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Aout 2012 |
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28 Aout 2012
NGABA ( TIBET), 27 août 2012 : Deux Tibétains laïcs se sont immolés ce jour en signe de protestation contre l'oppresseur chinois.
Deux Tibétains se sont immolés par le feu dans le sud-ouest de la Chine pour protester contre la répression menée par Pékin dans les zones tibétaines chinoises, ont annoncé mardi des organisations de défense des Tibétains.
Lobsang Kalsang, 18 ans, un moine bouddhiste et Damchoek, 17 ans, un ancien bonze, ont été transportés à l'hôpital où ils sont décédés de leurs brûlures. Ils ont accompli leur geste désespéré dans la ville d'Aba (province du Sichuan), haut lieu de la contestation contre les autorités chinoises.
Juste avant de s'enflammer, ils ont lancé des slogans condamnant la répression de la culture tibétaine, a rapporté l'organisation Radio Free Asia (RFA) en citant des Tibétains en exil ayant des contacts sur place.
Regretfully, it is confirmed that there have been two more self-immolations today in Ngaba. Lobsang Kelsang (18), a Kirti monk, and Damchoe (17), a former monk are both reported to have died. These events take the total of confirmed self-immolations in Tibet to 51; with a staggering 48 in the last twelve months. by Kelsang Tashi :
"Two Lay-persons Reportedly Set Themsevels Alight In Tibet
Monday, 27 August 2012 14:24 The Tibet Post International
Dharamshala: Two Tibetan lay persons have reportedly set themselves on fire Monday morning at around 11.00 am, August 27, 2012 (Tibet Time) in Ngaba county, north-eastern Tibet (Chinese: Aba Tibetan Autonomous Prefecture, Sichuan Province).
There were no immediate details of the two self-immolators who have set themselves on flames to protest against Chinese repressive policy in Tibet, Ven Jamyang, a Tibetan monk, who is currently living in Nepal told The Tibet Post International this morning.
Situation report with additional information regarding the latest self-immolations in Tibet, we expect more details later and will make those details available to you soon as possible."
KIRTI (TIBET), 25 août 2012 : Nouvelles arrestations de moines avec une répression accrue .
Nouvelles arrestations dans le comté de Ngaba
Des bribes d'information continuent à nous parvenir au sujet d'un nombre grandissant de détentions arbitraires de moines, preuve d'un durcissement de la répression dans le comté de Ngaba (chinois : Aba), lieu du plus grand nombre d'immolations de toute la préfecture autonome tibétaine de Ngaba et de Qiang, province du Sichuan.
Vers le 14 Août, Lobsang Sangye, 30 ans, moine au monastère de Kirti, originaire du comté de Chilgdril (chinois: Jiuzi), préfecture autonome tibétaine de Golog (chinois: Guoluo), Qinghai, a été arrêté pour raisons non spécifiées, apprend-on de source sûre.
Le 17 Août, un autre moine du monastère de Kirti, Lobsang Konchok, 40 ans, de la famille Gyatsotang dans le village de Chashang Chukle Gongma, comté de Ngaba, a lui aussi été arrêté pour raisons inconnues.
Lors de son arrestation, Lobsang Sangye était étudiant dans la classe Pharchin (anglais: Perfection de la Sagesse). Il est le fils de of Mr Rabten et de Mme Yumkho.
Avant son arrestation survenue soudainement, Lobsang Konchok étudiait pour obtenir son diplôme Karampa (l'équivalent d'une licence dans le cadre des études en bouddisme tibétain) au monastère de Kirti. Il est le fils de Mr Tharten et de Mme Atso.
Les deux moines ont été arrêtés par les forces du Bureau de la sécurité publique du comté de Ngaba. Jusqu'ici, on ignore tout de leur état de santé ou même de l'endroit où ils sont détenus.
Au cours du mois d'Août, on ignore le jour précis, les forces de la sécurité ont également arrêté deux autres moines du monastère de Kirti, Lobsang Tenzin et Sangdhue. Ces derniers furent retenus pendant une semaine et subirent de longs interrogatoires, puis furent libérés sans aucune explication.
En 1998, Lobsang Tenzin avait déjà été condamné à trois mois d'emprisonnement pour raisons inconnues. Il fut à nouveau emprisonné pendant un mois en 2008 lorsqu'éclata une vague de manifestations dans plusieurs endroits au Tibet.
Contact: For Tibetan, Mr Tendar Tsering, Cell: (91) 86269-23382
For English, Ms. Tsering Tsomo, Cell: (91) 98168-75856
Landline: (91) (1892) 223363, 229225, 225874
Source TIBET.FR
26 Aout 2012
Le relais de la Flamme de la Vérité arrive à Toulouse le 7 Septembre 2012, Place du Capitole et sera reçue par le Collectif Actions Tibet Vérité, après un périple de plusieurs milliers de kilomètres sur les cinq continents.
Le parcours international de la flamme de vérité ainsi que la pétition à faire signer à travers le monde entier ont pour but d’interpeller les Nations-Unis sur la question du Tibet.
Le parlement tibétain a déclaré que le relais est réalisé: "en solidarité avec les actes courageux et ...
désintéressés de nos braves frères et sœurs à l'intérieur du Tibet et pour rendre le monde conscient de leurs actes altruistes et leurs aspirations."
Signez la pétition
http://www.thepetitionsite.com/takeaction/198/920/082/
Le Relais, après avoir voyagé autour des centaines de villes partout dans le monde se terminera le Décembre 10, Journée mondiale des droits de l'homme. L’ensemble des pétitions récoltées sera déposé en même temps au siège de l'ONU à New York, Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève et le bureau d'information des Nations Unies à New Delhi.
Le parlement tibétain a lancé un appel à tous les Tibétains et sympathisants de «fournir un soutien sans réserve et de coopération lors de la campagne de relais dans leurs zones concernées."
Le 10 décembre marque la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU. sauf que dans le Tibet occupé par la Chine populaire, il y a toutes les formes de violences mais pas la liberté, ni les droits humains. Le parlement tibétain a formulé au nom de peuple tibétain les doléances en trois points à l’attention de l’O.N.U.
1. Les Nations Unis devrait aborder à nouveau la question du Tibet sur la base de ses trois résolutions existantes ainsi celle de 1959, de 1961 enfin celle de 1965
2. Une mission d’enquête internationale et indépendante soit dépêché vers le Tibet au plus vite possible afin d’enquêter sur les causes de la crise actuelle.
3. Les Nations Unis doit prendre sa responsabilité pour s’assurer que les aspirations fondamentales des Tibétains de l’intérieur du Tibet soient réalisées.
Tsering Dhondup
Secretary
Bureau du Tibet
84 Boulevard, Adolphe Pinard
75014 PARIS
25 Aout 2012
Répression et résistance en "Région autonome du Tibet"
Les autorités chinoises ont arrêté plus de 1 000 habitants d’un canton du Tibet depuis mars 2012, ciblant les jeunes instruits, principalement impliqués dans la promotion de la renaissance de la langue et de la culture tibétaines, selon une source locale intervenant auprès de Radio Free Asia (RFA).
La répression a suivi le déploiement d’un grand nombre de forces de sécurité dans le canton de Driru, Préfecture de Nagchu, "Région Autonome du Tibet" (TAR) à la suite des manifestations locales au printemps 2012, rapporte un habitant de la région à RFA, s’exprimant sous couvert d’anonymat.
"Après le déploiement des forces chinoises dans la région, plus d’un millier de Tibétains ont été détenus ou mis en prison, ou ont disparu", poursuit cette source.
"Les jeunes Tibétains instruits, et les enfants de familles riches tibétaines ont été particulièrement visés par la détention", a-t-il dit.
Les Tibétains de Driru ont été en première ligne de l’opposition à la domination chinoise dans la "Région Autonome du Tibet", avec des protestations des moines et des nonnes et l’abandon de monastères afin de défier les nouveaux règlements chinois "intrusifs".
À compter de 2009, un groupe de jeunes Tibétains de Driru a entamé des débats sur l’importance de la culture tibétaine, a indiqué la source, ajoutant que d’autres groupes ont commencé à promouvoir l’utilisation de la langue tibétaine parlée et écrite.
"Ils ont insisté sur l’utilisation du tibétain et non du chinois dans la conversation quotidienne, même quand on parle au téléphone", a dit cette même source. "Ils ont essayé de remplacer le chinois par le tibétain".
Pendant ce temps, un troisième groupe se faisant appeler "Société de la diète blanche" a commencé à préconiser d’éviter les produits à base de viande.
"Ils ont renoncé à manger de la viande les jours bouddhistes sacrés de chaque mois et ont appelé à la consommation « d’aliments blancs » (yogourt, par exemple) le jour de « Lhakar », ou « mercredi blanc », jour de la semaine particulièrement associé au chef spirituel en exil, le Dalaï Lama", a-t-il dit.
"Ces activités n’ont pas été coordonnées par les grandes organisations", selon la même source.
"Au contraire, c’étaient de simples actions visant à préserver la culture et la langue tibétaines et préconisant le « régime blanc ». La plupart des Tibétains qui ont été arrêtés, l’ont été pour ces raisons."
Bien que plus de 1 000 Tibétains aient finalement été arrêtés par les forces chinoises à Driru, a-t-il dit, ceux mis en garde à vue ont été détenus pendant des périodes variables.
"Certains ont été détenus pendant quelques heures seulement, certains ont été détenus pendant des jours. Beaucoup ont été emprisonnés, et bien d’autres ont tout simplement disparu", ajoute-t-il.
Les appels d’un journaliste (de RFA) demandant des informations auprès des bureaux de la police du canton de Driru sont restés sans réponse le mercredi 22 août.
S’exprimant séparément, Robbie Barnett de l’Université de Columbia dit que, ces dernières années, les Tibétains sont en train de trouver des façons de célébrer la langue et la culture tibétaines et le végétarisme.
"Mais cela se fait généralement sans aucun objectif politique afin d’éviter l’attention des forces de sécurité", a-t-il dit.
Il est peu probable que les autorités chinoises au Tibet détiennent des personnes voulant promouvoir la langue et la culture tibétaines "à moins de trouver un lien politique" selon Robbie Barnett.
"Mais maintenant le risque est très élevé pour quiconque utilise le nom « Lhakar », parce que le mouvement a été largement promu par les exilés à l’étranger comme une forme de résistance politique".
"Lhakar" est né au Tibet comme "un mouvement propre" et il est intrinsèquement politique, cependant, a déclaré Tenzin Dorjee, Président de "Students for a Free Tibet" basé à New-York.
Après de nombreuses protestations en 2008 contre la domination chinoise dans les régions tibétaines, les Tibétains ont commencé à créer "un monde alternatif dans leurs maisons ou cercles sociaux où ils parlent seulement en tibétain, portant des vêtements tibétains, mangeant au restaurant tibétain, et ainsi de suite...", a déclaré Tenzin Dorjee.
Ceci, a-t-il dit, a "militarisé" la culture tibétaine, la transformant en un instrument non-violent afin de "poursuivre une plus grande liberté".
"(Et) après la naissance de Lhakar à l’intérieur du Tibet, les Tibétains en exil ont commencé à observer Lhakar pour refléter et soutenir les Tibétains de l’intérieur", poursuit-il.
Sources : Radio Free Asia, 22 août 2012 et TIBET-INFO
Mise en garde contre les immolations et les liquides inflammables lors du Festival de courses de chevaux de Machu.
Des centaines de membres des forces armées, en particulier de la police armée populaire, ont été déployées au Festival de courses de chevaux immensément populaire dans le Comté de Machu, le 12 août 2012, alors que les autorités locales appréhendaient l’organisation par des Tibétains de manifestations et d’immolations lors de cet événement public.
En plus de la présence sans précédent de personnel de sécurité armé, les autorités locales ont également publié un avis public qui contient 11 points, essentiellement pour demander aux Tibétains de s’abstenir de profiter de l’événement annuel pour exprimer leurs griefs en public.
L’avis, publié en tibétain et en chinois, interdit à quiconque de transporter des objets "inflammables" ou "toxiques" et de s’engager dans des activités de protestation sur le lieu de l’événement, et il ajoute que la violation des règles énumérées dans l’avis attirerait une punition allant de la "détention" à "des poursuites devant les tribunaux".
- Le point n° 5 interdit à quiconque d’amener des documents et dépliants ayant trait aux questions politiques, religieuses, culturelles ou économiques sans l’autorisation préalable des autorités compétentes.
- Le point n° 6 liste les objets interdits tels que "pétards, liquides inflammables, arcs et flèches, des épées et autres objets en fer, ainsi que des substances toxiques".
- Dans le point n° 10 du document, il est dit que des activités telles que "manifestations, protestations, appels, auto-mutilation, suicide, auto-immolation" et celles de "battre, écraser et piller" ont été jugées "illégales" et donc interdites lors de l’événement.
- Dans le dernier point figurent les punitions de ceux qui violent les règles : ceux qui commettent une "infraction de portée moyenne" seraient mis en "détention" alors que ceux qui participent à une infraction pénale plus forte seraient poursuivis en justice et condamnés en conséquence.
L’avis, qui s’applique à la fois aux participants et aux spectateurs de l’événement, déclare en outre que quiconque enfreint les règles serait exclus de la fête dans le futur et des mesures correspondantes seraient prises conformément à la loi du gouvernement.
Les courses de chevaux du Festival de Machu sont l’un des événements les plus populaires et les plus importants de la Province tibétaine de l’Amdo. Fréquenté par des milliers de personnes venant de tout le Tibet et de Chine, l’événement n’a pas eu lieu depuis plusieurs années, depuis les nombreuses protestations ayant éclaté en 2008 au Tibet.
"Dans le document, la Chine a dit plusieurs choses, mais le principal problème est qu’ils ont peur que les Tibétains protestent contre le gouvernement et ils nous mettent en garde de ne pas nous mettre le feu ou de protester contre le gouvernement" a déclaré Dolkar Kyab, originaire de Machu et membre du Parlement tibétain en exil au Centre Tibétain pour les Droits de l’Homme et la Démocratie (TCHRD).
En mars 2012, dans les huit Comtés de la Préfecture, les autorités chinoises de Kanlho ont publié un avis public, qui décourage tout type de manifestation anti-gouvernementale, et encourage plutôt le grand public à signaler en secret à la police toutes les activités "illégales" visant à nuire à la "stabilité sociale et à l’unité nationale".
Sources : Tibetan Centre for Human Rights and Democracy, 20 août 2012 et TIBET INFO
25 Aout 2012
BARKHAM ( EST TIBET), 22 août 2012 : Un jeune chanteur tibétain arrêté pour avoir chanté des chansons à la louange du Dalaï Lama et du Kalon Tripa.
Dans un contexte d'attaques ciblant de plus en plus des intellectuels tibétains et des artistes, un autre chanteur bien connu du Tibet vient d'être arrêté tôt ce mois-ci pour avoir interprété des chants à la louange du Dalaï Lama et du Kalon Tripa Dr Lobsang Sangay.
Achok Phuljhung, âgé de près de 30 ans, a été arrêté le 3 août 2012 par le personnel de sécurité chinois dans un salon de thé de Barkham situé dans la région du Tibet oriental . Il était en fuite pendant plus de deux mois après qu’un avis d’arrestation ait été émis contre lui par les autorités chinoises.
Aucune information à ce jour ni sur son état ni sur l’endroit où il se trouve.
Largement reconnu par les Tibétains locaux parmi les « Chanteurs nationalistes," Phuljhung a déjà sorti cinq albums sous son nom.Dans l'ensemble, es chansons appellent à l’unité du peuple tibétain et évoquent la fierté et le nationalisme chez les Tibétains.
Dans son dernier album intitulé « Nous qui sommes le devoir " Phuljhung chante la louange du chef spirituel tibétain le Dalaï Lama et du dirigeant élu du peuple tibétain, le Dr Lobsang Sangay.
« Noble maître (le Dalaï Lama), le joyau qui exauce les souhaits et Sauveur du peuple tibétain ; Laissez-nous, nous Tibétains aller chercher sa bénédiction ; Noble chef Lobsang Sangay, chef du peuple tibétain ; Laissez-nous Tibétains aller chercher notre bien-être " (extrait de chanson).
Les Tibétains en exil ayant des contacts dans la région ont déclaré que trois moines de la région Golok, qui ont contribué aux paroles de ses albums, vivent actuellement dans la clandestinité, craignant d’être arrêtés.
L’arrestation de Phuljhung intervient quelques jours après qu’un autre chanteur populaire tibétain Chogsel, ait été arrêté et interdit de chanter pour atteinte à la stabilité sociale.
Auteur de quatre albums, Chogsel était en train de travailler sur son prochain album en collaboration avec d’autres chanteurs célèbres du Tibet. Son premier album, « Le rêve du visage rouge ” contient un hommage à Sa Sainteté le Dalaï Lama.
Les Tibétains qui ont développé l'idée de l’identité nationale et de la culture tibétaines et ont été la cible d’attaques de la part de la Chine vers les intellectuels, surtout après les Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Le 19 avril, Lo Lo, un célèbre chanteur tibétain a été arrêté à Yushul dans la région du Tibet oriental sur des présomptions de chantsappelant à l’indépendance du Tibet.
L’arrestation du chanteur de 29 ans, est survenue quelques mois après qu’il ait sorti un album intitulé « Hissez le drapeau du Tibet, fils de la neige."
Le titre de l’album appelle à l’indépendance du Tibet et au rassemblement du peuple tibétain, dans un message commun aux slogans scandés par les 49 Tibétains qui se sont auto-immolés au Tibet depuis 2009.
À la mi-Février, un autre chanteur populaire tibétain Ugyen Tenzin avait été arrêté pour avoir fait l’éloge du Dalaï Lama et du Kalon Tripa Dr Lobsang Sangay.
sources : www.phayul.com et TIBE.FR
KANGTSA ( TIBET), 22 août 2012 : Trois ans de prison ferme pour deux Tibétains étudiants de l'école des nationalités
2 étudiants tibétains condamnés à 3 ans de prison pour avoir réclamé l'Indépendance du Tibet
Par ETL Blogger dans Nouvelles du Tibet le 22 Août 2012 à 22:20
D'après un article de Phuntsok Yangchen sur Phayul
Tibetan students leading a protest march in Tongren on October 21, 2010.
DHARAMSHALA, 22 aout: Une cour de justice chinoise a condamné deux étudiants tibétains à 3 ans de prison pour leur rôle joué dans une des plus grosses manifestations étudiante cette année contre les politiques du gouvernement favorisant la langue chinoise plutôt que le tibétain dans les écoles tibétaines.
Les 2 étudiants, Tashi Tsering, 22ans et Choeyang Gonpo, 21ans, viennent tous les deux de l'école des nationalités du comté de Kangtsa. Ils ont été condamné à 3 ans de prison et ont été détenus depuis mars 2012.
D'après la radio RFA, basée aux Etats-unis, les deux étaient accusés d'avoir réclammé l'indépendance du Tibet.
Tashi et Choeyang ont probablement été spécialement condamné car ils sont surveillant et assistant dans leur établissement et aussi parce que leur âge leur permet d'être condamnés. Les détails sur la condamnation ne sont pas clairs. Les membres de la famille des deux étudiants ont été autorisés à leur rendre visite le 16 juillet au complexe pénitenciaire de Duoba après avoir essuyé de nombreux refus. En mars cette année, des centaines d'étudiants tibétains avaient pris les rues dans l'Est du Tibet pour réclamer leurs droits linguistiques après que les autorités chinoises aient remplacé les livres scolaires en tibétain par des manuels en chinois. Il y eut des manifestations à Rebkong, Tsekhok, et Kangtsa (Amdo, Est du Tibet). Le 14 mars, une centaine d'étudiants de l'école des nationalités du conté de Kangtsa ont pris part à une marche pour "appelant au respect de l'intégrité des territoires" et "l'égalité des langues"
Dans une autre manifestation à Rebkong le 4 mars, environ 700 étudiants ont déchiré leurs livres en chinois en manifestant à travers la ville. Les plus grandes manifestations étudiantes ont eu lieu en octobre 2010, où des milliers d'étudiants de Rebkong manifestaient, toujours pour défendre l'enseignement dans leur propre langue, contre une décision du gouvernement chinois de remplacer leurs manuels.
http://tibetlibre.eklablog.com/2-etudiants-tibetains-condamnes-a-3-ans-de-prison-pour-avoir-reclame-l-a49043150
Source TIBET.FR
22 Aout 2012
Un moine tibétain a été condamné à 7 ans de prison par une cour de justice chinoise dans l'Est du Tibet pour avoir transmis des informations sur les immolations ayant court actuellement au Tibet.
Lho Younten Gyatso, 37 ans , un moine du monastère Khashi Geyphel Samtenlling, situé près de la ville de Ngaba, (Est du Tibet), a été condamné à 7 ans de prison par la Cour de justice chinoise de Ngaba 18 Juin 2012 pour son implication dans la diffusion de photos et d'informations sur une nonne, Tenzin Wangmo, qui s' est immolée le 17 Octobre 2011. D'après le Centre Tibétain pour les Droits de l'Homme et la Democratie, Gyatso a également été inculpé pour diffusion d' informations sur les évènements politiques au Tibet en 2008 en essayant de faire des appels téléphoniques à des organismes pour les droits humains de l'ONU.
Tenzin Wangmo s'etait immolée à un croisement non loin de son monastère, la nonnerie Mamae Dechen Choekhorling, près de Ngaba, réclamant le retour du Dalai Lama et la liberté religieuse au Tibet. Elle succomba à la suite de son action.
Gyatso a occupé différentes responsabilités dans son monastère avant son arrestation le 18 octobre 2011, à partir de laquelle il fut coupé de tout contact pendant environ 6 mois par les autorités chinoises. Dans un communiqué, le TCHRD rapporte que Gyatso a été sévèrement battu et torturé au cours de sa détention et a même tenté de se suicider à plusieurs occasions. "Au centre de détention de la ville de Bhudang (Chengdu), Gyatso a été frappé et torturé par des officiers locaux du Bureau des Services Secrets d'Etat". "Les coups et sévices en détention étaient tellement sévères, qu'il a tenté de mettre fin à ses jours à de nombreuses reprises pour échapper à cet enfer".
La directrice exécutive du TCHRD, Tsering Tsomo qualifie la sentence d'outrageuse et reproche à la Chine de continuer à détenir un défenseur des droits de l'Homme tibétain dont le seul crime a été de transférer des informations sur les évènements ayant cours au Tibet.
"Même si les charges retenues contre Gyamtso s'avéraient vraies, cela ne fait pas de lui un criminel, il a fait savoir au monde les violations des droits de l'Homme au Tibet, y risquant sa propre vie", ajouta-t-elle.
"Au lieu d'arrêter et infliger d'injustes sentences aux défenseurs des droits de l'Homme, la Chine ferait mieux d'ouvrir le Tibet a des observateurs étrangers et des média indépendants."
Yonten Gyatso était un éducateur et leader de sa communauté dans la région de Ngaba, travaillant toujours plus pour la préservation et la promotion de la langue et la culture tibétaine. En 1992, avec l'aide de commerçants tibétains locaux, il a fondé l'école primaire de Remon dans le village de Khashishul pour enseigner le tibétain. A la tête d'une association d'éducation, il rendait accessible ses programmes à toute la région de Ngaba pour enseigner aux locaux la religion, la langue et la culture tibétaine.
D'après un article de Phayul et Tibetlibre
21 Aout 2012
La situation au Tibet a "empiré"
Le chef du gouvernement tibétain en exil, Lobsang Sangay, a jugé aujourd'hui que la situation au Tibet avait "empiré" ces derniers temps, en voulant pour preuve le nombre élevé des immolations par le feu dans les régions chinoises où vivent des Tibétains.
"Depuis que j'ai pris mes fonctions (en août 2011), la situation au Tibet a empiré (...) et compte-tenu des contraintes pesant sur la liberté d'expression, des Tibétains ont malheureusement recouru à l'immolation" par le feu, a-t-il dit devant des journalistes à New Delhi. Lobsang Sangay a souligné que 40 des 49 tentatives d'immolation par le feu enregistrées ces derniers mois s'étaient traduites par la mort de leurs auteurs. "Nous avons à plusieurs reprises appelé les Tibétains à ne pas en venir à des actions extrêmes comme l'immolation (par le feu), mais cela continue aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Lobsang Sangay, 44 ans, a prêté serment en août 2011 en tant que nouveau premier ministre du gouvernement tibétain en exil, cinq mois après l'annonce par le dalaï lama, réfugié en Inde à la suite d'un soulèvement antichinois en 1959, de son intention de se retirer de la vie politique pour se consacrer à sa mission de chef spirituel. Une cinquantaine de personnes, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolées par le feu ou ont tenté de le faire depuis début mars 2011 dans les zones chinoises habitées par des Tibétains afin de dénoncer la politique répressive suivie selon elles par les autorités.
La Chine affirme avoir "libéré pacifiquement" le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de ce territoire pauvre et isolé.
Mais de nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, l'ethnie fortement majoritaire en Chine, et la répression visant leur religion et leur culture.
SOURCE LE FIGARO
21 Aout 2012
LE MESSAGE LAISSÉ PAR LA MÈRE DES TROIS ENFANTS REFAIT SURFACE DES MOIS APRÈS SON IMMOLATION
La mère des trois enfants quí s'est immolée le 30 Mai 2012 a laissé un mot appelant ses concitoyens tibétains a conserver leurs qualités propres et à préserver leur culture pour le retour du Dalaï Lama au Tibet, juste avant de s'immoler.
Le TCHRD a reçu,d'une source sûre ayant des contacts au Tibet,cette note aujourd'hui même.Ce message a été écrit en tibétain à l'encre noire sur un papier blanc.Le texte suivant est la traduction du message laissé par Rikyo,une femme de 36 ans morte le jour même de son immolation.
Prières pour la paix dans le monde et le bonheur universel !
Afin d'assurer le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet,ne soyez pas indulgents envers le
massacre et la traite des animaux.
Ne volez pas,parlez tibétain,ne vous battez pas,je prends toutes les souffrances sur moi,ne combattez pas si je tombe vivante entre les mains des Chinois.
Soyez unis,étudiez la culture tibétaine.
En feu,je brûle,ma famille ne vous inquiètez pas.
Rikyo s'est immolée à 15h (heure tibétaine) près du Monastère de Dzamthang (rangtang en chinois) dans le comté de Ngaba (aba en chinois) dans la préfecture autonome tibétaine et qiang de la province du Sichuan.
La mère des 3 enfants fût incinérée le même jour vers 23H (Heure tibétaine) près du Monastère de Jonang Gonchen,des miliers de personnes, incluant des laïques et des moines, ont assisté à la crémation en signe de solidarité et afin d'offrir des prières qui,selon les témoins,durèrent jusqu'au petit matin.
Le mari de Rikyo,Nanghong 41 ans,lui a survécu ainsi que ses 3 enfants,2 garçons, Lobsang 17 ans, Kunga 16 ans ainsi que sa fille Semilha 14 ans.
Les propres parents de Rikyo Apang Chukho et sa mère Rinika lui ont également survécu.
Rikyio est la 4ème personne d'origine tibétaine de Dzamthang à s'immoler en signe de protestation envers le gouvernt Chinois.
SOURCE SUNYATA
18 Aout 2012
Le monde peut-il aider le Tibet ?
La communauté internationale doit faire davantage pour aider les Tibétains qui protestent depuis des décennies de répression sous le régime chinois, selon des analystes et des groupes défenseurs des droits humains, appelant à faire pression sur Pékin à l’ONU et à dialoguer avec des groupes tibétains.
Avec ces Tibétains qui se sont auto-immolés pour s’opposer à la domination chinoise, la question tibétaine a été mise en évidence à travers le monde, mais la réponse internationale aux manifestations a été mise en sourdine, disent les analystes et les groupes de défense des droits.
"Il y a autant de pression que ce que les gouvernements sont prêts à mettre", a déclaré Sophie Richardson, Directrice au bureau de Washington de Human Rights Watch pour la Chine à Radio Free Asia dans une interview.
"Au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, les gouvernements peuvent parrainer une résolution commune, ou même organiser un événement parallèle, afin d’exprimer leurs préoccupations au sujet du Tibet", poursuit Sophie Richardson.
"Nous savons que le gouvernement chinois n’aime pas être critiqué publiquement, mais les interpeller sur ce genre de comportement ne nuit pas, en particulier à un moment où un nombre considérable de personnes à l’intérieur de la Chine sont consommateurs de ce type d’informations".
Sophie Richardson a noté que dans les dialogues sur les Droits de l’Homme et lors d’autres réunions diplomatiques avec la Chine, les États-Unis et l’Union Européenne expriment fréquemment des préoccupations sur le Tibet, mais elles sont repoussées.
"Si le gouvernement de la Chine est toujours un participant de mauvaise foi dans ces négociations, ayons un dialogue avec des militants et des écrivains tibétains qui veulent parler de ces sujets", suggère Sophie Richardson.
Les appels internationaux en direction de la Chine afin d’aborder les inquiétudes au sujet du Tibet sont systématiquement écartés par les diplomates chinois, qui affirment le droit de la Chine à régner sur la région himalayenne qu’elle a envahie il y a plus de 50 ans.
Presque toutes les personnes qui se sont immolées ont demandé le retour au Tibet du chef spirituel, le Dalaï Lama, et la liberté pour le peuple tibétain, tout comme elles ont critiqué ce qu’elles appellent les injustices politiques, culturelles, religieuses et sociales.
De plus en plus, des Tibétains ordinaires rejoignent les moines et les nonnes bouddhistes dans les immolations. Au moins deux d’entre eux, des jeunes femmes, étaient mères de jeunes enfants : Rikyo et Dolkar Tso.
En réponse, les forces de sécurité chinoises de la région ont réprimé, arrêtant des dizaines de Tibétains, dont des éducateurs, des écrivains, et des personnalités culturelles, accusant les "forces extérieures" d’organiser les manifestations.
Dans un article du Washington Post, le 13 juillet 2012, le Premier ministre tibétain en exil, Lobsang Sangay, a lancé un appel d’aide urgente au monde.
"Parce que nous savons que les démocraties mondiales reconnaissent les droits fondamentaux de l’homme et les libertés comme des valeurs universelles, nous demandons à la communauté internationale d’intervenir avant que notre situation ne se détériore davantage", a écrit Lobsang Sangay.
S’adressant à Radio Free Asia, une ancienne fonctionnaire du Département d’État et expert sur les affaires tibétaines dit : "Devraient être coordonnées par les gouvernements concernés des démarches demandant l’accès aux zones tibétaines de leurs propres diplomates, de la Croix-Rouge internationale et l’ONU à des fins d’établissement des faits".
"Il y a un réel problème de manque d’information et de connaissance du contexte de ce qui se passe. Les médias n’ont pas été beaucoup en mesure d’y accéder non plus, ce qui a limité la couverture de la situation".
"Les États-Unis devraient également envisager d’utiliser certains de leurs mécanismes pour bloquer les auteurs de violations des droits sur les visas et autres problèmes, et d’appliquer ces dispositions aux fonctionnaires qui sont à l’origine et à la mise en œuvre de ces politiques profondément viciées (au Tibet)", a-t-elle dit.
Prenant également la parole sur Radio Free Asia, Tenzin Dorjee, Président de "Students for a Free Tibet" installé à New-York, a appelé à un renforcement de "l’approche multilatérale pour faire pression sur la Chine afin qu’elle inverse sa politique répressive au Tibet".
"Nous avons besoin d’une coalition du type des « Amis de la Syrie », un groupe « Amis du Tibet » pour montrer la priorité du Tibet comme question humanitaire de préoccupation mondiale", a déclaré Tenzin Dorjee.
Dans le même temps, Tenzin Dorjee a ajouté : "Nous ne mettons pas tous nos œufs dans le panier de l’intervention politique ou diplomatique".
"Dans un mouvement d’auto-suffisance du Tibet appelé Lhakar, ou « mercredi blanc », un nombre croissant de Tibétains font des efforts pour porter les vêtements traditionnels, parler tibétain sans mélange avec le chinois, ne manger que dans les restaurants tibétains, et acheter uniquement à des entreprises tibétaines", ajoute Tenzin Dorjee.
"Nous mettons en valeur l’importance de la tactique de non-coopération dans le cadre de la stratégie à long terme visant à rendre l’occupation chinoise de la Chine trop coûteuse à entretenir", a déclaré Tenzin Dorjee.
Dans le même temps, cependant, le peuple tibétain, lui-même, a parfois été "inefficace" pour présenter sa situation au monde, a déclaré Jamyang Norbu, blogueur du Tennessee et auteur de livres sur le Tibet.
"Le peuple tibétain a une revendication historique de l’indépendance et veut être libre", dit Jamyang Norbu.
"Mais les campagnes de soutien lancées en dehors du Tibet ont mis l’accent sur toute une gamme confuse de questions étroites, par exemple, la protection des libertés religieuses ou à la protection de l’environnement".
Aux Tibétains, en tant que peuple, de décider "ce que nous voulons vraiment" dit Jamyang Norbu.
"Nous devons nous prendre en main avant de demander quoi que ce soit au monde", poursuit-il.
Dans une lettre envoyée le 9 août 2012 à la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, deux parlementaires américains ont appelé à "des démarches diplomatiques internationales plus fortes, mieux coordonnées, plus visibles", en réponse aux politiques de la Chine envers les Tibétains.
"Nous sommes très conscients que les responsables américains discutent régulièrement du Tibet et de nombreux autres problèmes de droits avec les gouvernements aux vues similaires", ont écrit James McGovern (D-MA) et Frank Wolf (R-VA), membres du Congrès.
"Toutefois, une diplomatie plus visible, publique et coordonnée est nécessaire pour que le gouvernement chinois sente la pression afin de modifier son comportement".
Les États-Unis pourraient jouer un rôle de leadership dans l’organisation d’une conférence internationale sur le Tibet, ont suggéré McGovern et Wolf, "ou envisager des réunions publiques périodiques avec un groupe d’autres gouvernements, comme moyen efficace d’exprimer les inquiétudes".
Source : Radio Free Asia, 10 août 2012 et WWW.TIBET-INFO.NET
15 Aout 2012
DRIRU ( TIBET), 14 août 2012 :Le chanteur tibétaine Choksal arrêté par la police chinoise
Un chanteur populaire tibétain Choksal a été arrêté par les autorités chinoises, apparemment en raison de paroles politiquement sensibles dans ses chansons, selon un membre de sa famille.
Choksal qui habite la commune Driru (Tibet), a été placé en garde à vue le 29 Juillet 2012 et à été emmené par la police chinoise à Xining la capitale région Chinoise du Qinghai. La police chinoise lui a signalé qu'il était recherché par les autorités à Driru et à Lhass, la capitale du Tibet selon les déclaration RFA. Son sort es données par un proche du chanteur à RFA Son sort reste inconnu.
"Il avait auparavant sorti quatre albums de chansons,« à déclaré le cousin de Choksal
"Son premier album, sorti en 2008-2009 et intitulé « Les rêves du Tibet », «contenait des chansons en hommage au dalaï-lama et au peuple tibétain.
Un deuxième album, intitulé « Responsabilité fraternelle », inclut une chanson sur la présence du dalaï-lama en Inde,
"Le public tibétain l'aimait parce qu'il a chanté des chansons sur le Dalaï Lama et le peuple tibétain, mais les autorités chinoises ont commencé a surveiller chacun de ses mouvements. Le personnel de la sécurité chinoise lui a interdit de chanter en public et a confisqué ses albums dans les magasins tibétainsde Lhassa et Driru, " confirme son cousin.
Le cousin de Choksal poursuit: " Pendant la periode du Nouvel An tibétain, Choksal a appelé le propriétaire d'un magasin sis à Lhassa, environ une semaine après que ses albums aientétéretirés de la vente, le commerçant a répondu paniqué et sous pression des autorités chinoises de ne plus lui téléphoner de nouveau.. "
En juin, les autorités chinoises ont confisqué un DVD issu du quatrième album de Choksal, « Enfant de neige», et une amende a été infligée au propriétaire d'un restaurant; le cousin de Choksal précisait qu' il s'apprêtait à sortir un nouvel album, "Spirit of Snow," en coopération avec d'autres chanteurs tibétains .
Après sa détention Choksal le 29 Juillet 2012, la famille de Choksal n' à plus eu aucune nouvelle du chanteur depuis cette date.
SOURCE TIBET.FR
14 Aout 2012
NGABA (TIBET), 12 août 2012 : Terrible témoignage de la souffrance des Tibétains.
Ce témoignage peut choquer...mais il est nécessaire que certains d'entre nous puissent le transmettre aux autorités et à la presse.
SUITE SUR TIBET.FR
14 Aout 2012
NGABA ( TIBET), 13 août 2012 : Un tibétain battu à mort par la police chinoise après que deux moines se soient immolés...
Un tout récent rapport provenant du Tibet informe du décès d'un Tibétain battu à mort par la police après que autres deux Tibétains se soient immolés par le feu à Ngaba, dans le nord-est du Tibet la veille. Un grand nombre de Tibétains ont également été gravement blessés lors de heurts avec la police.
L’Administration centrale tibétaine a fermement condamné l’usage de la force par les autorités chinoises pour faire face aux manifestants tibétains pacifiques et inciter ces forces policières à exercer la plus grande retenue.
Lungtok, 20 ans, moine du monastère de Kirti, et Tashi, 21 ans, ancien moine du monastère de Kirti, ont scandé des slogans en marchant sur la rue principale de Ngaba, alors que leurs corps étaient la proie des flammes. Ils ont été emmenés de force par la police, mais la population locale craint qu’ils ne puissent pas survivre en raison de graves brûlures.
Immédiatement après l’incident, un grand nombre de policiers ont été déployés sur le site alors que les Tibétains locaux lançaient des slogans de protestation. La police frappait les Tibétains avec des matraques à pointes, laissant sur place un Tibétain mort, la tête toute couverte de sang; beaucoup d'autres on été grièvement blessés.
Un contingent supplémentaire de policiers armés a été déployé dans la région de Ngaba.
Un dernier rapport, confirme que l’un de deux Tibétains qui se sont immolés, Lungtok, est décédé à Barkham.
Avec ces deux dernières immolations par le feu, 49 Tibétains se sont immolés par le feu à ce jour, exigeant le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet et en lançant des slogans pour la liberté des Tibétains.
http://www.tibetan.fr/?La-police-chinoise-battre-1
Traduction France -Tibet le 13 août 2012
5 Tibétains immolés début août
Avec Reuters | publié le 14/08/2012
Cinq Tibétains se sont immolés par le feu en Chine, la semaine dernière, pour protester contre la présence chinoise dans leur région, a rapporté aujourd'hui une radio basée aux Etats-Unis. Deux immolations, l'une d'un moine, l'autre d'un Tibétain laïc, dans la province du Sichuan, ont entraîné des affrontements avec la police au cours desquels un manifestant a été tué, selon Radio Free Asia, une radio privée mais financée par le Congrès américain. Radio Free Asia a précisé que trois autres cas d'immolations avaient été signalés la semaine dernière.
En comptant ces derniers incidents, au moins 47 Tibétains se sont immolés par le feu, essentiellement dans le sud de la Chine, au cours des dix-sept derniers mois, pour protester contre la présence chinoise qui dure depuis 1950.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/14/97001-20120814FILWWW00223-chine-5-immolations-de-tibetains-en-aout.php
SOURCE TIBET.FR
13 Aout 2012
Jeux Olympiques 2012
First Tibetan Olympic bronze medalist Choeyang reacts after crossing the finish line in the women's 20km walk at the athletics event of the London 2012 Olympic Games.
"I'm extremely honored to representative of Tibetans"
"22-year-old girl Choeyang becomes first Tibetan Olympic athlete" "I'm extremely honored to take part as the first representative of the Tibetans at the Olympic Games and to win a medal," said Choeyang. She said Tibetans in the London cro ...
wd encouraged her as she raced. "I heard it! Really. I heard a Tibetan cheering me on!" she said. Choeyang won the bronze medal of the 20 km walk race of the 2012 IAAF Race Walking Challenge, getting her the the tickets to enter the London
11 Aout 2012
TIBET, 10 août 2012, le Tibet continue à brûler, un homme s'immole par le feu
Un nomade tibétain âgé de 24 ans s’est immolé par le feu vendredi pour protester contre la domination de la Chine sur le Tibet, le troisième geste désespéré du genre en une semaine, selon l’organisation Free Tibet.
Ce nouvel incident s’ajoute à la quarantaine d’autres immolations par le feu survenues depuis un an et demi au Tibet.
D’après Free Tibet, une organisation de défense des droits des Tibétains établie à Londres, le nomade, identifié sous le nom de Jopa, a été emmené par la police après s’être immolé dans la ville de Maierma, dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine.
Free Tibet pense que Jopa a été grièvement blessé et pourrait ne pas survivre à ses blessures. Selon l’organisation, les autorités ont déployé des militaires et des forces de sécurité dans la ville après l’incident.
Mardi, la Tibétaine Dolkar Kyi, âgée de 26 ans, s’est immolée par le feu dans le monastère de la ville de Tso, dans la province de Gansu. Lundi, un moine âgé de 21 ans, Lobsang Tsultrim, s’est immolé dans le comté d’Aba, dans la province du Sichuan, selon Free Tibet.
Les partisans de la cause tibétaine affirment que les immolations sont une forme de protestation contre la domination de la Chine dans les régions tibétaines. La Chine accuse le leader spirituel des Tibétains, le dalaï-lama, d’inciter ses compatriotes à s’immoler par le feu.
lien original : Phayul [Friday, August 10, 2012 14:58]
DHARAMSHALA, August 10: In confirmed reports coming out of Tibet, yet another Tibetan has set himself on fire today in an apparent protest against China’s continued occupation of Tibet.
The self-immolator is being identified as Choepa, a Tibetan man around 24 years of age. The exile base of Kirti Monastery in Dharamshala, in a statement released just now said that Choepa carried out his fiery protest in the Me’uruma region of Amdo Ngaba, eastern Tibet at 10.15 am (local time).
As of now, there is no information on Choepa’s condition or his whereabouts.
The statement quoted eyewitness as saying that Choepa raised slogans before he was overpowered by Chinese security personnel and taken to an unknown location.
“Choepa’s body was engulfed in high flames as he raised slogans,” the release said. “Within minutes, Chinese security personnel arrived at the scene and doused the flames on his body before forcibly taking him away.”
Eyewitnesses have also raised serious concerns over Choepa’s survival.
“People who witnessed the fiery protest have said that Choepa has very little chances of survival as his body was severely burned,” the release said. “But as of now there is no confirmation whether Choepa is dead or alive.”
Choepa’s parents are Paelo and Madron.
Kangay Tsering, a researcher at the Kirti Monastery said that following the self-immolation protest, the situation in Me'uruma has become tense.
“Me'uruma is currently filled with armed Chinese forces as the situation there continues to become more tense,” Tsering said.
This is the third self-immolation in Tibet in the past five-days alone.
Since 2009, the growing wave of self-immolations has witnessed 48 Tibetans set themselves on fire demanding freedom in Tibet and the return of His Holiness the Dalai Lama from exile.
9 Aout 2012
A ce jour 46 immolations ne les oublions pas !
«L'immolation, c'est exposer au monde son désespoir»
La multiplication des cas d'immolations en France, en Grèce ou au Tibet montre que le recours à ce geste d'une extrême violence dépasse les cultures et les religions. Même si les significations peuvent diverger.
«Le feu, c'est l'enfer». L'acte de s'infliger volontairement la souffrance par les flammes ne rentre pas dans les critères «traditionnels» du suicide. Jusque-là plutôt associée à des régions en proie à l'instabilité politique, l'immolation gagne désormais des sociétés jusqu'alors étrangères à cette démarche. Au cours des derniers mois, plusieurs cas ont été enregistrés en Grèce, en Italie et même en France. Le plus récent dans l'hexagone, celui d'un homme de 51 qui a choisi mercredi de se mettre le feu à Mantes-la-Jolie après avoir appris que la baisse du montant de ses allocations familiales. En octobre 2011, une enseignante de 44 ans est morte après s'être immolée dans la cour de son lycée à Béziers dans l'Hérault. A l'origine de son geste, un conflit avec ses élèves. Le jour même en Gironde, une retraitée de 77 ans s'était transformée en torche humaine, exprimant sa «lassitude de la vie» et sa «fatigue morale» à s'occuper de son enfant handicapé.
Caractère symbolique de l'acte
«La particularité fondamentale de l'immolation est de porter sa propre mort sur la scène publique, d'exposer au monde son désespoir, explique au Figaro Smaïn Laacher, sociologue au Centre d'études des mouvements sociaux du CNRS. A l'inverse, le suicide tel qu'on l'entend traditionnellement consiste à se supprimer pour des raisons personnelles dans un cadre privé». L'exemple de cette femme de 68 ans qui avait tenté ce geste devant le palais de l'Elysée en octobre 2011 à cause de ses problèmes de logement illustre le caractère prémédité et symbolique de l'acte. «Les personnes qui s'immolent choisissent généralement un lieu peuplé, dans le but d'avoir des témoins. Ils peuvent le faire également dans un bâtiment institutionnel qui représente leur refus de l'injustice. On met les institutions au pied du mur, on les accuse d'une profonde injustice, d'un tort personnel subi qui ne peut trouver réparation», ajoute le chercheur.
C'est le même moteur de dénonciation d'une injustice qui a poussé le jeune tunisien Mohamed Bouazizi en décembre 2010 à s'immoler devant la sous-préfecture de Sidi Bouzid. Son immolation a déclenché la révolution qui devait venir à bout du régime de Ben Ali. Au mois de juillet en Israël, ils sont quatre à s'être mis le feu pour dénoncer les inégalités sociales accentuées selon eux par les mesures du gouvernement de Benyamin Netanyahou. En mars 2011, l'Italie était sous le choc après que deux hommes désespérés par leurs problèmes d'argent ont commis ce geste fou. En Grèce enfin, l'image de cet homme de 55 ans se mettant le feu à la sortie d'une banque a fait le tour du monde en septembre 2011.
Dans les pays du Maghreb où les immolations sont fréquentes, les autorités religieuses y ont vu un péché et ont décrété que ceux qui se mettraient le feu ne bénéficieraient pas d'un enterrement conforme à la tradition, considérant qu'il appartient à dieu seul de donner et de retirer la vie.
Au Tibet, un sacrifice altruiste
Si cette suppression radicale de soi par consumation choque beaucoup en Europe, elle est perçue très différemment au Tibet qui connaît une vague d'immolations très importante. Depuis 2009, 46 Tibétains ont franchi le pas et 37 d'entre eux en sont morts. Selon Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, les testaments laissés par les suicidaires tibétains du feu ne réclament jamais, sauf le premier en 1998, l'aide de la communauté internationale contre l'occupation par la Chine du Tibet depuis 60 ans. «Les immolés appellent simplement à l'unité des Tibétains, à la lutte pour la préservation de leur culture et le droit à l'indépendance. L'immolation représente pour eux un sacrifice altruiste réalisé dans l'espoir de provoquer un changement de la situation de leur peuple».
Dans le bouddhisme tibétain, l'offrande de son corps s'inspire d'un récit d'une vie antérieure du Bouddha où celui-ci se livre à un tigre pour nourrir ses petits. «Ainsi, le sacrifice, sens premier de l'immolation, est interprétée par beaucoup comme un geste pour la collectivité, ni désespéré, ni égoïste», précise la chercheuse.
SOURCE LEFIGARO.FR
9 Aout 2012
Manifestation de défenseurs du Tibet à Paris
Ils étaient une soixantaine réunis Place du Trocadéro, à Paris, mercredi 8 août, pour une marche silencieuse à la mémoire de tous les Tibétains qui se sont immolés depuis mars 2011. Ces amis du Tibet se sont réunis pour fêter l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir du premier ministre Lobsang Sangay, mais aussi pour demander à la France d’envoyer des observateurs dans les régions touchées par l’auto-immolation.
Mardi 7 août, une femme de 26 ans s’est immolée par le feu au monastère de Tso, dans la préfecture de Kanlho, région autonome du Tibet, après avoir entonné des slogans appelant au retour du dalaï-lama. Elle a supplié qu’on l’achève avant que les Chinois ne la sauvent pour l’utiliser dans un de leurs films de propagande.
Ces auto-immolations se produisent régulièrement depuis le 10 mars 2008, jour anniversaire du soulèvement contre la tutelle de Pékin en mars 1959.
Place du Trocadéro, les Tibétains ne sont pas les seuls à avoir répondu à l’appel. Des Français sont également présents. Tombés amoureux du Tibet au cours d’un voyage ou d’une initiation spirituelle au bouddhisme, ils se battent aujourd’hui pour défendre sa cause. SUITE SUR LA-CROIX.COM
9 Aout 2012
LABRANG (TIBET) , 8 août 2012 : 300 moines face au blocus installé les forces de sécurités chinoises.
Labrang (Tibet) 8 Aôut 2012: Etat de siège par les forces de sécurités chinoises pour interdire à environ 300 moines l'accès au monastère de Tsoe .
Labrang (Tibet), 08/08/2012 : 300 moines se sont rendus en voitures le 8 août 2012 pour se rendre au monastère de Tsoe pour une prière dédiée à Dolkar Kyi, la jeune Tibétaine de 26 ans qui s'etait immolée la veille, près de ce monastère, en signe de protestation contre la répression chinoises.
Un important dispositif des forces armées chinoises opposées à la liberté de mouvement des moines les a obligés à sortir des voitures. Les moines ont alors commencé une marche. Les forces armées chinoises ont bloqué leur itinéraire à Labrang ville proche du monastère de Tsoe. SUITE SUR TIBET.FR
8 Aout 2012
TSOE (TIBET), 7 août 2012 : Décès de Dolkar Kyi jeune femme tibétaine qui s'est immolée par le feu.
Une femme de 26 ans s'est immolée par le feu au Tibet mardi 7 Aôut 2012 dans la région de l' Amdo, après avoir entonné des slogans appelant au retour du dalaï lama au a annoncé l'organisation de défense des Tibétains Free Tibet.
Dolkar Kyi (photo) a accompli son geste désespéré au monastère de Tso, dans la préfecture de Kanlho, une région théâtre de nombreuses manifestations en 2008 contre la l' occupation de la Chine, a précisé l'ONG, dont le siège est à Londres.
Le corps de la jeune tibétaine a depuis son décès en début d'après-midi été veillé par des moines bouddhistes du monastère de Tso, a ajouté Free Tibet. Les autorités chinoise n'avaient pu être jointes pour confirmer cette nouvelle immolation.
Le Tibet et en particulier sa capitale Lhassa avaient été le théâtre en 2008 de violences meurtrières de la part des autorités chinoises. Ces manifestations avaient débuté le 10 mars, jour anniversaire du soulèvement contre l' occupation chinoise en mars 1959, avant de s'étendre à d'autres régions du Tibet .
Plus d'une quarantaine de Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire depuis début mars 2011 au Tibet.
Le plus haut responsable du Parti communiste chinois de Lhassa avait ordonné au début de l'année un renforcement de la surveillance policière des monastères au Tibet, après des manifestations de Tibétains violemment réprimées dans des régions voisines.
La Chine affirme sois disant avoir "libéré pacifiquement" le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de cette région pauvre et isolée.
Mais de nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Hans, l'ethnie fortement majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture.
SOURCE TIBET.FR
8 Aout 2012
La Communauté Tibétaine de France adresse une lettre au Ministre français des Affaires étrangères.
Monsieur Laurent FABIUS
Ministre des Affaires étrangères
37 Quai d’Orsay 75007 Paris
Paris, le 7 août 2012
Monsieur le Ministre,
Au nom de l’association de la Communauté tibétaine de France, je souhaiterais par la présente, attirer votre attention sur la situation récente du Tibet, qui est marquée par une politique répressive du gouvernement chinois, en réponse aux manifestations tibétaines dont la nature relève de la revendication politique. Ces manifestations se sont déroulées de manière pacifique et non violente.
Comme vous le savez bien dans la République populaire de Chine, aucune forme de contestation n’est admise, par conséquent, il n’existe aucun moyen conventionnel pour faire entendre la voix du peuple dans le Tibet occupé, sans être inquiété d’emprisonnement, de persécution féroce et de torture jusqu’à la mort, pour les opposants politiques.
Depuis le soulèvement généralisé de 2008, les Tibétains n’ont pratiquement pas cessé de protester contre les politiques répressives de Chine au Tibet. Ces dernières années, 46 Tibétains ont eu recours à un mode de protestation extrême par l’auto-immolation dont 35 sont décédés. A l’heure où je vous écris, Dolker Kyi, femme tibétaine de 26 ans vient de s’immoler aujourd’hui vers 14h30 heure locale, en signe de protestation contre la répression chinoise. Elle est décédée peu de temps après. Un autre fait s’est produit hier, à Ngawa, où Tsultrim Lobsang, un moine de 21 ans, s’est immolé, en criant « Liberté au peuple tibétain et retour du Dalaï Lama au Tibet ».
Face à cette situation si tragique du Tibet, les autorités chinoises ne cherchent pas à réviser leur politique répressive à l’égard du peuple tibétain; mais au contraire, elles sont animées par un sentiment de supériorité et d’impunité pour les crimes qu’elles ont commis au Tibet.
Compte tenu de la gravité de la situation au Tibet, nous avons besoin d’une intervention française sur le plan politique et diplomatique afin de faire stopper ce génocide de tout un peuple et de toute une culture.
Nous souhaiterions que dans l’immédiat, la France puisse dépêcher une mission d’information afin d’enquêter sur la situation récente au Tibet, surtout, en ce qui concerne les affaires d’auto-immolation des Tibétains et que celle-ci puisse déceler les causes sous-jacentes de ces actes de sacrifices.
Nous voudrions également à terme, que la France puisse ouvrir un consulat dans la capitale tibétaine, à Lhassa, pour établir une relation plus étroite entre le peuple français et tibétain.
Enfin, je vous prie de bien vouloir prendre en considération nos préoccupations et notre sollicitation.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Le président de l’association de la communauté Tibétaine de France et ses amis,
Thupten Gyatso
7 Aout 2012
ABA (TIBET), 6 août 2012 : , Une autre immolation se serait produite.
Un Tibétain a tenté lundi de s'immoler par le feu dans le sud-ouest de la Chine, dans un nouveau geste désespéré de protestation contre le régime chinois, a rapporté une organisation de défense des droits de l'homme.
L'homme a commis ce geste dans la principale rue de Ngaba, ville située sur le plateau tibétain dans la province du Sichuan, selon un communiqué de l'organisation Free Tibet dont le siège est à Londres.
Les autorités responsables de la localité, appelée Aba en chinois, n'avaient pu être jointes dans l'immédiat pour commenter l'information.
Des membres de la sécurité ont rapidement éteint les flammes et ont emmené la victime à bord d'un véhicule, a ajouté le communiqué.
L'homme, qui souffrait de graves brûlures sur la partie supérieure du corps, semblait encore en vie, selon le communiqué.
Depuis mars 2011, plus de 40 Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire pour protester contre la politique de Pékin au Tibet, la plupart d'entre eux dans des régions isolées de Chine à population tibétaine, a précisé l'organisation.
Ce dernier incident survient après la mort mercredi dernier d'un jeune Tibétain qui a succombé à ses brûlures après d'être immolé par le feu le 20 juin dans la province du Qinghai, dans l'ouest de la Chine, selon le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie dont le siège est en Inde.
Les Tibétains accusent les autorités chinoises de réprimer ceux qui cherchent à sauvegarder leur liberté de religion et leur culture, menacée, selon eux, par l'afflux au Tibet de Han, ethnie fortement majoritaire en Chine. Les autorités chinoises affirment de leur côté que les Tibétains bénéficient de la liberté de religion et d'une amélioration de leur niveau de vie.
Tibetan man sets fire to himself in China
The Associated Press
BEIJING -- A Tibetan man set himself on fire in southwestern China on Monday and was taken away by local authorities, in the latest of dozens of self-immolations in Tibetan areas of the country since early 2011, a rights group said.
London-based Free Tibet said the man set fire to himself in a main street in Aba county in Sichuan province. It said police quickly put out the flames and took him away in a car. It did not provide other details such his name or age.
The group said the man was reported to be alive but his upper body was badly burned.
A woman who answered the phone at the local government offices declined to confirm or deny the report.
More than 40 Tibetans have set themselves on fire since March 2011. Many of the self-immolations occurred in Aba county, the site of the Tibetan Kirti monastery that has been a center of dissent against China for years.
Free Tibet said the road where the man set himself on fire is known as Martyr's Street because of the many immolations that have occurred there.
Supporters say they are protesting Beijing's heavy-handed rule in Tibetan regions. China has blamed the Dalai Lama for inciting the immolations, which the exiled spiritual leader denies.
Sources TIBET.FR et NOUVELOBS.COM
5 Aout 2012
Au Sichuan, des photos du Dalaï Lama et de Lobsang Sangay de plus en plus souvent affichées.
Au mépris des interdictions chinoises, les Tibétains vivant dans la Préfecture de Kardzé au Sichuan, affichent plus fréquemment des photos du Dalaï Lama dans les maisons et en public, rapporte un résident tibétain de la région, parlant sous condition d’anonymat.
"Récemment, l’image de Sa Sainteté a été largement affichée lors de rassemblements publics et pendant les discours religieux", dit cette source, ajoutant que les religieux qui ne mettent pas en place ces photos n’attirent que des petites foules.
"Aussi ces jours-ci, l’image de Sa Sainteté est affichée plus ouvertement dans les foyers tibétains, les restaurants et les hôtels".
"Les photos de Katri, le Dr Lobsang Sangay, sont aussi très populaires", poursuit cette même source.
"Il est très aimé des Tibétains, car Sa Sainteté le Dalaï Lama a mis une grande confiance en lui".
"Les jeunes élèves du collège et du lycée ont mis la photo de Katri Lobsang Sangay sur leurs ordinateurs", dit-il.
Pour cette raison, la Chine met des interdictions sur l’utilisation de la photo de Lobsang Sangay et sur des références le concernant contenues dans des CD ou DVD, selon la même source.
Source : Radio Free Asia, 30 juillet 2012 et WWW.TIBET-INFO.NET
5 Aout 2012
4 Aout 2012
Relâche dans le Tibet indien
Que vous soyez en quête d'air frais, d'un répit du chaos indien, des clés du nirvana ou d'un peuple opprimé à sauver, Mcleodganj-Dharamsala, en Inde, est une destination de choix.
Dharamsala, c'est l'Inde, mais pas vraiment. Fraîche en été, peu densément peuplée comparativement au reste du pays, populaire auprès des voyageurs occidentaux, cette municipalité de l'État de l'Himachal Pradesh est surtout depuis un demi-siècle la terre d'accueil de 80 000 réfugiés tibétains, dont leur guide spirituel, le dalaï-lama.
Ne vous trompez pas. Lorsque, au petit matin, le contrôleur de l'autocar annoncera l'approche de Dharamsala, il ne s'agit pas de votre point de chute. À moins que vous teniez à revivre encore une fois les joies et les peines d'un bazar poussiéreux à l'indienne, comme vous en aurez déjà vu plusieurs depuis votre arrivée en Inde. Non, là où vous voulez aller, à n'en point douter, c'est dans le village de Mcleodganj, capitale du gouvernement tibétain en exil, en banlieue de Dharamsala. Prenez votre mal de coeur en patience, il ne reste que 10 km de route serpentine à gravir et vous y êtes. Et si jamais votre bus a pour terminus Dharamsala, l'un des nombreux bus locaux vous mènera à bon port.
La concurrence féroce entre les quelques chauffeurs de taxi qui se bousculent à l'arrivée des cars est la seule trace d'agressivité liée à la manne touristique qu'on retrouve à Mcleodganj. Pour le reste, les commerçants - à majorité des Tibétains, mais aussi plusieurs hindous - n'ont pas pris cette mauvaise habitude que peuvent avoir leurs confrères ailleurs au pays de vous harceler jusqu'à la crise de nerfs (la vôtre) pour vous vendre une quelconque pacotille. Occupés à confectionner leur artisanat, ils vous laisseront généralement le soin de juger par vous-même du collier ou de l'habit qui vous convient, plutôt que de tenter de vous l'imposer.
Cela explique probablement pourquoi les étrangers chérissent Mcleodganj. Mais seulement en partie. Car il y a plus à faire ici que de simplement remplir d'écharpes multicolores pour votre mère les derniers recoins d'un sac à dos déjà trop plein.
Tourisme politique
Côté politique, les exilés tibétains organisent quotidiennement des activités pour conscientiser les visiteurs à leur cause: manifestations, projections de films documentaires ou hollywoodiens, séances d'information, ou encore des soirées témoignage avec des réfugiés.
C'est ainsi que dans une salle exiguë, Lobsang, ancien moine dans la capitale tibétaine Lhassa, raconte les tortures et humiliations qu'il a subies durant les cinq années qu'il a passées dans les geôles chinoises et la longue marche qui l'a mené à la frontière sino-népalaise, ainsi que son arrivée à Katmandou, où un centre pour réfugiés l'a aidé à gagner l'Inde.
Depuis l'exil du dalaï-lama en 1959, moment où l'occupation chinoise s'est transformée en répression sanglante, ils sont des milliers à avoir fait le même parcours périlleux à travers les cols himalayens.
Au temple Tsuglag Khang, un édifice sans artifices situé dans le complexe où habite le chef spirituel, on devine que plusieurs des vieux fidèles venus méditer font partie de la première vague d'immigration. Octogénaires, voire nonagénaires, le visage éclatant, buriné par l'histoire tragique de leur petit peuple, ils y passent l'après-midi, presque en transe, à faire tourner leur moulin à prières ou à égrener un chapelet.
Près de la grande statue de Bouddha, les moines tibétains - ou étrangers, pour certains -, vêtus de leur robe safran caractéristique, attendent patiemment le début des prières et des chants. Lorsqu'il n'est pas en déplacement à l'extérieur du pays, le 14e dalaï-lama, prix Nobel de la paix, vient donner des leçons de bouddhisme tibétain dans le temple. Certaines d'entre elles sont spécialement destinées aux étrangers, qui peuvent alors bénéficier d'une traduction simultanée en différentes langues.
Ils sont d'ailleurs nombreux à venir à Dharamsala spécifiquement pour découvrir la spiritualité tibétaine. D'autant plus que, depuis juin, le gouvernement chinois a décidé d'interdire pour une énième fois l'accès au Tibet aux touristes étrangers.
Si chaque nouveau réfugié a droit à une audience avec le guide, les non-Tibétains ont beaucoup moins de chance de le rencontrer en tête-à-tête, autrement qu'en assistant à ses leçons (à moins d'être une personnalité importante). N'empêche, de nombreux Occidentaux, Japonais et autres étrangers passent plusieurs mois à Dharamsala pour se familiariser avec le bouddhisme, la méditation, le yoga, ou pour apprendre le tibétain ou le hindi.
Certains prêtent également main-forte à la diaspora, en faisant du bénévolat auprès des nouveaux réfugiés tibétains, notamment pour leur enseigner les langues étrangères, afin qu'ils puissent mieux faire connaître leur message au monde extérieur.
Il y a donc plusieurs raisons de passer ou de s'arrêter longuement sur cette terre d'exil. Et c'est sans parler des paysages majestueux qui vous y attendent chaque matin au réveil, en entrouvrant le rideau de votre chambre d'hôtel à flanc de montagne.
SOURCE WWW.LAPRESSE.CA
4 Aout 2012
༄༅། །འདི་ལོ་ཕྱི་ཟླ ༩ ཚེས ༨ ནས ༩ དབར་ཉིན་གཉིས་རིང་ཧྥ་རན་སིའི་བོད་རིགས་ཚོགས་པའི་གོ་སྒྲིག་འོག་བོད་ཀྱི་རིག་གཞུང་དུས་སྟོན་ཞིག་གྲ་སྒྲིག་བྱ་བཞིན་པ།
Tibetan Community of France prepares two days tibetan cultural showcase from 8 to 9 september in Paris. Please inform you each others and come in large number.
La Communauté Tibétaine de France se prépare pour le quatrième salon de la Culture tibétaine. Nous vous prions de nous aider à faire connaître cet événement culturel autour de vous et soyez vous nombreux à venir au salon de la Culture tibétaine.
4 Aout 2012
Le rapport du Département d’État américain de 2011 sur la liberté religieuse dans le monde critique vivement la Chine, dénonçant une "détérioration marquée" de la part de Pékin dans le respect et la protection des droits religieux dans la nation la plus peuplée au monde.
Il cite la progression du nombre de restrictions sur les moines et nonnes bouddhistes tibétains et les mesures répressives sur les pratiques religieuses précédant les anniversaires sensibles.
Lors d’une conférence à l’occasion de la publication du rapport, l’Ambassadrice itinérante pour la liberté religieuse internationale, Suzan Johnson Cook, a déclaré que la liberté de religion va "main dans la main" avec les libertés d’expression, de parole et de réunion, et que les gouvernements en Asie et dans le monde avaient "détourné" des lois pour restreindre ces trois libertés.
"La liberté religieuse sert souvent de baromètre pour les autres droits de l’homme, y compris la liberté d’expression, de parole et de réunion", a-t-elle dit.
La Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a déclaré que "l’image globale" de la liberté religieuse, avec plus d’un milliard de personnes dans le monde, vivant sous des gouvernements réprimant "systématiquement" les croyances des personnes "donnait à réfléchir".
"Quand ce droit humain est touché, cette caractéristique essentielle des sociétés stables, sûres, pacifiques, le monde régresse", a-t-elle dit, s’exprimant au Centre Carnegie pour la paix internationale, après la publication du rapport.
Les restrictions des autorités chinoises sur les pratiques religieuses imposées aux Tibétains et Ouighours sont "graves" indique le rapport.
Le Département d’Etat blâme les autorités pour avoir alimenté les tensions qui ont conduit à la récente vague d’immolations de Tibétains en signe de protestation contre la domination chinoise.
"L’ingérence officielle dans la pratique de ces traditions religieuses a exacerbé les griefs et a contribué à au moins 12 immolations de Tibétains en 2011", affirme le rapport.
"Les États-Unis ont soulevé des questions concernant les églises, Falun Gong, les musulmans ouïgours et les bouddhistes tibétains, au cours des entretiens du dialogue États-Unis-Chine sur les Droits de l’Homme à Washington la semaine dernière. C’est une conversation continue et nous ne lâcherons pas", a dit Mme Johnson Cook.
Source : Radio Free Asia, 30 juillet 2012 et TIBET INFO
4 Aout 2012
Mort d'un jeune Tibétain qui avait tenté de s'immoler par le feu
Un jeune Tibétain qui avait tenté de s'immoler par le feu le 20 juin dans la province du Qinghai dans l'ouest de la Chine est décédé hier des suites de ses blessures, a annoncé aujourd'hui le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie basé en Inde. Ngawang Norphel, 21 ans, s'était transformé en torche vivante dans le comté de Chendou en compagnie d'un autre jeune Tibétain, Tenzin Kaldrup, qui était décédé.
Ngawang Norphel est décédé dans un hôpital de la région de l'Amdo Ngaba. Selon son oncle Tenzin Phegyel cité par l'organisation de défense des droits de l'homme, la famille du jeune homme décédé mercredi avait fait l'objet de menaces et d'une enquête des autorités chinoises au Tibet. "Toute la famille de Norphel à Shigatse dans la région de Nyelam a été soumise à une enquête et a subi des menaces des fonctionnaires chinois", a-t-il dit.
Depuis mars 2011, au moins une quarantaine de Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu dans les régions tibétaines chinoises, selon les organisations de défense des droits des Tibétains.
Les Tibétains accusent les autorités chinoises de réprimer ceux qui cherchent à sauvegarder leur liberté de religion et leur culture, menacée selon eux par l'afflux de Han, l'ethnie majoritaire en Chine. Les autorités chinoises affirment de leur côté que les Tibétains bénéficient de la liberté de religion et d'une amélioration de leur niveau de vie.
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APACT |
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Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 60 ans en INDE et au NEPAL.
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Site Internet. |
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