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Décembre 2014
27 Décembre 2014

Une délégation du parlement tibétain en exil en tournée en Thaïlande pour promouvoir le Tibet

Bangkok : afin de renforcer les groupes et les individuels qui soutiennent la cause tibétaine dans le monde, une délégation de 5 parlementaires tibétains ont mené avec succès une campagne d’une semaine en Thaïlande pour mettre en lumière la situation critique au Tibet.

Au cours de sa visite en Thaïlande, la délégation a rencontré et discuté avec des activistes sociaux, des écrivains, des militants pour la démocratie et des soutiens de longue date du Tibet dont M. Arjan Sulak Sivaraksa, faisant suite à une campagne de lobbying fructueuse à Taiwan.

La délégation comprenant M. Gyari Bhutuk, M. Karma Yeshi, le Vénérable Mogru Tempa et M. Bawa Kelsang Gyaltsen était conduite par le Vénérable Sonam Tenphel, vice-président du parlement tibétain en exil.

Le groupe a aussi rencontré le Vénérable Win Mektropop, un moine bouddhiste influent et le Vénérable Phra Sangkom, un enseignant bouddhiste renommé en Thaïlande, et leur a exposé les mesures de répression imposées par la Chine sur la liberté religieuse du peuple tibétain. Il a exhorté la Thaïlande, en tant que nation bouddhiste, à soutenir le peuple tibétain dans sa lutte.

Selon la délégation, les 3 engagements dans la vie de Sa Sainteté le Dalai Lama, et l’approche de la voie médiane de l’Administration Centrale Tibétaine pour trouver une solution à la question du Tibet et à la vague d’auto-immolations qui balaie le Tibet depuis 2009 ont aussi été expliqués.

Le 16 décembre, la délégation a participé à une réunion informelle pour parler de la situation du Tibet avec des résidents chinois de Bangkok. Plus de 20 Chinois dont des professeurs, des anciens juges, des anciens journalistes, des hommes d’affaires, des prêtres chrétiens, ont pris part à cette réunion présidée par M. Kelsang Gyaltsen et M. Cheng Weimin.

Les participants chinois ont accordé leur soutien à l’approche de la voie médiane de l’Administration Centrale Tibétaine et exprimé leur solidarité avec les souffrances du peuple tibétain. (www.tibetan.fr)

 
 

24 Décembre 2014

Another Tibetan dies in flames, thousands gather in solidarity:Tawu
MUNDGOD, December 23: Another Tibetan has reportedly died by setting himself ablaze in less than 24 hours of the self-immolation by a Tibetan woman in Ngaba yesterday.

Kalsang Yeshi, a 37 year old Tibetan monk of Nyitso Monastery in Tawu in eastern Tibet, set himself on fire right in front of the police post in the premises of the monastery today around 11 AM (local time), said Lobsang Jinpa, a Tibetan from Tawu now residing in India.

Kalsang had studied at the Ganden Jhangste monastery in south India in the past after he left home in Thewa village in Kunor township, Tawu County, according to Jinpa, who accompanied him during his flight to exile. “I knew him very well. We came into exile together in 1997. I met him a few years ago when I went to Tibet,” said Jinpa.



Around a thousand local Tibetans have gathered outside the Tawu County police station demanding that the authorities return the body to the family.

Kalsang called for the return of the exiled Tibetan leader the Dalai Lama, said Jinpa, citing an eyewitness. Kalsang collapsed to the ground within minutes of sustaining severe burns.

Police have immediately taken away the charred body despite protests from the local Tibetans who appealed to the police to hand over the body to the family.

Kalsang was held in high esteem by the local Tibetans for his contribution towards the preservation of Tibetan culture and religion. He taught Tibetan and Buddhism to local Tibetans, especially elders and children, said Jinpa.

Authorities fear of more protests by the Tibetans who have gathered in huge numbers outside the police station. Communication lines have been cut off to monitor the tense situation in the area as the authorities fear more Tibetans will join in tomorrow.

Kalsang became 135th Tibetan to self immolate in protest against the Chinese government since 2009 and 116th to succumb to the burns. His self immolation is the third by a Tibetan in just less than a month.

Source www.phayul.com
 
 

24 Décembre 2014

Une Tibétaine de 20 ans meurt par immolation

DHARAMSHALA, 22 décembre : une Tibétaine de 20 ans est morte après s’être mis le feu vers 14h (heure locale) aujourd’hui dans le comté tibétain de Ngaba.

Une source tibétaine en exil ayant des contacts dans la région a dit que la défunte avait été identifiée comme Tsepey Kyi, du 4ème village de la localité de Meruma dans le comté de Ngaba.

Selon la même source, Kyi a succombé à ses brûlures quelques minutes après son geste de protestation par immolation et son corps a été immédiatement emporté par la police qui a interdit l’accès aux lieux et mis en place des restrictions autour de la zone, rendant difficile l’accès à l’information. Tsepey Kyi est la fille de Chime Dorjee et de Chenpa de la famille de Chudotsang. Ses parents ont aussi été emmenés par la police mais on ne sait pas s’ils ont été détenus.

Kyi est le 134ème Tibétain à recourir à l’auto-immolation en signe de protestation contre le gouvernement chinois et le 115ème à en décéder.

Il y a moins d’une semaine, un autre Tibétain du nom de Sangay Khar est mort après s’être mis le feu dans la ville d’Amchok, dans le comté de Sangchu. (www.tibetan.fr)

 
 

24 Décembre 2014

Une femme s’immole par le feu dans l’Amdo

Originaire du 4e canton Meuruma, préfecture autonome tibétaine de Ngaba, Tsephel, 20 ans, est la fille de Chutho Rinchen et Chenpa. Les autorités chinoises se sont emparées du corps de la défunte. Elle est la 10e tibétaine à s’immoler cette année. Le 16 decembre dernier, c’est Sangye Khar qui ptotestait par le feu.

L’Administration centrale tibétaine dirigée par Sikyong Dr. Lobsang Sangay a exhorté à plusieurs reprises les autorités chinoises au Tibet de s’attaquer aux véritables griefs faits au peuple tibétain pour soulager leurs souffrances et a exhorté le gouvernement chinois à mettre fin à sa répression politique, à la persécution religieuse, l’assimilation culturelle, la marginalisation économique ainsi que la destruction de l’environnement au Tibet.

Pas de trêve dans la lutte que mène le peuple tibétain contre l’oppresseur chinois. Il semblerait que la valorisation du Tibet à la mode chinoise ne fasse pas le bonheur de gens ordinairement et plutôt naturellement portés vers une forme assumée de joie de vivre et d’attention à l’autre. Voir le Boutan et le droit au bonheur et ses indices de Bonheur ...

Rien de tout ça, au Tibet. La main mise Han porte le signe de la mort et de la destruction partout où elle s’abat. Les chemins de fer traversent les hauts plateaux du toit du monde, comme une flèche le ciel mais le balafre définitivement. Lhassa est noyée dans un tohu-bohu de vie où le clinquant le dispute à la vulgarité. Sous son matelas de pollution automobile et industrielle. Le Potala sur sa colline semble se ratatiner au beau milieu qu’il est d’une ville tentaculaire aux architectures périphériques qui donnent dans le pire des bric à brac désordonnés et édifiés à la va-comme-je-te-pousse à coup de dessous de tables et de plans tirés sur la comète. La comète a la forme d’une caisse enregistreuse et sa queue étincelle des mille feux du désir exorbité dans l’œil des millions de touristes Han, pour lesquel le sacré, ça vient et quand ça vient … après la fortune et la fortune, ce sont des espèces sonnantes et trébuchantes, des millions, portables et billets en main, des millions à satisfaire qui s’abattent par vols entiers - 3 millions cette année par la voie des airs sur 35 aéroports - par trains, route, depuis toute la Chine sur les villes du Tibet-occupé.

On lui a volé son pays. Elle proteste contre le vol, la destruction, l’abomination et se fout le feu.

14 secondes d’horreur, un téléphone portable, une prière dite qui accompagne le temps du sacrifice. (www.tibetan.fr)

 
 

21 Décembre 2014

Le dalaï-lama vante le "réalisme" du président chinois Xi Jinping

Le dalaï-lama a accordé un entretien exclusif à France 24. Selon lui, le nouveau pouvoir chinois est plus conciliant avec la cause tibétaine et pourrait prochainement pencher en faveur d’une autonomie de la province.

C’est un dalaï-lama résolument optimiste qui a accordé un entretien à France 24. Le chef spirituel des bouddhistes tibétains a bon espoir que les relations avec la Chine s’améliorent prochainement. Il assure même qu’il pense pouvoir assister de son vivant à "l’autonomie du Tibet". "C’est un sujet politique, si les dirigeants changent, développent une pensée plus réaliste, ces choses-là peuvent changer en une semaine."

C’est notamment l’approche "réaliste" du président chinois Xi Jinping qui suscite l’espoir du 14e dalaï-lama. Les relations avec la Chine sont interrompues depuis 2010, mais les récentes sorties du leader chinois vont dans le bon sens, selon lui. "Quand il est venu en France, il a dit que le bouddhisme avait un rôle très important à jouer dans la préservation de la culture chinoise. C’est inhabituel de la part d’un communiste, qui est considéré comme quelqu’un d’athée. Que le dirigeant du parti athée […] fasse des louanges au bouddhisme, c’est nouveau."

Le récipiendaire du prix Nobel de la paix en 1989 déplore toutefois que "l’establishment chinois" compte encore "beaucoup de tenants de la ligne dure, qui mettent Xi Jinping dans une situation difficile." Si les choses s’arrangent dans un futur proche, le dalaï-lama annonce sa volonté de se rendre en Chine. "C’est mon souhait de faire un pèlerinage dans les sites bouddhistes importants de Chine". Mais là encore, il assure recevoir des "signaux contradictoires" de la part de Pékin.

"De la violence au nom de la foi bouddhiste, c’est insoutenable" Interrogé sur les violences qui ont eu lieu récemment en Birmanie et qui ont impliqué des moines bouddhistes, il assure qu’il s’agit d’un "sujet grave". Le pays, à 90 % bouddhiste, voit une recrudescence des attaques contre les musulmans Rohingya par certains moines bouddhistes, qui disent vouloir protéger leur religion de l’islam. Le dalaï-lama tient tout d’abord à rappeler qu’il considère l’islam comme "une religion de paix", avant de condamner fermement ce qu’il considère toujours comme des "actes isolés". "De la violence au nom de la foi bouddhiste, c’est insoutenable", a insisté le dalaï-lama, qui s’est entretenu à ce sujet avec une autre lauréate du prix Nobel de la paix, Aung Sann Suu Kyi, figure de la lutte pour la démocratie en Birmanie et actuellement députée.

Quant à la récente annulation de son entrevue avec le pape François, le dalaï-lama se dit "un peu déçu". Il indique voir la main de Pékin dans le fait que plusieurs responsables politiques refusent de le rencontrer, comme ce fut le cas en mai 2014 avec le Premier ministre norvégien. Mais il rappelle qu’il a décidé en 2011 de se désengager totalement de ses responsabilités politiques et qu’il se considère désormais uniquement comme une "personne spirituelle". "Les gouvernements eux-mêmes ne peuvent pas faire grand-chose, c’est l’opinion publique qui est importante. Notamment pour la préservation de la culture bouddhiste, de la culture de paix." (www.tibetan.fr)

 
 

21 Décembre 2014

Pour la libération du Tibet

Je n'ai pas pu interviewer les trois femmes qui vont compléter cette série d'entretiens en Inde. Ces trois femmes sont mortes. Mortes parce qu'elles l'avaient décidé, de leur propre chef, sans ordres ou obligations. Mortes pour leurs idées, mortes pour le Tibet.

 

 
 

Au Tibet des personnes s'immolent pour protester contre l'occupation chinoise depuis 2009. Dans le petit livre noir des tibétains, on dénombre à ce jour 137 immolations, dont 107 au moins ont conduit à la mort, le sort de certains demeurant inconnu car ils ont été arrêtés encore vivants par les autorités chinoises. Parmi eux, 5 nonnes et 12 femmes.

 

 
 

J'ai interrogé un jeune tibétain qui s'est exilé en Inde afin de faire des études de langue et culture chinoises, pour comprendre mieux pourquoi des tibétains s'immolaient. Il m'a répondu :« La violence que l'on vous inflige, quand on est un peuple non violent, ne peut alors se retourner que contre vous .»

Mais cette décision, comment peut-on la prendre, comment la prend-on ? 

Tamding Tso s'est immolée le 7 novembre 2012 à 17h30 sur la place du marché de la ville la plus proche. Elle n'a pas survécu. Elle était femme au foyer et habitait au nord du Tibet occupé où elle vivait avec son fils de 6 ans et ses parents. Sa revendication principale, selon les témoins de son immolation, était la cause tibétaine et le retour du Dalaï Lama et du Panchen Lama au Tibet. Ses derniers mots ont été pour son père : « Père, être tibétaine est si difficile. Nous ne pouvons même pas faire nos prières devant le portrait du Dalai Lama. Nous n'avons aucune liberté... » Son père a dit respecter le sacrifice de sa fille, néanmoins il nous supplie tous de travailler sans relâche afin d'atteindre les objectifs qu'elle voulait atteindre.Ce jour-là, Tamding Tso attendit que son plus jeune frère parte garder le troupeau familial puis elle a nettoyé toute la maison et a prié en face du portrait du Dalaï Lama. Elle a pris le pétrole de la moto familiale. Elle était âgée de 23 ans.

Bhenchen Kyi n'avait que 17 ans et allait encore au lycée. Elle s'est donnée la mort le 9 décembre 2012 à 20h00. Elle a choisi ce jour car c'était la veille de la journée internationale des droits de l'homme. Elle souhaitait l'indépendance du Tibet, que l'occupation chinoise cesse et que le Dalaï Lama puisse revenir au Tibet. Lors de son immolation, les tibétains qui assistèrent à la scène réagirent très vite afin que le corps de Bhenchen Kyi ne tombe pas aux mains des autorités chinoises. Elle-même avait choisi « de s'immoler dans un lieu plus à l'écart qu'un centre ville pour que les chinois ne prennent pas son cadavre». Ainsi, contrairement à de nombreux autres martyres, la jeune fille put être incinérée selon la tradition tibétaine le matin suivant en présence des membres de sa famille. Il y avait plus de 3000 personnes à ses obsèques.

Sangay Dolma était une jeune nonne de 17 ans. Elle s'est immolée le 25 novembre 2012 à 11h20 en face du bâtiment du gouvernement chinois dans l'est du Tibet occupé, et a succombé à ses blessures. Ses derniers mots ont été un poème :

Regardez le profond ciel bleu au dessus de vous

Mon moine est revenu

Dans la tente aux marches de pierres blanches

Regardez, mes frères et sœurs tibétains

Regardez la cime de cette montagne enneigée

Le blanc lion des neiges est revenu

Regardez, mes frères et sœurs tibétains

Regardez la forteresse dans la forêt

Regardez la beauté de la plaine turquoise

Ma tigresse est de retour

Regardez, mes frères et sœurs tibétains

Regardez le pays des neiges

Notre destin est en marche

Le Tibet est un pays libre

Même si sa sainteté le Dalaï Lama

Est au loin depuis trop longtemps

Voyageant dans le monde entier

Les Tibétains souffrent sous l'oppression

Prions pour que ces ténèbres prennent fin

Le Panchen Lama est emprisonné

Prions pour sa libération

et pour le bonheur du pays des neiges

Enfants du lion des neiges

N'oubliez pas que vous êtes tibétains

Le Tibet est un pays libre »

Source http://www.savoirchanger.org/lecteur/pour-le-tibet.html

 

 
 

21 Décembre 2014

Tibet, immolation par le feu, le cauchemar continue… la résistance aussi

 

Même pas en rêve ! un cauchemar pareil. Un tibétain s’est immolé par le feu, mardi, et en est mort. C’est la première immolation par le feu depuis trois mois. Elle a eu lieu dans la province de Gansu, et, selon les sources proches, l’acteur de cette immolation entend, par ce geste, réitéré par des tibétaines et tibétains de tous âges et tous rangs, protester contre le régime de Pékin qui mène une politique de destruction de la culture multiséculaire du Tibet, qu’il occupe militairement, administrativement et économiquement, et à la face du monde qui n’en peut mais, se livre à une politique d’anéantissement extrêmement planifiée et qui suit son cours, de sa population.

C’est la première immolation par le feu depuis trois mois, contre le régime de Pékin dans les zones à population tibétaine en Chine, selon les sources. Sangye Khar, un homme âgé 33 de ans, s’est donc, lui-même lui-même mis le feu aux alentours de 9h-10h devant l’entrée d’un poste de police de la municipalité d’Amchok, en Sangchu (en chinois, Xiahe) dans le comté Kanlho (Gannan), la préfecture autonome tibétaine, selon le même source. Khar est mort "en signe de protestation contre les politiques chinoises dans les régions tibétaines" a déclaré, sous couvert d’anonymat, la source. Au Tibet-occupé, dont les populations vivent en permanence sous la férule et la violence de la police chinoise du régime de Pékin, laisser ainsi filtrer des informations « à l’étranger » équivaut à se condamner …

Les deux dernières immolations tibétaines ont également eu lieu à proximité des stations de police.

Les autorités ont, immédiatement et selon la procédure bien huilée de la machinerie policière du régime des Hans, lorsque se produit un tel événement que le régime de pékin craint par-dessus-tout par ce qu’il révèle et dévoile, à chaque nouvelle immolation en signe de protestation, au reste du monde, d’absolument détestable et insupportable quant à la façon dont Pékin traite la population entière d’un pays dont la surface est égale à celle de deux fois l’Europe, les autorités ont, donc, mises en place les mesures extrêmement coercitives à l’encontre de la population, et procédé aux renforcements habituels de la sécurité dans Amchok et sa région, durcissement du ton, arrestations et draconien contrôle de tout type de communications, téléphones cellulaires, internat …

Mais les petits drapeaux tibétains pleins de couleurs et de signes sacrés qui flottent un peu partout aux alentours et sur les hauteurs montagneuses environnantes confient au vent qui nous les souffle à l’oreille, les nouvelles du pays et de ses habitants historiques quand bien-même internet ne fonctionnerait plus, que seraient bloquées tous les communications téléphoniques.

Et les petits drapeaux avaient confié au vent qui le rapportait : "Quand je ai entendu parler de l’incident, j’ai appelé mes amis et je suis allé pour voir l’état de Khar, mais les autorités chinoises s’étaient déjà emparées de son corps et l’avaient mis à l’écart ".

"Peu de temps après, la présence du personnel de sécurité s’est faite sentir partout, et les effectifs de police et de l’armée ont augmenté dans la région, et des restrictions ont été imposées sur les mouvements des personnes dans la région."

« La police chinoise a essayé d’éteindre les flammes sur le corps brûlant de Khar, mais ont apparemment échoué » a également rapporté un tibétain en exil, citant ses contacts dans la région mise sous surveillance policière. "Nous ne pouvions pas confirmer qu’il est mort sur place, mais j’ai entendu que les Chinois ont pris son corps à Labrang, au monastère, où il a été incinéré," a-t-il dit.

Une autre source locale qui a confirmé l’auto-immolation, dit que Khar était un résident du village de Chung Nyuthang, canton d’Amchok . "Les membres de sa communauté sont principalement des agriculteurs qui dépendent de la culture de la terre », a déclaré la source qui a fourni la photo. "Le nom de son père est Ranglo, et le nom de sa mère est Yudron."

"Toutes les lignes de communication sont désormais bloquée, et il est très difficile d’obtenir des mises à jour ». Le nombre des immolés par le feu est en hausse constante et régulière. Et l’onde choc de leur nouvelle qui se répand comme une trainée de poudre sur tout le pourtour de la planète est, à chaque fois que cela se produit, d’un coût fort élevé pour Pékin, qui voit réduite à rien, voit réduite en cendres, ses tentatives continuelles de manipulation des apparences, de truquage des réalités, pour laisser accroire et penser que les choses se passent bien, pour laisser accroire et penser que la résistance de la population tibétaine à l’invasion trop longue de son pays, s’est essoufflée.

Alors que terribles chiffres à l’appui, elle perdure.

« La combustion » de Khar porte à 134 le nombre d’auto-immolations par les Tibétains qui protestaient contre la domination chinoise depuis la vague de protestations par le feu qui a commencé en 2009.

La dernière auto-immolation par le feu d’une personne tibétaine a eu lieu le 17 septembre, en la personne d’un étudiant de 22 ans qui s’est brûlé jusqu’à la mort devant un poste de police de Tsoe (Hezuo) dans le comté de la province du Gansu. En signe de protestation contre le régime chinois.Lhamo Tashi s’est immolé par le feu et a crié des slogans avant de succomber sur place à ses brûlures.

Un jour plus tôt, le 16 septembre, Konchok, âgé de 42, s’est également, lui-même, mis le feu, à proximité d’un poste de police de Gade (Gande) dans le comté de la province du Qinghai, dans la préfecture autonome (Guoluo) tibétaine de Golog, mais les Tibétains à proximité ont réussi à éteindre les flammes et à le conduire à un hôpital voisin.

Les nouvelles des auto-immolations par le feu ne peuvent parvenir que plus tardivement, en raison des mesures de répression des communications habituellement imposées par les autorités chinoises consécutives à des manifestations d’auto-immolation. Les autorités chinoises ont renforcé les contrôles et ont effectué des opérations dans le but d’arrêter, de mettre sous séquestre toute personne en lien, en relation avec les auto-immolés, ou susceptible de l’être, de l’avoir été. (www.tibetan.fr)

En savoir plus : http://blogs.mediapart.fr/edition/t...

 
 

18 Décembre 2014

CAPETOWN / ROME / PEKIN, 15 décembre 2014 : L'appel de Desmond Tutu au Pape à l'occasion de la visite à Rome du chef spirituel des Tibétains.

L'archevêque sud-africain Desmond Tutu a appelé aujourd'hui le pape François à revenir sur sa décision de ne pas rencontrer le dalaï lama à l'occasion de la visite à Rome du chef spirituel des Tibétains.

"Je suis profondément attristé et bouleversé que le Saint-Père, le pape François, cède à ces pressions et refuse de rencontrer le dalaï lama", a déclaré le prélat anglican dans un communiqué.

Le dalaï lama est arrivé vendredi à Rome pour un sommet des prix Nobel de la paix. La veille, le Vatican avait annoncé qu'il ne serait pas reçu par le pape François. Le sommet des prix Nobel de la paix devait initialement se tenir en Afrique du Sud en octobre. Il avait été déplacé en Italie après le refus de Pretoria d'accorder un visa au dalaï lama, afin de préserver ses relations avec Pékin, notamment en matière économique.

Desmond Tutu s'est dit conscient du "dilemme dans lequel se trouvent tant de personnes quant à leurs relations à Sa Sainteté et à la République populaire de Chine". Mais le dalaï lama, selon l'archevêque, est "un saint homme qui parle de paix, de co-existence et de compassion".

Les efforts de rapprochement du Saint-Siège avec la Chine, l'extrême susceptibilité de Pékin sur ce sujet et le risque de rétorsions pour les libertés des catholiques en Chine expliquent la décision du Vatican de ne pas recevoir le dalaï lama, selon les observateurs.

Desmond Tutu, prix Nobel de la paix pour son engagement contre l'apartheid et conscience morale de l'Afrique du Sud, a souvent critiqué le fait que le dalaï lama soit traité en indésirable en Afrique du Sud. (Le figaro - france tibet)
 
 

18 Décembre 2014

TAKTHAK (TIBET), 15 décembre 2014 : Un Tibétain battu à mort

Un tibétain a été battu à mort par les autorités chinoise de la ville de Takthak, dans le comté de Dharlak, préfecture de Golog. Le drame fait suite à des heurts entre les habitants tibétains et les autorités à propos des élections locale. Karmey, 22 ans, a été brutalement rossé lors de sa garde à vue le 10 décembre, il est mort à l'hôpital le jour suivant.
Les heurts avaient éclaté le 7 décembre après que les Tibétains aient voté pour un candidat nommé Tashi plutôt que pour le candidat des autorités. Les autorités chinoises ont arrêté une dizaine de Tibétains, dont Tashi, Lokel, Ghangha et Ghangdo.

C'est le deuxième cas d'un décès lors d'une garde à vue en moins d'une semaine.

Le 9 décembre, Bachen Gyalwa (
notre article ici), connu aussi sous le nom de Ngawang Monlam, le chef d'un village tibétain a été exécuté par les autorités chinoises du comté de Driru. Il était connu par les habitants comme un homme respecté et l'initiateur de plusieurs projets sociaux dans les domaines de l'éducation, de la religion, la culture, l'unité et l'harmonie. (france tibet)
 
 

18 Décembre 2014

KANLHO (TIBET), 16 décembre 2014 : Décès d'un Tibétain qui s'était immolé par le feu

 Khar
Khar
Dharamshala, 16 décembre : Un homme tibétain est mort aujourd'hui des suites de son auto-immolation par le feu dans la ville d'Amchok, comté de Sangchu, préfecture autonome du Tibet de Kanlho, dans la province de Gansu.
Vers 9 heure du matin, heure locale, Sangyal Khar s'est immolé par le feu mardi devant le poste de police.
Ensuite, d'après un témoin, la police est venue chercher le corps effondré pour l'amener à Sangchu, où les requêtes de la famille pour qu'elle obtienne le corps du défunt ont été rejetées malgré les protestations des habitants tibétains.
La situation dans la ville d'Amchok reste tendue, les autorités ont encerclé la zone et établis des restrictions de déplacements et de communication pour les habitants. (france tibet)
 
 

13 Décembre 2014

PEKIN, 12 décembre 2014 : Dispositif hydraulique, 9,5 milliards de mètres cubes d'eau détournés vers Pékin et d'autres régions du nord ee la Chine...

Un gigantesque projet hydraulique destiné à détourner des eaux de rivière du centre vers le nord de la Chine est entré en activité aujourd'hui, a-t-on indiqué de source officielle.

L'artère centrale du "Projet de déviation sud-nord des eaux", l'un des plus ambitieux projets d'ingénérie hydraulique de l'histoire chinoise, doit déverser à Pékin des eaux détournées depuis la Chine centrale, via un système complexe de canalisations et de canaux. Le système "commence officiellement aujourd'hui à écouler" l'eau , a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable du bureau chargé du projet au sein du Conseil des affaires d'Etat (gouvernement).

Chaque année, ce système apportera un total de 9,5 milliards de mètres cubes d'eau à la capitale, soit l'équivalent d'un sixième du débit du fleuve Jaune, deuxième fleuve du pays après le Yangtsé.
Les eaux seront tirées du réservoir de Danjiangkou, dans la province centrale du Hubei. Le réseau de canalisations et de canaux est long de 1.400 kilomètres et les premières arrivées d'eau à Pékin ne sont pas attendues avant 15 jours, a indiqué le responsable.

Investissement de 81 milliards de dollars

Près de 33 milliards de dollars ont été investis dans la partie centrale du parcours, dont la construction a pris 11 ans et déplacé plus de 330.000 personnes qui ont dû être relogées, selon la presse chinoise. Une section dite "itinéraire est", qui emprunte l'historique "Grand canal" de Chine, creusé il y a 1.400 ans, fonctionne depuis l'an dernier en détournant des eaux du Yangtsé vers la province du Shandong.

Le gouvernement chinois voit dans le projet, qui sera complété avec un troisième et dernier "itinéraire ouest", une solution au manque chronique d'eau des villes du nord du pays.
Sur un cinquième du territoire national, le nord de la Chine concentre la moitié de la population et de l'économie, mais pour seulement un cinquième des ressources en eau, selon la Banque mondiale. Le niveau des réserves d'eau à Pékin est tombé à 120 mètres cubes par personne, moins qu'en Algérie et autant qu'au Yémen et en Israël, pays en grande partie désertiques. Le coût total du projet est estimé à 81 milliards de dollars.

Les critiques considèrent que sa réussite est menacée par la raréfaction des pluies au sud et la pollution générale des eaux et des sols.

Par LeFigaro.fr avec AFPMis à jour le 12/12/2014 à 13:49 Publié le 12/12/2014 à 13:38 (tibet.fr)
 
 

13 Décembre 2014

DARLAG (TIBET), 10 décembre 2014 : élections truquées évidemment

Affrontement entre Tibétains et fonctionnaires au sujet d’une élection locale

Des villageois tibétains de la région nord-ouest de la province du Qinghai se sont opposés aux fonctionnaires du Comté après avoir reçu l’ordre de voter en faveur d’un candidat soutenu par le gouvernement pour une place au bureau local plutôt que pour le candidat qu’ils préféraient.

L’incident s’est produit le 7 décembre 2014 lors d’une réunion électorale à laquelle assistaient les habitants et les fonctionnaires de la municipalité de la municipalité de Taktak, Comté de Darlag.

"Ce jour-là, les élections pour les employés du gouvernement au niveau local se sont déroulées dans les municipalités de tout le comté", rapporte une source à Radio Free Asia, parlant sous condition d’anonymat. "Mais quand le vote a eu lieu dans la municipalité de Taktak, les populations locales ont discuté avec les fonctionnaires pour savoir qui devait être élu, les fonctionnaires insistant pour qu’un homme nommé Tenkyab - candidat favorisé par le gouvernement - devrait être élu", a déclaré la source.

"Les gens ont proposé à la place d’élire un candidat nommé Lokar, un homme ayant 16 ans d’expérience, et cela a provoqué la colère des fonctionnaires qui ont réagi violemment".

Le Chef de file du Comté de Darlag, Rinchen Tso, a crié contre la foule, a indiqué la source, ajoutant que le fonctionnaire en colère avait aussi attaqué deux villageois, Tsephel et Tsekyab de la famille Kangdotsang, les attrapant par les cheveux et les frappant.
"Cela a été suivi d’un affrontement verbal entre le public et les fonctionnaires, Rinchen Tso forçant les villageois à remettre bon nombre des votes qui avaient déjà été exprimés".

Les Tibétains ont ensuite été dispersés et sont rentrés chez eux, regrettant plus tard la colère des fonctionnaires ayant entraîné leur non participation au vote.
"Néanmoins, les populations locales ont dit à nouveau que si le droit d’élire les employés du gouvernement reposait uniquement sur les gens, Tenkyab, le candidat favorisé par les fonctionnaires, n’aurait jamais été élu".

La sécurité dans le Comté de Darlag a été renforcée suite à un affrontement ayant eu lieu en juillet 2014 faisant suite à la mort d’un Tibétain renversé par un conducteur de camion chinois.
Huit des 40 Tibétains initialement détenus après l’affrontement du 25 juillet avaient été emprisonnés.

Traduction
Tibet-info
Source :
Radio Free Asia, 10 décembre 2014 et tibet.fr
 
 

13 Décembre 2014

ROME,12,13 et 14 décembre 2014 : " CRAINTE DE REPRÉSAILLES " Une rencontre entre le dalaï-lama et le pape François n’aura pas lieu. 

Attendu à Rome à l’occasion d’une rencontre d’anciens Nobel, le chef spirituel du bouddhisme tibétain, reçu par Benoît XVI en 2006, n’a pas d’audience prévue avec son successeur.

11/12/14 - 14 H 32


le Dalai- lama en visite à Rome Chandan Khanna/AFP
Une rencontre entre le dalaï-lama et le pape François n’aura pas lieu. Participant cette fin de semaine à Rome au sommet mondial des lauréats du prix Nobel de la paix, le chef spirituel du bouddhisme tibétain n’aura pas d’audience privée à cette occasion avec le pape, malgré « l’estime » que celui-ci lui porte, selon le Vatican.

CRAINTE DE REPRÉSAILLES

L’absence de rencontre est motivée par la crainte de mesures de rétorsions contre les catholiques chinois, indique une source vaticane sous réserve d’anonymat. Le refus peut aussi s’expliquer devant la volonté de la diplomatie du Saint-Siège de chercher à nouer des relations avec Pékin, comme le pape François l’avait manifestée à l’occasion de son voyage en Corée du Sud en août dernier. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, est investi sur ce sujet.

Le prédécesseur de François, Benoît XVI, avait reçu le dalaï-lama le 13 octobre 2006, a rappelé le Vatican. Le chef bouddhiste a aussi rencontré Jean-Paul II. Il avait notamment participé à la rencontre interreligieuse pour la paix d’Assise en 1986, organisée à l’initiative du Saint-Siège.

LIBERTÉ RELIGIEUSE

En exil de Chine depuis 1959, le dalaï-lama fait face, comme l’Église catholique, au refus par Pékin d’accorder la liberté religieuse et à son contrôle d’Églises officielles.

Initialement prévue au Cap, la 14e édition du sommet des récipiendaires du prestigieux Nobel a été déplacée à Rome devant le refus d’Afrique du Sud d’y accueillir le dalaï-lama afin de ménager son partenaire chinois. Attendu également à cette rencontre, l’ancien archevêque anglican du Cap, Mgr Desmond Tutu, a annulé sa venue en Italie pour raison de santé.

Âgé de 79 ans, le 14e dalaï-lama a reçu le prix Nobel de la paix en 1989. Il a annoncé sa démission le 10 mars 2011 de son statut de chef d’État du Tibet en exil puis déclaré qu’il déciderait lui-même de sa « réincarnation ».

Sébastien Maillard (tibet.fr)
 
 

 
10 Décembre 2014

La Prison de Chushur (TIBET), 7 décembre 2014 : un activiste Tibétain décède des suites de coups et torture 

Le Centre Tibétain pour les Droits Humaines et la Démocratie (TCHRD) nous apprend qu'un prisonnier politique tibétain est décédé au milieu de sa peine de prison (15 ans), des suites de coups et de torture.
Deux jours après avoir été rendu à sa famille dans un état de santé grandement détérioré, Tenzin Choedak, connu sous le nom de Tenchoe, est mort vendredi dernier à l'hôpital de Lhassa, capitale du Tibet.

"Du fait des coups et de la torture qui lui a été infligé durant ces six dernières années, ses chances de survie s'amincissait," déclara Tsering Gyal, chercheur pour le TCHRD.

Arrêté comme meneur au cours des manifestations contre le pouvoir chinois en 2008 (années des Jeux Olympiques de Pékin, NdT), Tenchoe, 33 ans, avait déjà été blessé lors de sa garde à vue. En six ans il n'aurait pas pu se remettre de ces blessures.

D'après un témoin oculaire, Tenchoe avait été récemment amené à l'hôpital avec ses mains et ses jambes lourdement liées.
"Il était presque méconnaissable. Sa condition physique s'était détériorée et il était blessé à la tête et vomissait du sang," rapporte le TCHRD



Tenzin Choedak, also known as Tenchoe, in an undated photo.


Tenchoe, un ancien employé d'une ONG attachée à la Croix-Rouge, a été condamné à 15 ans de prison par la Court Intermédiaire du Peuple de Lhassa en Septembre 2008. Il a été placé dans la prison de Chushur, dans la région de Lhassa.

En avril 2008, Tenchoe (qui a aussi travaillé pour des projets environnementaux) avait déjà été arrêté par le Bureau de la Sécurité Publique de Lhassa pour avoir été reconnu meneur des manifestation de Lhasa

"On remarque l'effort des autorités pénitentiaires de se déculpabiliser de la mort des prisonniers tibétains, due à leur traitement en détention, en les relâchant, contribuant ainsi à la culture d'impunité où la torture est autorisée à se répandre," déclara Tsering Tsomo, en tant qu'administrateur exécutif du TCHRD.

Le mois dernier, la santé de Tenchoe s'était dégradée, les autorités pénitentiaires l'ont amené dans 3 hôpitaux différents. Il a été amené à sa famille après que les médecins ont avoué leur impuissance à le sauver.
Il est décédé deux jours plus tard au Mentskhang, l'Institut de Médecine Traditionnelle Tibétaine de Lhassa, quelques heures après que sa famille l'ait y amené.

"Sa mort confirme les critiques des associations de protection des Droits de l'Homme qui affirment que la torture et les traitements inhumaines sont choses communes dans les prisons du Tibet."

 

 
 

7 Décembre 2014

Venue de Kalon Dicki Chhoyang, ministre de l'Information et des Relations Internationales du gouvernement tibétain en exil, reçu par le maire de Bègles Noël Mamère (5/12/2014).







Site web conseillé par Kalon Dicki Chhoyang à consulter et pour télécharger le document "Politique Voie Médiane et tous les Documents Connexes Récents" http://mwa.tibet.net/fr/

Discours de Kalon Dicki Chhoyang Vendredi 5/12/2014 dans un restaurant Bordelais.
https://www.youtube.com/watch?v=sFr-a9SzkO4&feature=youtu.be
 
 

7 Décembre 2014

Célébration du 25e Anniversaire du Prix Nobel de la Paix - le 10 Decembre 2014

Chers amis du Tibet,

Il se trouve qu’une fête autour de la commémoration du 25ème anniversaire du discernement du Prix Nobel de la Paix à Sa Sainteté le Dalai Lama sera organisée le mercredi 10 décembre 2014 à 17h00 à l’adresse suivante :

Salle Olympe des Gouges 15, Rue Merlin 75011 Paris Métro ligne 2 et 3 à la station : Père Lachaise

Vous êtes toutes et tous conviés à venir participer à cet événement destiné à exprimer la gratitude de tout un peuple à Sa Sainteté le Dalai Lama pour son immense effort pendant plus de 60 ans consacré avec dévouement à la culture tibétaine et à la question du Tibet de façon globale en tant que le chef de l’Etat du Tibet.

Une exposition des panneaux des Photos consacrée à la vie de Sa Sainteté le Dalai Lama sera mis à la disposition du public.

Sa Sainteté le Dalai Lama est désormais devenu une figure mondialement reconnu grâce à ses efforts pour la paix dans le monde et son travail constant pour les dialogues inter-religieux ainsi que pour la question de la défense de l’environnement planètaire, laquelle concernent l’avenir même de nouvelle générations de l’humanité à venir.

Nous vous invitons à informer les uns et les autres et à venir vous même nombreux pour voir le spectacle offert par la Communauté Tibétaine de France et ses Amis. Nous vous remercions du tout coeur. (www.tibetan.fr)

Entrée sera gratuite pour tout le monde.

 
 

7 Décembre 2014

TIBET, 3 décembre 2014 : Le chanteur Kelsang Yarphel et son producteur condamnés à des peines de prison et à une lourde amende

Le contenu politique en question ? Tibétains, parlez tibétains. C'est pourquoi l'article proposé par le SunPost a apposé des guillemets sur ces termes tout droit sortis du dictionnaire chinois de la dictature.
Comme si parler français pour les français était faire de la politique. Aurait-on été sous occupation il en serait autrement.
Cet appel pour l'union des Tibétains, pour la conservation de leurs coutumes et de leur langue n'est pas nouveau mais a besoin d'être constamment renouvelé.
Wondhup Wangchen fait parti de ce mouvement. Wangchen, lui, a été relâché mais sortir Jacques de prison pour y mettre Jean montre juste que la Chine cherche à manipuler l'information sans relâcher un tant soit peu sa répression sur les Tibétains.

Deux musiciens condamnés pour des chansons à contenu politique


Deux Tibétains ont été condamnés par un tribunal chinois pour avoir appelé les Tibétains à s’unifier et à parler leur propre langue. Le tribunal les a accusés de chanter des chansons ayant "une connotation politique".

Le producteur de musique Pema Rigdzin, 44 ans, et le célèbre chanteur Kelsang Yarphel, 39 ans, ont été condamnés à de longues peines de prison et de lourdes amendes infligées par la Cour populaire intermédiaire de Chengdu, province du Sichuan.

Ces deux artistes tibétains sont tous deux originaires de Ngaba [1], et ont été condamnés le 27 novembre 2014.

Pema Rigdzin a été condamné à deux ans et demi de prison avec une amende de 50 000 yuans (6 500 € environ) à payer pour la composition, la réalisation, et la distribution de musique aux accents politiques.
Pema Rigdzin avait été arrêté le 7 mai 2013 dans la ville de Chengdu, et détenu au secret jusqu’au procès. Bien que les membres de sa famille aient été autorisés à assister au procès, ils ont été empêchés par les autorités d’engager un avocat pour le défendre.

Kelsang Yarphel a été condamné avec Pema Rigdzin, mais les charges retenues contre lui ne sont pas connues. Il a été condamné à quatre ans de prison et à une lourde amende de 200 000 yuans (26 000 € environ). Il avait été détenu par les autorités à Lhassa le 14 juillet 2013, accusé d’avoir interprété une chanson aux accents politiques lors d’un concert [2]. Après son arrestation, il a été détenu dans un centre de détention de Chengdu pendant un an et demi.

Kelsang Yarphel et Pema Rigdzin ont besoin de notre soutien.
Il est possible de les parrainer grâce à l’action "Tibet Post".

Source :
Tibet Sun, 2 décembre 2014.
Traduction française
www.tibet-info.net

[1] Ngaba est à la fois une Préfecture (Aba ou 阿坝藏族羌族自治州 en chinois) de la région tibétaine de l’Amdo (actuelle province chinoise du Sichuan) et un district de cette Préfecture (Ngawa ou Ngaba, རྔ་བ་རྫོང་ en tibétain, Aba ou 阿坝县en chinois)
Localiser Ngaba ("Aba") au centre de cette carte.

[2] Une vidéo de ce concert est disponible sur YouTube.
Traduction en français de la chanson de Kelsang Yarphel ayant causé son arrestation :
 
 

3 Décembre 2014

Relocalisation de tous les nomades tibétains avant fin 2014

Depuis le début des années 1990, la politique de la Chine - connue sous le nom de "tuimu Huancao" - est responsable de la sédentarisation de plus d’un million de fermiers tibétains nomades. La plupart d’entre eux ont vécu de la terre depuis des générations mais sont maintenant contraints de s’installer dans des sortes de casernes dans les agglomérations urbaines. L’objectif de la Chine est d’obtenir que tous les nomades du Tibet soient déplacés à la fin de l’année 2014.

Comme justification de cette politique, la Chine affirme que les prairies doivent être protégées du surpâturage. Cependant, des experts indépendants ont montré que ces politiques sont sans fondement scientifique. Les techniques agricoles traditionnelles tibétaines ont protégé les prairies pendant des centaines d’années.
La faible éducation des nomades fait que beaucoup n’ont pas été en mesure de donner leur consentement en connaissance de cause et ont été persuadés de renoncer à leurs droits fonciers par des menaces et la corruption.
Une fois entrés en milieu urbain, les nomades ont rarement les compétences ou l’éducation qui leur permettent de gagner leur vie. Beaucoup ont à lutter, forcés de payer les trois quarts ou plus du coût de leur nouveau logement de qualité inférieure, les endettant et les rendant incapables de nourrir leur famille ou du bétail
.

Le Tibet est riche en ressources naturelles, y compris l’or, le cuivre et l’eau et retirer la terre aux nomades laisse libre l’exploitation par des entreprises chinoises. La modernisation chinoise se propageant à travers le Tibet, les sociétés minières et les opérations de construction de barrages ont remplacé l’agriculture dans de nombreux endroits.

Des Tibétains se sont opposés à l’exploitation chinoise des ressources et mis en évidence la potentielle destruction environnementale. En août, les membres de la communauté tibétaine se sont réunis pour protester contre un projet minier et réalisé de grandes affiches à l’entrée du site représentant le président chinois Xi Jinping et citant un discours dans lequel il avait parlé de l’importance de la protection de l’environnement pour les générations futures.
Après trois jours de protestation pacifique, la police paramilitaire armée a violemment dispersé les manifestants en tirant des gaz lacrymogènes dans la foule et frappant avec des matraques électriques.
Un nombre indéterminé de manifestants a été arrêté et le chef de la communauté locale et de la manifestation, Kaitsa Soldor, a disparu depuis l’incident. Sogpo Choedup, un autre manifestant de 27 ans, a tenté de se suicider en signe de protestation et a été emmené par les forces de sécurité et hospitalisé.
Dans un rapport
présenté au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies le 6 mars 2012, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation de retour d’une visite en Chine a fait plusieurs recommandations au gouvernement chinois, notamment l’appelant à :
"Suspendre la réinstallation non volontaire des éleveurs nomades de leurs terres traditionnelles et les programmes de réinstallation ou de relogement non volontaires d’autres habitants des zones rurales, afin de permettre des consultations significatives avec les communautés affectées, permettant aux parties d’examiner toutes les options disponibles, y compris les récentes stratégies de gestion durable des pâturages marginaux".

Sources : The Tibet Post International, 19 novembre 2014 et tibet-info.net

 
 

2 Décembre 2014

Le Dalai Lama appelle à une "approche réaliste" du mouvement de Hong Kong

DHARAMSHALA, 28 novembre : le chef spirituel tibétain Sa Sainteté le Dalai Lama a loué l’esprit du mouvement de Hong Kong mais a appelé à une "approche réaliste". Dans sa dernière interview avec Asia Nikkei Review, le leader tibétain a dit que "l’esprit du mouvement de Hong Kong est bon. Ils devraient le conserver. Cependant, leur approche a parfois besoin d’être plus réaliste. Ne faire que crier des slogans pourrait na pas permettre d’atteindre leur objectif."

"Les étudiants de Hong Kong utilisent la liberté d’expression et sont très avides de démocratie. C’est leur droit. En même temps, le gouvernement chinois dit toujours "démocratie, démocratie !", mais il y a toujours un contrôle serré" a ajouté Sa Sainteté.

En septembre, des centaines de manifestants pro-démocratie ont envahi les rues autour des immeubles du gouvernement de Hong Kong, contre la Chine qui désignait les candidats à l’élection de 2017.

Le mouvement, qui a commencé comme “Occupy Central with Love and Peace” (OCLP) a ensuite été appelé "révolution des parapluies" alors que les manifestants utilisaient des parapluies jaunes pour se protéger du gaz au poivre tiré par la police.

Deux mois après le début du mouvement, les manifestants continuent d’occuper deux autres parties de la ville et cette semaine, le leader étudiant Joshua Wong a été arrêté par la police de Hong Kong parmi 160 personnes à Mong Kok, l’une des zones de protestation. Cependant, il a ensuite été relâché sous caution avec ordre de rester hors des rues évacuées.

La semaine dernière, le premier :inistre tibétain Dr Lobsang Sangay a participé à une série de discussions sur “Hong Kong, Chine : Une ville deux visions,” au forum sur la sécurité internationale de Halifax au Canada. Le premier ministre tibétain a dit que les manifestations de Hong Kong sont le signe que la démocratie atteint les rivages de Chine. "Les récentes manifestations à Hong Kong sont le signe que la démocratie atteint les rivages de Chine. Les manifestations de Hong Kong sont un test pour le gouvernement chinois et le peuple de Hong Kong”.

Il a ensuite dit que "Le principe d’un pays, deux systèmes de Hong Kong trouve ses origines dans l’accord en 17 points que la République Populaire de Chine a signé avec le Tibet sous la contrainte le 23 mai 1951″. De nombreux Tibétains ont aussi exprimé leur soutien et leur solidarité avec les manifestants de Hong Kong. (www.tibetan.fr)

 
 

2 Décembre 2014

Pas une once de liberté pour les Tibétains au Tibet (haut diplomate américain).

Dharamshala : - Les Tibétains au Tibet ne sont pas libres au sein de la nation communiste, a dit un haut diplomate américain après une récente rencontre avec des réfugiés tibétains en Inde et au Népal.

La coordonnatrice spéciale américaine pour les questions tibétaines, Sarah Sewall, qui est aussi sous-secrétaire d’Etat pour la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’homme, a parlé de son évaluation de la condition des droits de l’homme au Tibet au cours d’un échange lundi avec des journalistes au Washington Foreign Press Center, Washington D.C. Lors de son voyage dans les deux pays, elle a rencontré des réfugiés tibétains et obtenu d’aux des informations de première main sur la situation au Tibet.

"Dans mes fonctions de coordonnatrice spéciale pour le Tibet, bien sûr j’ai eu un agenda parallèle lors de mes visites à la fois au Népal et en Inde, et le focus sur les réfugiés était de la plus haute importance dans les deux pays" a dit Sewall aux journalistes.

"J’ai rencontré les deux communautés et des dirigeants d’ONG qui travaillaient avec les populations réfugiées afin de les aider à mieux voir leur potentiel en termes de capacité humaine" a t’elle dit. "En tant que partenaires dans un effort national pour développer, élever et maintenir leur culture et leur religion dans un environnement qui a divers degrés de soutien pour cette pratique."

Sewall dit avoir rencontré "à la fois les réfugiés eux-mêmes et ceux qui travaillent avec les réfugiés pour apprendre davantage sur leurs aspirations, sur certains de nos programmes d’échange, et sur l’infrastructure qui soutient les réfugiés qui vivent au Népal et en Inde."

Sewall a également rencontré le chef spirituel du Tibet Sa Sainteté le Dalai Lama dans sa dimension de leader religieux et culturel mondialement respecté, et elle a aussi beaucoup discuté avec le Dalai Lama.

"Je suis intéressée par son point de vue sur l’extrémisme religieux au sein des mouvements bouddhistes en général et par ce qui peut être fait pour promouvoir la tolérance".

Elle a dit être curieuse d’en apprendre plus sur les remarques qu’il avait faites publiquement sur les discussions potentielles avec les Chinois, sur les différentes questions qui le préoccupent, disant avoir rencontré le chef spirituel tibétain en tant que "leader religieux et culturel mondialement respecté." "J’ai passé la majeure partie du temps à parler avec les réfugiés et les organisations qui les accueillent et travaillent avec eux sur la situation en Chine, parce qu’ils ont sûrement les histoires les plus récentes."

"J’ai rencontré plusieurs personnes qui avaient quitté la Chine récemment, et j’ai parlé à beaucoup de gens qui ont de la famille en Chine" a t’elle ajouté. Leur évaluation de la situation colle grandement avec l’évaluation du Département d’Etat, tel qu’écrit dans noter rapport sur les droits de l’homme, à savoir qu’il n’y a pas une once de liberté pour les Tibétains en Chine que nous pensions en accord avec les standards des droits de l’homme" a dit la haute diplomate américaine.

"Nous avons parlé d’approche non-violente pour résoudre les conflits, d’inclure les questions de la préservation de la culture, de la religion et de l’éducation tibétaines partout où les Tibétains résident actuellement." "C’est un large spectre de discussions qui, bien entendu, comprend aussi les inquiétudes à propos de la communauté des réfugiés avec laquelle il travaille étroitement."

Sewall a dit que le gouvernement américain avait dépensé beaucoup de ressources et d’énergie pour chercher à soutenir les Tibétains et en particulier les réfugiés, mais aussi les réfugiés bhoutanais dans les deux pays. Elle a aussi annoncé une nouvelle aide américaine de 3.2 millions de dollars pour le Népal afin de l’aider à moderniser le système de santé pour les réfugiés tibétains.

Encourageant un "dialogue direct" produisant des résultats qui seraient positifs pour la Chine et les Tibétains, l’administration Obama a toutefois dit qu’elle soutient l’"approche de la voie médiane" proposée par Sa Sainteté le Dalai Lama pour résoudre de manière pacifique la question du Tibet et pour apporter davantage de stabilité et de co-existence, fondée sur l’égalité et la coopération mutuelle, entre les Tibétains et les Chinois.

A plusieurs occasions, le président américain Obama a réitéré son soutien fort à la préservation des traditions religieuses, culturelles et linguistiques uniques du Tibet, et à la protection des droits de l’homme pour les Tibétains au Tibet.

Mais Obama a réitéré que la position américaine est que le Tibet "fait partie" de la Chine et que les Etats-Unis ne soutiennent pas l’indépendance du Tibet. Sa Sainteté le Dalai Lama a déclaré qu’il ne cherchait pas l’indépendance du Tibet et qu’il espère que le dialogue entre ses représentants et le gouvernement chinois reprendra, et qu’un dialogue produisant des résultats serait positif pour la Chine et les Tibétains. (www.tibetan.fr)

 
 

2 Décembre 2014

Sa Sainteté le Dalai Lama remercie l’Inde pour sa politique de réhabilitation tibétaine de 2014

DHARAMSHALA : Sa Sainteté le Dalai Lama a accordé une audience au ministre d’Etat M. Kiren Rijijuji et au secrétaire d’Etat aux affaires intérieures M. K.K Pathak à New Delhi le 24 novembre. Il a fait part de sa satisfaction et de sa gratitude envers le gouvernement indien, en particulier envers le ministre de l’intérieur et les officiels qui ont travaillé à la formalisation des lignes directrices de "la politique de réhabilitation tibétaine 2014". La rencontre a été coordonnée par Dolma Gyari, le Kalon du Département aux affaires intérieures de l’Administration Centrale Tibétaine.

Au cours de l’entrevue, M. K.K Pathak a informé Sa Sainteté le Dalai Lama de sa récente visite à la communauté tibétaine des zones reculées de Changtang au Ladakh avec le Kalon Dolma Gyari. Il a décrit à Sa Sainteté le Dalai Lama la situation actuelle et les plans de développement pour de meilleures conditions de vie des habitants de Changtang.

La Politique de réhabilitation tibétaine 2014, (Tibetan Rehabilitation Policy 2014), formalisée le 20 octobre 2014, arrive au moment où le gouvernement indien trouve que le niveau d’assistance et les installations mises en place par les gouvernement des différents Etats n’est pas égal. Ainsi, après les consultations d’usage des gouvernements d’Etats concernés et les consultations interministérielles au niveau du gouvernement indien, les lignes directrice de la politique ont été écrites afin d’uniformiser les Etats et d’améliorer le niveau de satisfaction général des réfugiés tibétains, a déclaré le Département des affaires intérieures de l’Administration Centrale Tibétaine. (www.tibetan.fr)

 
 

2 Décembre 2014

5 morts, 6 blessés graves après un séisme à Dartsedo, "Tibet"

TibetanReview.net, 24 nov. 2014) – Le 23 novembre à 15h30, au moins 5 personnes étaient décédées suite au tremblement de terre de magnitude 6.3 qui a touché le comté de Kangding (en tibétain : Dartsedo), préfecture de Karze (Ganzi) dans la province du Sichuan le 22 novembre, rapporte l’agence de presse officielle chinoise Xinhua le 23 novembre. 54 personnes ont été blessées, 6 sont dans un état grave mais hors de danger et cinq autres sont grièvement blessées. 19 des 43 blessés légers sont des étudiants de l’école primaire de Zuqing, proche de l’épicentre. Ils ont été victimes d’un mouvement de panique.

Le séisme, qui s’est produit à une profondeur de 18 kilomètres, a frappé à 16h55, l’épicentre se trouvait dans la ville de Tagong, située à 37 km du siège du comté.

Selon le rapport, plus de 79 500 personnes ont été touchées, 25 000 maisons ont été endommagées, et 6 200 personnes ont du être relogées. De légères fissures seraient apparues dans des immeubles de l’aéroport de Kangding près de l’épicentre, mais les vols n’ont pas été affectés.

D’après thehindu.com le 22 novembre, Kangding et le comté alentour comptent 129 300 habitants, environ 70 % sont Tibétains.

Xinhua a également dit que le secteur de l’autoroute G318 dans le comté de Linzhi (en tibétain : Nyingtri) en Région Autonome du Tibet, qui relie la Région au Sichuan, avait cédé après le séisme. Plus de 100 véhicules ont été pris au piège sur l’autoroute. (www.tibetan.fr)

 
 

2 Décembre 2014

Un ancien canyon enterré découvert au Tibet par des géologues

www.journaldelascience.fr

Des géologues chinois et allemands ont découvert l’existence d’un canyon enfoui sous les sédiments depuis 2,5 millions d’années, dans une région du Sud du Tibet.

Un ancien canyon a été découvert sous 250 mètres de sédiments le long de la rivière Yarlung Tsangpo, dans le Sud du Tibet. La découverte a été réalisée par une équipe de géologues chinois et allemands.

Ce résultat est publié le 21 novembre 2014 dans la revue Science . Selon les auteurs de cette étude, ce canyon a été enfoui sous les sédiments il y a 2,5 millions d’années : alors que les plaques indienne et eurasienne entraient en collision, un relèvement du massif Namche Barwa (une région située à l’extrême Est de l’Himalaya) a eu lieu, tout en étant poussé vers le Nord. Suite à ce déplacement, le massif Namche Barwa a alors commencé à empiéter sur la rivière Yarlung Tsangpo, ce qui a eu pour effet de remplir le canyon d’une épaisse couche de sédiments.

Ces travaux ont été publiés le 21 novembre 2014 dans la revue Science, sous le titre "Tectonic control of Yarlung Tsangpo Gorge revealed by a buried canyon in Southern Tibet" . (www.tibetan.fr)

 
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