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26 Avril 2014
26 Avril 2014
PRAGUE / PEKIN , 24 avril 2014 : Business is business !!!
La République tchèque veut de meilleures relations avec la Chine et ne critiquera pas l’occupation du Tibet
La République tchèque entend améliorer ses rapports avec la Chine, essentiellement en raison des perspectives et de ses intérêts économiques. C’est pourquoi Prague ne critiquera plus Pékin pour l’occupation du Tibet. Le gouvernement a approuvé, ce mercredi, la visite du ministre des Affaires étrangères, Lubomír Zaorálek, et a déclaré son intérêt pour les investissements chinois en République tchèque. Le Premier ministre, Bohuslav Sobotka, a expliqué que son cabinet ne s’ingérera pas dans les affaires intérieures de la Chine et ne peut pas reconnaître le gouvernement tibétain en exil. Lubomír Zaorálek se rendra en Chine la semaine prochaine.
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22766
26 Avril 2014
OSLO / PEKIN, 23 avril 2014 : Une visite du dalaï lama plonge la Norvège dans l’embarras
Le leader spirituel tibétain à Mexico le 12 octobre 2011 (Photo Ronaldo Schemidt. AFP)
Une prochaine visite du dalaï lama embarrasse la Norvège, tiraillée entre sa volonté de réchauffer des relations déjà glaciales avec la Chine et la pression de l’opinion publique critique face à la «lâcheté» de ses dirigeants.
Le rencontrer ou l’ignorer? Dérouler le tapis rouge ou le faire passer par une porte de service? Les autorités norvégiennes tergiversent avant la venue du chef spirituel tibétain attendu le 7 mai à Oslo pour marquer le 25e anniversaire de son prix Nobel de la paix.
Déjà à l’époque, cette récompense avait ulcéré Pékin mais l’orage était passé. L’attribution en 2010 d’un autre Nobel au dissident chinois Liu Xiaobo a cependant précipité les relations bilatérales à un nouveau plus bas, les Chinois ayant gelé tout contact de haut niveau avec les Norvégiens.
Les tentatives d’Oslo de normaliser les relations avec la deuxième puissance économique mondiale ont échoué depuis, Pékin ayant visiblement décidé de statuer pour l’exemple.
Mercredi, la Chine a adressé une nouvelle mise en garde. «Nous sommes fermement opposés à ce que des pays fournissent une plateforme aux activités du dalaï lama qui visent à diviser la Chine, et nous nous opposons à ce que des dirigeants étrangers le rencontrent», a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Qin Gang.
Pour ne pas jeter d’huile sur le feu, le président du Parlement norvégien, deuxième derrière le roi dans le rang protocolaire, a annoncé qu’il ne rencontrerait pas le religieux tibétain, reçu le mois dernier à la Maison Blanche par Barack Obama.
«Nos possibilités d’œuvrer en faveur de nos valeurs (...) n’ont rien à gagner de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons actuellement», a déclaré Olemic Thommessen sur la chaîne de télévision publique NRK.
Le chef de la diplomatie Boerge Brende a précisé qu’aucune décision n’avait encore été prise sur une éventuelle rencontre entre un membre du gouvernement et le dalaï lama au cours de sa visite qui, insiste-t-on au ministère, est «d’ordre privé».
«Nous devons être conscients du fait que, si les autorités norvégiennes reçoivent le dalaï lama, ce sera plus compliqué de normaliser nos relations», a-t-il déclaré devant le Parlement.
- 'Des mots vides' -
Cette gêne est d’autant plus patente que MM. Brende et Thommessen ont tous deux dirigé dans le passé le comité parlementaire pour le Tibet, le second jusqu’à l’an dernier.
Alors que la Norvège s’apprête à célébrer le bicentenaire de sa Constitution le 17 mai, nombre de commentateurs accusent ses dirigeants de renier ses valeurs et de laisser la Chine dicter leur politique.
«Le contraste est énorme avec tous les jolis mots que le président du Parlement et d’autres emploient en cette année de jubilé», notait mardi Harald Stanghelle, rédacteur en chef politique du journal de référence Aftenposten.
«Des mots comme démocratie et indépendance, liberté d’expression et droits de l’homme. La visite annoncée du (responsable) tibétain nous montre que ce ne sont en fait que des mots vides», a-t-il ajouté, en dénonçant la «lâcheté» du pouvoir.
Selon un sondage paru dans le tabloïd Verdens Gang (VG), 60% des Norvégiens estiment que le gouvernement devrait rencontrer le dalaï lama et 50% jugent qu’il serait «lâche» de ne pas le faire par égard pour Pékin. Seuls 20% soutiennent la position de M. Thommessen.
«Je ne me sens coupable ni d’être lâche ni d’être lamentable», a réagi le président du Parlement. «Il s’agit juste d’assumer ses responsabilités pour (...) précisément améliorer les possibilités d’œuvrer pour les valeurs, surtout pour les droits de l’homme, qui nous tiennent à cœur», a-t-il insisté.
L’actuel président du comité parlementaire pour le Tibet, Ketil Kjenseth, déplore cette obsession de ne pas heurter Pékin.
«Au Tibet, la situation en matière de droits de l’homme n’a pas changé d’un pouce, mais notre dépendance économique à la Chine est passée par là», a-t-il dit à l’AFP, bien décidé à accueillir le dalaï lama au Parlement.
Tout étant une affaire de symboles, il n’a pas été autorisé à le faire dans la salle protocolaire de son choix : parmi les solutions proposées par la présidence, une pièce du sous-sol...
Il a aussi été suggéré que le dalaï lama fasse son entrée dans l’enceinte ailleurs que par la porte principale. L’idée a fait long feu.
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22758
21 Avril 2014
Froissée par le Royaume-Uni, la Chine annule le dialogue sur les droits de l’homme
Les autorités chinoises ont récemment annulé le dialogue sur les droits de l’homme avec le gouvernement britannique, reprochant à ce dernier d’avoir tenu « des propos irréfléchis et négligents » concernant la situation des droits de l’homme en Chine.
Un rapport récemment publié par le Royaume-Uni aurait soulevé des « reproches et diffamations excessifs » quant aux droits de l’homme en Chine.
Le Rapport 2013 sur les droits de l’homme et la démocratie publié le 10 avril dernier par le Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth, définissait la Chine comme un « pays préoccupant ».
Ce rapport présente la même description de la situation des droits de l’homme en Chine que celle avancée par les groupes internationaux de défense des droits de l’homme et autres gouvernements occidentaux, notamment les États-Unis.
Les premières lignes de ce rapport indiquent que « la croissance économique de la Chine continue à contribuer aux droits économiques et sociaux des citoyens chinois ». « Leurs droits civils et politiques restent néanmoins considérablement restreints. »
Le paragraphe traitant de la Chine revient ensuite sur les cas de violation des droits de l’homme les plus marquant de ces dernières années. Il reconnaît également, mais prudemment, certains progrès quant au droits de l’homme en Chine, tels que la promesse faite en Novembre (mais abrogée depuis) de ne plus utiliser les organes de prisonniers exécutés en vue de transplantations.
Le ministère des Affaires étrangères chinois n’a pas précisé quelle était la partie du rapport qu’il définissait « d’irréfléchie et négligente ».
Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a cependant donné un aperçu des raisons qui ont poussé le régime chinois à annuler le dialogue avec le Royaume-Uni.
« Lorsque deux personnes, ou deux pays, engagent un dialogue, les principes d’égalité et de respect mutuel devraient être respectés. L’objectif du dialogue est d’améliorer la compréhension, conforter la confiance mutuelle et promouvoir la coopération », a affirmé Hua Chunying dans le compte-rendu d’une session de questions-réponses publié en ligne.
Du point de vue de la Chine, décrire les violations des droits des citoyens chinois par le Parti Communiste ne semble pas respecter cet état d’esprit. Hua Chunying a également déclaré que des rapports tels que ceux publiés par le Royaume-Uni « usent du prétexte des droits de l’homme pour interférer avec la politique intérieure et la souveraineté du système judiciaire de la Chine. »
Un porte-parole du bureau britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth a déclaré dans un discours préparé et lu par téléphone : « Nous sommes déçu que le gouvernement chinois ait unilatéralement décidé la semaine dernière de repousser le dialogue, qui devait avoir lieu le 16 avril ».
Le porte-parole a poursuivi : « Ce n’est pas à nous d’expliquer pourquoi le dialogue a été repoussé… Nous considérons celui-ci comme un facteur important des relations bilatérales avec la Chine ».
Les premiers ministres David Cameron et Li Keqiang s’étaient accordé sur ce dialogue en décembre dernier.
Le Royaume-Uni n’a pas semblé regretter son rapport sur les droits de l’homme en Chine. Le porte-parole a déclaré qu’il n’était pas prévu que les propos concernant la situation actuelle en Chine changent. « Nous soutenons entièrement ce rapport », a conclu le porte-parole.
http://www.tibetan.fr/?Froissee-par-le-Royaume-Uni-la
19 Avril 2014
'Le Tibet Intérieur' est un documentaire canadien indépendant dédié à la lutte des Tibétains vivant en exil pour la préservation de leur culture et identité.
En savoir plus: www.thetibetwithin.com/fr
Le documentaire offre un survol des efforts des Tibétains pour préserver leur culture, art, langue et religion. En contraste à la beauté de la culture tibétaine, le film dénonce aussi les abus constants des droits humains au Tibet et dépeint le mouvement croissant de soutien à la cause tibétaine.
CRÉDITS
Eva Cirnu: Réalisation, Production, Montage, Caméra, Traduction, Musique originale
Dominik Czartoryski: Production, Son, Musique originale
Annie Fréchette: Assistante à la production, Recherche, Photographe
Elias Varoutsos: Caméra, Lumières
Patricia Miotto: Caméra
Amchok Gompo: Trame sonore - Album ''Sounds of the Himalayas''
Nathalie Matteau: Narration fraçais
Helmut Obermeir: Narration anglais
Kalsang Dolma: Traduction (Tibétain)
Jampa Barshee: Traduction (Tibétain)
Lhamduk Gya: Traduction (Tibétain)
Etienne Gagnon: Consultant au montage
Tashi Wangyal: Consultant au scénario
Helmut Obermeir: Consultant au scénario
Nicolas Lehoux: Design du site web
Images d'archives utilisées avec la permission de l'Administration Centrale Tibétaine.
Crédits photo: Comité Canada Tibet et Wikimedia -- YuenYan, Pat B, Dieter Schuh, Luca Galuzzi.
Regarder le film sur: https://www.youtube.com/watch?v=VjqwqrQAGbE&feature=youtu.be
17 Avril 2014
Homme tibétain s’immole au Kham Tawu, Tibet
Publié le 15 avril 2015 / Par Yeshi Choesang
Traduit par Cercle Tibet Verité
Dharamsala : – Un homme tibétain s’est immolé par le feu le 15 Avril dans le comté de Tawu dans la région de Kham est du Tibet pour protester contre l’oppression chinoise.
L’homme, identifié comme 32 ans Trinley Namgyal, auto-immolé dans une protestation apparente contre la poursuite des politiques répressives du gouvernement chinois dans les régions tibétaines. Namgyal lui mettre le feu autour de 12h06 (heure locale) près du bâtiment du gouvernement chinois dans Khangsar canton dans le comté de Tawu.
Les sources ont également dit Le Tibet Post que peu de temps après l’incident, le corps de l’homme a été transporté par les habitants du monastère Gongthal et cette condition est actuellement inconnu.
« Du monastère, il a été pris par les membres de sa famille et est soupçonné d’avoir succombé à ses brûlures graves,« sources.
L’incidence d’aujourd’hui porte le nombre total d’immolations connus au Tibet à 130 depuis Février 2009. L’année dernière auto-immolé en Juin nonne bouddhiste, dans une protestation apparente contre les politiques répressives chinoises au Tibet.
Grâce à trois précédente auto-immolation qui a eu lieu dans la région au cours des trois dernières années, la région a subi la répression sévères et a été soumis à des restrictions et des contrôles accrus.
Le régime chinois a accusé les auto-immolations sur les forces étrangères hostiles qui veulent séparer le Tibet de la Chine. Des centaines de personnes associées aux immolés ont été arrêtés. Certains ont été condamnés à des peines de prison ou la mort.
L’Administration centrale tibétaine basée à Dharamsala, en Inde, a lancé des appels exhortant les Tibétains à s’abstenir de prendre des mesures drastiques telles que l’auto-immolations. Les auto-immolés appelés pour le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama et la liberté pour le peuple tibétain.
source : http://www.thetibetpost.com/images/...
14 Avril 2014
BANGKOK / PEKIN, 13 avril 2014 : Refus de visa pour Sulak Sivaraksa, éminent militant DH thaïlandais soutien du Dalaï lama
Sulak Sivaraksa, fondateur et président du Réseau international des Bouddhistes engagés,
s’adresse aux médias, en février 2008 (archives, photo de Tenzin Dasel)
Dharamsala, le13 avril. L’ambassade de Chine à Bangkok a refusé un visa à un activiste thaïlandais très connu, qui voulait visiter la terre de ses ancêtres, au prétexte de ses liens avec le dalaï-lama, chef spirituel en exil de la communauté tibétaine.
Sulak Sivaraksa, activiste et travailleur social thaïlandais très connu, a déclaré que ce refus de visa pouvait avoir un rapport avec son soutien au dalaï-lama, chef des Tibétains, en exil.
« Ils m’ont fait savoir que mon soutien au dalaï-lama les embarrassait quelque peu. Mais j’insiste toujours sur le fait que je me tiens du côté de la vertu », a déclaré Sulak Sivaraksa dans le Bangkok Post.
« J’avais l’intention de visiter la terre de mes ancêtres à Taechiew (dans le Guangdong, province orientale de la Chine). Mais j’ai appris le 3 avril qu’ils m’avaient refusé le visa », a déclaré M. Sulak.
Un proche collaborateur de M. Sulak a déclaré au Bangkok Post qu’il avait l’intention d’emmener des intimes dans ce voyage en Chine où il voulait se rendre pour voir et vénérer des tablettes de bois représentant ses ancêtres chinois.
Sulak (à gauche), ici avec Sa Sainteté le dalaï-lama,
le 22 novembre 2009/photo d’archives de Phayul
Sulak a rencontré le leader tibétain en 2008 lorsqu’il conduisait une délégation de dix-sept membres, de Thaïlande jusqu’à Dharamsala. Il a publiquement exprimé son soutien au chef tibétain, au cours d’un entretien avec les médias. « Sa Sainteté est sans doute La voix qui guide le monde. Un peu partout dans le monde on l’admire comme un simple moine bouddhiste, sincère et plein de compassion, quelqu’un qui met en pratique ce qu’il prêche » a-t-il déclaré en février 2008.
« Sous l’hégémonie chinoise, beaucoup de pays du sud-est asiatique hésitent à inviter Sa Sainteté. Et les Chinois craignent Sa Sainteté le dalaï-lama. Lorsque vous avez peur d’un « être empli d’amour », il y a quelque chose qui ne va pas », a encore déclaré Sulak aux journalistes.
Elevé en Angleterre et au pays de Galles, Sulak est retourné en Thaïlande en 1961, à 28 ans, et il a fondé Sangkhomsaat Paritat (une revue de sciences sociales). C’est devenu le premier magazine intellectuel de Thaïlande, traitant de nombreuses questions politiques et sociales pendant la dictature militaire.
Dans les années 70, Sulak est devenu la figure centrale de nombre d’ONG en Thaïlande. Il a été obligé de passer deux années en exil, après l’arrivée de la junte militaire au pouvoir, en 1976. Toutefois, il a pu continuer son travail de militantisme en Occident. Il a enseigné à l’Université de Californie à Berkeley, à Cornell et à l’Université de Toronto.
Traduction FM, 14 avril 2014
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22724
12 Avril 2014
La Chine fore 7 km au Tibet pour trouver du pétrole et du gaz
Après avoir constaté “un énorme potentiel en gaz et en pétrole”, la Chine a creusé un forage de 7 km de profondeur dans le plateau tibétain pour en extraire des ressources rares, selon un rapport publié sur le site du South china morning post (scmp.com) le 7 avril. Comme dans tous les cas d’exploration des sols du Tibet occupé, la Chine garde ces projets secrets, refusant d’en révéler les tenants et les aboutissants, gardant même secret le nom des sociétés pétrolières impliquées , ajoute le rapport.
Le rapport cite des scientifiques chinois qui expliquent qu’il s’agit du forage le plus profond jamais creusé à une telle altitude. Région reculée, isolée, dont l’air est rare autant que les infrastructures présentes, le Tibet était, jusqu’ici, protégé de l’exploration et de l’extraction des minerais et gaz fossiles. Mais aujourd’hui, la situation est amenée à changer, poussée par la volonté de la Chine de s’extraire de sa dépendance en importation pétrolière.
La source de ce rapport, le professeur Li Haibing, un chercheur de l’Académie Chinoise des sciences géologiques (Chinese Academy of Geological Sciences) a refusé de révéler le lieu du projet ainsi que la société étatique de pétrole concernée. Li a cependant mentionné les difficultés d’un tel projet : “L’altitude du Tibet et la géologie en font la région du monde la plus délicate à forer. Les structures géologiques enclines à s’effondrer augmentent les risques.” De plus “ la rareté de l’oxygène à ces altitudes demande une énergie considérable de la part des travailleurs.”
Les deux plus grandes compagnies pétrolières étatiques de Chine sont la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la China Petroleum and Chemical Corporation (Sinopec). Elles sont actives au Tibet depuis presque 20 ans et refusent de s’exprimer sur le projet en cours. La CNPC aurait commencé à explorer le bassin du Qiangtang en 1995 et par la suite éstimé les réserves du bassin à 10 milliards de tonnes de pétrole, soit plus de 70 milliards de barils.
De la même manière, en 1997, Sinopec a établit son premier centre d’exploration dans le conté de Nagqu (Nagchu en tibétain), dans le but de cartographier les régions environnantes à l’aide de surveillances sismiques détaillées et forages expérimentaux.
Le rapport cite Li indiquant que Pékin examine une proposition pour le projet “terre-profonde” , exploration suggérée par les géologistes les plus éminents de la nation afin de forer des puits de plus de 10 km de profondeur pour obtenir des échantillons d’études, avec le Tibet en ligne de mire.
Le rapport ajoute qu’en aout 2013, la surveillance géologique chinoise (China Geological Survey) sous la direction du ministre des ressources territoriales (Land and ressources) a signé un contrat d’exploitation avec la Sinopec d’un montant de 20 millions de yuan. Le Tibet montrant un potentiel énorme de gaz naturel et de pétrole. Selon le site internet du ministère.
Le rapport a également cité le professeur Wei Wenbo, un géologue de l’université chinoise de géo-science et un expert de l’environnement géologique tibétain qui tous deux s’accordent à dire que les scientifiques ne cessent de débattre de la question du potentiel du Tibet en pétrole et en gaz et qu’enfin, ce forage de 7 km pourraient permettre de clarifier des questions quant aux ressources de la région en hydrocarbures et ressources minérales.
Pourtant, Wei note qu’un projet d’exploitation minière possède le potentiel de ruiner l’écosystème du Tibet de manière irréversible, le scientifique met en garde : “L’impact environnemental doit être étudié et les risques évalués avant qu’un projet commercial soit approuvé.”
http://www.tibetan.fr/?La-Chine-fore-7-km-au-Tibet-pour
12 Avril 2014
Le Gouvernement tibétain en exil prie pour Baba Phuntsog Wangyal
Dharamsala, le 6 avril : Le gouvernement tibétain en exil (The Central Tibetan Administration) a organisé aujourd’hui une cérémonie de prière en l’honneur du vétéran communiste tibétain Baba Phuntsog Wangyal au temple Tsuglakhang de Mcleod Ganj.
La cérémonie était présidée par Son Éminence Kirti Rinpoche, abbé du monastère de Kirti. Des centaines de tibétains y ont participé, dont le premier ministre tibétain Lobsang Sangay.
Celui-ci s’est adressé à la foule présente :
“ Depuis sa libération de prison, Baba Phuntsok Wangyal avait soulevé la question de l’égalité des nationalités, en particulier des tibétains et avait écrit de nombreuses lettres ouvertes aux leaders chinois comme Deng Xiaoping, Jiang Zemin, Hu Jintao afin qu’ils ouvrent des discussions avec Sa Sainteté le Dalai Lama et résolvent la crise au Tibet. (…) Jusqu’à sa mort, il a toujours appelé à des droits pour les tibétains. A légalité, l’autonomie, et plus important encore, il appelait, dans ses livres, le gouvernement chinois à appliquer la politique de la voie médiane”
Il a finalement rappelé que Baba Phuntsog Wangyal était un nationalise et nourrissait un immense respect pour Sa Sainteté le Dalai Lama.
Baba Phuntsog Wangyal est mort à l’âge de 92 ans, à l’hôpital de Pékin, le 30 mars dernier.
Phuntsog Wangyal, mieux connu sous le nom de Phunwang est né à Bathang, dans la province du Kham, selon les frontières du grand Tibet originel. Il avait fondé le parti communiste tibétain, qui, plus tard avait fusionné avec le parti communiste de Mao.
Précédemment, l’ex-leader tibétain Sa Sainteté le Dalai Lama qui parle souvent de Phunwang comme un ami avait également exprimé sa tristesse face à la mort du vétéran communiste. Ils s’étaient rencontrés à Lhassa en 1951 et plus tard à Pékin où Sa Sainteté avait voyagé en 1954-55. A cette occasion, Phunwang lui avait servi en tant qu’interprète.
Enfin, plus tard dans la journée, des étudiants de l’Université des Hautes Études Tibétaines (College for Higher Tibetan Studies) ont organisé des discussions sur Baba Phuntsok Wangyal à l’école tibétaine de jour TCV, à McLeod Ganj. Le débat était présidé par Lukar Jam, membre du gouvernement tibétain en exil et Tsangtuk Topla, professeur à l’université des hautes études tibétaines.
http://www.tibetan.fr/?Le-Gouvernement-tibetain-en-exil
11 Avril 2014
MANI GHEGO ( TIBET), 8 avril 2014 : Arrestation d'un jeune protestaire isolé...
Un jeune tibétain a été arrêté par les autorités chinoises dans la commune de Mani Ghego dans le canton de Dege situé dans la région de l' est du Tibet du Kham après manifesté en solitaire le 8 Avril 2014, une vidéo de son action qui a été diffusée sur Facebook est visible sur :
http://youtu.be/-NssrtwgbG8
La vidéo, apparemment prise par un passant, montre ce jeune Tibétain jetant des tracts en l'air et en criant "Longue vie à Gyalwa Tenzin Gyatso " (Le Dalaï Lama),
" le Tibet a besoin de liberté »,alors qu' il allait en direction de la rue menant aux bureaux du gouvernement local.
Les passants se firent entendre en exprimant leur soutien à ses revendications.
Il n'y a pas d'informations disponibles sur ce jeune Tibétain au lendemain de sa protestation, on sait seulement qu'il a été arrêté.
http://tibet.fr/site/index.php?itemid=22707
11 Avril 2014
6 Avril 2014
5 Avril 2014
LA CHINE CONDAMNE UN MOINE TIBÉTAIN A 18 ANS DE PRISON .
DHARAMSALA : Thardoe Gyaltsen , l’Administrateur du Monastère de Drongna du Comté de Driru dans la préfecture de Nagchu dans l’Est du Tibet ( incorporée à la Région Autonome du Tibet ) a été condamné à une peine de 18 ans de prison sur l’accusation présumée d’avoir conserver des photos et les discours de Sa Sainteté Le Dalaï Lama à la suite de quoi, le tribunal du Comté de Driru a prononcé cette sentence en Janvier de cette année.
Thardoe Gyaltsen est un moine tibétain dévoué qui est aussi un des Administrateurs du Monastère et a été condamné à la prison pour des raisons politiques comme "l’incitation au séparatisme" ce qui est en fait une façon de renier la noblesse de son travail au Monastère ainsi que dans les écoles avoisinantes." nous a rapporté une source fiable.
Thardoe Gyaltsen a, dans son enfance, rejoint le Monastère de Gaden en tant que novice, puis plus tard, celui de Drongna et nommé Maître de Chant ainsi qu’Administrateur de ce Monastère. C’est un moine profondément pieux et très engagé dans la pratique et la sauvegarde du Bouddhisme tibétain.
Le Monastère de Drongna a été fondé au 11 ème Siècle puis pratiquement détruit par les Forces chinoises lors de la Révolution Culturelle. Il a été reconstruit plus tard par l’Abbé Khenrab Choedak avec l’aide de son Maître de Chant Tenzin Wangchuk . Le Monastère est habité par environ 90 moines
Durant les manifestations pacifiques de Driru du milieu de l’année 2013 à la fin 2014, de nombreux moines de Drongna fûrent arrêtés et le Monastère sujet à de nombreuses descentes de police ainsi qu’à une surveillance accrue.Les moines de ce Monastère sont interdits de pratiques religieuses ainsi que de toutes activités monastiques.
http://www.tibetan.fr/?LA-CHINE-CONDAMNE-UN-MOINE
4 Avril 2014
Pau pense aux Tibétains en exil
En vous promenant devant l’Hôtel de Ville de Pau, depuis ce lundi 10 mars, vous avez peut-être eu la surprise d’y voir danser un drapeau tibétain. Mais si à 12 heures, vous étiez toujours dans les parages, vous aurez compris le pourquoi de cet exotisme soudain avec la cérémonie de commémoration du soulèvement du peuple tibétain à Lhassa en 1959. Martine Lignières-Cassou et l’APACT (Association pour l’art et la culture du Tibet) de Pau, ont ainsi célébré le triste anniversaire de 55 années d’exil pour les Tibétains.
La symbolique du drapeau hissé n’était pas innocente, loin s’en faut, puisque posséder un drapeau tibétain chez soi quand on vit au Tibet aujourd’hui signifie risquer sept ans d’emprisonnement. Pas moins !
Un bon moyen également de s’intéresser à l’action de l’APACT sur Pau (site : http://apact.fr.gd/) et aux nombreux parrainages qu’elle propose, pour un montant de 35 euros mensuels, auprès des enfants des écoles de Mainpat ou Nyethang, ou des personnes âgées de Mainpat.
Cette association humanitaire vient en aide, tout au long de l’année, aux réfugiés en exil du Tibet qui se retrouvent dans un dénuement extrême, dans les camps d’Inde ou du Népal. Depuis 55 ans ! Une vie…
http://presselib.com/blog/pau-pense-aux-tibetains-en-exil/
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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