Un homme et sa moto pour sauver le Tibet en 8 mois :
Un Tibétain-Américain part seul, laissant derrière lui son travail et sa famille afin de sensibiliser le monde entier à l'appel de son peuple.
A 40 ans, Lhakpa n'a jamais été au Tibet. Alors qu'il se brosse les dents, des images de prisonniers évadés, leur chair à vif, lui traversent l'esprit. Malgré les nombreuses manifestations pour des Droits de l'Homme, la Chine s'est vue accorder l'honneur d’accueillir les Jeux Olympiques à Pékin. C'est du sport et non de la politique selon certains, vous souvenez-vous des Jeux de 1936 en Allemagne ?
Il a donc décidé de quitter son travail et sa famille pour faire le Tour du Monde avec sa moto ; parti le 10 mars 2010 des Nations-Unis de New-York avec quelques pièces en poche tel un nomade des temps modernes en quelque sorte. Il part ‘raconter’ le Tibet à travers le monde espérant mettre suffisamment de pression sur la Chine pour qu'elle puisse enfin changer d'attitude.
Il projette de rentrer en 2011.
Avec le carnage omniprésent au Moyen Orient, la non-violence est tentante. A l'Université du Caire, le Président Obama a demandé à la Palestine de cesser la violence contre Israël. Le pacifisme de Gandhi a précipité l'indépendance de l'Inde des prises des britanniques. Ainsi, les Tibétains gardent toujours espoir, même si les Chinois les traitent comme des terroristes.
En 1959, la Commission Internationale des Juristes rapporte aux Nations Unies, que " la Chine est déterminée à utiliser toutes les méthodes possibles dont elle dispose afin d’éliminer les croyances religieuses et de les substituer par des doctrines communistes."
Au Tibet, les touristes n’ont pas le droit de circuler hors des limites autorisées par leur visa. Mais que trouve-t’ on hors des limites ? Des bases de l'Armée, des dépotoirs nucléaires, et des camps de prisonniers politiques (la plupart des "crimes" dont ils sont accusés ne sont que des manifestations pacifiques).
Si vous obtenez un visa, allez vous promener dans Lhassa, vous y verrez des camions de l'Armée Chinoise et des amputés Tibétains. C'est ce que lui racontent des réfugiés Tibétains et des voyageurs occidentaux ; mais lui, il n’y a jamais été. Un étudiant lui déclare : « les gens sourient, mais on peut palper leur peur au travers du manque de communication». Un autre ajoute : « Ils ont l’interdiction absolue de se rassembler, et un groupe de plus de 3 personnes est considéré comme un rassemblement. J'ai vu la police les passer à tabac alors qu’ils essayaient de nous parler ».
Lhakpa est né en exil, en Inde. Sa Mère, qui était enceinte pendant sa traversée des montagnes Himalayennes, est morte peu après sa naissance. Elle est allée dans la salle de bain et n'en est jamais revenue. Un enfant est mort pendant le voyage vers l'exil. Les 7 autres enfants survivants furent "donnés" à l'école du Village des Enfants Tibétains (TCV) parce que leur père ne pouvait pas les nourrir. Il est mort peu de temps après.
30 ans après avoir vu un Occidental en moto, Lhakpa est prêt à rouler pour le Tibet. Il a déjà puisé dans ses épargnes retraite, mais il compte bien retravailler dès son retour, dit-il, dans son deuxième exil : New York City !
Son épouse est réfugiée de l'ex Union Soviétique. Ils ont un enfant et ont l'intention d'adopter un orphelin. La principale préoccupation de son épouse concerne la sécurité de son mari.
Celle de Lhakpa concerne la sécurité de son peuple !
Vous pouvez suivre Lhakpa dans son tour du monde à cette adresse:
http://freetibetworldtour.com/
Si vous souhaitez plus d'informations sur ce sujet, ou pour planifier une entrevue avec Lhakpa, veuillez contacter Lhakpa, freetibetworldtour@yahoo.com