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Mai 2014 |
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25 Mai 2014
Des parlementaires danois soutiennent la lutte non-violente pour le Tibet
Dharamshala : - Pendant leur entretien avec Sikyong Dr Lobsang Sangay, le chef politique du peuple tibétain, un groupe de parlementaires danois a unanimement exprimé son soutien au peuple tibétain dans sa lutte juste et non-violente pour une véritable autonomie.
Dr Lobsang Sangay, qui est au Danemark pour défendre la cause du Tibet, était invité dans les locaux du groupe du Parti Populaire danois, où un grand drapeau tibétain ornait l’un des murs.
Les 19 et 20 mai, Dr. Sangay a rencontré des représentants de 5 des 8 partis du parlement danois (Folketinget) à Copenhague, la capitale du Danemark. Les 22 membres du Parti Populaire danois ont invité Sikyong Sangay à s’exprimer à leur réunion, où il a reçu un accueil enthousiaste et chaleureux. Le parti de l’opposition du Danemark tient beaucoup à offrir son soutien au Tibet, comme cela a été expressément mentionné par Peter Skaarup, membre du parlement danois et président du groupe parlementaire. « Vous pourriez penser qu’en raison de la taille et des ressources de la Chine, le soutien d’un petit pays comme le Danemark ne signifie pas grand-chose.
Au contraire, cela a de l’importance. Toute résolution qui montre un soutien à la situation critique des Tibétains est d’une grande aide pour nous » dit le Sikyong après avoir donné une rapide esquisse de la situation au Tibet, dont les nombreux cas d’auto-immolations qui y ont eu lieu.
Le Sikyong a mis en garde les gouvernements mondiaux de ne pas céder aux exigences chinoises, par exemple, celles qui empêchent de rencontrer le chef spirituel du Tibet, le Dalai Lama. Il craint que céder à de telles exigences ne fasse que mener à d’autres demandes de concessions de la part du gouvernement chinois.
« Nous, Tibétains, connaissons les Chinois. Nous n’avons pas peur d’eux. Mais nous savons que si nous leur tendons un doigt, ils attraperont la main toute entière » dit le Sikyong. Il a également ajouté qu’ « on sait bien que le gouvernement chinois appelle le gouvernement américain chaque fois que le Dalai Lama est supposé se rendre aux Etats-Unis. Mais le gouvernement américain fait ce que bon lui semble, sans tenir compte des exigences chinoises. Les gouvernements européens devraient suivre son exemple. » Les parlementaires ont unanimement exprimé leur soutien au peuple tibétain dans sa lutte juste et non-violente pour une véritable autonomie. Ils ont aussi trouvé l’inspiration dans l’approche modérée qu’est la voie du milieu face à une répression sévère et se sont promis de porter la question tibétaine devant le parlement.
La visite de Sikyong a été couverte par la presse danoise au travers d’articles dans 2 des 3 principaux journaux, Global, un entretien à la radio et une interview pour la chaîne télé d’informations en continu TV2 News.
http://www.tibetan.fr/?Des-parlementaires-danois
25 Mai 2014
La Chine détient l’oncle d’un Tibétain s’étant suicidé pour protester contre un projet minier
Selon Radio Free Asia (Washington) le 20 mai, la Chine détient l’oncle d’un villageois tibétain qui s’est suicidé le 7 mai dans le comté de Dzogang (chinois : Zuogang), préfecture de Chamdo dans la Région Autonome du Tibet, dans un geste de protestation contre un projet minier aurifère destructeur dans la région. Aucune explication n’a été donnée à la détention de Jampa Choephel le 12 mai, dit le rapport.
Le détenu est l’oncle de Phakpa Gyaltsen, âgé de 32 ans et père de 3 enfants, qui a crié une demande de liberté pour les Tibétains en se poignardant à 2 reprises avant de se jeter du haut du plus grand immeuble de la ville de Tongbar.
Jampa Choephel se serait occupé des 3 enfants de Phakpa Gyatsen dans la ville de Chamdo où ils étaient scolarisés.
La protestation contre le projet en cours de développer une exploitation aurifère sur le site d’Ache Jema près de Madok Tso dure depuis un moment, et le suicide a augmenté son niveau, les villageois commençant à organiser un sit-in devant les bureaux du gouvernement de la ville. On dit que la protestation, dont le sit-in, continue malgré que les autorités aient fortement augmenté les restrictions sur les canaux de communication et les mouvements des résidents. Des avertissements de conséquences graves sont émis à l’encontre des Tibétains qui donneraient des informations sur la situation à des contacts extérieurs.
Le rapport a ajouté qu’un autre résident Tibétain, nommé Rigzin, qui s’était poignardé après le suicide de Phakpa Gyaltsen, est tenu à l’écart des visites dans un hôpital du comté de Chamdo où il a été emmené.
http://www.tibetan.fr/?La-Chine-detient-l-oncle-d-un
23 Mai 2014
Chine : un attentat fait 31 morts sur un marché au Xinjiang
Un nouvel attentat a ensanglanté jeudi Urumqi, capitale du Xinjiang, faisant au moins 31 morts, nouveau signe de la radicalisation contre la tutelle chinoise d’une frange de la population ouïghoure accusée par Pékin de "terrorisme" et d’islamisme.
Selon le récit de l’agence officielle Chine Nouvelle, jeudi à 07h50 (mercredi à 23h50 GMT), deux véhicules tout terrain ont foncé dans la foule d’un marché en plein air, leurs occupants lançant des explosifs dans la foule.
L’un des véhicules a finalement explosé, selon l’agence de presse chinoise, citant un témoin déclarant avoir entendu "une douzaine de déflagrations".
Un bilan de cet "acte terroriste" fourni par Chine Nouvelle fait état de 31 morts et 94 blessés. L’agence ne précise pas si les assaillants sont inclus dans ce bilan.
Le portail web Tianshan du gouvernement régional a également évoqué "un événement terroriste violent et grave".
L’un des moments de la journée les plus fréquentés -
L’heure matinale où s’est produit l’attentat est l’un des moments de la journée où les marchés chinois de primeurs et de viandes sont les plus fréquentés.
Des photos censées être prises sur les lieux — dans le centre-ville, près du parc du Peuple — et postées sur le réseau social Weibo, l’équivalent chinois de Twitter, montraient des corps étendus au milieu des flammes dans une rue à trois voies, d’autres à l’arrière d’une camionnette, et un nuage de fumée s’élevant au-dessus des éventaires d’un marché, derrière un barrage de police.
"Il y a eu plusieurs explosions puissantes sur le marché du matin devant le Palais de la culture d’Urumqi", assurait l’auteur d’un message Weibo, ajoutant qu’il avait vu la scène à moins de 100 mètres.
"J’ai vu des flammes et d’épaisses fumées noires, les véhicules et les étals étaient la proie du feu, tandis que les vendeurs fuyaient en tous sens, abandonnant leurs marchandises derrière eux", décrivait-il.
La rue dans laquelle les explosions ont eu lieu était patrouillée dans la soirée de jeudi par un important effectif de policiers en armes, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le président chinois Xi Jinping s’est engagé a "châtier sévèrement les terroristes" et à "les réprimer d’une main de fer", a rapporté la télévision chinoise.
Lourdes peines -
L’attentat intervient au lendemain de l’annonce selon laquelle 39 personnes interpellées au Xinjiang sous l’accusation d’avoir diffusé des "vidéos terroristes" avaient été condamnées cette semaine à de lourdes peines allant jusqu’à 15 ans de prison.
Le Xinjiang, région du Nord-Ouest de la Chine, est le théâtre de violences en nette recrudescence depuis plus d’un an, attribuées par Pékin à des "terroristes" ouïghours, séparatistes et fondamentalistes musulmans. Pékin y a nettement durci sa politique sécuritaire.
Les Ouïghours, musulmans turcophones, constituent la principale ethnie de cette vaste région semi-désertique mais riche en ressources minières, frontalière de plusieurs pays d’Asie centrale.
Les Han, Chinois "de souche", y ont afflué par millions ces dernières décennies, et les Ouïghours se disent harcelés par les autorités, oubliés par l’essor économique, et victimes d’une sévère politique répressive à l’encontre de leur religion et de leur culture.
Le 30 avril, au dernier jour d’une visite du président Xi Jinping dans la région, des assaillants armés de couteaux et d’explosifs avaient lancé une attaque à la gare d’Urumqi, tuant une personne et en blessant 79.
L’an dernier, la "Région autonome ouïghoure", selon son appellation officielle, a connu une série d’incidents qui ont fait plusieurs dizaines de morts.
Et en octobre, alors que jusque-là les épisodes de violence étaient confinés au Xinjiang, un attentat suicide spectaculaire a été commis place Tiananmen à Pékin, symbole du pouvoir : trois Ouïghours venue du Xinjiang avaient précipité leur véhicule contre la Cité interdite, sous le portrait de Mao Tsé-toung.
L’escalade s’est encore aggravée début mars, avec une tuerie commise à l’arme blanche par un commando d’assaillants dans la gare de Kunming, au Yunnan (sud-ouest), qui s’est soldée par 29 morts et 143 blessés. Le carnage a été imputé par Pékin à des mouvements séparatistes islamistes du Xinjiang.
"Le savoir-faire technique et organisationnel (des attaquants) s’améliore", a relevé pour l’AFP le politologue Shan Wei, de l’Université nationale de Singapour : "Ils choisissent le lieu et le moment de leurs attaques et le défi pour le gouvernement chinois augmente très vite".
Porte-parole du Congrès mondial ouïghour, mouvement en exil, Dilshat Rexit, dans un communiqué envoyé à l’AFP, a indiqué qu’il ne pouvait pas confirmer que les assaillants étaient des Ouïghours, reconnaissant toutefois qu’"une répression insupportable et le désespoir conduit les gens à se battre".
Les autorités accusent régulièrement le Parti islamiste du Turkestan (TIP) et le Mouvement islamique du Turkestan oriental (Etim) —des groupuscule radicaux et séparatistes— d’inspirer et même d’orchestrer ces violences depuis les pays frontaliers de l’Asie centrale.
La Maison Blanche a qualifié d’"atroce" l’attentat "terroriste" d’Urumqi. "Il s’agit d’un acte de violence abject et scandaleux contre des civils innocents", a déclaré Jay Carney, porte-parole de la présidence des Etats-Unis.
L’attentat a suscité de nombreux commentaires sur le réseau social chinois Weibo, dont beaucoup réclamaient aux autorités davantage de fermeté. "Nous devons apprendre les méthodes antiterroristes des Etats-Unis et d’Israël : (...) montrer moins de compassion et tous les tuer", déclarait ainsi un abonné.
http://www.tibetan.fr/?Chine-un-attentat-fait-31-morts
23 Mai 2014
21 Mai 2014
Un moine qui avait assisté un réalisateur emprisonné fuit en exil
DHARAMSHALA, 19 mai : Un moine tibétain qui avait aidé à réaliser un film documentaire critiquant la loi chinoise au Tibet a rejoint l’exil. Jigme Gyatso, plus connu sous le nom de Golok Jigme, est arrivé dimanche à Dharamsala, le Centre d’Accueil tibétain prend actuellement soin de lui.
Des représentants de plusieurs ONG tibétaines l’ont accueilli dans ses quartiers du Centre d’Accueil avec des écharpes de bienvenue traditionnelles. Golok Jigme a été récemment primé par Reporters Sans Frontières parmi « 100 héros de l’information » lors de la journée mondiale pour la liberté de la presse.
Jigme avait assisté Dhondup Wangchen pour la réalisation clandestine de son film documentaire “Leaving Fear Behind”, qui a mis en lumière la vie des Tibétains en Chine dans la période préparatoire des Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Le film montrait une série d’entretiens avec des Tibétains parlant de la façon dont la Chine avait détruit la culture tibétaine, violé les libertés religieuses et leur respect indéfectible au leader en exil, Sa Sainteté le Dalai Lama.
Wangchen et Jigme s’étaient rendus dans des coins reculés de la région orientale de l’Amdo et voyagé à travers le plateau tibétain d’octobre 2007 à mars 2008, filmant plus de 35 heures d’entretiens. Les enregistrements avaient été sortis clandestinement en mars 2008, vers la Suisse où Gyaljong Tsetrin, le cousin de Wangchen, les a publiés dans un film de 25 minutes.
Golok Jigme a été arrêté une première fois en mars 2008 à Labrang Tashi Khyil, et détenu pendant sept mois au cours desquels il a été « torturé et battu avec brutalité ». Il a été de nouveau arrêté en mars 2009, et a été détenu pendant 40 jours. Depuis, il a été arrêté de nombreuses fois.
Jigme Gyatso est né en 1969 à Golog Serta, dans la région de Kardze au Kham (en chinois : Ganzi, province du Sichuan).
Dhondup Wangchen, qui purge actuellement sa peine de 6 ans de prison, doit être libéré le mois prochain.
http://www.tibetan.fr/?Un-moine-qui-avait-assiste-un
21 Mai 2014
Sikyong se rend en Europe
DHARAMSHALA : Sikyong Dr. Lobsang Sangay est en visite au Danemark et en Norvège du 18 au 23 mai. Il rencontrera des membres des gouvernements, des parlements, des think-tanks, et des membres de la communauté tibétaine.
Au cours de sa visite à Copenhague du 18 au 20 mai, Sikyong rencontrera des membres du gouvernement pour parler de projets éducatifs. Il rencontrera aussi des membres du parlement danois et parlera aux Tibétains vivant dans le pays.
Sikyong se rendra ensuite en Norvège les 22 et 23 mai. Il rencontrera des hauts dirigeants des œuvres de bienfaisance gouvernementales à Oslo. Il participera à des symposiums de think-tanks et rencontrera des membres du parlement norvégien. Il s’adressera également aux membres de la communauté tibétaine de Norvège.
Sikyong reviendra à Delhi le 24 mai. Il doit rencontrer des dignitaires à Delhi du 24 au 26 mai. Il retournera à Dharamshala le 27 mai.
http://www.tibetan.fr/?Sikyong-se-rend-en-Europe
21 Mai 2014
Le Dalai Lama félicite M. Modi
DHARAMSHALA, 18 mai : Le chef spirituel Tibétain, Sa Sainteté le Dalai Lama, a félicité le candidat au poste de premier ministre indien Narendra Modi pour la victoire décisive de son parti aux élections nationales.
Dans une lettre à Modi, le leader Tibétain de 78 ans, rentré à sa résidence après une tournée dans 4 pays d’Europe, a déclaré que l’Inde était la plus grande nation démocratique au monde et la plus stable en Asie du sud, avec une longue tradition d’Ahimsa.
Le Nobel 1989 a dit être fier de citer l’Inde comme un exemple vivant d’unité dans la diversité, un vieux pays où toutes les grandes traditions religieuses prospèrent et dont les autres pays pourraient s’inspirer. Alors qu’il venait d’apporter le développement et la prospérité au Gujarat, Sa Sainteté a prié pour que sous sa direction l’Inde continue à prospérer.
Sa Sainteté lui a adressé tous ses vœux de succès pour faire face aux nombreux défis qui s’annoncent et pour répondre aux « espoirs et aspirations du peuple de cette grande nation ».
http://www.tibetan.fr/?Le-Dalai-Lama-felicite-M-Modi
21 Mai 2014
S ikyong du Tibet félicite le BJP pour sa victoire aux élections
Dharamsala : - L’Administration tibétaine en exil basée à Dharamshala, en Inde, a félicité le BJP vendredi (16 mai) pour sa victoire aux élections, et dit que « l’Inde est vraiment la plus grande démocratie au monde ».
« Le Kashag [Cabinet] a félicité aujourd’hui le leader indien Narendra Modi et le Bharatya Janata Party pour la victoire écrasante aux élections de la 16ème Lok Sabha » a dit Sikyong Dr. Lobsang Sangay, chef politique des Tibétains, dans une déclaration à la presse. « Je saisis cette occasion pour remercier le gouvernement UPA (Alliance Progressiste Unifiée) pour son soutien indéfectible au peuple tibétain au cours de ses deux mandats. Je félicite également le gouvernement entrant de la NDA (Alliance Démocratique Nationale) mené par le Bharatya Janata Party. »
Le peuple indien a fermement affirmé ses droits démocratiques en établissant une nouvelle assemblée avec un taux de participation jamais atteint de 66.4%. L’Inde est véritablement la plus grande démocratie au monde. Avec l’unité dans la diversité comme principe fondamental, l’Inde continue à pratiquer une démocratie vivante avec le développement.
Selon des rapports, plus de 800 millions d’électeurs. Plus de 930,000 bureaux de vote. Et la bataille pour diriger la plus grande démocratie au monde. Le BJP, mené par le candidat au poste de Premier ministre Narendra Modi, semblait résolu à gagner les élections à la Lok Sabha, avec près de 272 sièges à lui seul. L’Alliance qu’il dirige (la NDA, Alliance Démocratique Nationale), semblait pouvoir remporter 330 sièges.
Les chefs de gouvernements de Grande-Bretagne, du Pakistan, du Bengladesh, de Sri Lanka, d’Afghanistan, d’Australie et d’Israël ont également adressé des messages de félicitations à M. Modi lorsque les résultats ont été proclamés.
http://www.tibetan.fr/?Sikyong-du-Tibet-felicite-le-BJP
21 Mai 2014
La Chine jure de couper encore le Tibet du reste du monde
Dharamshala : – Malgré de vives condamnations de la part de la communauté internationale, dont des groupes pour les droits, le régime communiste chinois au Tibet a imposé d’autres contrôles sur l’usage d’internet et des publications électroniques, dans le but de réprimer encore plus durement les écrivains, artistes, intellectuels et soutiens culturels tibétains qui ont critiqué l’échec des politiques du gouvernement chinois.
Lors d’une réunion du bureau d’information du Conseil d’Etat le 12 mai, Dong Yunhu, chef du département de la propagande pour la Région Autonome du Tibet, a juré de « sceller et étouffer » internet afin de rendre les groupes séparatistes inoffensifs, rapporte Reuters le 14 mai en citant le cabinet chinois. Dong a été cité disant : « Nous devons mettre la pression d’en haut, trouver et confisquer les équipements, sceller et étouffer l’internet – la sainte trinité de la supervision et du contrôle du système. (Ceci) pour empêcher la propagande séparatiste tibétaine de s’infiltrer et détruire toute manière de communication. »
Au Tibet aujourd’hui, les écrivains, musiciens, artistes, environnementalistes tibétains, ainsi que les personnalités religieuses sont arrêtés arbitrairement, emprisonnés et torturés par les autorités chinoises pour avoir simplement posté un article sur un blog, écrit un essai, publié un magazine, envoyé une information par SMS, ou chanté des chansons qui expriment la souffrance du peuple tibétain.
Au cours de la récente visite officielle de 3 jours en France du président Xi Jinping, l’organisation Reporters Sans Frontières, basée à Paris, l’a qualifié d’ennemi de l’internet, et a vivement condamné le harcèlement grandissant des journalistes par la Chine, les mauvais traitements des cyber-dissidents et des activistes qui tentent de mettre au jour les violations permanentes des droits humains, et les persécutions des défenseurs des droits de l’homme.
La Chine se situe au 175ème rang sur 180 dans le classement sur la liberté de la presse publié par Reporters Sans Frontières, et elle mérite plus que jamais d’être incluse dans la liste des ennemis d’internet éditée par l’organisation, et dont la dernière version a été publiée plus tôt ce mois-ci.
http://www.tibetan.fr/?La-Chine-jure-de-couper-encore-le
21 Mai 2014
La journée de conférences sur Tibet - " TIBET - 1980 - 2014 "
le Samedi 24 mai 2014 de 9H45 à 17H30
Salle Clémenceau - 15 ter, rue de Vaugirard 75006 Paris
ENTRÉE GRATUITE
Inscription préable obligatoire
RSVP : Marie - Agnès Mouton 01 42 34 32 06 ma.mouton@senat.fr
9h45 - 10h : Allocution d’ouverture (Jean-François Humbert, Sénat)
La Chine face au Tibet : actions chinoises
• 10h : De l’Empire mandchou à l’État chinois, ou de la différentiation à l’assimilation - Marie-Dominique Even (CNRS, GSRL)
• 10h30 : La grande transformation du Tibet : les changements économiques et sociaux des trente dernières années - Andrew Fischer (International Institute of Social Studies (ISS), Erasmus University, Rotterdam)
• 11h : Les politiques de relogement sur le Plateau tibétain, 2006-2014 - Jean-Marie Fardeau (Human Rights Watch)
• 11h30 : Vie et mort du 10e Panchen-Lama - Elliot Sperling (Indiana University)
12h30 - 14h : Pause
Le Tibet face à la Chine : réactions tibétaines
• 14h : Les formes tibétaines de contestation des politiques chinoises : 1980-2014 - Katia Buffetrille (EPHE, CRCAO)
• 14h30 : La montée en audace des écrivains tibétains. L’évolution du champ littéraire de langue tibétaine (1980-2014) - Françoise Robin (INALCO, ASIEs)
• 15h : Le développement des langues et les nouvelles technologies de la communication : le miracle tibétain - Nicolas Tournadre (Université d’Aix-Marseille et Lacito, CNRS)
• 15h30 Conclusion - Lun Zhang (Université de Cergy Pontoise, CICC)
• 16h : Discussion
http://www.tibetan.fr/?La-journee-de-conferences-sur
19 Mai 2014
19 Mai 2014
Le Dalai Lama demande une enquête extérieure sur la vague d’immolations parmi les Tibétains (www.tibetan.fr)
Le Dalai Lama, le chef spirituel tibétain en exil, a appelé vendredi à une enquête extérieure sur les immolations de plus de 130 Tibétains dans des protestations anti-chinoises ces 5 dernières années, et a suggéré que dans certains cas, de tels actes de protestation étaient compréhensibles et pas totalement erronés.
Si la compassion est la raison qui anime ceux qui s’immolent, dit le Dalai Lama, ils seraient vus différemment de ceux motivés par la colère. Les questions religieuses qui entourent ces immolations, dit-il, « sont très, très compliquées ».
Les remarques du Dalai Lama, âgé de 78 ans, un théologien bouddhiste modéré, étaient ambiguës comparées à ses précédentes critiques sur les immolations, pratiquées principalement par des moines bouddhistes Tibétains frustrés par ce qu’ils voient comme une politique répressive chinoise envers la culture et la religion tibétaines.
Le Dalai Lama a formulé ces observations le dernier jour de sa visite de 3 jours en Norvège, où il avait reçu le prix Nobel de la paix il y a 25 ans pour sa philosophie non violente en opposition à la domination chinoise sur son pays natal de l’Himalaya, qu’il a fui en 1959.
La Chine, qui considère le Dalai Lama comme un séparatiste subversif, l’a accusé ainsi que ses fidèles en exil de fomenter les immolations, qui embarrassent les autorités chinoises malgré les tentatives du gouvernement pour les déjouer. International Campaign for Tibet, un groupe de soutien, a recensé au moins 131 auto-immolations depuis février 2009, principalement dans les régions de peuplement tibétain de l’ouest de la Chine frontalières du Tibet.
Les juristes norvégiens d’Oslo, qui étaient parmi les hôtes du Dalai Lama, l’ont rencontré au parlement où il est apparu vendredi lors d’un forum, et répondu à des questions qui incluaient son éventuelle exhortation à mettre fin aux immolations.
« C’est un sujet très sensible » a dit le Dalai Lama, s’exprimant en anglais. Il a déclaré que les immolations étaient « très tristes » et que de tels « actes radicaux » avaient probablement peu d’effet sur la question sous-jacente de la politique chinoise au Tibet.
Le Dalai Lama a également dit que les étrangers, comme ses hôtes au parlement, devraient venir mener leur propre enquête pour déterminer les causes. « Je pense parfois que les dirigeants chinois ont aussi besoin de ça, car leurs subordonnés ne leur donnent pas toutes les informations précises ». Il n’y a pas eu de réaction des officiels chinois, qui ont décrit les immolations comme une forme de terrorisme.
Sur la question de la légitimité religieuse des immolations, le Dalai Lama a répondu que « cela dépend totalement de la motivation. » « Si de tels actes radicaux sont faits sous l’emprise de la colère, ils sont négatifs. Mais avec un esprit plus compatissant, plus calme, alors ce peut être moins négatif. »
La visite du Dalai Lama en Norvège a particulièrement attiré l’attention car les hauts dirigeants du gouvernement norvégien se sont prononcés contre une entrevue par déférence envers la Chine.
Le premier ministre norvégien, Erna Solberg, a justifié la décision sur la base des efforts entrepris par la Norvège pour améliorer les relations avec la Chine, en colère contre la Norvège depuis que le Comité du prix Nobel de la paix a décerné la médaille au dissident chinois Liu Xiaobo en 2010. Mme Solberg a expliqué sa décision vendredi, disant à la chaîne de radio nationale NRK que c’était un « sacrifice nécessaire » pour améliorer les relations avec la Chine.
Les sondages disent que beaucoup de Norvégiens sont critiques envers le rejet officiel, le voyant comme une lâche capitulation sacrifiant les droits de l’homme en faveur de l’économie. Des milliers de personnes ont accueilli le Dalai Lama à son arrivée à Oslo mercredi.
Le media d’Etat chinois n’a pas relaté le voyage du Dalai Lama, mais le ministère chinois des affaires étrangères a approuvé la décision du gouvernement norvégien de le snober. « La Chine prête attention à la déclaration de la partie norvégienne » a dit un porte-parole du ministère, Qin Gang, le 28 avril.
version originale : http://www.nytimes.com/2014/05/10/w...
19 Mai 2014
Le Dalai Lama demande une enquête extérieure sur la vague d’immolations parmi les Tibétains (www.tibetan.fr)
Le Dalai Lama, le chef spirituel tibétain en exil, a appelé vendredi à une enquête extérieure sur les immolations de plus de 130 Tibétains dans des protestations anti-chinoises ces 5 dernières années, et a suggéré que dans certains cas, de tels actes de protestation étaient compréhensibles et pas totalement erronés.
Si la compassion est la raison qui anime ceux qui s’immolent, dit le Dalai Lama, ils seraient vus différemment de ceux motivés par la colère. Les questions religieuses qui entourent ces immolations, dit-il, « sont très, très compliquées ».
Les remarques du Dalai Lama, âgé de 78 ans, un théologien bouddhiste modéré, étaient ambiguës comparées à ses précédentes critiques sur les immolations, pratiquées principalement par des moines bouddhistes Tibétains frustrés par ce qu’ils voient comme une politique répressive chinoise envers la culture et la religion tibétaines.
Le Dalai Lama a formulé ces observations le dernier jour de sa visite de 3 jours en Norvège, où il avait reçu le prix Nobel de la paix il y a 25 ans pour sa philosophie non violente en opposition à la domination chinoise sur son pays natal de l’Himalaya, qu’il a fui en 1959.
La Chine, qui considère le Dalai Lama comme un séparatiste subversif, l’a accusé ainsi que ses fidèles en exil de fomenter les immolations, qui embarrassent les autorités chinoises malgré les tentatives du gouvernement pour les déjouer. International Campaign for Tibet, un groupe de soutien, a recensé au moins 131 auto-immolations depuis février 2009, principalement dans les régions de peuplement tibétain de l’ouest de la Chine frontalières du Tibet.
Les juristes norvégiens d’Oslo, qui étaient parmi les hôtes du Dalai Lama, l’ont rencontré au parlement où il est apparu vendredi lors d’un forum, et répondu à des questions qui incluaient son éventuelle exhortation à mettre fin aux immolations.
« C’est un sujet très sensible » a dit le Dalai Lama, s’exprimant en anglais. Il a déclaré que les immolations étaient « très tristes » et que de tels « actes radicaux » avaient probablement peu d’effet sur la question sous-jacente de la politique chinoise au Tibet.
Le Dalai Lama a également dit que les étrangers, comme ses hôtes au parlement, devraient venir mener leur propre enquête pour déterminer les causes. « Je pense parfois que les dirigeants chinois ont aussi besoin de ça, car leurs subordonnés ne leur donnent pas toutes les informations précises ». Il n’y a pas eu de réaction des officiels chinois, qui ont décrit les immolations comme une forme de terrorisme.
Sur la question de la légitimité religieuse des immolations, le Dalai Lama a répondu que « cela dépend totalement de la motivation. » « Si de tels actes radicaux sont faits sous l’emprise de la colère, ils sont négatifs. Mais avec un esprit plus compatissant, plus calme, alors ce peut être moins négatif. »
La visite du Dalai Lama en Norvège a particulièrement attiré l’attention car les hauts dirigeants du gouvernement norvégien se sont prononcés contre une entrevue par déférence envers la Chine.
Le premier ministre norvégien, Erna Solberg, a justifié la décision sur la base des efforts entrepris par la Norvège pour améliorer les relations avec la Chine, en colère contre la Norvège depuis que le Comité du prix Nobel de la paix a décerné la médaille au dissident chinois Liu Xiaobo en 2010. Mme Solberg a expliqué sa décision vendredi, disant à la chaîne de radio nationale NRK que c’était un « sacrifice nécessaire » pour améliorer les relations avec la Chine.
Les sondages disent que beaucoup de Norvégiens sont critiques envers le rejet officiel, le voyant comme une lâche capitulation sacrifiant les droits de l’homme en faveur de l’économie. Des milliers de personnes ont accueilli le Dalai Lama à son arrivée à Oslo mercredi.
Le media d’Etat chinois n’a pas relaté le voyage du Dalai Lama, mais le ministère chinois des affaires étrangères a approuvé la décision du gouvernement norvégien de le snober. « La Chine prête attention à la déclaration de la partie norvégienne » a dit un porte-parole du ministère, Qin Gang, le 28 avril.
version originale : http://www.nytimes.com/2014/05/10/w...
13 Mai 2014
La Chine ferme une école privée tibétaine pour les personnes sans ressources
Les autorités chinoises du comté de Chentsa (chinois : Jianza) dans préfecture de Malho (Huangnan), province du Qinghai, ont fermé l’an dernier une école privée tibétaine destinée aux orphelins et enfants de personnes démunies après que l’un de ses professeurs ait été condamné à 13 ans de prison pour de supposées activités politiques, rapporte Radio Free Asia (Washington) le 8 mai. La fermeture a été ordonnée sans explication et a suivi la visite d’un groupe d’officiels chinois le 25 avril, ajoute le rapport.
L’école, nommée Malho Jianza Vocational School, avait ouvert le 1er août 2003, et comptait environ 70 étudiants et 10 professeurs. Elle prodiguait une éducation et des soins quasiment gratuits pour les orphelins et les enfants de familles tibétaines pauvres des provinces du Qinghai et du Sichuan, dont ceux des comtés de Chentsa et Dzoege (Ruo’ergai) et de la préfecture de Qinghai’s Tsolho (Hainan). L’école enseignait le tibétain et l’histoire, et depuis 2007, avait inclus la médecine tibétaine dans son programme.
Les propriétaires de l’école auraient été dédommagés de 40000 yuans (6420 US dollars) pour les livres et ordinateurs, tandis que les professeurs auraient reçu 3000 yuans (480 US dollars) et l’ordre de rentrer chez eux.
Plus tôt, un professeur nommé Phakpa, qui avait étudié en Inde, avait été emprisonné pour 13 ans en raison d’activités politiques non spécifiées. D’autres professeurs ont également été détenus et interrogés, mais ensuite relâchés. Cependant, on ne sait pas exactement si l’ordre de fermeture de l’école est lié au cas Phakpa.
Ces dernières années, la Chine aurait fermé de force un certain nombre d’écoles établies par des monastères, groupes et particuliers tibétains, et qui étaient destinées à prodiguer une éducation gratuite aux enfants tibétains dans leur propre langue et leur culture. Les autorités voyaient apparemment ces initiatives comme des efforts pour détruire les objectifs de la Chine qui avait remplacé l’enseignement en tibétain par le chinois dans les écoles tibétaines dirigées par l’Etat dans la région. La Chine insiste sur le fait qu’elle a seulement introduit l’éducation bilingue, simplement parce que le tibétain est toujours enseigné comme un sujet.
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10 Mai 2014
Les Tibétains nés en Inde autorisés à voter, mais peu saisissent l’offre
DHARAMSALA, Inde — Cette année voit la première élection pour laquelle les réfugiés Tibétains nés en Inde ont le droit de vote, mais alors que l’Etat de l’Himachal Pradesh, incluant les résidants de cette région vallonnée et ombragée, se sont rendus aux urnes mercredi, il y avait peu de Tibétains parmi eux.
« En reconnaissant que les Tibétains nés en Inde, comme moi, sont des citoyens à part entière, le gouvernement indien est magnanime » déclare de manière sardonique le poète activiste de 40 ans Tenzin Tsundue. Nouvelles et analyse de la plus grande élection.
« Mais l’annonce ne colle pas vraiment à la réalité politique » poursuit-il. « Nous sommes des étrangers en situation régulière, bien que sentimentalement nous nous appelons réfugiés, sujets à diverses restrictions sur des sujets aussi basiques que la liberté de mouvement en Inde et la propriété. Comment un étranger peut-il prendre part aux élections indiennes ? »
A Dharamsala, seuls 237 réfugiés Tibétains éligibles ont demandé leur inscription sur les listes électorales avant la date butoir du 15 avril, dit Harish Gajju, le magistrat de Dharamsala. 217 d’entre eux se sont vus remettre une carte d’électeur.
Selon le recensement de l’Administration Centrale Tibétaine du gouvernement en exil en 2009, 13701 réfugiés Tibétains vivaient à Dharamsala, siège du gouvernement tibétain en exil et du Dalai Lama, le chef spirituel tibétain, et 94203 résidaient en Inde. Mais aucune donnée n’était disponible sur le nombre de Tibétains qui pourraient prétendre au vote en Inde.
« La réponse est très faible » dit M. Gajju. « Nous pensions qu’environ 5000 à 7000 réfugiés Tibétains s’inscriraient. » Il dit penser que les Tibétains craignaient que l’inscription sur les listes électorales signifie la perte de leur statut de réfugié, qui est attaché à la fois à leur identité tibétaine et aux droits du gouvernement. « Nous avons tenté de susciter la prise de conscience et de dissiper leurs craintes autant que possible » dit-il.
M. Tsundue et d’autres Tibétains vivant à Dharamsala disent qu’ils n’ont pas voulu participer à la démocratie indienne parce que c’était un pas vers leur intégration dans un pays qu’ils espèrent quitter pour leur vraie demeure.
« Nous n’avons jamais eu le sentiment d’être des citoyens indiens, pas parce que nous ne le voulions pas, mais parce que nous avons été préoccupés par notre lutte pour la liberté du Tibet » dit M. Tsundue, membre du Tibetan Youth Congress qui demande l’indépendance totale du Tibet, s’opposant à la véritable autonomie au sein de la Chine préconisée par le gouvernement en exil. « C’est mon seul but dans la vie, et un jour, j’espère rentrer dans notre propre pays ».
Bhuchung D. Sonam, écrivain né Tibétain et commentateur de la question tibétaine, dit que les Tibétains avaient aussi leur propre processus électoral pour choisir leurs dirigeants pour l’Administration centrale Tibétaine. « Nous ne sommes pas venus ici pour participer à ce système » dit-il. « Nous sommes venus ici pour combattre pour la liberté du Tibet, aussi la question de notre future légitimité peut-elle également être soulevée. »
Lobsang Sangay, le chef politique des Tibétains et Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, dit que l’Administration Centrale Tibétaine avait laissé chacun libre de décider s’il voterait en Inde. « De ce que nous entendons, jusqu’ici seulement quelques personnes se sont inscrites, ce qui pourrait également être la conséquence de l’annonce très tardive, les gens n’ont pas été informés » dit-il.
Mais il a loué l’Inde pour avoir accordé aux Tibétains le droit de vote. « Le gouvernement indien a fait beaucoup pour les Tibétains, ceci est la suite. » M. Sangay, qui a pris les rênes du gouvernement tibétain en exil après que le Dalai Lama ait renoncé à son rôle de chef politique, est né dans le camp tibétain de Lamahatta dans les collines du Darjeeling, ouest Bengale, en 1968. Quand il lui a été demandé s’il voterait, il a répondu « j’aimerais rester à l’écart car mon premier objectif est de prendre soin du bien-être des Tibétains de par le monde. »
Les quelques Tibétains qui se sont inscrits pour voter essaient de convaincre les autres que participer aux élections indiennes leur donnerait un tremplin en Inde pour faire pression pour leur cause, plutôt que de l’empêcher. Namgyal Dolkar Lhagyari,vice-président du mouvement Gu-Chu-Sum du Tibet, une organisation de McLeod Ganj à Dharamsala qui aide les anciens prisonniers politiques Tibétains, dit que par le biais du pouvoir de voter, les Tibétains pourraient faire pression sur l’Inde pour qu’elle pousse la Chine a entamer un dialogue avec le Dalai Lama.
En tant que fille de réfugiés Tibétains née en Inde, Mlle Lhagyari, 27 ans, a mené un combat légal pour obtenir un passeport indien, ce que le gouvernement avait précédemment refusé d’accorder aux Tibétains comme elle en raison de leur statut de réfugié. En 2010, la Haute Cour de Delhi a soutenu sa demande de citoyenneté indienne.
« En tant que citoyenne indienne et Tibétaine d’origine, j’ai un devoir envers les deux pays » dit-elle. « J’essaie juste de faire cela en exerçant mon droit de vote. »
Mais même avec son droit durement gagné, Mlle Lhagyari a été découragée par le manque de choix pour son premier vote, qu’elle fera dans sa ville de Dehradun dans l’Etat de l’Uttarakhand. « Il n’y a pas une seule personne qui convienne au poste » dit-elle.
Elle a énoncé les raisons de son désenchantement avec les principaux partis nationaux : Narendra Modi du parti Bharatiya Janata a bien travaillé dans son Etat du Gujarat, mais elle n’approuve pas son agenda nationaliste hindou. Rahul Gandhi du parti du Congrès semblait « un bon gars » mais n’avait pas l’étoffe d’un premier ministre. Et Arvind Kejriwal du parti Aam Aadmi était « une grande déception ».
Ces sentiments à propos des leaders des partis nationaux guideront sa décision sur leurs candidats locaux, dit-elle. « Il semble que je doive aller jusqu’à ma ville, Dehradun, pour exercer l’option ‘aucun de ceux-là’ ».
Anuradha Sharma est un journaliste freelance basé à Kolkata. Suivez-la sur Twitter : @NuraSharma.
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10 Mai 2014
Le Dalai Lama n’est ’pas déçu’ par la Norvège
Le Dalai Lama a dit mercredi ne pas tenir rancune au gouvernement norvégien après qu’il ait décidé de ne pas le rencontrer lors de son voyage à Oslo, afin d’éviter de porter préjudice aux relations déjà fragiles avec la Chine.
« Bien sûr, si des dirigeants comme le président Obama veulent me rencontrer, j’en suis heureux, mais je ne veux créer aucune gêne pour quiconque » a dit le chef spirituel des Tibétains à la presse alors qu’il célébrait le 25ème anniversaire de son prix Nobel de la paix.
Soutenant que son véritable objectif était de rencontrer les gens et non leurs dirigeants, le Dalai Lama a dit qu’ « il n’y a aucune raison d’être déçu. Plus il y a d’accusations de la part du gouvernement chinois, plus je suis populaire. »
Le Dalai Lama s’était vu décerner le prix Nobel de la paix en 1989, en reconnaissance de sa campagne non violente pour mettre fin à la domination chinoise sur son pays natal. Il a été invité en Norvège par des groupes pro-Tibet.
Le ministre des Affaires étrangères Børge Brende a déclaré que la décision du gouvernement de ne pas rencontrer le chef Tibétain a été prise en considérant la « situation absolument extraordinaire entre la Chine et la Norvège », qui n’ont eu « aucun véritable contact politique » depuis plusieurs années.
Suite à la remise en 2010 du prix Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiaobo, que les autorités considèrent comme un « criminel », Pékin a mis fin à tous les contacts à haut niveau avec la Norvège, bien que les relations commerciales aient prospéré entre les deux pays et soient constamment restées importantes l’an dernier.
Pékin considère le Tibet comme une partie intégrante de son territoire, et voit le Dalai Lama comme un séparatiste.
Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré mercredi que les actions du gouvernement norvégien étaient suivies « de près ». « Nous suivons de près la façon dont le gouvernement norvégien traite cette affaire, car nous croyons que les liens d’Etat à Etat doivent être construits sur la base de l’égalité et du respect mutuel » a-t-elle déclaré. « Nous espérons que la Norvège pourra réellement respecter les préoccupations fondamentales de la Chine… Et prendre des mesures concrètes pour l’amélioration de nos liens bilatéraux. »
Cependant, le refus du gouvernement norvégien de rencontrer le Dalai Lama n’est pas bien passé dans le pays, des critiques accusant le gouvernement de « lâcheté », affirmant que les dirigeants voulaient troquer leurs valeurs contre des intérêts économiques.
« La Norvège perd la face » clame un éditorial dans le journal Aftenposten. « A présent, la Chine dicte la politique étrangère de la Norvège sur la question tibétaine. C’est triste. Et pitoyable. »
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10 Mai 2014
Wangpo Tethong investi membre du Parlement pour l’Europe.
DHARAMSHALA : Tethong Tenzin Wangpo a été investi aujourd’hui membre du 15ème Parlement tibétain en exil pour l’Europe lors d’une courte cérémonie qui s’est tenue au Parlement tibétain.
Tethong Tenzin Wangpo a été désigné membre du Parlement en vertu de l’article 57 (2) de la charte tibétaine, suite à la démission de Mme Chungdak Koren pour raisons de santé.
L’investiture a été prononcée par le Président du Parlement tibétain en exil, Penpa Tsering, au cours d’une cérémonie au Parlement.
Tethong Tenzin Wangpo est un activiste tibétain résidant en Suisse. Il est diplômé de l’Université de Zurich, possède un master d’Histoire générale, droit constitutionnel, histoire économique et sociale. Il a travaillé dans plusieurs organismes en Suisse y compris en tant que consultant pour Campaignforum Ltds, officier de presse de Greenpeace Switzerland, et secrétaire du porte-parole du Parti Vert du canton de Zurich.
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10 Mai 2014
Le Dalai Lama arrive en Lettonie à l’occasion d’une tournée dans 4 pays européens
DHARAMSHALA, 5 mai : Le chef spirituel tibétain, Sa sainteté le Dalai Lama, est arrivé dimanche à Riga, capitale de la Lettonie, pour une tournée de 11 jours en Europe. Le leader Tibétain a été reçu par Telo Rinpoché, chef spirituel des bouddhistes russes en Kalmoukie, Bouriatie et Touva.
Le leader Tibétain donnera à partir d’aujourd’hui 2 jours d’enseignements sur le Soutra du cœur (sherab nyingpo) et sur les 37 pratiques d’un boddhisattva (laklen sodunma) de Gyalsey Thokme Sangpo.
Le lauréat du prix Nobel de la paix 1989 se rendra ensuite en Norvège où il donnera des enseignements sur les 8 versets de l’entraînement de l’esprit (lojong tsikgyema) de Geshe Langri Thangpa le 8 mai, et une conférence publique sur le thème « cultiver la compassion dans la vie quotidienne » le 9 mai.
Sa Sainteté se rendra ensuite aux Pays-Bas où il prononcera un discours sur Les 3 principaux chemins (lamtso namsum) à Rotterdam. Sa sainteté donnera une conférence publique sur « le bien-être, la sagesse et la compassion : une approche séculière ».
Le leader Tibétain achèvera sa tournée européenne par une série d’évènements publics à Francfort, en Allemagne, où il donnera une conférence sur « l’attention et la compassion » le 14 mai.
Sa Sainteté rencontrera des lycéens pour parler de « l’éthique séculière dans notre monde commun » et discuter de la façon de créer une culture de tolérance et de bonne coopération dans les écoles.
Sa Sainteté participera à une discussion avec le philosophe Rainer Forst et d’autres sur « l’éthique au-delà de la religion », organisée par la Maison du Tibet en Allemagne en coopération avec la ville de Francfort et l’Université Goethe.
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4 Mai 2014
DHARAMSALA, 3 mai 2014 : ‘Combat contre le silence’, Journée Mondiale de la Liberté de la Presse
Journée Mondiale de la Liberté de la Presse
La campagne ‘Combat contre le silence’ a pour but de rendre publiques et de mettre fin aux limitations extrêmes imposées aux journalistes indépendants ainsi qu'aux organismes pour les droits de l'homme, restreignant leur liberté de mouvement et interdisant l'accès à certaines régions du Tibet où des Tibétains continuent de s'immoler et où ils sont les victimes d'atteintes aux droits fondamentaux.
Une initiative du TCHR, ‘Combat contre le silence’, est une campagne menée en ligne, qui vise à obtenir le soutien de la société civile, rassemblant des individus et des groupes, tout en rappelant au monde le sens de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, journée célébrée mondialement le 3 Mai de chaque année. C'est un jour où les gouvernments doivent se souvenir du devoir qui leur incombe de faire respecter le droit à la liberté d'expression, l'un des droits de l'homme. Cest un jour où il importe de faire le point sur ce qu'il en est à l'échelle mondiale de la liberté de la presse et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. C'est un jour pour se souvenir des limitations restreignant la liberté de la presse partout dans le monde, y compris au Tibet.
Le temps fort de cette campagne sera le Concert pour le Tibet, qui aura lieu à partir de 18 heures 30 le 3 Mai 2014 au TIPA, Institut tibétain pour les arts de la scène, à McLeod Ganj, Dharamsala, capitale du Tibet en exil. Un groupe de blues basé à Delhi, le Big Bang Blues, sera la vedette de ce concert. Ce style de musique évoque l'engagementet et la détermination de la lutte contre la misère, l'oppression et l'injustice. S'inspirant des sources du blues, le Big Bang Blues a un style bien à lui, puissant et original. TIPA, notre associé dans cette campagne présentera quelques créations artistiques tibétaines contemporaines ainsi que des artistes en solo.
La Chine a imposé un blackout sur l'information au Tibet, ce qui entraîne de sérieuses restrictions à la liberté de la presse et de l'expression. La Chine bloque l'information concernant la situation réelle au Tibet en exerçant un contrôle strict des déplacements de journalistes étrangers et locaux, y compris des journalistes de nationalité tibétaine, qui sont mis en prison et torturés lorsqu'ils tentent de faire parvenir des informations concernant les droits de l'homme à la communauté internationale. Les voix tibétaines ne peuvent s'exprimer ; les agences d'information tibétaines ne sont pas reconnues comme des organismes indépendants et sont réduites au silence par une forte censure. En 2013, des diplomates chinois ont harcelé et menacé Cyril Payen, correspondant de France 24, une chaîne de télévision française, pour avoir secrètement réalisé un film sur la situation au Tibet en Mai de l'année dernière.
Malgré les allégations de la Chine que les journalistes étrangers sont libres de voyager partout où ils le désirent en Chine, certaines régions tibétaines restent des cas à part, surtout depuis les manifestations du printemps 2008. Le Guide destiné aux reporters publié par le Club des Correspondants Etrangers, Foreign Correspondents Club en Chine (FCCC), mentionne le Tibet comme la région la plus sensible à couvrir, exposant tout journaliste à se retrouver sous surveillance et à des accrochages avec des agents officiels ou des policiers. En Mai 2013, une enquête réalisée par le FCCC a révélé une évidence, à savoir que les conditions de travail des journalistes étrangers en Chine avaient considérablement empiré et qu'un grand nombre d'entre eux se plaignaient de harcèlement, d'intimidation, d'attaques physiques et de détention aux mains de brutes au service de l'Etat.
La Chine se classe parmi les 3 pays au monde où l'on emprisonne le plus grand nombre de journalistes. Elle est aussi le pays où les conditions de leur détention sont les plus mauvaises et les plus longues avec un record de 10 ans pour la période allant de 2000 à 2010. En 2013, une large majorité des 32 journalistes que l'on savait en prison en Chine étaient des Tibétains emprisonnés pour avoir écrit sur les tensions qui avaient éclaté depuis 2008.
Depuis 2009, le TCHRD a confirmé un total de 131 personnes qui se sont immolées en signe de contestation au Tibet. Cependant l'information concernant ces actions et d'autres aussi ne parvient que partiellement et difficilement à la communauté internationale et les Tibétains qui prennent le risque de faire sortir l'information hors du Tibet continuent d'être victimes de tortures et d'emprisonnement au nom de condamnations fallacieuses, comme ‘de mettre la sécurité nationale en danger’ ou encore ‘de divulguer des secrets d'Etat’.
L'Index mondial pour 2014 de la liberté de la presse publié par Reporters Sans Frontières classe la Chine à la 175ème place, sur un total de 180 pays, pour les infractions aux droits d'expression et d'information, en particulier concernant la liberté de la presse, faisant de la Chine l'un des cinq pires violateurs de ces droits. Dès la publication de cet Index pour 2014, les services de propagande du parti communiste chinois publièrent une directive interdisant sa publication et sa diffusion en Chine.
Le blackout sur l'information doit cesser. Le Tibet doit s'ouvrir aux journalistes étrangers et aux observateurs indépendants pour juger de la réalité de la situation au Tibet. Au vu de l'intensification de la répression et des immolations, les mesures nécessaires doivent être prises immédiatement.
La liberté de la presse est indispensable à l'exercice de la liberté d'expression. Une presse libre favorisera un gouvernement sain, un développement soutenable et la transparence dans les prises de décision. Elle assurera aussi que les gouvernants soient responsables et aidera à mettre à jour la corruption.
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22791
4 Mai 2014
PEKIN / PRAGUE, 30 mai 2014 : L'adhésion de la République tchèque à la politique d'une seule Chine est essentielle pour les relations bilatérales
L'engagement pris cette semaine par la République tchèque de ne pas soutenir l'"indépendance du Tibet" contribuera de manière importante au développement des relations entre les deux pays, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang.
M. Qin a indiqué, lors d'une conférence de presse régulière, que les ministères des Affaires étrangères des deux pays avaient publié mardi un communiqué de presse dans lequel la République tchèque réaffirme son adhésion à la politique d'une seule Chine et souligne que le Tibet fait partie du territoire chinois.
La République tchèque a réitéré son respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Chine et a refusé de soutenir de quelque manière que ce soit l'"indépendance du Tibet", selon le porte-parole.
M. Qin a expliqué que ce communiqué constituait un document politique important publié par les deux pays, après un communiqué conjoint en 1999 et une déclaration conjointe en 2005. Les relations bilatérales ont été perturbées par le problème du Tibet ces dernières années.
Le ministre tchèque des Affaires étrangères Lubomir Zaoralek a effectué cette semaine une visite à Beijing, où il a rencontré le conseiller d'Etat Yang Jiechi et son homologue Wang Yi.
La déclaration du gouvernement tchèque sur la question du Tibet lors de la visite de Zaoralek montre que les deux pays ont ouvert un nouveau chapitre des relations bilatérales, a estimé M. Qin.
"Nous espérons que la République tchèque déploiera des efforts actifs pour un développement durable, sain et stable des relations bilatérales, sur la base du respect des intérêts fondamentaux et des préoccupations majeures de la Chine", a souligné le porte-parole.
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22789
1er Mai 2014
Le Tibet gagne la bataille de l’opinion (Libération.fr)
Selon un sondage commandé par une ONG, une large majorité des Français et des Allemands sont sensibles à la cause tibétaine.
Le manque de respect du gouvernement chinois pour les droits fondamentaux de ses citoyens préoccupe les Français et les Allemands, selon un sondage réalisé ce mois-ci par l’Ifop en France et en Allemagne à l’occasion de la visite en Europe du président chinois, Xi Jinping. Environ 80% des Français et 87% des Allemands disent souhaiter que François Hollande d’une part, et la chancelière Angela Merkel d’autre part, «évoquent lors de leurs entretiens avec Xi Jinping la situation des droits de l’homme et des libertés publiques en Chine».
Selon le sondage, 78% des Français et 83% des Allemands souhaitent que Hollande et Merkel «expriment» auprès de Xi Jinping «leur préoccupation quant à la situation des Tibétains en Chine». Cette situation est «peu satisfaisante» pour 89% des Français et 88% des Allemands. D’une manière générale, Pékin n’a pas la cote. Quelque 63% des Français et 69% des Allemands disent avoir «une mauvaise opinion des actuels dirigeants de la République populaire de Chine». Seuls 2% des Français et 3% des Allemands entretiennent une«très bonne opinion» des leaders chinois.
Représailles. En revanche, 89% des Français et 88% des Allemands ont une bonne opinion du dalaï-lama, le chef spirituel des Tibétains (exilé en Inde, avec 100 000 compatriotes, depuis 1959). Autant de Français que d’Allemands (83%) souhaiteraient ainsi que le pape des Tibétains soit «invité en visite officielle» par leurs gouvernements respectifs. Le pouvoir communiste chinois y est foncièrement opposé, et brandit des mesures de représailles non spécifiées. Jacques Chirac avait pourtant reçu le dalaï-lama à l’Elysée en 1998, avec d’autres Prix Nobel, sans grande conséquence. Le commerce franco-chinois avait toutefois subi quelques répercussions après la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le grand lama, en Pologne en 2008. Mais les affaires avaient repris de plus belle une fois que celui-ci eut fait amende honorable.
Le sondage de l’Ifop aborde aussi le dilemme business-droits de l’homme si caractéristique des relations entre l’Occident et Pékin. Si les trois quarts des sondés de part et d’autre du Rhin souhaitent que leur gouvernement obtienne de nouveaux contrats avec la Chine, seuls 53% des sondés en France et 48% en Allemagne sont en revanche favorables à «inciter les capitaux chinois à investir massivement»chez eux.
Philippe GRANGEREAU (à Pékin)
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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