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Juillet 2012 |
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30 Juillet 2012
La stratégie de "Soft Power" de Pékin sur le Tibet.
La Chine met à l’ordre du jour son "soft power" avec pour objectif d’annuler le débat sur la question du Tibet, alors que les immolations de protestation se poursuivront jusqu’à ce que Pékin mette fin à sa politique de discrimination dans la région, a déclaré International Campaign for Tibet (ICT)
ICT déclare que les centaines d’Instituts Confucius, mis en place par Pékin dans les universités à travers le monde afin de promouvoir la langue et la culture chinoises, sont utilisés pour influencer le débat international sur le Tibet.
Les Instituts Confucius sont utilisés comme "plates-formes de diffusion de la propagande chinoise sur le Tibet", affirme Bhuchung Tsering, vice-président d’ICT, lors d’une audition au Congrès des États-Unis à Washington.
Il a cité un rapport sur l’état des médias de l’agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) publié en janvier 2012 qui a confirmé qu’un journal publié par l’Académie tibétaine des Sciences sociales (officielle) avait été distribué aux centres d’études.
M. Bhuchung Tsering a déclaré que l’année dernière, ICT avait demandé des ressources documentaires à un Institut Confucius dans une université américaine, uniquement pour recevoir des livres et des DVD "donnant le récit chinois sur le Tibet" publiés par un éditeur supervisé par l’État dont la fonction principale est de "produire des produits de propagande" selon un site Internet officiel chinois.
M. Bhuchung Tsering a dit aux membres de la Commission des Affaires étrangères que, au cours de ces dernières années, la Chine avait établi plus de 300 Instituts Confucius dans les universités à travers le monde. Quatre-vingt-un de ces instituts et plus de 300 salles de classe Confucius ont été mis en place dans les universités aux États-Unis
Mais Bhuchung Tsering a déclaré que les instituts "viennent avec des ficelles attachées, qui créent des défis à la liberté académique".
"Nous avons vu et entendu des témoignages anecdotiques, prouvant que la discussion sur des sujets sensibles comme le Tibet est déconseillée, quand elle n’est pas interdite", a-t-il dit.
M. Bhuchung Tsering a suggéré que le Comité des Affaires étrangères examine les Instituts Confucius afin de déterminer si les termes de leurs agréments pouvaient avoir pour résultat un discours académique et une liberté d’expression réduits sur des sujets tels que le Tibet, et si ces accords transgressaient les lois des universités financées sur fonds publics.
L’audition a eu lieu le lendemain de la conclusion du Dialogue Chine-Etats-Unis sur les Droits de l’homme au cours duquel les États-Unis ont déclaré que le bilan de la Chine dans le domaine des droits avait continué à "se dégrader" et ont appelé Pékin à permettre la dissidence.
Au nom de ICT, M. Bhuchung Tsering a recommandé que, à la lumière des immolations, le Congrès adopte une résolution exprimant un soutien au peuple du Tibet. Il a également appelé les législateurs à mettre à jour et à renforcer la Loi de 2002 afin de tenir compte des nouveaux développements dans la politique tibétaine, y compris l’élection pleinement démocratique de la gouvernance en exil, et à envisager le renforcement des relations de Washington avec l’Administration Centrale Tibétaine.
M. Bhuchung Tsering a également appelé les États-Unis à rendre public une transcription du Dialogue américano-chinois sur les Droits de l’Homme, qui s’était déroulé à huis clos, afin d’assurer la transparence sur les mesures prises par l’administration actuelle pour encourager les Droits de l’Homme en Chine et au Tibet.
Lors d’une conférence sur le dialogue États-Unis-Chine sur les Droits de l’Homme, le Sous-secrétaire d’État, Michael Posner, a affirmé que Washington avait souligné que les politiques menées par la Chine dans les zones de minorités ethniques "sont contre-productives et aggravent les tensions".
"Notre position est que ... ces communautés minoritaires et les représentants des minorités religieuses ont le droit de vivre librement, d’exprimer leurs opinions religieuses, de pratiquer leur religion, d’exprimer leurs différences culturelles et leurs coutumes", dit Michael Posner. "Et c’est un domaine où manifestement le gouvernement chinois a un point de vue différent".
Source : Radio Free Asia, 25 juillet 2012. et WWW.TIBET-INFO.NET
29 Juillet 2012
Marche silencieuse de solidarité avec le Tibet.
L’itinéraire de la marche silencieuse va partir du Trocadéro aux Invalides devant le ministère des Affaires étrangères.
La Communauté Tibétaine de France prépare le 8 août à 15h une marche silencieuse à la mémoire des 44 Tibétains qui se sont immolés dont 34 sont décédés.
Compte tenu de la situation actuelle au Tibet, le 8 août a été décrété journée mondiale de solidarité avec le Tibet, par conséquent nous lançons un Appel à une mobilisation massive de l’ensemble des Tibétains vivant en Ile de France ainsi que les amis du Tibet pour cette marche de solidarité.
Depuis l’invasion chinoise, le régime colonial a mis en place son programme de la sinisation du Tibet. Le Tibet est divisé en 18 régions administratives et son peuple subit collectivement une persécution féroce et systématique pour avoir osé exprimer ses opinions politiques. Ceux qui réclament leur droit à la liberté d’expression sont considérés comme des séparatistes infréquentables, et le sort qu’il leurs est réservé, est, soit les camps de travaux forcés, soit les tortures en prison.
Les population nomades sont déplacées de force pour une sédentarisation sans aucun mode de vie alternative, du point de vue économique et professionnel. Une discrimination raciale est systématiquement pratiquée à l’encontre du peuple tibétain, dans le domaine de l’économie, et à l’accès aux emplois du secteur public. L’imposition de la langue chinoise est rendue obligatoire dans les établissements scolaires comme la seule langue d’instruction publique. Le génocide culturel dénoncé depuis tant d’années est devenu une réalité irréfutable pour tous avec de nombreuses preuves concrètes.
La multiplication des constructions de barrages et les exploitations de la richesse minière ainsi que les déforestations du Tibet menacent sérieusement l’équilibre écologique de l’ensemble de l’Asie, car le Tibet est reconnu comme le troisième pôle de notre planète par les spécialiste dans le réchauffement climatique.
Depuis le soulèvement généralisé de 2008, les Tibétains n’ont pratiquement pas cessé de protester contre les politiques répressives de Chine au Tibet. Ces dernières années, 44 Tibétains ont eu recours à un mode de protestation extrême de l’auto-immolation, dont 34 sont décédés.
A la lumière de la gravité de la situation au Tibet, nous avons besoin d’une intervention française afin de mener une mission d’information sur la situation récente au Tibet, surtout dans les affaires d’auto-immolation des Tibétains et pour déceler les causes sous-jacentes de ces actes de sacrifices.
La Communauté Tibétaine de France exhorte le gouvernement français à envoyer des observateurs français dans les régions tibétaines touchées spécialement par ces auto-immolations. Nous souhaitons que la France ouvrit un consulat à Lhassa.
Venez nombreux avec les drapeaux et pancartes etc.
Bod Gyalo : Vive le Tibet libre et vive Sa Sainteté le Dalaï Lama.
28 Juillet 2012
Lhasa, Tibet, 26 juillet 2012, La Douve et l'Apartheid, par Woeser.
Tout comme d'autres tibétains, nous pensions que l' apartheid, cet acte outrancier, n'était pas notre réalité, c'était celle des nazis il y a 70 ans ou de l'Afrique du Sud il y a 20 ans ou comme le blocus d'Israël sur la bande de Gaza. Tout comme beaucoup d'autres tibétains, nous ne réalisions pas que nous aurions à vivre au XXIème siècle sous cette chose effrayante que l'on appelle apartheid.
Just like many other Tibetans did, we thought that 'apartheid,' this sort of horrid act, was far from our reality - that it was a thing of the Nazi's 70 years ago, or South Africa 20 years ago, or like Israel's blockade in the Gaza strip. Just like many other Tibetans, we didn't realize that in the 21st Century we would be experiencing this frightening thing called 'apartheid.'
27 Mai, à la suite des auto-immolations de deux tibétains face au temple du Jokhang, la police municipale de Lhasa envoya à tous ses bureaux d'arrondissement une "note d'urgence" stipulant : " partir du 29 Mai inclus, en plus de l'obligation de présenter leur carte d'identité, les tibétains des Quatre Régions Tibétaines (Sichuan , Qinghai, Gansu et Yunnan) il y aura des vérifications supplémentaires dans chacun des arrondissement de Lhasa" et "les tibétains n'habitant pas Lhasa et ne présentant pas les papiers nécessaires aux checkpoints seront immédiatement interdits de passage et renvoyés chez eux." Ainsi, chaque rideau sécuritaire en cercle concentrique serait comme les douves d'une forteresse, c'est d'ailleurs le vocabulaire utilisé pour dénommer officiellement cette note d'urgence "Douves niveau I et II des checkpoints"
May 27th, after two Tibetans from Amdo who had been working in a Tibetan restaurant in Lhasa self-immolated in front of Jhokang Temple, the Lhasa Municipal Police sent out to each of its county offices an 'emergency notice' stating, "From May 29th onward, aside from the ID requirements already in place for Tibetans from the 'Four Primary Tibetan Regions' (Sichuan, Qinghai, Gansu, and Yunnan), there is now to be instituted additional checks in all counties of Lhasa," and "as for non-locals in Lhasa who have not prepared the proper documentation at security checkpoints, they are to be sent back immediately." Thus each layer of concentric ringed security checks would be like a moat around the city just as they are nicknamed in the emergency notice "'Moat Levels I and II' Security Stations."
La douve fait référence à l'architecture des anciennes cités chinoises. Faites pour se défendre des invasions étrangères, tranchée creusée à main d'homme remplie d'eau, cette rivière artificielle constitue un rideau défensif au pied de la cité. Evidemment, la Chine n'est pas le seul pays à avoir élaboré une telle stratégie. A travers l'Europe, beaucoup de château sont encerclé par une douve franchissable uniquement par un pont-levis qui, une fois relevé, permet de se prémunir de l'intrusion des ennemis. Une douve sur ce principe est essentiellement utilisée à des fins militaires.
The moat bespeaks of the architecture of ancient Chinese cities. Meant to defend against foreign invaders, you use manual laborers to dig a trench, fill it with water and then this man-made river becomes a protective screen around the city wall. Obviously, China isn't the only country to have implemented such things - other countries have as well. Throughout Europe, there are many castles that over the moat is constructed a drawbridge able to be raised and lowered that allows people to enter the castle, but prevents enemies from getting in. Essentially, a moat is entirely a military defense mechanism.
Ces jours-ci, entrer en Lhasa à travers les douves aux filtres sécuritaires très stricts, n'a pas pour but d'empêcher les non-tibétains d'entrer dans la capitale tibétaine. Dans les faits ceux-ci ont seulement besoin d'une simple carte d'identité pour leur permettre d'aller et venir sans guère plus de problème. Comme la notice d'urgence le stipule, les douves servent à empêcher les tibétains des "Quatre Régions Tibétaines" d'entrer en Lhasa. Cette réinterprétation moderne des douves pour le cas de Lhasa est longue et étroite comme la Bande de Gaza, cette dernière étant devenu symboliquement le synonyme d'une zone d'apartheid. Même sans une complète compréhension de la situation du Tibet, cette image de douves autour et dans Lhasa porte en elle les odeurs de poudre et de règles militaires.
Nowadays, entering Lhasa through the moat of very strict security checks, is not meant to keep any non-Tibetans from entering the city. In fact, they just need a simple ID card to come and go without problem. Just as the 'emergency notice' points out, the moat is expressly meant to keep out Tibetans from "the four primary Tibetan regions, which makes the area inside the moat a place where Tibetans from those places cannot enter. This modern reinterpretation of a castle moat around Lhasa is long and narrow like the Gaza Strip, which itself has become symbolically synonymous for an apartheid zone. Even without a full understanding of the situation in Tibet, this image of a moat in Lhasa carries with it a distinct odor of gunpowder and military rule.
Ce qui rend ces douves-ci différentes de celles de la Chine moyen-âgeuse, c'est la densité du cordon de sécurité avec des checkpoints en ville, aux gares, sur les routes et les aéroports. Il n'y pas très longtemps, un moine en pèlerinage venant de la région très reculée de Muli (Sichuan) était détenu à l'aéroport de Gongkar dans l'attente de ses papiers provenant des autorités de sa commune et des autorités religieuses du Parti Communiste Chinois en charge de son temple. Juste au moment où les autorités avaient accepté d'envoyer les documents requis, les autorités de l'aéroport ont refusé ces papiers et ont renvoyé le moine chez lui. Après jours passés en rétention à l'aéroport, il n'eut d'autre choix que de s'acheter un nouveau billet pour retourner vers son temple.
What makes this moat different from the ones in ancient China is that this "moat" established to allow access to the city center includes security checks on highways, railways, and at airports. Not that long ago, a monk on pilgrimage from extremely fringe region of Muli (now located in Sichuan's Liangshanyi Autonomous Prefecture; Tibetan: Lolo Prefecture) were detained at Gongkar Airport with the expectation that he provide documentation from local authorities as well as from the CCP religious authorities in charge of his temple. Just as the relevant authorities agreed to send over the proper paperwork, the airport security officials refused to accept the faxed documents and sent him back anyway. After three days spent in detention in the airport, he had no choice but to buy a ticket back and leave.
Dans l'optique de comprendre précisément ce que cela implique, il y a un témoignage sur weibo d'un Tibétain qui parle de son neveu qui pédalait dans Lhasa avec ses amis chinois. La bande de jeune a été stoppée à Damshung, village de Wuma où les amis chinois purent continuer leur route sans problème, mais le garçon tibétain a été empêcher de continuer et il dut appeler un ami pour qu'il se porte garant, ensuite il est passé sous un portique de sécurité et a été fouillé. Après tout cela il fut enfin autorisé à entrer dans Lhasa où il a passé plusieurs jours bouleversé et déconcerté. Cette sorte de filtre racial, où un groupe est discriminé n'est pas seulement un politique raciste, mais cela cultive les antagonismes entre minorités et les mentalités séparatistes
But in order to more clearly distinguish this, there is an account on Weibo where a Tibetan said his nephew and some of his Han Chinese friends were riding their bikes into Lhasa. They were stopped in Damshung county's Wuma village, where the Han boys rode through without problem, but the Tibetan boy was stopped and forced to call a friend to come vouch for him, after which he was sent through metal detectors and searched. Only after all this was he allowed into Lhasa where he spent several days disconcerted and shaken up. This sort of racial profiling, with one group treated well while the other is treated like an enemy, not only is a kind of racist politic, but also it further antagonizes besotted ethnic minorities, cultivating separatist mentalities.
Ahmed Kathrada, a South African political prisoner who spent 30 years of his life in prison for protesting apartheid said in a speech, "Suppressing people's rights based on ethnic categories, the new-comers that share a common ethnic background with the rulers of the regime make an effort to stomp out the livelihoods of the people who already live there, the people whose homeland this is, whose families have worked there for centuries...Imprisonment without trial, giving the majority of the people a minority of the land...I'm not sure if this is apartheid or something else entirely."
He went on to say something more pressing, "We would also like to say that if you wish to continue with this system of apartheid while we have no means to force you to stop, then at least we can pull our support in terms of investment, economics, culture and politics." Putting these statements in terms of the Tibetan people, it would be quite difficult to carry out similar non-cooperation tactics, but in the past couple years we've seen comparable acts of subversion among the people like refusing to celebrate the New Year out of respect for those killed that day, farmers strikes, "I am Tibetan" campaigns, and the Lhakar movement.
Note: Lhakar in Tibetan means "White Wednesday," because Wednesday is considered the birth element day of the Dalai Lama according to Tibetan astrological calculations. For the past 4 years Tibetans in Tibet have chosen this day to highlight their Tibetan identity.
Originally appeared on RFA in Tibetan and Woeser's blog in Chinese. English translation by ICT staff.
28 Juillet 2012
La situation des Droits de l’Homme en Chine se détériore.
La situation des Droits de l’Homme en Chine est de plus en plus mauvaise, a déploré le 25 juillet 2012 un haut responsable du département d’État américain.
"La situation générale des Droits de l’Homme en Chine continue de se détériorer", a déclaré à des journalistes Michael Posner, assistant du secrétaire d’État, chargé de la Démocratie et des Droits de l’Homme.
M. Posner rendait compte des travaux du 17e forum de dialogue américano-chinois sur les Droits de l’Homme, qui s’est tenu les 23 et 24 juillet 2012 à Washington. Un directeur du ministère chinois des Affaires étrangères, Chen Xu, conduisait la délégation de Pékin.
Au cours de ces discussions, "nous nous sommes concentrés sur des dizaines de cas, d’avocats, de blogueurs, militants associatifs, journalistes et dignitaires religieux", a expliqué M. Posner. Les entretiens ont également porté sur les immolations de Tibétains et sur le sort de la la minorité ouïghoure.
De manière générale, la délégation américaine - des membres du département d’État, du ministère de la Justice et de l’agence fédérale d’aide au développement USAID - a exprimé les "inquiétudes" de Washington en matière de liberté d’expression, de droit du travail et de réformes juridiques, a poursuivi M. Posner.
Les Etats-Unis "reconnaissent l’extraordinaire développement économique de la Chine ces trois dernières décennies au cours desquelles, de façon remarquable, des centaines de millions de citoyens chinois sont sortis de la pauvreté", a ajouté le responsable américain. Mais "dans le même temps, nous constatons que les réformes politiques ont Chine n’ont pas suivi le même rythme que les progrès économiques", a-t-il regretté.
Au même moment, au cours d’une audition à la Chambre des représentants, des parlementaires ont jugé "déplorable" le bilan de Pékin en matière de droits de l’homme.
"Les autorités chinoises demeurent hyper vigilantes face à tout ce qui ressemble à de la dissidence politique ou sociale, y compris lorsqu’il s’agit de critiquer le gouvernement ou de mettre au jour les méfaits de responsables officiels", a expliqué le représentant démocrate Howard Berman.
Les États-Unis critiquent régulièrement la Chine sur les Droits de l’Homme.
En tournée en Asie début juillet, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait dit ne pas souscrire aux arguments selon lesquels la démocratie serait inadaptée aux États asiatiques, dans un message depuis la Mongolie adressé sans la nommer à destination de la Chine voisine.
Le Quotidien du peuple chinois avait répliqué en demandant "qui a donné le droit aux États-Unis de critiquer de manière arrogante l’état de la démocratie en Asie ?". Pour le journal, Mme Clinton est une "prêtresse des Droits de l’Homme".
Source : AFP, 25 juillet 2012, Tibet.net 24 juillet 2012.
24 Juillet 2012
Dans 1 an toutes les familles de Mainpat auront un filtre à eau.
Compte rendu de Dennis Barbion une association belge qui travaille pour les tibétains.
Dear Mrs. Denise Puntsok Drolma and APACT,
Recently I have visited Mainpat and below I send you the press release.
The article is already published on two websites:
http://www.thetibetpost.com/en/news/exile/2710-tibetan-flemish-circle-of-friends-helps-manpat-tibetan-settlement (English)
http://www.thetibetpost.com/bo/news/exile/2710-tibetan-flemish-circle-of-friends-belgium-helps-mainpat-tibetan-settlement (Tibetan version)
and http://www.thearachneed.com/?p=1049
We have been able to buy 114 waterfilters in total. We have given a water purifier to all the families in camp 4-5-6-7 and the rest of the filters we have given to the school, the pre primary school, the office of the TWA, the Tibetan Settlement Office, the Indian School etc.
For this project we have worked closely together with the Tibetan Settlement Office in Mainpat and with Mr. Chime Youngdung, former president of the National Democratic Party of Tibet and a close friend.
We are going to raise funds again for a waterfilter for all the families in camp 1. Normally we will be able to give them a waterfilter next year.
We are also planning to organise more projects in Mainpat, as the needs are huge there.
Now we also have financed a solar light for the main square in camp 1 and the repainting of the outside of the Nyingma temple in camp 1.
I have heard so many good things about the wonderful initiatives of APACT in Mainpat. We will try to do our best from our side too.
I send you my best regards from Dharamsala and I wish you all the best.
Good luck and success with your initiatives!
Tashi delek,
Dennis Barbion (Belgium)
president Tibetaanse-Vlaamse Vriendenkring (Tibetan Flemish Circle of Friends)
23 Juillet 2012
La Chine intensifie sa propagande contre l’opposition au Tibet
Le chef de la propagande en Chine a ordonné, lors d’une visite au Tibet, l’intensification de la lutte contre le "séparatisme" tibétain, après les immolations en série en signe de protestation contre le régime de Pékin, a rapporté le 22 juillet 2012 le Quotidien du peuple.
Li Changchun, cinquième dans la hiérarchie du Parti communiste au pouvoir, a demandé aux responsables locaux de lancer une campagne de propagande contre le "séparatisme" tibétain au cours d’une tournée d’inspection à Lhassa où il a rendu visite au temple du Jokhang, centre du bouddhisme tibétain.
"Le souffle du Tibet réside dans l’unité ethnique, l’harmonie sociale et la stabilité", a déclaré Li au cours de sa visite ces derniers jours dans la région de l’Himalaya.
"Nous devons conduire les responsables et le peuple à continuellement renforcer leur compréhension de la grande patrie (chinoise) et de son peuple, et intensifier et étendre notre lutte contre le séparatisme".
Li a également pressé les responsables de "souligner le fait historique que le Tibet est une partie indissociable de la Chine" qui doit constituer la "base idéologique d’une lutte contre le séparatisme et pour le maintien de la stabilité". M. Li s’est également rendu au palais de Potala, haut lieu spirituel du bouddhisme tibétain, siège du gouvernement tibétain, et lieu de résidence du Dalaï Lama avant son exil en 1959.
Ces déclarations du chef de la propagande chinoise surviennent après la mort d’un moine bouddhiste tibétain de 18 ans qui a succombé à son immolation par le feu dans la région tibétaine de l’Amdo, la 44ème immolation par le feu au cours des derniers mois.
Source : AFP, 22 juillet 2012 et TIBET-INFO.NET
22 Juillet 2012
Gerde. De nouveaux parrainages d'enfants tibétains.
Samedi 3 juin à Gerde, Denise Puntsok-Drolma, présidente de l'APACT ( Association Paloise pour l'Art et la Culture du Tibet) a présenté la situation au Tibet avec le film «l'Enfant de Yak». L'association parraine des enfants tibétains réfugié en Inde et au Népal, et s'interroge sur le respect des droits de l'homme dans la province autonome du Tibet.
L'APACT remercie tout particulièrement les chanteurs des deux chorales Clair Vallon et le Marquisat et leurs chefs de chœur Françoise et Francis, venus soutenir leur action. Ils ont lis leur élan et leur joie de vivre au service d'une belle cause, portant la voix du Tibet avec des chants comme «Liberté», «Prendre un enfant par la main» et «la Monragne»de Ferrat.
Cette belle rencontre dans l'église de Gerde s'est terminée par une collation, offerte par l'APACT et le comité des fêtes de Gerde, au cœur des associations présentes à la Maison du village pour leur forum annuel.
apactpau@free.fr
SOURCE LA DEPECHE.FR
22 Juillet 2012
Selon Freedom House, le Tibet est le "pire du pire" pour les droits et les libertés.
"Freedom House", groupe de réflexion et de plaidoyer pour la démocratie et les Droits de l’Homme partout dans le monde, a récemment publié son rapport : " Le pire du pire 2012 : les sociétés les plus répressives au monde ".
Le rapport analyse les pays ayant reçu les notes les plus basses dans le domaine des droits politiques fondamentaux et des libertés civiles. Chaque pays a été placé sur une échelle de 7 points, 1 correspondant à la "plus libre" et 7 à la "moins libre".
Avec la Corée du Nord et le Soudan, le Tibet (considéré comme un "territoire contesté" dans le rapport) a reçu un 7 – "moins libre"- à la fois pour les droits politiques et les libertés civiles. La Chine a été placée au niveau 7 en matière de droits politiques et 6 pour les libertés civiles, manquant de peu d’être dans les derniers.
Le rapport fait la lumière sur les Tibétains en lutte pour les droits fondamentaux et les libertés démocratiques. Il étudie "l’incapacité des Tibétains à déterminer leur avenir politique ou élire librement leurs dirigeants ..." et il cite "la corruption" comme un problème important au sein du Tibet.
Un contrôle strict de la Chine sur le flux d’informations au Tibet est également observé, Freedom House note que les professeurs de l’Université ne sont pas autorisés à donner des conférences sur certains sujets, les journalistes étrangers ne sont autorisés qu’à un accès limité au Tibet, et les politiques de censure chinoises restent strictes.
Selon le rapport, "... plus de 60 écrivains, intellectuels, et personnalités culturelles ont été arrêtés depuis 2008, certains ont été condamnés à de longues peines. Les Droits de l’Homme, les groupes civiques et les syndicats indépendants sont interdits, et même les manifestations non-violentes sont sévèrement punies".
Le rapport mentionne également la "torture" dans son analyse de la situation des libertés civiles au Tibet.
Source : International Campaign for Tibet, Freedom House, 11 juillet 2012 et www.tibet-info.net
21 Juillet 2012
" Chine-Tibet : c'est quoi le problème ? "
C'est LE sujet qui fâche, celui qu'on ne peut aborder qu'avec d'infinies précautions avec les dirigeants chinois, sous peine de brouille diplomatique. La question du statut du Tibet reste un gros point de crispation pour l'Empire du Milieu.
On se souvient qu'en mars 2008, quelques mois avant les Jeux Olympiques de Pékin, la région avait connu une vague de manifestations, dont certaines avaient dégénéré en violences. Aujourd'hui, on entend régulièrement parler de moines bouddhistes ou de civils tibétains qui s'immolent par le feu pour protester contre le sort réservé à leur peuple.
D'où viennent les tensions au Tibet ? Pour le comprendre, un petit voyage dans le temps s'impose.
1. Une théocratie bouddhiste sur le toit du monde
Le Tibet historique est une immense région himalayenne, dont la superficie représente un quart de la Chine.
Au VIIe siècle après JC, une dynastie commence à fédérer sous son autorité les différents fiefs tibétains. Le bouddhisme, religion née en Inde, pénètre dans la région quand le roi du Tibet épouse une princesse népalaise et une princesse chinoise, toutes les deux bouddhistes. Il fonde la ville de Lhassa, où il commence à ériger le palais du Potala.
À la fin du VIIIe siècle, le bouddhisme devient la religion officielle du Tibet. Il s'y enracine sur les croyances ancestrales des Tibétains en des dieux et des démons intervenant dans la vie quotidienne, qu'il faut apaiser par des cultes.
Après avoir connu un âge d'or, la monarchie tibétaine décline, le territoire se trouve à nouveau morcelé pendant plusieurs siècles, miné par la rivalité entre différentes sectes religieuses. C'est à cette époque que se développent de grands monastères.
Au XIIIe siècle, les Tibétains font allégeance aux Mongols de Gengis Khan puis de Kubilaï Khan. Ce dernier se convertit au bouddhisme et confie le pouvoir sur le Tibet, à la fois spirituel et temporel, aux religieux d'un monastère. Dès lors, le Tibet devient une théocratie (une société où le pouvoir est exercé par l'autorité religieuse).
Au XVIe siècle, la secte religieuse des "Bonnets Jaunes" obtient le pouvoir, grâce à l'appui de la dynastie chinoise des Ming. Leur chef est appelé dalaï-lama ("océan de sagesse") et considéré comme réincarnation d'un bodhisattva (un saint du bouddhisme).
À la fin du XVIIIe siècle, la Chine profite d'une invasion népalaise du Tibet, qu'elle repousse, pour affermir son influence sur cette région qu'elle considère comme son protectorat. Elle impose au Tibet de se fermer aux étrangers. Une fermeture qui durera jusqu'au début du XXe siècle.
2. Le tournant de 1950
En 1912, quand le pouvoir impérial chinois s'effondre, le Tibet devient indépendant de fait. Avec l'aide des Britanniques, pour qui le Tibet constitue une région stratégique à la frontières de l'Inde, les Tibétains chassent les Chinois.
Mais après la victoire des communistes de Mao Tse Toung en 1949, la Chine décide de reprendre le contrôle du Tibet, qu'elle considère comme partie intégrante de son territoire. En 1950, 30 000 soldats chinois entrent au Tibet, la capitale Lhassa est occupée. Le Tibet est alors dirigé par un nouveau dalaï-lama, Tenzin Gyatso, âgé de seulement 15 ans.
La Chine s'engage à laisser une certaine autonomie à la région et à respecter le lamaïsme mais fait passer l'économie et l'éducation sous son contrôle, au nom de la lutte contre une théocratie féodale. Le servage est aboli, des terres sont redistribuées. De grands travaux routiers sont engagés pour relier la région au reste de la Chine.
En 1959, jugeant que les promesses d'autonomie ne sont pas tenues, les Tibétains se soulèvent contre les Chinois. Menacé d'arrestation, le dalaï-lama doit fuir. Il s'installe avec son gouvernement à Dharamsala, sur les contreforts indiens de l'Himalaya, où il réside toujours un demi-siècle plus tard.
3. Le dalaï-lama accuse la Chine de "génocide culturel"
Après les révoltes de la fin des années 1950 et des années 1960, la Chine durcit son contrôle sur le Tibet, et notamment sur les monastères : une partie de leur patrimoine est détruit, les moines sont forcés à travailler.
L'arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1976, après la mort de Mao, conduit à une détente relative. La liberté de croyance est proclamée, mais la Chine continue à inciter des Chinois han (l'ethnie chinoise majoritaire) à s'installer au Tibet. Dans les années 1980 et 1990 les manifestations de moines reprennent et sont à nouveau durement réprimées.
Aujourd'hui, le dalaï-lama, qui a reçu Prix Nobel de la paix en 1989, ne demande pas l'indépendance du Tibet mais son autonomie (la "voie du milieu") et dénonce un "génocide culturel" à l'encontre de son peuple.
De son côté, la Chine accuse le dalaï-lama de fomenter des révoltes anti-chinoises et argue que le Tibet est chinois depuis le XIIIe siècle.
En 2011, le dalaï-lama a renoncé à son rôle politique, pour ne conserver que celui de guide spirituel. Il s'agit d'une évolution majeure de la société tibétaine, qui a ainsi séparé les pouvoirs spirituels et temporels. En avril 2011, les Tibétains en exil ont élu un Premier ministre, un professeur de droit de 42 ans.
Le Tibet concentre des nombreux enjeux : région la moins densément peuplée de Chine, elle renferme des gisements de chrome, d'or et de cuivre, mais est également la clef de ressources en eau et en énergie hydroélectrique considérables. "Château d'eau de l'Asie", le Tibet abrite les sources de grands fleuves comme le Yang-tsé et le fleuve Jaune. Le Tibet sert également de zone tampon entre la Chine et l'Inde, grande puissances concurrentes en Asie.
ment de zone tampon entre la Chine et l'Inde, grande puissances concurrentes en Asie.
SOURCE LA DEPECHE et TIBET.FR
21 Juillet 2012
Trois Tibétains parlent des principaux problèmes rencontrés dans leur pays.
Des Tibétains, de trois régions différentes, se sont manifestés au Tibet Post International pour parler de la situation au Tibet.
Le 15 Juillet 2012, un Tibétain du Comté de Chamdo, au Tibet oriental, qui ne voulait pas donner son nom, a parlé de la situation difficile des Tibétains à cause de l’autocratie chinoise croissante et a dit au "Tibet Post International" que les habitants de la région ainsi que les moines se voient refuser l’accès à divers Comtés et Provinces et sont arrêtés sans raison. Parfois, quand les gens vont tout simplement marcher sur la route, la police chinoise les soumet à des interrogatoires et à des inspections physiques humiliants.
"Selon moi, comme j’ai donné cette information à des tiers, je vais être considéré comme un traître et un criminel et ma vie pourrait être en danger", a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, un autre Tibétain originaire de l’Amdo (actuelle province chinoise du Qinghai), explique qu’il existe de nombreuses difficultés au Tibet. Cependant, l’une des situations les plus alarmantes se trouve dans les écoles. Les écoles tibétaines ont eu leurs sujets d’études réécrits en langue chinoise et vont donc systématiquement perdre leurs langue et formes de communication. Il est de plus en plus difficile pour les étudiants tibétains de passer des examens, non seulement en raison du changement de langue, mais aussi en raison des frais, exorbitants et inabordables, en particulier dans les écoles secondaires.
Dans les monastères aussi, la situation s’aggrave. Les moines tibétains qui ont prononcé leurs vœux très jeunes, et ont atteints l’âge de 18 ans, sont renvoyés chez eux où ils sont forcés de vivre comme des gens ordinaires. Ceci les amène à être chômeurs, étant sans compétences réelles, devant subvenir à eux-mêmes ou à leurs familles. Comme ils ne sont plus autorisés à vivre au monastère, la vie devient très difficile pour eux. En dehors de cela, ceux qui ont déjà 18 ans, et qui souhaitent devenir moines, doivent demander la permission au gouvernement chinois, très difficile à obtenir.
Même si les monastères permettent de prononcer ses vœux à n’importe quel âge, les procédures bureaucratiques chinoises font qu’il est difficile pour les Tibétains de prétendre à un tel droit fondamental et choix de vie.
En outre, une autre évolution inquiétante est la sédentarisation des nomades qui vivent dans les prairies et les montagnes. La politique de réinstallation du gouvernement chinois a été de cantonner méthodiquement les autochtones nomades dans les systèmes de logement du gouvernement où ils reçoivent une somme initiale dérisoire de 1 000 yuans (127 € environ) et sont, par la suite, laissés à eux-mêmes dans les colonies de logements exigus.
Un moine du monastère de Kirti, Comté de Nagba, dit que depuis quelques années il y a eu une augmentation progressive et concentrée du nombre de centres de l’armée autour du monastère et des villes voisines. La zone est sous surveillance constante, jour et nuit. Les moines qui vivent dans le monastère, ont eu leurs téléphones mobiles confisqués par le gouvernement chinois. Parallèlement à cela, les habitants de la région ont également perdu leur droit d’aller n’importe où et de faire ce qu’ils veulent sans le consentement et l’ingérence du personnel de l’armée nommé par le gouvernement.
Source : The Tibet Post International, 16 juillet 2012 et www.tibet-info.net
18 Juillet 2012
1ière édition - Tour de France 2012 pour le Tibet
1st edition - Tour de France 2012 for Tibet
Aujourd'hui 18 Juillet 2012 Françoise marraine à l'Apact a manifesté son soutien pour le Tibet en compagnie de Sonam, Pascal et Pema sur la route du tour de France à Lau Balagnas.
Et aussi passage du tour à Soulom ou la mairie avait hissé le drapeau Tibétain.
18 Juillet 2012
BARKHAM (SICHUAN), 17 juillet 2012 : Chine: un jeune moine tibétain s'immole par le feu.
Un jeune moine bouddhiste du Tibet s'est immolé par le feu mardi dans le sud-ouest de la Chine, a-t-on appris auprès du gouvernement tibétain en exil, la dernière d'une série d'immolations pour protester contre le régime chinois.
Un jeune moine bouddhiste du Tibet s'est immolé par le feu mardi dans le sud-ouest de la Chine, a-t-on appris auprès du gouvernement tibétain en exil, la dernière d'une série d'immolations pour protester contre le régime chinois.
Le jeune moine de 18 ans, identifié comme Lobsang Lozin, s'est immolé dans le canton de Bharkham (Sichuan) alors qu'il marchait vers un bureau du gouvernement, a indiqué dans un communiqué l'Administration centrale tibétaine basée en Inde.
Le moine est mort sur les lieux, précise le communiqué.
Les autorités locales et la police de Bharkham contactés par l'AFP, n'ont pas immédiatement confirmé le suicide.
Au moins 42 personnes se sont immolées par le feu dans les régions chinoises à peuplement tibétain ces derniers mois, selon les militants.
A la suite de l'incident, un important contingent de policiers armés s'est rendu à Bharkham (Maerkang en Chinois), a déclaré le gouvernement en exil.
Les Tibétains sur place ont bloqué l'accès à un pont, barrant le passage à la police, faisant craindre une confrontation entre les deux groupes, a-t-il ajouté.
"Les personnes courageuses qui tentent d'empêcher les forces chinoises de placer leurs compatriotes Tibétains en détention démontrent la force de l'esprit de protestation au Tibet", a déclaré Stephanie Bridgen, directrice de l'organisation Free Tibet à Londres.
"Les appels pour la libération du Tibet sont écrasants, la communauté internationale doit prendre position et dire à la Chine qu'il est temps de laisser les Tibétains décider de leur propre sort" a -t-elle ajouté.
Les Tibétains contestent depuis longtemps la domination chinoise sur le vaste plateau de l'Himalaya, accusant Pékin de porter atteinte à la liberté de religion et craignant l'effritement de leur culture avec l'afflux de Chinois Han, le groupe ethnique le plus important du pays.
De son côté, Pékin soutient que les Tibétains jouissent d'une liberté de religion et qu'ils ont bénéficié d'une amélioration de leur niveau de vie grâce à la croissance économique chinoise.
Le 27 mai, deux hommes se sont immolés par le feu devant le temple du Jokhang connu pour ses pèlerinages bouddhistes, au centre de Lhassa, causant le premier incident de ce type dans la capitale régionale du Tibet.
En 2008, Lhassa avait été en proie à de violentes manifestations contre le gouvernement chinois, qui se sont ensuite étendues dans les autres régions habitées par des Tibétains, les autorités ayant depuis placé la ville sous haute surveillance.
En juillet, la Chine a investi 30 milliards de yuans ($4.8 milliards) dans un projet de développement du tourisme à Lhasa visant à attirer davantage de voyageurs dans la région agitée du Tibet.
SOURCE WWW.TIBET.FR
18 Juillet 2012
PALYUL ( TIBET) , 14 juillet 2012 : Deux écrivains tibétains arrêtés pour avoir critiqué la politique chinoise au Tibet
SUITE SUR TIBET.FR
16 Juillet 2012
Un moine tibétain battu à mort par les forces de sécurité chinoises.
DHARAMSHALA, 16 juillet : un moine tibétain a été battu à mort par les forces de sécurité chinoises après avoir été arrété lors d'un check-point à Riwoche, Kham, est du Tibet.
Selon plusieurs sources en exil, Pema Norbu, moine du monastère de Lhopu, étudiant à l'institut Dege Dzongsar retournait dans sa ville natale de Riwoche lorsqu'il fut appréhendé lors d'un des nombreux contrôles routier de la région. Il aurait eu en sa possession de nombreux CDs et livres de nature inconnue.
Après avoir essayé de s'enfuir, il fut sévèrement blessé par les coups administrés par les forces de sécurité chinoises. Il a succombé de ses blessures bien qu'ayant été transporté à l'hôpital. La date exacte de cette agression demeure incertaine.
Le moi dernier, un autre moine a été torturé à mort par la police chinoise à Kardze Comté de Nyagrong : Karwang, 36 ans , détenu parce qu'accusé d'avoir affiché des messages pro-indépendance sur les murs d'un immeuble du gouvernement chinois. Détenu pendant environ 8 jours, Karwang réfutait cette accusation et refusait la confession forcée demandée par les autorités. Il est mort en détention quelques jours plus tard.
D'après un article de Phayul
16 Juillet 2012
Projet touristique de 4 milliards d’euros à Lhassa.
La Chine a affirmé qu’elle allait investir 4,8 milliards de dollars (4 milliards d’euros environ) pour faire de Lhassa, la capitale du Tibet, un centre touristique commercial.
Les travaux de construction de ce projet de plusieurs milliards de dollars auraient commencé. Il comprendra un parc à thème, un quartier commercial et résidentiel et sera probablement achevé dans les trois à cinq ans.
La première phase du projet, à environ 2 km du centre-ville de Lhassa, a été lancée. Le vice-maire de Lhassa, Ma Xinming, était favorable à ce que le projet, s’étendant sur 800 hectares, vise à créer un "musée vivant" de la culture tibétaine et réduise la présence touristique au temple du Jokhang, situé dans la vieille ville de Lhassa.
Le projet comprendrait également des attractions à thème autour de la princesse Wencheng de la dynastie des Tang en Chine, l’une des nombreuses princesses royales fiancée à Songtsen Gampo, le 33ème roi du Tibet.
Le mois précédent, la Chine avait annoncé son intention d’investir 400 millions de yuans (51 millions d’euros environ) pour propager le tourisme à Nyingtri, au sud-est du Tibet, région connue pour la beauté de sa nature.
Les autorités responsables du développement estiment que le tourisme est crucial pour l’avenir économique du Tibet et en tant que tels, les derniers investissements axés sur le tourisme visent à attirer 15 millions de touristes par an d’ici à 2015 et de générer environ 18 milliards de yuans (2,3 millions d’euros environ).
Après les soulèvements pacifiques de 2008 et la vague actuelle d’immolations dans toutes les provinces traditionnelles du Tibet, au cours desquelles plus de 40 Tibétains se sont eux-mêmes mis le feu, l’ensemble de ce qu’on appelle la "Région Autonome du Tibet" a régulièrement connu des interdictions pour les visiteurs étrangers, les journalistes et les observateurs internationaux.
L’interdiction actuelle devrait se prolonger jusqu’en novembre 2012 ; des témoignages d’agences de voyage rapportent des annulations de forfaits touristiques dans la région pour le reste de l’année.
Ce n’est pas le premier exemple d’une interdiction de visiter le Tibet faite par la Chine aux touristes étrangers. Même avec toutes les autorisations exigées, une surveillance étroite est maintenue sur l’activité touristique dans la région. Les visiteurs doivent faire une demande de visa de type spécial et sont accompagnés par des guides nommés par le gouvernement. Les voyagistes étrangers ne peuvent préparer un voyage que par l’intermédiaire d’organisations chinoises.
Source : The Tibet Post International, 11 juillet 2012 et www.tibet-info.net
15 Juillet 2012
LEH ( LADAKH / INDE ), 14 juillet 2012 : VPremière visite de Lobsang Sangay, Premier ministre tibétain
Source http://tibet.net/
15 Juillet 2012
LHASSA , 14 juillet 2012 : Des signes inquiétants de la volonté chinoise d'hégémonie renforcée au Tibet...
Un haut responsable de l'armée chinoise exhorte les forces armées au Tibet à protéger la stabilité et l'harmonie ethnique
2012-07-14 14:50:10 xinhua
Un haut responsable de l'armée chinoise a exhorté les forces armées stationnées au Tibet à sauvegarder la stabilité sociale et l'harmonie entre les différents groupes ethniques avec l'assistance du secteur civil, selon une circulaire de l'armée publiée vendredi.
Guo Boxiong, vice-président de la Commission militaire centrale (CMC), a fait ces remarques lors d'une visite récente au Tibet, indique la circulaire.
Les forces armées stationnées au Tibet doivent protéger la souveraineté, la sécurité et les intérêts du pays de même que contribuer à la stabilité et à la prospérité durables du Tibet, a souligné M. Guo.
Elles doivent être prêtes pour le prochain 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) en affichant d'excellentes performances, a-t-il indiqué.
Davantage d'efforts doivent être déployés pour assurer la loyauté au PCC, la sécurité et la stabilité des forces armées, ainsi que la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité frontalière et aérienne, a ajouté M. Guo.
Il a également exhorté les forces armées à renforcer leur entraînement, à se préparer aux situations de combat et à assister les gouvernements locaux dans le maintien de la stabilité sociale.
http://french.cri.cn/621/2012/07/14/561s288166.htm
12 Juillet 2012
DAMSHUNG (TIBET), 7 juillet 2012 : 44ème immolation.... Sécurité drastique dans l'ensemble du Tibet / Localisation des immolations au 7 juillet 2012.
Ce samedi 7 Juillet 2012; un jeune Tibétain de 22 ans, identifié aujourd'hui sous le nom de Tseten Dorjee*, s'est immolé par le feu sur la place centrale de la commune de Damshung. Nomade, il scanda des slogans contre le pouvoir chinois et pour le retour du Dalaï Lama pendant trois minutes avant que les services de police cherchèrent à éteindre les flammes et l'emmenèrent à l'hôpital de Damshung puis de Lhassa. Il est décédé dans la nuit du 7 au 8 juillet.
Une forte présence sécuritaire chinoise occupe Damshung, le point de rencontre des nomades qui ont subi ,dans cette région, une politique hostile cherchant à les sédentariser et les appauvrir : diminution des cheptels et limitation des pâturages.
Le Parlement Tibétain a annoncé que les témoins de la scène ont été arrêtés et la ville est actuellement coupée du reste du monde : lignes téléphoniques coupées et mise en place d'un cordon militaire.
Traduction France Tibet
* Dans la première information c'est le nom de Tsewang qui avait été indiqué TCHRD a rectifié : Il s'agitbien de Tseten Dorjee
SOURCE TIBET .FR
11 Juillet 2012
INDE, 10 juillet 2012 : Au Tibet, la tragédie continue, départ de la Flamme de la Vérité.
Quatre ans après les Jeux Olympiques de Pékin qui avaient orientés les yeux de l'Occident sur le Tibet et 43 immolations plus tard, la Flamme de la Vérité (anti-matère de la Flamme Olympique, NdT) prend le départ en Inde :
As Tragedy in Tibet Continues, Flame of Truth Relay Kicks off
http://tibet.net/2012/07/10/as-tragedy-in-tibet-continues-flame-of-truth-relay-kicks-off/
La pétition "Flame of Truth" ici
10 juillet 2012 2:41 pm
DHARAMSHALA: De récentes informations provenant du Tibet ont annoncé que samedi dernier, une nouvelle immolation par le feu avait eu lieu à Damshung, non loin de la capitale tibétaine. Le lendemain, était lancé le départ méridional du relais de la "Flamme de la Vérité", une initiative en année olympique pour attirer le soutien à la cause tibétaine qui souffre de la répression chinoise.
Le relais au sud de l'Inde a été inauguré par V R Krishna lyer, 95 ans, ancien juge de la Cour Suprême Indienne et récipendiaire du Padma Vibhushan (une des plus hautes distinctions Indienne, NdT) à sa résidence de Kochi (Cochin). Un grand nombre de Tibétains et de supporters Indiens se sont réunis pour l'occasion. Karma Yeshi, un membre du Parlement Tibétain, à la tête de l'initiative, recueillit la signature de l'ancien juge pour la pétition qui sera transmise aux Nations Unies pour lui rappeler ses résolutions passées sur la situation du Tibet.
S'adressant aux médias, M. Lyer déclara :" le Buddha est la plus grande source de bénédictions pour l'humanité. Le Tibet et son peuple sont des manifestations du Bouddha. Sa Sainteté le Dalaï Lama a travaillé sans relâche pour la promotion des valeurs humaines, de l'amour, de la compassion et des droits de l'Homme. Je prie pour la réalisation de ses vues. Sa Sainteté le Dalaï Lama n'est pas seulement un simple individu ou le leader d'une nation, il est aussi un membre de la communauté internationale travaillant pour le bien de tous les hommes. Les Tibétains du Tibet traversent une période de souffrance inconcevable et sont comme des esclaves sur leurs propres terres. Nous ne devons pas laisser cette tragédie péréniser. Les Tibétains ont tout à fait le droit à la Liberté et aux Droits Universels de l'Homme. Nous devons nous impliquer pour leurs droits. Nous devons soutenir leur lutte pour la préservation de leur culture, leur identité et leur liberté. Nous les soutenons avec fermeté. Que ce jour couronne de succès cette entreprise."
A la suite de ce discours, la Flamme de la Vérité est passée en différent lieu de la cité dont un arrêt devant le mémorial Mahatma Gandhi où nombre de supporters Indiens ont rejoint la parade.
Depuis Cochin, la Flamme se dirigera vers le Tamil Nadu et d'autres Etats du Sud.
Dans le même temps, d'autres relais sont partis du Ladhak (Nord) et de Shillong (Est).
Le Relais de la Flamme de la Vérité est organisé par le Parlement Tibétain en Exil dans le but d'interpeller les Nations Unies sur les résolutions onusiennes de 1959, 1961 et 1965, afin qu'elles fassent des efforts constants pour faire respecter ces résolutions. Le Parlement en Exil demande également une délégation internationale et indépendante missionnée pour enquêter sur la crise actuelle du Tibet.
Secretary
Bureau du Tibet
84 Boulevard, Adolphe Pinard
75014 PARIS
SOURCE TIBET.FR
11 Juillet 2012
PARIS-PEKIN 10 juillet 2012 : Laurent Fabius en visite
sur Aujourd'hui la Chine :
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius était en Chine. Au programme : rencontres au sommet, et discussion avec la communauté française. Retrouvez en vidéo les meilleurs moments de cette visite.
Au deuxième jour de sa visite, le ministre des Affaires étrangères a rencontré à Zhongnanhai, coeur du pouvoir chinois, le premier ministre Wen Jiabao. Puis, Laurent Fabius s'est entretenu avec le futur successeur de Wen, Li Keqiang. Des rencontres au sommet, qui efface l'affront qui avait été fait lors de la précédente visite de M. Fabius en Chine, alors qu'il n'était que le représentant du candidat Hollande.
Hier, Laurent Fabius a rencontré, à l'ambassade de France, la communauté française. L'occasion de revenir sur des thèmes importans. A commencer par le partenariat stratégique franco-chinois.
Mais le ministre a également souligné l'importance des échanges universitaires entre les deux pays.
Avant de conclure en revenant sur la fin de la gratuité de la scolarité à l'étranger, en promettant des facilités pour les plus démunis.
Sur Libération :
ANALYSE Le ministre français des Affaires étrangères est attendu aujourd’hui à Pékin. Une première rencontre qui a pour but affiché d’améliorer les relations économiques et commerciales.
Par ARNAUD VAULERIN, PHILIPPE GRANGEREAU Correspondant à Pékin
A l’endroit de la France, la Chine a toujours penché pour les gouvernements de droite. C’est l’une des raisons - mais pas la seule - pour laquelle la méfiance sera au rendez-vous de la première rencontre entre la Chine et la «Hollandie», aujourd’hui à Pékin.
Après une visite ratée et écourtée en février, alors qu’il n’était que le simple représentant du candidat socialiste, François Hollande, Laurent Fabius revient pour deux jours dans la capitale chinoise, cette fois en tant que ministre des Affaires étrangères. Pour cette prise de contact rugueuse, il sera reçu par son homologue, Yang Jiechi, le Premier ministre, Wen Jiabao, et son probable successeur en 2013, le vice-Premier ministre, Li Keqiang.
Le dialogue sera pragmatique sur les dossiers économiques. Paris souhaite favoriser l’accès des entreprises françaises au marché chinois et redresser le déficit des échanges commerciaux, devenu abyssal en 2011 (27 milliards d’euros). «Ce n’est plus soutenable sur le plan économique et politique», analyse un diplomate français. Sur les questions politiques, Fabius jouera cartes sur table. «Nous devons montrer qu’on est lisible, assure-t-on au Quai d’Orsay, qu’il n’y aura pas de surprises - ce que les Chinois n’aiment pas du tout - afin d’éviter tout soubresaut ou crise type 2008.» Quand les émeutes au Tibet, le passage chaotique de la flamme olympique à Paris et surtout la rencontre en catimini entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama avaient congelé les relations avec Pékin.
Répression. Pour revenir dans les bonnes grâces de la Chine, dans le très singulier communiqué franco-chinois d’avril 2009, Sarkozy s’était engagé au nom de la France à «récuser tout soutien à l’indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit». Le gouvernement Hollande va-t-il archiver ce serment ? «On peut et on veut aborder tous les sujets avec la Chine», assurait vendredi une source diplomatique, n’excluant pas un dialogue sur l’emprisonnement du Prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo ou, plus généralement, sur la répression politique au Tibet et dans le reste du pays.
Les autorités chinoises, allergiques aux questions de respect des droits fondamentaux, ont bien des raisons de se méfier du gouvernement Hollande. Pékin n’a pas oublié que le conseiller diplomatique et «sherpa» du Président, Paul Jean-Ortiz, chargé d’orchestrer le «réengagement» des relations avec Pékin, a joué un rôle estimable dans l’opération «Oiseau jaune». Déclenchée juste après le massacre de Tiananmen, en juin 1989, celle-ci avait permis de faire partir clandestinement de Chine, via Hongkong, plus de 400 étudiants et militants du mouvement démocratique alors recherchés par toutes les polices du pays. Presque tous ont été initialement accueillis en France. L’opération avait été organisée avec le concours d’hommes d’affaires hongkongais (pour le financement), des mafias locales (pour l’extraction), des diplomates et les services secrets de trois pays, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.
Davantage dans le présent, Laurent Fabius aura à cœur de ne pas revenir sur les propos du candidat Hollande. Le 30 mars, comme l’a écrit Eric Dupin dans son livre la Victoire empoisonnée (Seuil), le futur président confiait qu’il «en était arrivé à un moment où [il] pense qu’il faut nommer l’adversaire. […] Le problème, il est chinois. Ils trichent sur tout. Sur la monnaie, en matière de recherche… La difficulté, c’est que beaucoup de grandes entreprises vivent avec des contrats chinois. Ce sont elles qui empêchent que nous soyons plus fermes à l’égard des produits de ce pays. Mais il faudra ouvrir le conflit.»
Le chef de la diplomatie française taira aussi les déclarations protibétaines de l’ex-maire de Nantes et Premier ministre. En août 2008, au plus fort de la crise avec la Chine, Jean-Marc Ayrault s’inspirait de l’édit de Nantes pour accueillir avec éclat le dalaï-lama et saluer la lutte du chef spirituel tibétain : «Votre combat est juste et c’est pourquoi je l’ai toujours soutenu dans mes différentes responsabilités», avait-il dit, avant d’appeler à un arrêt de la violence et de la répression chinoises.
«Invective». Laurent Fabius a, lui aussi, laissé un souvenir contestable du point de vue chinois. En avril 1996, alors président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, il avait protesté contre la venue en France du Premier ministre chinois, Li Peng, sur le Parvis des droits de l’homme. «Quand on sait ce qui s’est passé à Tiananmen en 1989 et la répression actuelle, la réaction normale, qui doit aussi être le message de la France, est que les droits de l’homme doivent être respectés partout», avait-il déclaré. Diplomate, Fabius a expliqué la semaine dernière qu’il souhaitait «faire avancer concrètement les choses avec la Chine, et ce n’est pas en maniant l’invective qu’on y arrive. Il ne sert à rien d’être provoquant ni complaisant».
SUITE SUR TIBET.FR AVEC LES VIDEOS
10 Juillet 2012
TIBET, près de Lhassa, 7 juillet 2012 : un jeune tibétain s'immole par le feu . Tous les témoins arrêtés.
Ce samedi 7 Juillet 2012; un jeune tibétain de 22 ans, identifié aujourd'hui sous le nom de Tsewang Dorjee, s'est immolé par le feu sur la place centrale de la commune de Damshung. Nomade, il scanda des slogans contre le pouvoir chinois et pour le retour du Dalaï Lama pendant trois minutes avant que les services de police cherchèrent à éteindre les flammes et l'emmenèrent à l'hôpital de Damshung puis de Lhassa. Il est décédé dans la nuit du 7 au 8 juillet.
Une forte présence sécuritaire chinoise occupe Damshung, le point de rencontre des nomades qui ont subit ,dans cette région, une politique hostile cherchant à les sédentariser et les appauvrir : diminution des cheptels et limitation des pâturages.
Le Parlement Tibétain a annoncé que les témoins de la scène ont été arrêtés et la ville est actuellement coupée du reste du monde : lignes téléphoniques coupées et mise en place d'un cordon militaire.
Traduction France Tibet
10 Juillet 2012
Film de la fête pour l'anniversaire du Dalaï Lama à Dharamsala.
Cliquez sur l'image
10 Juillet 2012
Prévisions d’un fort développement de l’activité ferroviaire au Tibet.
La Chine s’apprête à mettre sur pied une forte augmentation de ses dessertes de trains de voyageurs entre grandes villes de Chine et Lhassa.
À partir du 9 juillet 2012, des trains quotidiens fonctionneront entre Guangzhou, capitale de la province industrielle du Sud de la Chine du Guangdong et Lhassa, a déclaré Wang Tao, porte-parole de la Société des chemins de fer Qinghai-Tibet.
Des trains Chengdu-Lhassa devraient également connaître la même évolution dans un avenir très proche.
Actuellement, sept grandes villes sont reliées au Tibet avec la ligne ferroviaire Gormo-Lhassa de 1150 kms de long . Pékin, la capitale chinoise, et Shanghai, la capitale commerciale, ont déjà des trains quotidiens à destination de Lhassa.
L’agence de presse officielle Xinhua, rapporte que les responsables des chemins de fer affirment que la fréquence du train de Lhassa a été augmentée afin de " faire face à la flambée de la demande de voyage" au Tibet.
Les statistiques publiées en mai par la compagnie ferroviaire montrent que plus de 49 millions de personnes ont voyagé sur la ligne ferroviaire Gormo-Lhassa depuis l’ouverture de la voie en juillet 2006, avec une augmentation moyenne de passagers de 10,3% par an.
Le train Gormo-Lhassa est la pierre angulaire de la stratégie de développement de la Chine occidentale, visant à cimenter son contrôle sur la région agitée du Tibet.
" Projet politique", comme l’a mentionné l’ancien Président chinois Jiang Zemin, la ligne ferroviaire est destinée à consolider une forte présence chinoise au Tibet, en accélérant la migration des Hans au Tibet.
Impact direct de ce train, la population de la ville de Lhassa qui comprenait 50 à 60.000 habitants est passée à 300 000 dont 200 000 seraient des immigrants chinois hans.
Le Dalaï Lama a souvent déclaré " qu’une sorte de génocide culturel" se déroulait à l’intérieur du Tibet pointant la ligne de chemin de fer comme forme " d’agression démographique" de la part de la Chine. [ 5]
Des fonctionnaires chinois ont déclaré que la ligne ferroviaire à haute altitude a également transporté 40 millions de tonnes de marchandises en 2011 – correspondant à 8% d’augmentation par an.
Bien que les fonctionnaires n’aient pas précisé les types de marchandises transportées, l’un des buts principaux de la ligne de chemin de fer a été de fournir un accès plus facile aux mines du Tibet et d’accroître considérablement le transfert des minerais extraits du plateau tibétain, riche en ressources.
Les fonctionnaires de la compagnie ferroviaire précisent qu’à la fin de la période 2011-2015, le Tibet devrait recevoir environ 20 millions de touristes par an.
Source : Phayul 3 juillet 2012. TIBET INFO
9 Juillet 2012
Il marche de Berne à Genève pour la cause tibétaine.
Le Tibétain Loten Namling est arrivé dimanche à la place des Nations, à Genève, au terme d'une longue marche pour faire connaître la cause tibétaine. Ce Bernois d'adoption a quitté la capitale suisse le 16 mai, tirant un cercueil noir portant l'inscription "Free Tibet".
"J'ai deux messages: la liberté pour le Tibet et sa culture, et le retour du Dalaï Lama. L'occupation chinoise équivaut à un génocide, et l'ONU ne fait rien", a indiqué à l'ats Loten Namling, sur les derniers mètres de son périple. Et de rappeler que 42 Tibétains se sont immolés par le feu en deux ans en signe de protestation; 31 sont morts et les autres sont agonisants.
Ce musicien de près de 50 ans, qui vit en Suisse depuis 22 ans, a décidé de marcher pour dénoncer la situation, se prosternant à intervalles réguliers à la mémoire de ceux qui se sont immolés. Le cercueil qu'il tire contient des vêtements, de la nourriture, une tente ainsi que son luth. "J'ai découvert des révolutionnaires en Suisse romande. L'accueil a été formidable", dit-il.
Une démarche soutenue par le musicien Franz Treichler, de "The Young Gods", qui a organisé un concert à la place des Nations. Une douzaine de groupes se sont succédés tout l'après-midi devant plusieurs centaines de personnes venues "célébrer la liberté, l'amour et la paix", selon les voeux Loten Namling. Un envoyé spécial du Dalaï Lama avait aussi fait le déplacement.
SOURCE WWW.ROMANDIE.COM - PHOTOS PATRICK BONNASSIEUX
8 Juillet 2012
MACHU (TIBET), 7 juillet 2012 : "Malgré les interdictions"des Tibétains célèbrent l'anniversaire de leur chef spirituel.
Malgré les interdictions et une situation toujours plus tendue au Tibet, l'anniversaire du Dalaï Lama y a été célébré, notamment publiquement à Machu (Amdo, Est du Tibet). Cette ville a connu de nombreuses manifestations ces dernières années. Le 22 juin dernier, un nomade suspecté d'avoir participé à des manifestations en 2008 a été arrété.
SUITE DE L'ARTICLE SUR TIBET.FR
DHARAMSALA, 6 juillet 2012 : Message du Kashag à l’occasion du 77e anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama 6 Juillet 2012.
Déclaration du Kashag (corps exécutif du gouvernement tibétain en exil) à l’occasion du 77e anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama 6 Juillet 2012
A l’occasion heureuse et très spéciale de son soixante-dix-septième anniversaire et au nom de tous les Tibétains, au Tibet et de par le monde, ainsi qu’au nom de l’Administration centrale tibétaine, nous présentons à Sa Sainteté nos pensées les plus respectueuses, nos prières et nos souhaits les plus chaleureux.
Ce jour est des plus propices non seulement pour le Peuple du Pays des Neiges mais aussi pour le monde entier. Bien que les Tibétains aient à affronter une tragédie sans précédent dans notre histoire, nous avons néanmoins réussi à établir et maintenir dans la durée une communauté de réfugiés exemplaire sous la conduite spirituelle et inspirée de Sa Sainteté. Les Tibétains se doivent de chérir et respecter les principes de non-violence et de démocratie ainsi que les nombreuses autres contributions faites par Sa Sainteté, comme la dynamique impulsée par lui pour créer un monde meilleur et plus pacifique.
Sa Sainteté fut identifiée durant une période des plus difficiles de l’histoire du Tibet. Il eut à assumer le pouvoir spirituel et temporel au jeune âge de seize ans. Ensuite, à peine âgé de vingt-quatre ans, il fut forcé d’abandonner son pays et prendre l’exil.
C’est depuis l’exil qu’il lui a été possible de réaliser nombre de ses espérances en vue de la démocratisation du Tibet. Parmi les réformes majeures, il faut citer la mise en place de la Commission des Députés du Peuple Tibétain en 1960, la promulgation de la Constitution pour un nouveau Tibet en 1963, l’adoption de la Charte des Tibétains in Exil en 1991, l’organisation des premières élections directes du Kalon Tripa en 2001 et enfin en 2011 la passation complète de toute autorité politique à un pouvoir directement élu.
Sa Sainteté a considéré alors que le moment était propice à ce transfert car les Tibétains étaient parvenus à un degré suffisant de maturité en matière de concepts démocratiques et du désir d’accéder à une vie démocratique. Nullement découragé par les nombreux obstacles qu’il rencontrait, pendant les soixante années que dura son pouvoir, Sa Sainteté a permis au peuple tibétain d’apprendre à se tenir droit.
Au moment où il décidait de passer l’autorité politique à une administration tibétaine directement élue, Sa Sainteté a fait cette déclaration : “Bien que vous n’ayez pas très favorablement accueilli ma décision, laissez-moi vous assurer que tant que le peuple tibétain conservera sa foi en moi, je continuerai à assumer mes responsibilités. Je pense qu’avec le temps le peuple tibétain finira par comprendre et apprécier ma décision.” Il faut souligner que Sa Sainteté a pris cette décision à un moment où nombre de leaders autoritaires de par le monde tentaient de maintenir leur pouvoir par la brutalité. Le monde salue cette action pleine de vision et de sagesse pour une démocratie séculière.
En dépit des craintes ressenties au cours de l’année écoulée par les Tibétains, au Tibet et en dehors, la dévolution du pouvoir politique s’est effectuée dans le calme, sans aucune anicroche, grâce au soutien et à l’unité des Tibétains. Le Kashag souhaite exhorter tous les Tibétains à rester unis et à apporter leur soutien afin d’assurer le succès de cette transition. On constate aujourd’hui dans le monde une reconnaissance des contributions inlassablement faites par Sa Sainteté en tant qu’apôtre de la non-violence, de la compassion, d’une morale séculière, d’une harmonie entre les religions et la liberté pour les Tibétains. Ses contributions ont reçu les honneurs les plus élevés, y compris le Prix Nobel de la Paix en 1989.
Très récemment, Sa Sainteté a reçu le prestigieux Prix Templeton pour 2012, prix qui saluait son "engagement envers les sciences et les individus bien au-delà de ses propres traditions religieuses” et son intérêt tout spécial "pour les liens entre les traditions scientifiques d’investigation et le Bouddhisme." De plus, on sait bien que, malgré les obstacles et les pressions exercées par la République populaire de Chine, le nombre de chefs d’Etat qui rencontrent Sa Sainteté est en augmentation.
On sait aussi que ses enseignements attirent un auditoire toujours plus grand dans le monde entier. Ce que l’on ignore peut-être c’est que cet auditoire comprend des milliers de Chinois de Chine continentale, y compris des bouddhistes faisant partie des quelque 200 millions de bouddhistes vivant en Chine. En conséquence, au travers de leur pratique spirituelle, davantage de Chinois se familiarisent avec le Tibet et sa culture.
Sa Sainteté a toujours insisté sur le fait que la décision finale à propos du Tibet reviendrait aux Tibétains du Tibet. Malgré l’occupation forcée pendant plus de cinquante ans par la Chine, le courage et le désir de liberté des Tibétains demeure indomptable. Même aux heures les plus sombres de la révolution culturelle, rien ne put anéantir l’identité des Tibétains.
Au cours des années 1980, de nombreuses manifestations contre l’oppression chinoise eurent lieu au Tibet. Les manifestations pacifiques de 2008 ont fait date à cause de leur importance sur l’ensemble du Plateau tibétain. La vague d’immolations depuis 2009 au Tibet montre trop clairement que les aspirations à la liberté et à la dignité des Tibétains sont toujours vives.
De plus, le courage inébranlable et la solidarité dont les Tibétains font preuve dans les trois provinces sont sans précédents dans l’histoire du Tibet. L’intérêt et le soutien grandissants qui se manifestent de par le monde pour la cause tibétaine, pour la culture et la religion des Tibétains, tout cela est source de fierté.
Ce phénomène n’a pu se développer que grâce à la direction éclairée de Sa Sainteté. Pour ces précieuses contributions et ces magnifiques réalisations et pour bien plus encore, nous serons éternellement reconnaissants à Sa Sainteté. Le Grand Cinquième Dalaï Lama avait contribué à affermir le Tibet en unifiant la nation et en amenant une plus forte prise de conscience de l’identité et de l’esprit tibétains.
Le Grand Treizième Dalaï Lama a placé le Tibet sur la carte du monde en créant des relations avec d’autres pays et en donnant au Tibet un statut international. Tout comme ses deux grands prédécesseurs, Sa Sainteté le Quatorzième Dalaï Lama a contribué au renfort de l’unité interne des Tibétains et du profil international de la cause tibétaine. Pour tout cela, il sera reconnu dans l’histoire comme l’un des grands Dalaï Lamas du Tibet.
En cette heure grave, des forces extérieures sont à l’oeuvre faisant tout pour saper l’oeuvre de Sa Sainteté le Dalaï Lama en s’efforçant de diviser les Tibétains et en perturbant l’avancée vers la démocratie séculière. Ainsi, le gouvernement chinois manipule et finance differents groupes, comme les adeptes de Dordjé Shugden, et cela ne manque pas de porter préjudice à la cause tibétaine. Les Tibétains ne doivent pas se laisser duper par ces manipulations et ces intentions malveillantes. Ils doivent rester vigilants.
Le 8 Août de cette année, qui coïncidera avec Lhakar (un mercredi), le Kalon Tripa achèvera sa première année en poste. Pour marquer ce jour et surtout pour montrer notre soutien, le Kashag invite les Tibétains et leurs amis à organiser une grande veillée de solidarité. Cette veillée internationale commémorera les Tibétains qui ont donné leur vie pour le Tibet et elle sera un témoignage de solidarité avec tous les Tibétains au Tibet qui ne cessent de souffrir de l’oppression sous la férule chinoise.
Cette veillée sera suivie d’un autre événement important, une réunion spéciale générale devant se tenir à Dharamsala du 25 au 28 Septembre. Le groupe discutera et délibérera de l’état de crise qui sévit actuellement au Tibet et décidera des actions à adopter. Une offrande de longue vie sera également présentée à Sa Sainteté à l’occasion de cette réunion au nom du peuple tibétain et de l’administration.
Le gouvernement tibétain reste fermement engagé dans la non-violence et la Voie du Milieu. Nous considérons que l’unique façon de résoudre la question du Tibet doit se faire dans le dialogue et nous sommes toujours prêts, à tout moment et n’importe où, à engager un dialogue sérieux allant dans ce sens. Nous exhortons de toutes nos forces Beijing à accepter la Voie du Milieu, une approche qui cherche à établir une réelle autonomie pour les Tibétains au sein de la République populaire de Chine et dans le cadre de la Constitution chinoise.
Le gouvernement tibétain considère que le contenu conceptuel est de première importance et le processus secondaire. Dans cette perspective, il est prêt à désigner les envoyés spéciaux de Sa Sainteté le Dalaï Lama afin que continue le dialogue.
A cette occasion, nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude au gouvernement et au peuple indiens et, en particulier à l’Etat d’Himachal Pradesh, pour leur généreuse hospitalité et leur soutien pendant plus de cinquante ans. Nous tenons également à remercier tous ceux qui apportent leur soutien au peuple tibétain.
Pour terminer, à l’instar du Grand Cinquième qui réunifia le Tibet et du Grand Treizième qui put rentrer d’Inde au Tibet, nous faisons le serment de faire tous nos efforts pour permettre le retour de Sa Sainteté le 14e Dalaï Lama dans son palais du Potala, ainsi que le souhaitent tous les Tibétains et comme le crient au monde tous ceux qui se sont immolés.
Avec nos ferventes prières pour la longue vie de Sa Sainteté et afin que toutes ses prières soient exaucées. Puisse la vérité prévaloir au Tibet.
Communiqué du Kashag
Traduction : Bureau du Tibet de Paris, le 6 juillet 2012
SOURCE TIBET.FR
7 Juillet 2012
Woeser privée de réception du 14 juillet à Pékin. Que dit la France ?
La poétesse Woeser, l’une des voix les plus critiques de la présence chinoise au Tibet, a annoncé sur Twitter que les autorités avaient clairement signifié à son époux qu’elle ne pourrait se rendre à l’ambassade de France à Pékin pour la réception du 14 juillet à laquelle elle était invitée.
" Mon mari vient de rentrer après avoir bu le thé", écrit-elle " et il m’a transmis cet ordre de la police : ’le 14 juillet, vous ne pourrez pas aller à l’ambassade de France pour célébrer la fête nationale française’".
" Alors j’envoie via Twitter mes excuses à l’ambassade de France. Ce n’est pas que je ne veux pas y aller. C’est que la police secrète ne m’autorise pas à y aller", écrit-elle au sujet de la réception prévue en fait le 13 juillet.
Woeser forme avec Wang Lixiong, un intellectuel chinois qui s’était fait remarquer en 1999 pour un livre fustigeant la politique de Pékin au Tibet, l’un des couples d’intellectuels les plus connus et les plus critiques de Chine.
Dans un deuxième tweet tard mercredi 4 juillet, Woeser explique que les autorités veulent probablement éviter " l’embarras" de voir " des ennemis se rencontrer" puisque " l’ambassade de France invite aussi des fonctionnaires" chinois pour la fête nationale.
" Je suis sûre que je ne suis pas la seule à qui on interdit d’y aller", dit cette quadragénaire fille d’un officier han, l’ethnie majoritaire en Chine, et d’une cadre communiste tibétaine et qui défend sans relâche la cause tibétaine.
Source : AFP, compte Twitter de Woeser, 5 juillet 2012 et TIBET INFO
Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères français, doit se rendre en chine les 9 et 10 juillet [ 4], ou il sera reçu entre autres par le Premier ministre chinois Wen Jiabao, qui, ainsi que d’autres dirigeants chinois, avait snobé son passage à Pékin en février 2012.
Évoquera-t-il cet affront public fait à la France, le jour de la commémoration de sa fête nationale ?
Freedom concert Dimanche 8 Juillet 2012 à 14h
Place des Nations à Genève
5 Juillet 2012
Frontières chinoises, 4 juillet 2012 : La Chine renforce sa présence militaire sur les frontières indiennes et népalaises.
DHARAMSHALA, July 4: Dans le but d'empêcher les tibétains de partir en exil suite à leur participation à des manifestations, la Chine a renforcé sa surveillance des zones frontières avec le Népal et l'Inde.
Une tibétaine confirme le renforcement de la présence militaire chinoise suite à la vague d'immolation et de manifestations. Cette dernière précise que la Chine a déployé un renforts en officiers de l'armée dans les villes et villages frontières.
"En plus d'un déploiement de soldats, le gouvernement chinois a également mis en mis en place des comités dans le moindre village pour pouvoir espionner et rapporter les activités tibétaines dans ces zones frontières, déclara notre source" SUITE DE L'ARTICLE
5 Juillet 2012
LHASA, 4 juillet 2012 : Deux tibétaines tombent d'une falaise en voulant éviter un check-point.
Selon nos sources, une tibétain est mort et une autre a été hospitalisée suite à sa chute d'une falaise qui entraîna de graves blessures. Ces deux femmes cherchaient à contourner un des check-points chinois mis en place pour contrôler l'accès à la capitale tibétaine. SUITE DE L'ARTICLE
4 Juillet 2012
YUSHU, Qinghai, Chine, 3 juillet 2012 : Une tibétaine blessée à la suite de son auto-immolation le 27 juin dernier
Pékin (AP) — Une ONG pour les droits de l'homme a annoncé qu'une tibétaine avait été hospitalisée après s'être immolée par le feu lors d'une manifestation pour le droit à la propriété terrienne.
L'association FreeTibet, basée à Londres, a dit que Dekyi Choezom, qui aurait à peu près 40 ans, s'est immolée par le feu le 27 juin dans la ville de Yushu, province du Qinghai, où le tremblement de terre de 2010 avait fait énormément de dégâts. L'association a précisé mardi dans un courriel que 70 familles avaient participé à cette manifestation car elles avaient été expulsées de leurs terres par l'Etat chinois pour un projet de construction de nouveaux bureaux officiels.
Ce cas s'ajoute à la trentaine d'auto-immolations qui ont eu lieu ces dernières années dans les zones tibétaines de provinces chinoise, pour protester contre ce que les activistes comment "la main de fer" de la Chine sur ces régions. Le gouvernement chinois a confirmé quelques cas d'immolations par le feu, mais pas tous.
Deux personnes de la famille de Dekyi Choezom, qui étaient aussi présents à la manifestation, ont été isolés, battus et emmenés par les forces de sécurité chinoises alors que leur parente était encore en flamme.
SOURCE WWW.TIBET.FR
La Chine va construire un aéroport dans la plus pauvre des Préfectures tibétaines, celle de Golog, en Amdo.
La Chine va construire un nouvel aéroport civil dans la " Préfecture Autonome Tibétaine de Golog". Ce sera le quatrième aéroport prévu dans la Province tibétaine de l’Amdo.
La construction de l’aéroport de Dawu, situé près du siège de la Préfecture, débutera en 2013, selon Xinhua, agence de presse officielle chinoise, citant les propos de Wu Ziqiang, Directeur adjoint de l’administration préfectorale, le 27 juin 2012.
L’article dit que le projet coûtera 1,17 milliards de yuans (124 millions d’euros environ) et deviendra opérationnel en 2013. Les autres aéroports civils de l’Amdo sont situés au Sichuan et dans le Gansu.
La Chine a construit ou a commencé la construction d’un certain nombre d’aéroports civils dans les régions tibétaines au cours de ces dernières années, dont six dans la " Région Autonome du Tibet" (R.A.T.).
L’article de Xinhua indique que Golog est la moins développée des 10 " Préfectures Autonomes Tibétaines" situées à l’extérieur de la " Région Autonome du Tibet" en termes d’activité économique et de revenus. Le revenu annuel moyen en 2011 des habitants des régions rurales et des bergers de Golog ne seraient en moyenne que de 2 964 yuans (368 euros environ).
La Chine a prévu la construction d’infrastructures et le développement du tourisme comme moyen de développement économique de la Préfecture. À ce sujet, le bureau provincial du tourisme devrait dépenser 200 millions de yuans (25 millions d’euros environ) pour développer la région du Mont Nyanpo Yutse au sud de Golog dans une région " classée mondialement".
Mais inonder la Préfecture avec des entrepreneurs et des ouvriers chinois, vu comme un moyen de développer le Tibet et d’autres régions minoritaires, ne fera que diluer la culture et l’identité tibétaines de ces régions et ainsi exacerber le réel ressentiment des Tibétains contre la domination chinoise.
Source : Tibetan Review, 30 juin 2012.
3 Juillet 2012
GENEVE / ONU, 28 juin 2012 : " Le Tibet" au Conseil des droits de l'homme à l'ONU
Campagne internationale pour le Tibet.
Concile de l'ONU sur les droits de l"homme-Campagne internationale pour le Tibet.
Europe, USA, Canada, soumettent le problème du Tibet au Conseil des droits de l'homme à l'ONU : ils en appellent à la Chine pour y garantir les droits fondamentaux et aussi l'accès aux observateurs étrangers.
A Genève, le 28 juin 2012 :
Aujourd'hui, ce sont des délégations gouvernementales au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui se sont exprimées publiquement sur la situation déplorable et aggravée des droits de l'homme au Tibet, comme faisant partie de l'article 4 de l'agenda du Conseil (20ème session), "appelant l'attention du Conseil sur les cas touchant aux droits de l'homme."
Les pays qui se sont prononcés sur le TIBET, sont les suivants : la Belgique, le Canada, la République Tchèque, le Danemark, la France, la Suède et les USA.
La déclaration du Danemark, au nom de l'Union Européenne, fut également soutenue par des membres non-EU, tels que ceux de la Croatie, de la Macédoine, du Monténégro, de l'Islande, de l'Albanie, de la Bosnie Herzégovine et du Liechtenstein.
Les gouvernements suivants ont fait part d'un souci particulier sur la crise actuelle à l'intérieur du TIBET :
- Belgique : sur les graves répresssions des manifestations de Tibétains par les autorités chinoises, et les immolations par le feu de 42 Tibétains, dues au sentiment douloureux qu'éprouvent les Tibétains en constatant que leurs droits culturels et religieux ne sont pas respectés en totalité ;
- Canada : sur la politique du gouvernement chinois amenuisant considérablement les pratiques religieuses par des contrôles abusifs ;
-: sur l'aggravation de la situation à l'intérieur du Tibet, tout spécialement dans les zones tibétaines, de la province du Sichuan, et sur les nouvelles arrestations arbitraires massives et emprisonnements à la suite des immolations à Lhassa et dans d'autres régions, évoqués, ils doivent dorénavant être sérieusement pris en considérations par le gouvernement de la République Populaire de Chine, sur ses obligations dans le domaine des droits de l'homme universels, et que celui-ci agisse dans ce sens, le plus rapidement possible, afin que les griefs parfaitement légitimes du peuple tibétain soient traités en conséquence.
C'était la préoccupation principale et urgente de ce Conseil des droits de l'homme de l'ONU, et c'est dorénavant l'affaire impérative et urgente du gouvernement de Pékin."
Traduction France Tibet, I.V., le 1er juillet 2012
SOURCE TIBET.FR
3 Juillet 2012
Samedi 30 juin, APACT, à l'initiative d'une adhérente Mme Bosch, était présente à la journée des associations de Gerde (65).
Lors de cette journée nous avons rencontré d'autres associations de la vallée et avons pu parler avec elles des actions de APACT pour les réfugiés tibétains de Mainpat en Inde.
Mme Autha, membre de APACT, a exposé de magnifiques photos de son dernier voyage au Tibet( novembre 2011).
Dans l'après midi, à l'église de Gerde prêtée par M le Curé de la paroisse, deux chorales bigourdanes, celle du Marquisat et celle de Clair Vallon nous ont offert un concert de grande qualité. Ce fut un moment émouvant de paix et de partage.
Après la projection du film l'enfant Yak nous avons pu parler des grands problèmes qui se posent au Tibet et des actions de APACT dans les camps de Mainpat.
Une journée de partage et de sensibilisation aux actions de APACT.
Tashidelek
Madame CAMPET Denise Puntsok Drolma.
"Fanchon" Marraine et bénévole à l'Apact
2 Juillet 2012
Golok Tulku Sopa - Sonam Wangyal - Un lama de haut rang, auréolé d'un grand prestige, considéré avec un très grand respect et l'objet d'une intense dévotion, figure spirituelle vénérée, lama de Nyenmo Gonpa, se détruisait, le 8 Janvier 2012, par le feu.
Rimpoche Sopa - Sonam Wangyal - est le premier Tulku - grand réincarné - à s'être immolé par le feu.
Il instruisait de nombreux étudiants et veillait au soin de personnes agés, comme de nombreuses écoles. Il dirigeait également Toncher Gompa à Golok,. Toncher gompa et nyenmo gompa comptaient ensemble cinq cents moines.
Avant de s'immoler par le feu, il gravit une colline locale, fit bruler de l'encens, pria et déposa des petits papiers manuscrits sur les murs de Tarlak.
Je me suis auto-immolé par le feu pour commémorer les Tibétains qui se sont auto-immolés depuis 2009, pour notre liberté, la liberté du Tibet de celle de sa religion, et pour la liberté d'expression.
Je ne me suis pas auto-immolé pour mes intérêts personnels ou des problèmes, mais je le fais pour les six millions de Tibétains qui sont privés de la liberté et pour le retour du Dalaï-Lama au Tibet. Le Peuple tibétain besoin de s'unir pour s'entraider et à travailler dur pour l'avenir du Tibet.
Ne perdez pas espoir, il y aura un jour heureux.
L'auto-immolation du grand Lama survient alors que les autorités chinoises venaient de refuser au Rimpoche l'autorisation de se rendre, à Bodhgayâ, suivre, comme les dizaines de milliers de pèlerins bouddhistes, qui, durant une semaine, affluent depuis le monde entier, les enseignements de Kalachakra donnés dans cette ville du nord de l'inde par le Dalai-Lama.
Sonam Wangyal, cette figure spirituelle vénérée, s’est immolé par le feu et a succombé à ses blessures. Il s’est immolé pour protester contre l’absence de liberté religieuse dans son pays natal. Il est le premier Tulku, réincarné de haut rang, à commettre un tel sacrifice.
Maria Otero, la sous-secrétaire d'État américaine à la Démocratie et aux Affaires Internationales, qui supervise et coordonne la politique étrangère américaine sur les différents domaines de compétences de son secrétariat, dont, entre-autres la Démocratie, les Droits de l'Homme, le travail, l'environnement, la santé et les sciences, les populations, les réfugiés, nommée coordinatrice spéciale pour le Tibet, a déclaré :
" Manifestement, ces immolations ne sont pas seulement des actes désespérés, mais des actes désespérés nés de la frustration " ...
... Invalidant, ainsi, les allégations de Beijing leur déniant toute réalité politique pouvant dénoncer, et, par là, pointer de ce doigt de feu, et remettre à la face du monde, en question, cette politique de génocide ethnique et culturel qui court sur et depuis maintenant prés de six décennies, et feignant de les croire les agissements de cas isolés, et, ou, à des gestes encouragés par le Dalai-Lama, Prix Nobel de la Paix, et chef religieux Tibétain en exil.
Le gouvernement américain s'était, d'ailleurs, à maintes reprises, ému de ce vent d'auto-immolation qui soufflait sur tout le Tibet et appelait Beijing à la raison, par la voix même de son Président, lors de la visite, en Chine, du Président Obama, lors de la conférence de presse du Président Obama et de son homologue chinois, Hu Jintao, le 1-19-2011.
Vêtu de la robe jaune ordinaire du simple moine, Sonam Wangyal s'enflamma, aux alentours de six heures du matin, après avoir bu et s'être aspergé de Kérosène.
Avant son acte, Lama Sonam Wangyal avait adressé un message-audio aux tibétains.
Document audio traduit du tibétain en anglais par Bhuchung D. Sonam, à Dharamsala.
New York : Nous avons reçu du Tibet cet enregistrement audio des dernières paroles d’un lama tibétain qui s’est immolé par le feu au Tibet, le 8 janvier 2012, en signe de protestation contre la domination chinoise. Lama Sonam Wangyal, enseignant spirituel et directeur de la communauté de Golok, à Dharlag, dans l’Amdo au Tibet oriental, exhorte les Tibétains " à s’unir et à œuvrer tous ensemble à la construction d’une nation tibétaine puissante et prospère... " dans un message audio enregistré juste avant son ultime acte de contestation. Son message s’adresse aux Tibétains de l’intérieur et de l’exil, les appelant tous à s’unir, à se montrer forts, et à préserver leur langue et leur culture.
" Le message poignant de lama Sonam Wangyal incarne la forme la plus radicale et la plus éloquente des exigences des dix-sept Tibétains qui se sont immolés au nom de la nation tibétaine. Tenzin Dorjee du Students for a Free Tibet.
Lama Sonam Wangyal explique clairement qu’en accomplissant ce geste, sa motivation est de soulager les souffrances de ses compatriotes. Ses mots véhiculent une force, une détermination, et une note d’espoir pour un futur tibétain hors de la domination chinoise.
Contrairement aux déclarations du gouvernement chinois, les Tibétains qui se sont immolés par le feu en signe de protestation étaient des membres exemplaires de leur communauté et même des chefs de file tibétains largement respectés qui ont fait preuve de courage et d’intégrité dans leur ultime geste de défi - Qualités de cœur qui dépassent l’entendement des bureaucrates et des officiels chinois qui, depuis Pékin, essaient de les diaboliser " a-t-il ajouté.
Traduction de la déclaration de Lama Sonam Wangyal, enregistrée avant son auto-immolation par le feu. Avant son offrande sanglante - Dmar mchod -
“I am giving away my body as an offering of light to chase away the darkness, to free all beings from suffering”
Aux six millions de Tibétains, y compris ceux vivant en exil.
Je suis reconnaissant envers Pawo Thupten Ngodup , Tibétain exilé qui s'est immolé à Delhi le 27 avril 1998, et à tous les héros tibétains qui ont sacrifié leurs vies pour le Tibet et la réunification du peuple tibétain. Malgré mes quarante ans passés, je n’avais pas encore trouvé le courage de faire comme eux. Mais j’ai fait mon possible pour enseigner à autrui les domaines de connaissance traditionnels, y compris le bouddhisme.
Nous sommes au vingt-et-unième siècle et, depuis un an, beaucoup de héros tibétains sont morts. J’offre et sacrifie mon corps, à la fois pour me montrer solidaire d’eux par la chair et le sang, et pour demander pardon, par la plus haute pratique tantrique de l’offrande de son propre corps.
Par cet acte, je ne vise ni la gloire ni la célébrité personnelle.
Je fais don de mon corps comme une offrande de lumière pour chasser les ténèbres, pour libérer tous les êtres de la souffrance, et pour les conduire – chacun ayant été notre mère dans le passé et ayant, néanmoins, été poussé par l’ignorance à commettre des actes répréhensibles – vers Amitabha, le Bouddha de la lumière infinie.
Mon offrande de lumière s’adresse à tous les êtres vivants, même les plus insignifiants tels les poux et les lentes, pour dissiper leur souffrance et pour les guider vers l’illumination. J’accomplis ce sacrifice en signe d’offrande pour la longue vie de notre maître-racine, Sa Sainteté le Dalaï Lama, et de tous les autres maîtres spirituels et lamas.
Lama Sonam Wangyal récite alors la prière de l’offrande du Mandala.
Le fondement universel purifié avec de l'eau bénite. / Ce continent
magnifique dont la Lune et le Soleil sont les parements/ Je les offre avec
le pur royaume qu'est mon esprit / Puissent tous les êtres sensibles jouir
de ce pays pur ! / Mon esprit, mon corps, ma langue, tout ce que je possède et
mérite, /Et ce précieux mandala et tous les autres dons / J'offre tout cela aux
trois joyaux avec mes prières ferventes / Avec compassion accepte-les et
bénis-moi ainsi que tous les autres êtres sensibles. / Je vous envoie ce
précieux Mandala, ô précieux maître !
Je n’accomplis ce geste ni pour moi, ni pour satisfaire un désir personnel, ni pour gagner les honneurs. Je sacrifie mon corps avec une conviction profonde et un cœur pur, tout comme le Bouddha a courageusement offert son corps à une tigresse affamée - afin de l’empêcher de manger ses bébés - Tous les héros tibétains qui ont sacrifié leurs vies l’ont fait avec le même état d’esprit. Mais, concrètement, il est possible qu’ils aient éprouvé de la colère avant de mourir. Voilà pourquoi, afin de guider leurs esprits sur la voie de l’éveil, j’offre mes prières pour les aider à parvenir à la bouddhéité.
Puissent tous les maîtres spirituels et lamas au Tibet et en exil vivre longtemps. Je prie en particulier pour que Sa Sainteté le Dalaï Lama regagne le Tibet et qu’il en demeure le chef temporel et spirituel.
Lama Sonam Wangyal récite la prière de longue vie pour le Dalaï Lama et d’autres prières.
A mes frères et sœurs de religion, et à tous ceux de l’exil qui sont restés fidèles : vous devez unir vos forces et œuvrer de concert à la construction d’une nation tibétaine qui sera forte et prospère dans le futur. C’est l’unique souhait de tous les héros tibétains.
Voilà pourquoi vous devez éviter de vous quereller, que ce soit pour l’eau ou pour la terre. Vous devez maintenir l’unité et la force.
Offrez amour et éducation à vos enfants, qu’ils étudient avec assiduité pour maîtriser les sujets d’études traditionnels. Les aînés devraient poursuivre leurs pratiques spirituelles, sauvegarder la langue et la culture par tous les moyens possibles, et par les actions du corps, de la parole et de l’esprit. Il est essentiel de mettre sincèrement en application les principes bouddhistes afin d’être bénéfique à la cause tibétaine et afin de conduire tous les êtres vivants sur la voie de l’éveil.
A tous ceux qui ont pris forme et à ceux qui n'en ont pas / Tous ceux qui en
veulent au Buddha dharma / Puissent-ils tous être trouvés et vaincus / Par les
trois joyaux et le pouvoir de la vérité.
Lama Sobha récite aussi d'autres prières.
Tashi Delek.
A tous mes proches - amis, famille et étudiants - à tous ceux de ma ville natale et particulièrement [nom incompréhensible sur l’enregistrement], je ne me suis pas enrichi au cours de ma vie. Le peu que j’avais, je l’ai dépensé pour enseigner et à des fins spirituelles. Cela coupera court à toutes les supputations sur les grosses sommes d’argent que j’aurais pu laisser. Gardez cela présent à l’esprit, vous tous, mes frères, mes parents, et mes bienfaiteurs. Quant à mes effets personnels, j’espère qu’ils seront distribués aux nécessiteux ou offerts aux maîtres spirituels et aux lamas.
Puissent tous les mérites accumulés profiter à tous les êtres vivants, et particulièrement à ceux qui souffrent dans les royaumes inférieurs, comme l’enfer. Je leur offre ces prières afin qu’ils puissent trouver de meilleures renaissances.
Lama Sonam Wangyal récite de nouvelles prières.
Puissent tous les mérites que j'ai accumulés profiter à tous les êtres vivants,
en particulier à ceux qui souffrent dans les royaumes inférieurs, comme
l'enfer. J'offre ces prières pour qu'ils gagnent une renaissance supérieure.
A mes amis spirituels qui vivent en exil : Je vous demande de ne pas être
tristes. Si chacun de vous prie pour les maîtres spirituels et lamas, nous
resterons toujours unis et nous parviendrons à l'état de Bouddha. J'aimerais
dire la même chose aux anciens et à tous en général. Rappelez-vous, ni en
termes de bonheur, ni en termes de tristesse ou pour autre cause que ce
soit, quelles que soient les circonstances, notre seul refuge sont les trois joyaux.
Vous ne devez jamais l'oublier.
Tashi Delek.
SOURCE MEDIAPART.FR
1er Juillet 2012
Des histoires en Tibétains à télécharger
Nous le savons tous, nos filleuls ont besoins de lire en tibétain pour sauvegarder leur langue mais très souvent nous nous résignons à leur envoyer des livres en anglais, dommage.
C’est pourquoi en plus de la rubrique « Livres en Tibétain » qui vous permet d’acheter plus simplement des livres en tibétain, je créé ce sujet pour y mettre des liens vers des histoires à télécharger que vous pourrez imprimer vous-même et joindre à vos prochain courrier.
TELECHARGER LES HISTOIRES SUR PARRAINS DU MONDE
1er Juillet 2012
Depuis 2009 jusqu'à 40 Tibétains se sont auto-immolés par le feu pour réclamer la liberté du Tibet, le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama et la fin de la domination communiste au Tibet.
Tapey, Rigzen Phuntsog, Tsewang Norbu, Lobsang Kelsang, Lobsang Konchok, Kelsang Wangchuk, Choephel, Kayang, Norbu Damdrul, Tenzin Wangmo, Dawa Tsering, Palden Choetso, Tenzin Phuntsog, Tsultrim, Tennyi, Sonam Wangyal, Lobsang Jamyang, Sonam Rabyang, Rigdzin Dorje, Tenzin Choedron, Lobsang Gyatso, Dhamchoe Sangpo, Nangdrol, Tsering Kyi, Gepey, Jamyang Palden, Losang Tsultrim, Sonam Thargyal, Lobsang Sherab, Chime Palden, Tenpa Thargyal, Choephak Kyab, Sonam, Rinchen, Dorjee Tsetin, Dargye, Rikyo, Janphel Yeshi ...
SUITE DE L'ARTICLE SUR MEDIAPART
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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