28 Avril 2012
Tibet : le dalaï-lama pour l'autonomie.
Le dalaï lama a affirmé hier depuis les Etats-Unis qu'il ne comptait pas mettre un terme à sa quête non-violente d'une plus grande autonomie pour le Tibet, bien que Pékin l'accuse de fomenter les troubles dans les régions tibétaines. "Récemment les choses sont devenues très, très difficiles, mais notre position n'a pas changé", a déclaré le chef spirituel des Tibétain lors d'une réunion de prix Nobel de la paix à Chicago.
Un total de 34 Tibétains, en majorité des moines et des nonnes bouddhistes, ont attenté à leur vie par l'immolation depuis début 2011 pour protester contre le régime chinois qu'ils accusent de réprimer leur culture.
"L'indépendance, l'indépendance complète, est quelque chose d'irréaliste. C'est hors de question", a reconnu le leader tibétain exilé. Mais il s'est dit déterminé à entamer des "discussions sérieuses" avec le gouvernement chinois afin d'aboutir à "une autonomie conséquente" pour la minorité tibétaine.
De nombreux Tibétains se plaignent de la répression de leur religion et de leur culture et de ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, ethnie fortement majoritaire en Chine.
La Chine rejette ces accusations et considère le chef spirituel des Tibétains, qui vit en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, comme un dangereux séparatiste.
Le dalaï lama effectue un voyage aux Etats-Unis -- il s'est déjà rendu à Hawaii et en Californie -- avant de se rendre au Canada, puis en Europe.
28 Avril 2012
"N'oublions pas le Tibet ! " par Messieurs Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine.
Par Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine
Attaché à la non-violence, soucieux de mettre en place des institutions démocratiques pour son peuple en exil et dans son pays natal, respectueux de la Constitution de l'Etat auquel celui-ci se trouve incorporé depuis 1950... Pourquoi le Dalaï-Lama ne parvient-il pas à être considéré en Occident pour ce qu'il est : l'un des principaux leaders de l'opposition démocratique au parti-Etat qui dirige actuellement la Chine ? Chacun des points précités constitue pourtant une évidence pour qui connaît un peu la question tibétaine...
L'attachement à la non-violence est celui dont le Dalaï-Lama est le plus fréquemment crédité. Depuis des décennies que dure l'occupation du Tibet par la Chine, il n'a jamais varié de position à cet égard, dans le cadre de la solution politique et diplomatique qu'il préconise et qu'il a dénommé la " voie du milieu ". Aujourd'hui, alors que la mainmise du régime de Pékin se fait toujours plus oppressante à la suite du soulèvement tibétain du printemps 2008, le désespoir des Tibétains s'exprime par une série dramatique d'auto-immolations par le feu. C'est-à-dire par une violence qu'ils tournent contre eux-mêmes, non pas contre les Chinois.
Moins connu, le deuxième point mérite tout autant notre attention. En effet, le Gouvernement tibétain en exil à Dhamramsala, en Inde, a mis en place des institutions démocratiques pour la communauté tibétaine réfugiée hors de Chine. Contrôlé par un Parlement élu par environ 130 000 Tibétains exilés dans le monde, un pouvoir exécutif bien organisé gère les intérêts matériels et moraux de cette diaspora. Elu au suffrage universel depuis 2001, le Premier Ministre s'est vu transférer au printemps dernier les pouvoirs politiques antérieurement détenus par le Dalaï-Lama. Le titulaire actuel de la fonction, le docteur Lobsang Sangay, est un Tibétain de la jeune génération, né en Inde, éduqué aux Etats-Unis et diplômé de Harvard. La démocratisation des institutions tibétaines voulue par le Dalaï-Lama est donc une réponse convaincante aux accusations portées contre lui par les autorités de Pékin de vouloir restaurer son pouvoir "théocratique" antérieur à 1950. Mais ce n'est pas tout : les autorités de Dharamsala proposent également une démocratisation des institutions du Tibet chinois.
Ce troisième point est presque complètement ignoré. Il fait pourtant l'objet de tous les efforts des autorités tibétaines en exil. Interrompu depuis 2002, le dialogue entre les autorités chinoises et les envoyés du Dalaï-Lama a ensuite repris peu après les événements de 2008. Le but de ce dialogue, du côté tibétain, est évidemment de parvenir à une solution négociée du problème du Tibet. Cette solution, présentée en novembre 2008 sous la forme d'un Mémorandum, propose une véritable autonomie pour les régions de peuplement tibétain, dans le strict respect de la Constitution actuelle de la République de Chine. Car celle-ci prévoit des droits particuliers pour les " nationalités ". Mais il est vrai que ceux-ci n'existent que sur le papier. Ils sont quotidiennement bafoués par la réalité coloniale sur le terrain. Du côté chinois, le but de ce dialogue était de gagner du temps face à la réprobation internationale suscitée par la lourde répression des événements de 2008. Après une série de trois rencontres - et les Jeux Olympiques de Pékin passés - ce processus est désormais au point mort depuis début 2010.
Ce bref rappel des faits devrait amener les Occidentaux à s'interroger sur les raisons pour lesquelles ils ne soutiennent pas plus fermement le Dalaï-Lama, le gouvernement tibétain en exil et le peuple tibétain tout entier. Comment et pourquoi la propagande chinoise qui présente les Tibétains en exil comme une poignée d'anciens aristocrates regrettant leurs privilèges dans le Tibet d'"Ancien régime" parvient-elle en effet à rencontrer une telle bienveillance au sein d'un pays démocratique comme la France ? Mystère ! Il est pourtant évident qu'un Tibet réellement autonome et doté d'élections libres constituerait un ferment démocratique pour une Chine qui évolue rapidement et en profondeur. On peut facilement imaginer pour qui voteraient les Tibétains s'ils avaient réellement le choix... Mais il est probable que les Chinois présents au Tibet ne voteraient pas, eux non plus, pour le parti-Etat qui dirige la Chine depuis 1949 ! Combien d'auto-immolations faudra-t-il encore avant que les démocraties occidentales se saisissent à bras le corps de cette question ? Il est urgent que celle-ci soit placée en haut de l'agenda des discussions entre Pékin et les chancelleries diplomatiques occidentales, et qu'elle soit traitée dans un cadre multilatéral, et non pas seulement bilatéral.
En attendant, en tant que sénateurs représentant des citoyens français sensibles dans leur ensemble à la question tibétaine, nous nous apprêtons à participer à la sixième conférence interparlementaire mondiale sur le Tibet, qui se tiendra du 27 au 29 avril au Canada, à Ottawa. Nous espérons que ces échanges entre élus originaires de tous les pays démocratiques pourront contribuer à hâter l'avènement d'une solution négociée, seule capable de soulager réellement et durablement les souffrances du peuple tibétain. Nous nous adressons aussi au Président de la République qui sera élu le 6 mai prochain pour lui recommander, lorsqu'il aura à évoquer la question du Tibet avec ses interlocuteurs chinois, de ne pas obéir à une realpolitik inspirée de considérations mercantiles et à courte vue. Bien au contraire, ce sera agir en ami de la Chine que de s'exprimer franchement pour faire comprendre à ses dirigeants qu'il est indigne de la grande puissance que ce pays prétend être devenue d'agir comme elle le fait à l'égard de la petite nation tibétaine.
Jean-François Humbert et André Gattolin sont respectivement président et membre du Groupe d'information sur le Tibet au Sénat.
26 Avril 2012
25 avril 2012 : " Gedhüne Choekyi Nyima "Cela fait 17 ans que le Panchen Lama a disparu.
Aujourd'hui, c'est le 23ème anniversaire du 11ème Panchen Lama, Gedhüne Choekyi Nyima, l'un des chefs spirituels les plus importants du Tibet
Il a disparu dans une prison du gouvernement de Pékin, il y a 17 ans.
Le 14 maii 1995, Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama a proclamé officiellement Gedhüne Choekyi Nyima, petit garçon de 6ans, comme la" Réincarnation du 10ème Panchen Lama".....Trois jours plus tard.... le 17 mai 1995, le gouvernement chinois a secrètement kidnappé le garçon âgé de 6ans, ainsi que ses parents.
Aucune information n'est disponible pour savoir s'il est toujours en vie et comment il vit.
SUITE DE L'ARTICLE
DHARAMSALA, 25 avril 2012 : Le Karmapa, est dégagé de tout soupçon .. LIRE L'ARTICLE
24 Avril 2012
Le PIJ accueille l’association Auvergne Mainpat Tibet
L’association Auvergne Mainpat Tibet milite depuis vingt-deux ans pour renforcer l’aide aux réfugiés tibétains en Inde. Elle expose au PIJ, à Vichy, jusqu’à ce soir.
Le Point information jeunesse de Vichy a vocation à faire découvrir d'autres pays par l'intermédiaire d'animations. C'est pourquoi l'association humanitaire Auvergne Mainpat Tibet a choisi ce lieu pour son exposition sur le Tibet et sa culture.
« Le PIJ est un lieu de transit, qui se prête à l'échange parce que ceux qui viennent ici ne s'attendent pas forcément à voir une exposition, explique Nathalie Bélicard, responsable de l'exposition. Ça permet d'éveiller les consciences et d'intéresser des personnes qui ne sont pas forcément initiées au mode de vie tibétain. »
Depuis lundi, l'association expose donc « Les droits à l'essentiel ». Au travers de photographies, de carnets de voyage, d'objets typiques de la culture tibétaine ou des drapeaux du pays, accrochés un peu partout, les visiteurs sont transportés jusqu'au sommet de l'Himalaya, et plongent au c'ur des difficultés du peuple tibétain. « L'un des buts de l'association est d'alerter les citoyens et les élus sur la situation actuelle du pays, de dénoncer l'oppression que subit la population lorsqu'elle crie "Vive le Tibet libre" », raconte Michel Bony, président d' Auvergne Mainpat Tibet. D'autre part, nous venons également en aide aux réfugiés qui ont fui leur pays jusqu'en Inde, dans sept villages de l'État de Chattisghard ».
Pour ce faire, l'association récolte des fonds au cours d'animations ou de marches, et réalise des projets concrets en Inde. « Récemment, nous avons aidé à forer des puits, au-dessus de nappes phréatiques, pour que les Tibétains réfugiés en Inde puissent bénéficier d'au moins une heure d'eau par jour, explique Michel Bony. Avant cela, ils n'avaient de l'eau qu'une heure tous les trois jours environ. »
Présent lors de la journée « 100 % tibétaine » de mercredi, Longtok est un réfugié tibétain. Arrivé en France il y a un an, il est aujourd'hui au Centre d'accueil de demandeurs d'asile, à Cusset. Pour fuir, il a marché 27 jours du Tibet vers le Népal, et a quitté son pays à l'aide d'un passeur. Il s'est ensuite envolé pour l'Inde avant de venir en France. Aujourd'hui, il demande l'asile politique, et attend une régularisation de sa situation. Cette démarche peut prendre plusieurs mois. Un temps qu'il met à profit pour apprendre le français, deux fois par semaine. Avec ces papiers, il espère trouver un travail, et ne pas être renvoyé au Tibet.
Doriane Cretin "la montagne.fr"
24 Avril 2012
KARDZE ( TIBET), 23 avril 2012 : Arrestations et bastonnades suite à la fermeture forcée d'une Association locale.
Le 23 Avril 2012.
" En provenance de Kardzé, du nouveau sur les arrestations et les bastonnades, après des tentatives officielles de fermeture d'une Association locale."
Le 14 Avril 2012, environ trois cents policiers du Comté de Kardzé (chinois:Ganzi) et la Police armée du peuple, se sont rendus dans le village nomade de Da-thama (connu aussi comme : Da-yul), et ont donné l'ordre de fermer une Association intitulée " Da-yul Thundin Tsogpa" (anglais : association de l'unité de Da-yul), dans le Comté de Kardzé, Préfecture Autonome du Tibet, Province du Sichuan.
"Da-yul Thundin Tsogpa", est une organisation établie en 2008, par environ treize villages du village de Da-thama, avec les représentants de treize villages.
L'Association s'emploie à aider les Tibétains à résoudre leurs conflits intérieurs, et à établir l'unité parmi les Tibétains habitant dans ces treize villages.
Très soupçonneux comme d'habitude, les officiels qualifient cette association "d'illégale", pensant que celle ci aurait organisé des activités politiques.
Selon nos sources, des officiers de police ont arrêté Dhontoh, président de cette association, avec au moins, 250 Tibétains locaux.
Les Tibétains locaux ont exprimé leur révolte et fait part du désagrémént contre de telles actions du gouvernement de Pékin. La réponse n'a pas tardé..et des officiers de police du Comté, aidés par la police armée du peuple, se sont mis tous en coeur,à battre violemment les Tibétains !
D'après les sources, plus de dix Tibétains ont été sérieusement blessés et hospitalisés. Parmi eux, on connait l'identité de sept, Kyachen, Gyaltsen, Kyatsé, Choepa, Kyatho, Kyaree.
Le jour suivant, le 15 Avril, plus de 2000 Tibétains se sont rassemblés et, derechef...ont continué à manifester, réclamant la relaxe de tous les Tibétains arrêtés le 14 Avril 2012.
La plupart des Tibétains arrêtés le jour précédent ont été libérés, toutefois..trente trois autres restent en prison.
A la suite de cet incident, les autorités chinoises ont bloqué tous les moyens de communication dans la région, rendant plus difficile encore la circulation des informations sur la situation dans le Comté de Kardzé.
21 Avril 2012
"Choephag Khyab et Sonam sont décédés, le nombre de victimes d'immolations s'élève à 26."
DHARAMSALA, le 20 Avril : Depuis des sources en exil, on apprend la confirmation de la mort de Choephag Khyab et de Sonam, ces deux jeunes Tibétains qui se sont immolés par le feu, hier à Zamthang, dans la région de Ngaba (Aba), à l'est du Tibet.
C'est à Dharamsala, pendant la veillée de prières aux chandelles, qu'un Tibétain en exil, Tsangyang Gyatso, a fait part de la confirmation des deux décès, ayant eu des contacts dans la région de Ngaba.
"Choephag khyab et Sonam sont de la même famille. Tous les deux ont succombé à leurs brûlures." dit Gyatso à un groupe de Tibétains et d'étrangers présents.
Les deux jeunes tibétains, des laïcs, âgés d'une vingtaine d'années, se sont immolés hier vers 13heures, dans une manifestation, pour dénoncer l'occupation continuelle de la Chine au Tibet. Manifestation qui s'est déroulée tout près d'un bureau du gouvernement, dans la ville de Barma, près du Monastère de Jonang Zamthang Gongchen au Comté de Zamthang (chinois : Rangtang), dans cette région de Ngaba, région agitée en permanence, noyeau dur de toutes ces immolations en cascade, au Tibet.
SUITE DE L'ARTICLE
PARIS, 21 avril 2012 : Une rencontre avec le Dalaï -Lama "considérée par les candidats aux présidentielles
LES REPONSES DES CANDIDATS
18 Avril 2012
HONOLULU, mardi 17 avril 2012 :
"Il est grand temps d'enquêter sur les véritables causes de toutes ces immolations. déclare le Dalaï Lama.
DHARAMSALA le 17 Ahttp://www.tibet.fr/site/nucleus/images/button-bold.gifvril : En s'adressant à une Conférence de Presse, mardi, dans l'état Américain d'Hawaï, le chef spirituel tibétain, Sa sainteté le Dalaï Lama, dit qu'il est grand temps que la Chine commence à faire des recherches sur les vraies causes des immolations au Tibet.
« Le temps est maintenant venu pour les autorités chinoises d'enquêter sur les véritables causes », dit le Dalaï Lama, en faisant allusion à la vague actuelle des immolations par le feu, au Tibet.
Depuis 2009, 34 Tibétains, successivement, se sont immolés réclamant le retour du Dalaï Lama de l'exil et la liberté au Tibet. En quelques mois, on a pu assister à d'importantes manifestations, impliquant des milliers de Tibétains, ces mêmes manifestations ont été sévèrement réprimées par des tirs et des arrestations.
Cependant, en considérant les attestations de réformes évoquées par le premier ministre chinois, Wen Jiabao tout récemment, le chef spirituel tibétain fait part de son espoir pour une réforme et du changement en Chine.
En faisant référence aux affirmations de Wen et aux répressions récentes sur la corruption en Chine, le Dalaï Lama peut annoncer que « la majorité des dirigeants Chinois se penche sérieusement sur un changement bénéfique. »
« C'est une bonne nouvelle qui redonne espoir. » ajoute le Dalaï Lama
En arrivant vendredi à Hawaï, Sa Sainteté a eu de nombreux échanges avec des étudiants de Collèges et de grandes écoles, leur prodigant des conseils avisés sur « la compassion » et sur « un comportement responsable », puis a participé à une séance de discussions avec les chefs Indigènes de Hawaï, en mettant en avant « toute l'importance de la perspicacité et de l'intelligence des Indigènes dans un monde moderne. »
Le chef Tibétain , âgé de 76 ans, a également donné une conférence publique sur comment « Faire Progresser la Paix par le Pouvoir d'Aloha », un discours faisant état du rôle important que représentent la Paix et la Compassion dans la vie quotidienne.
En hommage à la visite du Prix Nobel de la Paix, le gouverneur d'Hawaï, Neil Abercombie, a présenté à Sa Sainteté une proclamation déclarant le 15 Avril 2012, comme étant « Le Jour du Dalaï Lama.»
Sa Sainteté le dalaï Lama va poursuivre la deuxième partie de son périple le 18 Avril, et est attendu pour participer à des éveénements publics pour sa toute première visite à San Diego.
Traduction France Tibet /I. V. le 17 avril 2012
Regarder la lune mène-t-il en prison ?
Le gouvernement chinois interdit aux Tibétains vivant au Tibet de garder des photos du Dalaï Lama dans les maisons et les monastères, entre autres. Un acte de défiance des Tibétains les amenant à faire face à des conséquences inévitables.
Mais maintenant, pour les Tibétains, même rechercher un reflet de Sa Sainteté le Dalaï Lama dans la lune est devenu un acte punissable.
SUITE DE L'ARTICLE
Poursuite de la répression contre les Tibétains à Nagchu.
Les autorités chinoises ont arrêté trois Tibétains très connus dans la cadre d’une vague de répression dans la Préfecture de Nagchu, "
Région Autonome du Tibet", à la suite de protestations contre l’ingérence chinoise dans les affaires monastiques du Comté.
Fin février, les autorités ont arrêté trois personnes - un médecin traditionnel, un homme d’affaires et un professeur du Comté de Driru, dans la Préfecture de Nagchu - rapporte un Tibétain en exil ayant des contacts dans la région. La circulation de l’information dans la "
Région Autonome du Tibet" a été restreinte dans le cadre d’une vague de renforcement de la sécurité.
Les détentions font suite à une manifestation contre la domination chinoise déclenchée par les moines du monastère de Pekar et impliquant des centaines de Tibétains au tout début de ce mois.
Les trois personnes arrêtées, ayant tous à voir avec la médecine tibétaine traditionnelle, sont toujours portés disparues et sont considérées comme étant encore en garde à vue.
SUITE DE L'ARTICLE
Arrestation de Tibétains pour avoir manifesté contre la confiscation de terres.
Mardi 10 avril 2012, dans le Comté de Kardzé, région tibétaine du Kham, actuelle Province du Sichuan, les autorités chinoises ont confisqué des terres appartenant à un homme d’affaires tibétain, et l’ont arrêté plus tard, ainsi qu’un de ses parents, pour avoir posé des questions et fait appel contre la décision du gouvernement.
"
Sonam Gonpo, un homme d’affaires de 48 ans, et son parent, Khedup, de la région de Lhopa, Comté de Kardzé, "Préfecture Autonome Tibétaine" de Kardzé, sont allés interroger les autorités locales après avoir appris que l’on construisait sur un terrain appartenant à Sonam Gonpo, mais ils ont été arrêtés par la police". "
Les autorités ont refusé d’écouter, et au lieu de cela, un groupe de policiers est soudain apparu et a détenu Sonam Gonpo avec son beau-frère Khedup", a déclaré le moine en exil Pema Tsewang, citant des contacts dans la région.
SUITE DE L'ARTICLE
16 Avril 2012
Lettre ouverte de Claude Arpi à Hu Jintao.
Claude Arpi, spécialiste du Tibet et des relations sino-indiennes, écrit régulièrement
sur son blog ou dans divers médias internationaux des articles sur ces questions. Voici une traduction de sa "Lettre ouverte" à Hu Jintao publiée le 28 mars 2012.
"Cher président Hu Jintao,
Je me demande si vous croyez en la loi du karma.
Vous n’utilisez sans doute pas ce terme dans votre vocabulaire marxiste, mais vous reconnaîtrez que depuis que vous avez accédé aux trois postes les plus élevés de la République populaire de Chine, vous avez été en "lien" étroit avec le Tibet.
Cela a commencé le dernier jour de la visite mémorable du Premier ministre Rajiv Gandhi en Chine (le 23 décembre 1989) ; ce jour-là, vous avez été nommé chef du Parti pour la Région autonome du Tibet. Ce fut le début de votre longue association avec le Pays des Neiges.
Durant les mois précédents, le Parti avait été tendu au sujet de la situation au Tibet : des moines et des nonnes avaient commencé à se révolter contre la "Mère-patrie".
Le 10 décembre 1988, des émeutes ont éclaté à Lhassa (selon des sources officielles, une personne est morte ; des sources non autorisées parlent de douze morts).
Beaucoup ont dû se dire : si la situation part à la dérive, la Chine pourrait suivre l’Union soviétique sur le chemin de la désintégration. Il fallait faire quelque chose.
C’est pourquoi vous, jeune cadre prometteur, avez été envoyé à Lhassa comme chef du Parti. Vous aviez un énorme défi à relever, vous deviez produire des résultats très rapidement, pour revaloir au
Politburo la confiance qu’il avait placée en vous.
Vous êtes arrivé dans la province rebelle le 12 janvier 1989. Peu après, le 23 janvier, vous êtes allé au monastère de Tashilhunpo, à Shigatsé. Le vénéré Dixième Panchen Lama, le plus haut lama tibétain après le Dalaï Lama, vous a accompagné ; la raison officielle était la consécration d’un stupa renfermant les restes d’une précédente incarnation des Panchen Lamas. A la surprise générale, dans l’exercice de ses fonctions, le Panchen Lama a dénoncé le rôle du Parti communiste au Tibet : "
Bien qu’il y ait eu des progrès au Tibet depuis sa libération, ce développement a coûté plus cher qu’il n’a été bénéfique". Cela a dû être un tel choc pour vous ! Quatre jours plus tard, le Lama décédait dans des circonstances mystérieuses.
Lorsqu’une manifestation a éclaté à Lhassa, le 5 mars 1989, vous avez demandé à la Police Armée du Peuple de prendre la situation en main. Des témoins oculaires ont déclaré plus tard que ce jour-là des centaines de Tibétains avaient été tués autour du temple du Jokhang au centre de Lhassa. Cela n’a jamais pu être vérifié par des sources indépendantes.
Trois jours plus tard, avec la bénédiction de la direction centrale, vous avez décidé de déclarer la loi martiale au Tibet ; cela allait durer une année entière. C’était comme une répétition d’un autre événement considérable : la révolte des étudiants sur la place Tiananmen, d’avril à juin 1989.
Vos actions au Tibet ont peut-être été source d’inspiration pour les aînés qui avaient décidé de sauver la Chine du "chaos" dans lequel le pays se trouvait plongé.
En novembre 2002, vous avez finalement été nommé Secrétaire Général du Parti. Beaucoup d’observateurs pensent que votre "connexion karmique" avec le Tibet vous a aidé à devenir le "dirigeant en chef de la Quatrième Génération". Depuis lors, vous êtes resté l’expert du Parti communiste chinois sur le Tibet.
Quelques semaines avant de prendre le gouvernail de l’Empire du Milieu, des agences de presse ont annoncé qu’une délégation tibétaine conduite par Lodi Gyari, émissaire spécial du Dalaï Lama, était Partie à Pékin pour "dialoguer" avec votre gouvernement. Bien que considérée comme une visite privée et "
une opportunité pour les leaders tibétains en exil d’assister à des progrès dans leur pays d’origine", cela a soulevé de grands espoirs en Chine, et en Inde où plus de cent mille Tibétains vivent en exil.
Une année plus tôt, une politique avait été mise en place au Tibet pendant le Quatrième Forum sur le Travail au Tibet, sous la présidence de Jiang Zemin. Il avait été question de donner un grand élan au développement économique et social, tout en préservant la "stabilité" de la région.
Bien qu’un certain progrès ait été apporté au Tibet (en particulier avec l’ouverture de la ligne de chemin de fer jusqu’à Lhasa, en 2006), la stabilité n’a jamais été acquise. Pire, en mars-avril 2008, une agitation a de nouveau éclaté dans tout le Tibet. Cela a dû envoyer une onde de choc dans la colonne vertébrale de tous vos collègues du Politburo qui n’avaient pas votre connaissance de la situation sur le terrain, au Tibet.
Il est regrettable que malgré neuf tentatives de dialogue depuis 2002 entre les officiels de votre Ministère du Front Uni du Travail et les envoyés du Dalaï Lama, aucune percée n’ait pu être réalisée et aucune proposition acceptable n’ait été pu être trouvée pour l’avenir du Tibet.
Pendant que vous étiez en poste, vous avez toujours insisté sur trois points : l’émergence pacifique de la Chine, le développement scientifique et la stabilité intérieure. L’importance de la stabilité a été réitérée lors du récent Congrès national du peuple.
Lorsque vous avez convoqué le Cinquième Forum sur le Travail au Tibet, en janvier 2010 (auquel ont participé 300 cadres seniors du Parti, des généraux de l’Armée de Libération Populaire et vos collègues du Comité Permanent du politburo), vous avez déclaré : "
Nous devons aussi comprendre, en toute humilité, que le développement et la stabilité au Tibet se heurtent encore à de grosses difficultés, à de véritables défis et que nous nous confrontons à beaucoup de situations et de problèmes nouveaux".
Bien que vous ayez fait de la stabilité le cœur de votre politique au Tibet, vous n’avez obtenu aucun résultat significatif dans les régions peuplées de nationalités minoritaires. Ces derniers mois, la contestation a pris une forme inédite : l’auto-immolation de moines et de nonnes (une trentaine en moins d’un an) et des manifestations à grande échelle.
Le Tibet Daily a rapporté que lorsqu’une délégation tibétaine vous avait interpellé pendant le Congrès national du Peuple, vous les avez encouragés à promouvoir "
le vieil esprit tibétain". Vous avez expliqué : "
Il conviendrait de se montrer ferme contre toute sécession". Vous avez dit que le Parti au sein des autorités du Tibet doit "
se concentrer sur le maintien des ’moines et des religieuses migrants’ dans la ligne [du Parti], de nettoyer et réglementer les activités religieuses, de renforcer le développement des Instituts bouddhistes du Tibet, de renforcer la gestion de la réincarnation des ’Bouddhas vivants’ , construire un système de gestion à long terme pour les monastères, faire avancer la réglementation et la légalisation de la gestion des monastères, d’unir les moines et nonnes patriotiques, et de réduire les facteurs de discorde dans la société."
Vous leur avez aussi dit que vous souhaitiez recruter et former des cadres du Parti qui soient "
politiquement fiables, capables de maintenir l’unité nationale, fermement opposés à la sécession, et prêts à se battre contre la ’clique’ du Dalaï Lama".
Lorsque vous parlez de "stabilité", il me semble que toute votre politique consiste à dénigrer le Dalaï Lama.
Votre site China Tibet Online a publié un certain nombre de commentaires prétendument attribués à des internautes chinois : "
Si le Dalaï Lama est capable de faire appel aux autres pour s’immoler par le feu, pourquoi ne le fait-il pas lui-même ? En quoi cela aide-t-il ?"
Déjà en 2008, Zhang Qingly, alors chef du Parti à Lhassa, avait traité le chef tibétain de "
loup dans une robe de moine" ; plus récemment, il a été qualifié de nazi dans des publications officielles.
Est-ce que cette horrible propagande aidera à dissiper le ressentiment des Tibétains à l’égard des mesures répressives ? A mon avis, la réponse est ’non’.Mais lorsque viendra l’heure du bilan, en tant que dirigeant principal de la Chine, vous serez personnellement tenu pour responsable de l’échec de cette politique, vous, l’expert du Parti sur le Tibet.
Si vous n’arrivez pas à inverser rapidement la vapeur, votre gouvernance restera dans l’histoire comme la plus sombre dans son traitement des "minorités ethniques". Cela restera dans les annales de la République Populaire de Chine.
Il vous reste six mois pour changer cela.
Une façon de vous en sortir serait de rencontrer personnellement le Dalaï Lama et de mettre à plat la situation avec lui. N’oubliez pas qu’il demeure la clé de toute solution à la question tibétaine.
Ensemble, vous pourriez certainement trouver une solution à la question épineuse de "l’autonomie" dans les régions tibétaines. Ce point ne figure-t-il pas dans votre constitution ?
Comme premier pas, vous pourriez demander ensemble aux jeunes Tibétains d’arrêter de s’immoler.
J’espère sincèrement que vous allez courageusement faire un pas en avant ; cela pourrait sauver votre présidence et redorer l’avenir de la République Populaire de Chine.
En Inde, on croit qu’on peut changer le karma.
Salutations distinguées,
Claude Arpi"
Traduction : Tibet-info.net
Source : An Open Letter to President Hu Jintao, 28 mars 2012.
15 Avril 2012
" Les Indiens se prononcent pour un gouvernement démocratique au Tibet"
DHARAMSALA : Les Indiens habitant dans le nord-est de l'Inde ont fait part de leur soutien fort pour un régime pacifique démocratique au Tibet, où les Tibétains puissent décider eux-mêmes et préserver leurs existences.
Mardi, des membres de la ligue des droits, des groupes de la société civile, et des média de l'état de l'Assam, prenant la parole dans un rassemblement public, au" Club de la Presse" de Guwahati, ont déclaré qu'un gouvernement démocratique progressiste à Lhassa, capitale du Tibet, serait "avantageux pour presque 60 millions de gens" dans la région du nord-est de l'Inde.
SUITE DE L'ARTICLE
" Des mois en prison, les familles sont forcées d'abandonner le travail aux champs"
DHARAMSALA : Les arrestations en masse de Tibétains, alors que ceux ci revenaient d'un pélerinage en Inde et au Népal, tôt cette année, a complètement chamboulé la vie des famille de fermiers. Si l'on considère que les membres de leur famille sont en prison, depuis trois mois maintenant, plusieurs fermiers au Tibet ont dû laisser leurs champs à l'abandon.
" Mon père et ma soeur sont tous les deux en prison, alors on n'a pas pu travailler aux champs cette année pendant la période des semailles" dit Tséring (nom modifié), un Tibétain de Chamdo à l'est du Tibet, en s'adressant à Phayul.
Connaissant les terribles conditions climatiques au Tibet, plusieurs régions du "Plateau Tibétain", obtiennent seulement une récolte par an.
Tséring garde l'espoir que son père et sa soeur soit libérés bientôt et qu'ils puissent travailler dur, pour les voir cet hiver." ajouta Tséring.
SUITE DE L'ARTICLE
DHARAMSALA, 12 avril 2012 :
"Je suis impuissant à décourager les immolations " Déclaration de Samdhong Rinpoche.
Aujourd'hui, l'ancien Kalon Tripa, Professeur Samdhong Rinpoché, exprime "toute son inquiétude" à propos des immolations au Tibet, mais précise que jusqu'à ce que la Chine s'engage sérieusement à prendre en considération les véritables griefs du peuple Tibétain, il lui est impossible de les dissuader d'agir de la sorte, en se sacrifiant.
" Je suis extrêmement inquiet, mais je ne peux rien faire, si ce n'est de prier pour eux." dit Rinpoché. "De les dissuader est parfaitement impossible, sauf si la Chine s'engage à considérer leurs griefs."
Rinpoché avait pris la parole à l'inauguration de la troisième réunion générale du Mouvement du Peuple Tibétain, sur l'approche de la Voie du Milieu (Middle Way Approach), au siège des Tibétains en exil de Dharamsala.
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12 Avril 2012
Tibet Lib : intervention pour Gangkye Drubpa Kyab.
Gangkye Drubpa Kyab (ch : 朱巴 加(音), Zhubajia) est à la fois écrivain et professeur depuis de nombreuses années dans la région de Serthar, Province du Sichuan. Il a rédigé de nombreux ouvrages qui lui ont valu une grande notoriété parmi les Tibétains.
Ses écrits portaient sur l’environnement, la culture tibétaine et l’actualité.
Le 15 février 2012, peu avant minuit, une vingtaine de policiers, menés par le chef de commissariat de Serthar et celui de la section des services secrets, sont venus l’arrêter chez lui.
Sa femme, Wangchuk Lhamo, a réclamé un document officiel autorisant cette arrestation et la fouille de la maison. En vain.
"
La police a fouillé la maison mais n’a rien trouvé d’incriminant" rapporte une source en exil.
A la question : "
Pourquoi cette arrestation ?", les policiers ont répondu à Wangchuk Lhamo qu’ils avaient à interroger Gangkye Drubpa Kyab au sujet de "
quelques chose".
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10 Avril 2012
Questions aux candidats à l’élection présidentielle.
9 Avril 2012
La situation tibétaine bouleverse les parlementaires européens.
Alors que les dirigeants de différentes nations se rassemblaient à New Delhi pour participer au sommet du BRIC, le Président chinois Hu Jintao a de nouveau été accueilli par une manifestation. Un autre jeune Tibétain s'est encore immolé ce lundi dans la capitale indienne. Il est mort à l'hôpital le jour du Sommet. Il fait partie des 31 Tibétains qui se sont immolés depuis 2009 en réaction à l'occupation oppressive du régime chinois au Tibet.
[Rigzin Genkhang, Bureau du Tibet à Bruxelles] : (femme)
« Ce peuple a été poussé à bout par les mauvaises politiques du régime chinois.
Que cela soit dans l'assimilation des nationalités lorsque de nombreux Chinois émigrent au Tibet, ou dans la destruction de l'environnement ou encore le contrôle de la religion et de la langue. »
Les cas d'auto-immolation se sont produit pour la plupart dans le sud de la Chine, en-dehors de la région tibétaine. Il est difficile de savoir ce qu'il se passe à l'intérieur du Tibet. Cette région est interdite aux médias et aux visiteurs. Les Tibétains ont fait état de graves violations des droits de l'homme comme des emprisonnements ou la répression de la religion et de la culture.
[Rigzin Genkhang, Bureau du Tibet à Bruxelles]: (femme)
« La situation en termes des droits de l'homme au Tibet est très grave mais le régime chinois
annonce que tout va bien. Alors pourquoi ne pas envoyer de délégation qui pourront vérifier les faits sur place par eux-mêmes ? »
En attendant, la communauté internationale a été bouleversée par les auto-immolations et le traitement des
Tibétains en Chine. L'Union européenne a voté plusieurs résolutions visant à appeler le régime chinois à stopper l'oppression des Tibétains.
[Kristiina Ojuland, Membre du Parlement Européen]:
« Nous devrions avoir plus de poids dans l'arène internationale et nous devrions exprimer notre opinion plus fermement au sujet du Tibet et lorsque nous communiquons avec la Chine communiste, nous devons mettre plus de conditions sur la table. »
La Chine contrôle le Tibet depuis l'invasion des troupes communistes en 1950 . Le Dalai Lama a fui le Tibet en 1959 après un soulèvement manqué. Depuis il réside en Inde.
NTD, Brussels, Belgium
Libération des pélerins détenus après leur retour des enseignements du Dalaï Lama en Inde en janvier.
Mardi 3 avril 2012, les autorités chinoises du Tibet ont libéré des centaines de pèlerins en détention depuis plus de deux mois après leur retour des enseignements religieux donnés en Inde par le Dalaï Lama.
Ceux qui ont été libérés sont les derniers d’un groupe qui avait été détenu à Lhassa. Cependant, un groupe d’environ 200 personnes, détenu à Lhoka, en dehors de Lhassa, est toujours détenu.
Dans un geste surprenant, la Chine avait permis à environ 9 000 Tibétains de se rendre en janvier en Inde pour prendre part aux enseignements de Kalachakra donnés par le Dalaï Lama dans la ville indienne de Bodhgaya pendant 10 jours.
À leur retour, cependant, les Tibétains des régions orientales du Kham et de l’Amdo avaient été immédiatement arrêtés, interrogés et renvoyés chez eux en train, tandis que les pèlerins revenant dans et autour de Lhassa avaient été placés dans des hôtels et autres centres de détention pour "
rééducation politique". Leurs passeports ont été saisis, et ils ont été forcés d’écrire des "
confessions", selon les proches de certains détenus.
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Un incendie ravage des forêts tibétaines.
Selon des responsables du gouvernement et des résidents locaux, un incendie provoqué par des braconniers fait rage dans les forêts depuis près d’un mois, provoquant une grave atteinte à l’environnement et le déplacement de personnes.
Les autorités chinoises, qui au début ont minimisé la catastrophe, ont mis davantage de moyens pour contenir les flammes, mais en vain, puis elles ont rédigé un décret d’urgence et appellent à des opérations conjointes impliquant militaires, policiers et civils.
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5 Avril 2012
Une bien triste nouvelle.
Ce 4 avril, nous apprenons que Phurbula vient de nous quitter, à Delhi, emportée par une maladie incurable.
Amies depuis 1986, nous avions voyagé ensemble au Tibet et partagé de bons moments à Dharamsala quand elle y était secrétaire de TCV. Sa connaissance du français était un moyen précieux de mieux se comprendre et de mieux appréhender le fonctionnement de ces écoles.
Depuis 1990, elle a rarement manqué de nous apporter son soutien pour notre fête annuelle. Elle a accompagné 3 fois Mme Jetsun Pema qui l’aimait comme sa propre fille. Elle était membre d’honneur de l’APACT.
Tous ceux qui l’ont approchée lors de ces moments garderont d’elle le souvenir de sa gentillesse, de sa disponibilité, de son sourire, de sa joie quand elle pouvait donner des leçons de cuisine et participer activement à la préparation des momos….
Nous pensons à la douleur de Jetsun Pemala, de sa mère Amala ; de son frère Jamyang, de sa sœur Dikki, de ses neveux…
Nous sommes profondément tristes, tu étais encore bien jeune et pleine de projets, tu vas nous manquer Phurbula…
Om Mani Padme Hung
5 Avril 2012
Marche pour les réfugiés tibétains, 13 mai 2012, Auvergne.
Marche humanitaire au profit des réfugiés tibétains.
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Douze lauréats du Prix Nobel de la Paix demandent à la Chine de dialoguer avec le Dalaï Lama.
Douze lauréats du prestigieux Prix Nobel de la Paix ont adressé une lettre au président chinois Hu Jintao, lui demandant qu’il ouvre des discussions avec le dirigeant spirituel des Tibétains, le Dalaï Lama, après une vague d’immolations par le feu dans les régions tibétaines.
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En Amdo, un chef d’établissement renvoyé, des étudiants emprisonnés.
Les autorités d’un Comté de l’Amdo (actuelle Province du Qinghai) ont renvoyé un directeur d’école et emprisonné ou expulsé des étudiants qui avaient protesté contre la politique chinoise dans cette région tibétaine.
La protestation et la répression qui s’en sont suivi la semaine dernière ont eu lieu dans un contexte de protestations par auto-immolation de Tibétains appelant à la libération de la domination de Pékin, en conjonction avec l’opposition croissante aux changements dans la langue d’enseignement, passant du tibétain au chinois dans les écoles locales.
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4 Avril 2012
Film "la nuit nomade", de M. Chaud. Sortie le 4 avril 2012
Ce documentaire rend hommage aux dernières tribus nomades vivant dans les hauts plateaux de l’Himalaya.
Immergée de longs mois dans leur communauté, parlant leur langue, la réalisatrice, ethnologue de formation, a filmé les déplacements de ces derniers nomades, offrant aux spectateurs des rencontres d’une rare intimité.
La nuit nomade a été filmé à 4 500 mètres d’altitude, dans un décor lunaire où le ciel se mêle à l’immensité minérale. Autant que la splendeur des paysages, l’extrême rudesse des conditions de vie, ou l’émotion partagée avec ces nomades, c’est cette proximité qui crée la magie du film.
4 Avril 2012
Tenpa Dargye et Chimey Palden s’immolent le 30 mars 2012 à Barkham.
Tenpa Dargye et Chimey Palden, deux jeunes moines tibétains, se sont transformés le 30 mars 2012 en torches humaines dans le Kham, une région de l’actuelle province du Sichuan où ont eu lieu la majorité des immolations depuis un an en Chine, a rapporté l’organisation
Free Tibet, basée à Londres.
Les deux religieux, Tenpa Dargye, âgé de 22 ans, et Chimey Palden, 21 ans, ont fait 80 kilomètres depuis leur monastère à Tsodun jusqu’à la ville de Barkham, dans la "
Préfecture Autonome Tibétaine" de Ngaba, où ils ont mis le feu à leurs vêtements vers 12H30 locales, a précisé Free Tibet.
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1 Avril 2012
Immolations : récapitulatif, actions et réactions
A la suite des nombreuses tentatives d’immolation par des moines et nonnes au Tibet, voici un récapitulatif des événements ainsi que les actions que vous pouvez faire à titre individuel pour demander l’intervention de nos gouvernements, et les réactions en France et dans le monde.
Cette liste, en hommage aux Tibétains qui se sont ainsi sacrifiés, est régulièrement maintenue à jour en fonction de l’actualité dont nous avons connaissance.
IMMOLATIONS RECAPITULATIF