements sur les affaires religieuses et les Mesures sur la gestion de la réincarnation des Bouddhas vivants, a indiqué M. Geng.
« L’institution de la réincarnation du dalaï-lama existe depuis plusieurs centaines d’années. Le 14e dalaï-lama a lui-même été découvert et reconnu selon les rituels religieux et les conventions historiques, et sa succession a été approuvée par le gouvernement central de l’époque. Par conséquent, la réincarnation des Bouddhas vivants, dont le dalaï-lama, doit se conformer aux lois et règlements chinois et suivre les rituels religieux et les conventions historiques », a noté le porte-parole.
« Nous exhortons vivement la partie américaine à cesser toute forme de contact avec la clique du dalaï-lama, à arrêter de proférer des remarques irresponsables, à cesser d’utiliser les questions liées au Tibet pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et à faire davantage pour renforcer la confiance mutuelle et la coopération entre la Chine et les Etats-Unis », a-t-il ajouté.
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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